―  la queen a du sand dans son arse.

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@Alix Rothschild

ouaip, le schéma de vos moments passés ensemble suivait un modèle parfaitement similaire et finissait constamment en duel, lutte physique entrecoupé de quelques provocations puériles. c’en était presque déroutant que vos mains ne sachent plus que susciter une réaction quelconque chez l’autre. même dans l’eau, trempés jusqu’à la moelle, ce sont des menaces, des bleus et des éclaboussements de gamins qui régissaient la conversation. la boule d’énergie alix que t’avais provoqué, chargé au max, t’avais dû la maîtriser pour drainer toute vigueur. et pourtant, même vidée, elle arrivait à recharger ses batteries, à reprendre de vive voix ses plaintes. - Ton doigt est plus beau loin d’mon nez, chut. surtout plus safe, ouais. elle avait une tendance particulière à vouloir te marteler ou te malmener en première, d’où ta vraie offense sur son accusation. en plus, elle ose continuer, de te menacer. mais tu l’arrêtes derechef, stoppes la mère bourreau avant qu’elle ne mette en action ses menaces. - Essaie même paaaas. et tu la sens te résister, essayer de se défaire de ta poigne mais comme toute action physique de sa part face à toi, ça menait à pas grand chose. ton sourire insolent s’accroît, se fige - autant le garder ad vitam æternam à ses côtés, ça t’économisera des efforts dans les muscles de ton visage. tu refuses d’lui offrir ces excuses, mais lui octroies un désolé implicit quand ton regard s’était accidentellement abaissé sur sa tenue. imbibée d’eau, lui collant à la peau, serait totalement transparent  s’il avait été blanc. elle semblait elle aussi s’en rendre compte qu’à l’instant, se décolle le tissu et.. t’aurais peut-être pas dû diriger son attention, ton attention sur ce problème. parce que maintenant, tes pupilles ne semblaient vouloir se concentrer sur sur sa poitrine. tu retiens même un souffle et manques de d’étouffer quand elle t’annonce se baigner qu’avec un tanga. - Hm, fais c’qui te rend le plus à l’aise. J’sais pas si ta robe collante est le plus agréable à porter, c’tout. hausses les épaules, relâches ta main de sa hanche, son poignet. l’expression qui tentait d’être le plus nonchalant possible quand oui, l’air devenait un tantinet plus gênant. alors que merde, t’étais pas du genre à t’intimider devant une fille, bordel. excepté que c’était peut-être pas n’importe quelle fille, justement. même réflexion qu’à l’appart, le jour de son déménagement. et tu te rends compte que le schéma de vos échanges, préalablement régi sur le même modèle ajoutait une nouvelle étape qui se répétait encore une fois : l’embarras, le trouble. hé, reprends-toi abruti. - T’as peur que j’me moque réellement de tes boobs, c’est ça ? oui voila, retourne plutôt dans l’insolence, la provoc, le rictus insupportable à en vouloir te claquer.  

―  la queen a du sand dans son arse.

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@Quincy Adler

on avait beau dire que t'étais toujours à l'ouest, tu savais aussi te transformer en une vraie boule d'énergie. suffisait d'pas grand chose en réalité. juste le partenaire idéal. et il l'était. dans toute sa splendeur. il prenait toujours un malin plaisir à t'faire sortir de tes gongs, à te titiller jusqu'à ce que les démons sommeillant en toi, se réveillent. et l'pire dans tout ça c'est qu'il s'en plaignait. au final, tu savais que ça devait lui plaire, puisse que c'est lui qui t'poussait à bout. remarque, t'en fallait pas trop non plus hein. tu pouvais être sérieuse, posée, voir la plus grosse molass' qu'on pouvait connaitre, comme totalement déjantée. les mecs ils aiment ça en général, être malmené. tout en finesse biensur. de toute manière t'as pas assez d'force pour lui donner d'gros coups; et t'en as pas envie de non plus. doigt menaçant qui s'braque vers lui. doigt qui s'fait prendre en otage par sa main. aie. ça a même craquouillé un peu non ? vilain ! rapide moue boudeuse quand tu te rends compte qu'il a vraiment failli te le casser. toujours plus. et la tournure de 'jeu' prend une toute autre. c'est limite gênant, oui toi gênée, ça arrive. c'pas la situation qui l'est, c'est que ça se passe en sa présence à lui. sourcils qui se froncent, tu baisses le regard vers ta poitrine, aussi petite soit elle, tant pis, tu l'aimes, qui pointes un peu trop. il te dit juste de t'mettre à l'aise, mais se recule. peut-être qu'il a capté que t'étais pas aussi détendue que d'habitude pour le coup. tu marques un temps de pause, te raclant la gorge, tirant de nouveau sur le tissu pour le décoller de ta peau. ça  rende les courbes de ton corps un peu moins visibles. puis, à sa remarque, tu pouffes, puis viens lui claquer un petit coup derrière la tête, oupsi, tu cherches la merde toi aussi ― arrête ! de toute manière, j'commence à claquer des dents. j'vais aller me sécher plutôt. tu lui tournes le dos pour revenir jusqu'à la plage. manquant deux, trois fois de tomber, glissant à cause des algues.

―  la queen a du sand dans son arse.

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@Alix Rothschild

vous formiez l’beau duo pour les conneries. ce duo cliché qui s’est construit et consolidé au fil de ces années qu’il était impossible d’les laisser dans la même pièce sans qu’les mains se délient et les deux touche-à-tout s’entraînent dans l’jeu de vilains. c’était vous, quoi. excepté que l’jeu évoluait et plus vous passiez du temps ensemble, plus cette évolution te poussait à t’remettre les neurones à leur place. c’était en général jamais bon signe, m’voyez. tes yeux écarquillés incapable de décoller de son haut presque transparent n’était sûrement pas un bon signe, non. l’regard que t’étais pas censé porter sur elle, visiblement tu l’portais bêtement, presque béat et gêné, et si tu pouvais te pincer pour te faire redescendre sans paraître pour un taré, tu l’ferais. à la place, tu t’éloignes, t’éclaircis la gorge, la voix, qu’elle paraisse pas rauque et trahisse ton état peu commun et rende la situation plus embarrassante. la provoc s’rajoute à la liste de tentative de diversion, le quincy basique dont elle avait plutôt l’habitude d’faire face. une remarque toute en finesse sur sa poitrine. qu’elle évince tout aussi finement en pouffant, après avoir tiré sur son haut et te priver de la divine vision - t’étais un mec ok, tu mates quand tu peux mater, tu protestes silencieusement quand ce n’était pas l’cas. elle te remet encore une fois la pendule à l’heure de toute façon d’une vive claque sur la tête et l’temps de réagir, sa main t’avait échappé pour la retenir et madame prenait déjà la fuite dans des pas loin d’être rassurés par les algues. - Quelle élégance ! tu t’esclaffes à ton tour, cachant tel un chef la déception dans ta voix. - J’vais finir par croire que j’te fais fuir, que t’as trop peur de moi, que t’es une froussarde, mini Rothschild ! que tu cries sans retenu de l’eau. p’t’être qu’un autre coup de provoc lui ferait changer d’avis.  

―  la queen a du sand dans son arse.

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@Quincy Adler

t'es pas le genre à vouloir déstabiliser, user d'ton charme. t'es plutôt le genre de meuf qui se plait dans le ridicule. qui ne calcule pas, qui se fout de paraitre bien. de paraitre bonne. il t'as déjà vu dans beaucoup trop de situations quincy. t'en as jamais vraiment eu honte. par contre, t'as toujours fais attention à c'qu'il n'en voye pas trop pour le coup. toujours à montrer le pire de toi, ou du moins l'moins glam. et quand le tee-shirt te colles au corps, poitrine apparente, tu penses surtout à lui. toi t'as voulu garder le haut pour n'pas le retirer alors que tu n'étais en présence que de lui, ça l'ferait pas hein ? et pour le coup, la situation devient beaucoup trop chelou. pas forcement gênante, mais bizarre. quoi que peut-être que lui, si ? la gênance se ressent quand même. il est temps de couper court hein. pas sur qu'il tombe à la renverse si t'enlèves ton haut, mais plutôt qu'il se sentes mal par rapport à ses potes, tic et tac, ou copier/coller, appelez les comme vous voulez. tu tires sur le devant de ton tee-shirt pour le décoller de ta peau, puis lui tournes le dos en revenant sur la plage, manquant à quelques fois d'te manger l'eau dans la face. putains d'algues. putain de maladresse. mais tu te reprends à chaque fois. tu restes digne alix. et quand tu l'entends te provoquer dans ton dos, tu prends même pas la peine de le regarder et lui fais juste... un doigt. oui, encore un fois, il peut le dire. quelle élégance. est ce qu'il a été habitué à autre chose venant de toi ? mh, pas sur. t'arrivers enfin sur ta serviette, t'y laisses tomber sur le dos puis te mets en position assise pour regarder ce qu'il foutait. et là... plus de quincy. la nuit est tombée, il fait noir, la lune n'éclaire pas tellement ce soir... et tu frissonnes. fronces les sourcils petit à petit en grognant, la voix que t'essayes d'éclaircir ― e-eh ! tfous quoi là ? tu l'appelles à plusieurs reprises. puis tu lèves enfin d'ta serviette, t'avançant vers le rebord de l'eau. si tu pensais évidemment à une blague, là tu commences légèrement à douter ― j'te jures que si tu t'es pas vraiment noyé, c'est moi qui t'noies. le doigt pointé dans l'vide, tout d'même menaçant.