Le problème de l’impulsivité et quand on fait des trucs à la va-vite sans vraiment réfléchir, c’est qu’on ne pense pas aux conséquences. Alors forcément, quand je cours vers Sage et que je la pousse dans l’eau avec moi, je ne pense pas au fait qu’on aurait pu se blesser et je n’y pense toujours pas quand on est dans l’eau. Moi, ça me fait rire comme un gosse et je suis même plutôt fier de mon coup. Après tout, elle me l’a bien rendu non ? Elle m’a doublé en trichant, en me disant que j’allais me casser la gueule alors que c’était faux. Allongée sur le ventre, tête dans l’eau, je la retourne sans cacher mon inquiétude parce que j’ai l’impression que ça fait méga longtemps qu’elle n’a pas bougée et ça commence à me faire un peu peur. Mais rapidement, elle s’agite en riant comme une hyène, agitant les bras en appelant à l’aide. ”Putaaaain t’es con !”, que je lui dis en riant à mon tour, forcément soulagé parce que ouais, j’ai eu une grosse hésitation pour le coup. Je nage à reculons, passe ma main dans mes cheveux pour les plaquer en arrière et j’attrape sa cheville pour tirer dessus en grimaçant, ”Du coup, on peut dire que j’ai gagné non ?”, que je dis avec un petit sourire en coin. C’est pour ça qu’elle vient de me faire cette blague, elle sait qu’elle a perdu et elle voulait se venger non ?

tendance à agir avant de réfléchir, à te laisser porter par l’instant sans te demander quelles pourraient en être les conséquences ; similitude que tu retrouves une fois de plus chez lui et sur laquelle tu joues à ce moment. t’as déjà eu de meilleures idées mais, au moins, tu te retrouves à rire dès que ton regard croise à nouveau le sien, le kirkland te joignant aussitôt en en faisant de même. ta cheville qu’il tire et t’arrives à te repositionner correctement dans l’eau, une grimace que tu lui offres en guise de réponse à sa question avant que ta main ne vienne créer une vague que tu lui envoies en plein visage, la lueur de malice dans le regard et le sourire amusé fixé sur tes lippes. silhouette que tu viens approcher de lui sans que tes billes ne quittent les siennes, perdues dans l’azur qu’il offre au monde au quotidien. les traits qui s’adoucissent lorsque tes mains viennent glisser sur ses épaules pour passer dans sa nuque, rapprochant vos corps en te tirant contre lui. « oui, t’as gagné. t’es beaucoup trop fort pour moi captain blowjob. » que t’avoues d’une voix plus calme cette fois, ta poitrine se pressant contre son torse alors que tes jambes s’enroulent par automatisme autour de lui. « et comme j’ai perdu, c’est quoi mon gage ? »

Sa petite blague arrive tout de même à me faire rire, bien qu'elle m'a quand même fait un peu flipper pour le coup. Un peu comme un gosse qui réalise soudainement qu'il a peut-être fait une bêtise mais que c'est trop tard pour rattraper le coup. Elle se redresse et me balance de l'eau de rire, me faisant rire de plus belle alors que j'essaie de protéger mon visage de son affront. Les mains qui s'agitaient en cercles de part et d'autre de mon corps pour rester à la surface ralentissent leur danse quand elle s'approche de moi et glissent plutôt au creux de ses reins, le regard accroché au sien. "Captain blowjobS", que je corrige en souriant en coin, le commentaire piqué d'un léger sous-entendu tout en corrigeant à juste titre, parce que je m'appelle jobS, après tout. Son corps se colle au mien et c'est mon corps tout entier qui frisonne à ce simple rapprochement, faisant mine de réfléchir. "Ton gaaage...", que je commence à dire avant de sortir une main de l'eau pour pointer du doigt les zones que j'énonce par la suite : "J'ai besoin de tes lèvres ici" le doigt pointe mes lèvres, puis mon cou, "... ici..." descend au niveau de mon épaule, ".. et ici..." J'approche mes lèvres de son oreille pour murmurer, ".. et j'ai besoin que tu te fasses un suçon sur l'épaule aussi" Histoire qu'elle laisse sa marque, que j'puisse penser à elle demain soir quand on sera rentrés à Boston et que je verrai mes épaules dénudées dans le miroir. »