j'avais des tas de projets, déjà pleins d'idées en tête et malheureusement tout s'écroule. parce que les potes passent avant ma vie privé. ouais aidan et son brocode à la con. tu vas finir par le détester et me détester. j'embarque Bucky et Thanos dans la voiture, roule jusque chez toi et lâche tout le monde dans l'entrée de la maison. bébé j'suis là que je dis en posant les clés sur le meuble. j'entends du bruit dans la pièce qui te sert de bureau et j'entre doucement pendant que t'es en train de bosser. wow quelle concentration j'avance vers toi, dépose mes lèvres contre ton front pour t'embrasser tendrement et puis je regarde par dessus ton épaule ce que tu fais. pas maaaal. c'est la nouvelle collection ? j'y connais rien en mode, c'est toi qui m'habille d'ailleurs, mais j'essaie de te soutenir du mieux que je peux.

Il y a des jours que tu as arrêté de penser à chercher un appartement. C’était au stade ou tu voulais tout mettre en suspens. Mais il y avait cette visite de local pour ton entreprise et ça tu n’avais pas pu la repousser. C’est trop important et tu en auras rapidement besoin. Paris c’est fini, et c’est difficile de tirer un trait dessus. Mais tu gardes toutefois une grande majorité de ton business là-bas. Les aller-retours seront nombreux, et faudra faire avec. T’es prêtes à faire des concessions, revoir tes rêves, mais pas à tout stopper pour autant. Installé dans ton bureau, t’entends la voix d’Aidan qui résonne en bas. ❝ Dans le bureau ! Concentrée sur des dessins, les dernières créations qui peut-être sortiront ou non. Y a beaucoup de papiers dans le poubelle. Rien ne te satisfait vraiment. Baiser sur ton front, tu regardes de manière septique ce que tu as fait. ❝ Non, des idées comme ça … j’en sais rien, ça m’emballe pas. C’est du déjà vu et revu. Tu ranges tesaffaires et te lèves. ❝ On va dans le jardin ? J’ai envie de fumer.

j'aime te voir concentrée, te voir plongée dans ton travail, les yeux rivés sur le papier, les crayons qui fusent dans tout les sens. aujourd'hui je vois que c'est un peu compliqué parce qu'il y a des tas de papiers en boule dans la poubelle et au sol. tu sais que tu contribues à la déforestation ? que je dis en rigolant doucement. je regarde tes dessins, je scrute les tenues que tu as dessiné et une attire mon attention. elle est belle celle-là. j'te verrais bien dedans que je dis en pointant du doigt une robe fendue au niveau de la cuisse. tu te lèves d'un coup et me propose d'aller dans le jardin. je te suis, m'assoir sur une chaise et te fais signe de venir vers moi. viens sur mes genoux j'ai envie de t'avoir près de moi.

Mouvement d’épaule lent vers le ciel, tu te moques bien d’y participer ou d’être une fervente protectrice de maître nature. Vu ton métier, tu n’es pas l’une de ces fidèles… Enfin qu’importe. ❝ Tant que l’on voit mon corps, tout me va. C’est ce qu’il pense, ce que tu penses également. En même temps, un corps comme le tien ne doit pas être caché. Quel gâchis ! Mais c’est assez de réflexion pour ce soir. Tu ranges tout et préfères aller dehors pour fumer, souffler à l’air libre. Cigarette que tu viens allumer, la portant à tes lèvres avant de rejeter la fumée dans le vide, tu regardes le brun pour t’asseoir à califourchon sur lui. Le regard qui le dévore, t’embrasses sa nuque avant de te redresser. ❝ Qu’est-ce qu’il y a ?

ah bah là on le verra bien je suis jaloux oui, mais je suis pas ton père. c'est pas à moi de te dire comment tu dois t'habiller. et je dirais même que j'aime bien, quand tu portes des tenues ou on peut voir le corps incroyable que tu as. parce que tout les mecs de la pièce peuvent baver sur tout et espérer tout ce qu'ils veulent, je sais que c'est avec moi que tu rentreras et qu'ils n'ont aucun chance. on sort dehors pour que tu puisses fumer ta clope. je m'assois sur la chaise et je t'accueille sur mes genoux. toi tu décides de t'assoir à califourchon sur moi. petit sourire qui nait sur mes lèvres alors que mes bras viennent s'enrouler autour de ta taille pour te coller contre moi. tu devrais pas t'assoir comme ça, ça me donne des idées que je te dis en te faisant un clin d'oeil. j'voulais qu'on parle de l'appartement qu'on devait prendre je me mords la lèvre. carlos va pas très bien et .. je me vois pas déménager maintenant. je pense que c'est pas le moment que je te dis en grimaçant.

Petit sourire en coin, l’air mesquin, celui qui te va si bien au teint, t’aimes ce qu’Aidan procure chez toi. Tu sais quel corps désirable tu as, mais il semble ne jamais s’habituer à ce qu’il voit pourtant presque au quotidien. Aucun lassitude dans son regard, son toucher, uniquement du désir. Et dehors assise sur lui, tu viens jouer au petit diable, toujours des idées derrière la tête. Elle est dangereuse la Française, tu n’en fais pas de mystère. Les mains baladeuses qui remontent de son torse à sa nuque, tu viens embrasser sa mâchoire, pour venir lui murmurer au creux de l’oreille. ❝ Ah ouais ? Les quelles ? Joue l’innocente, tu as bien raison. Et ce sourire pervers que tu maitrises si bien se perd lorsqu’il vient à parler de Carlos, te levant pour finalement venir t’asseoir à côté et tirer de nouveau sur ta cigarette. ❝ Si on doit se fier à l’humeur de monsieur, ça sera jamais le moment. Tu vas commencer à perdre patiente et abandonner ce projet. Carlos, Carlos, toi tu t’en moques complètement.

depuis la seconde où mon regard à croisé le tien, j'ai su que je te voulais. je savais pas vraiment comment à l'époque mais maintenant je le sais. j'en suis certain, je te veux dans ma vie, à mes côtés, jusqu'à la fin. mes mains se baladent à leur tour sur ton corps, d'abord tes hanches puis tes fesses. j'voudrais pas te choquer que je dis, le sourire pervers aux lèvres. je me penche vers ton oreille, le lobe que j'embrasse délicatement. j'ai très envie de te retirer ton haut là tout de suite dans le jardin oui. eh que je lâche quand tu te lève pour t'assoir à côté. s'il te plait.. soit gentille avec lui, c'est pas évident j'avoue que je me suis agacé contre lui mais j'ai le droit parce qu'il a été particulièrement gonflant. il vit une sale période et je peux pas l'abandonner. on fait pas ça entre pote, on se soutient, même si c'est pas évident.

Il ne voudrait pas te choquer ? Toi ? Te choquer ? Comme si tu étais la personne la stupéfaite qui existe. Et lorsqu’il vient murmurer à tes oreilles son désir d’enlever ton haut avant de venir embrasser ton lobe. Mauvaise idée. Peau qui vient frissonner à ce contact, tu te retiens pour ne pas exécuter ses ordres. ❝ Tu enlèveras tout d’ici quelques instants, j’ai envie d’un bain chaud ou un bain de minuit. Qu’est-ce que tu en penses ? Pas difficile à convaincre, sourire en coin, la perversité ne te quittant pas alors que tu viens détailler son visage du regard. Enfin ça c’était avant qu’il ne vienne parler de votre emménagement ensemble reporté de nouveau pour Carlos. Tu ne l’avais plus vraiment en estime celui-là, mais là c’est le Graal. Zéro compassion. Assise à côté d’Aidan, cigarette que tu viens tirer, agacée, tu viens lever les sourcils. Être gentille. T’as pas à être gentille, c’est pas ton mec, ni ton pote, et tu veux vivre avec Aidan, pas faire plaisir à monsieur qui lui ne se soucie pas des autres. ❝ Elles sont récurrentes ses sales périodes. Y a toujours un pet de travers. Toujours aussi agréable dans ses propos la brune. Ça fait plaisir. ❝ Tout est une excuse, fais ce que tu veux. J’abandonne. T’es très bien chez toi. Cette maison tu l’adores. Tu ne chercheras rien, et têtue comme tu es, c’est sans appel, tu ne changeras pas d’avis.

un bain chaud ouais, ta baignoire est parfaite de toute manière peu importe où on va moi tant que je suis avec toi, ça me va. je suis devenu un lover. mais que pour toi. quand je réfléchis bah je me dis que t'es vraiment MON exception. parce que j'ai jamais fait ça pour qui que ce soit et je pensais clairement que ça n'arriverait jamais. et t'es arrivée. je dirais pas que t'es un ange tombé du ciel hein. ou alors tu t'es bien fait ravager le cerveau en tombant. à deux doigts de conclure et de monter en vitesse pour aller faire des galipettes que tu te crispes. dès qu'on parle de Carlos c'est comme ça. tu te décales, t'assois à côté de moi, coupant tout contact physique. il est pas comme nous. il est plus fragile c'est pas péjoratif, c'est la vérité. mais je sais que tu n'es pas vraiment mère de compassion alors bon. eh commence pas. c'est pas une excuse, c'est qu'on abandonne pas ses potes quand ils ont besoin de nous. quand il ira un peu mieux, je pourrais lui dire. c'est l'affaire de quelques semaines. je pose ma main sur ta cuisse. t'abandonne rien du tout. allez Capu détends toi c'est bon.

Tu ne supportes pas qu’il vienne finalement te dire que votre projet doit être repoussé. Repoussé pour cet ami qui selon toi ne mérite pas cette attention. Et puis merde, vous aviez une projet en tête, et ça t’énerves qu’on vienne tout foutre l’être. T’as proposé une fois, pas deux. Et là, il souhaitait que tu quittes ta maison pour finalement revenir dessus. ❝ Tu ne poubais pas mieux dire... Un gros fragile qui a toujours quelque chose qui ne va pas. La prochaine fois, il y aura encore un pet de travers, et ça sera remis encore en cause. Sauf que tu commences à en avoir ras le bol. ❝ Quelques semaines ?! Ça va finir en mois et vous aurez un gosse que vous ne vivrez toujours pas ensemble. Est-ce que tu es en train d’exagérer ? Totalement, mais tu trouves ça surdimensionné de rester vivre avec quelqu’un pour être son épaule. Et toi ? On s’en moque ? Tu joues les égoïstes comme toujours. Main que tu enlèves de ta cuisse, tu viens te lever. ❝ Si si. Je n’avais déjà plus envie de chercher par rapport à la dernière fois, mais là tu peux carrément te mettre le doigt de le nez. Y a toujours un truc, donc c’est décidé je garde ma maison. Elle me plaît, je m'y sens bien. Tu as la rancunes tenace. Un peu trop même.