@Donovan Joyner | Vendredi soir, la plupart des gens que je connais sont entrain de faire la fête. J’ai souvent le sentiment d’être différente des autres. Qu’il y a quelque chose de cassé en moi. Quelques choses qui ne va pas. Je ne suis pas fan des réunions de groupe, des soirées. Moi, j’aime le cocon de mon appartement avec mes proches. J’aime mettre mes écouteurs lancer de la musique et partir courir à vingt trois heures le soir. Me retrouver seule et faire le point. Essayer de comprendre ce qui cloche chez moi. Essayer d’apprendre à être meilleure dans les attractions sociales. Je sais que demain on part tous au spring break et que je vais devoir prendre sur moi. Je me suis lancée un défi en décidant de me mélanger aux autres. Essayer de faire comme tout le monde. Ça me fait peur et ça me rend nerveuse aussi. Prise dans mes pensées je ne fais pas tout de suite attention à toi. J’arrive à entendre ton hurlement malgré ma musique. Je me stoppe et retirer mes écouteurs pour regarder autours de moi. Au début je pense avoir rêvé et puis je te vois étendu sur le sable et j’arque un sourcil en écoutant tes sanglots. Il fallait que ça tombe sur moi ? Je vois personne autours à cet heure ci alors je décide d’avancer tout en restant à quelques mètres. — « Mauvaise soirée ? » Évidemment qu’elle est mauvaise vu ton état. Je suis nulle bordel. — « Enfin, je veux dire.. t’as pas l’air bien je peux t’aider ? » où juste disparaître aussi si jamais.

@Donovan Joyner | ce qui devait être une course nocturne seule au monde, finissait par être un moment de sauvetage. enfin visiblement tu n'allais pas bien du tout au vu du cri que tu avais lâché et qui avait attirer mon attention. j'étais juste la pîre personne au monde pour te reconforter ce soir. j'aurais volontiers laissé ma place, mais on était seuls. bien sûr c'est avec une assurance proche de zero que je finissais par te demander si je pouvais faire quelque chose. si je pouvais t'être utile, trouver un moyen de t'appaiser peut être. j'avais quand même genre quatre vingt dix pour cent de chance que je me fasse rembarer et c'est ce qui se produisait. pourtant il y avait quelque chose en moi qui me poussait à m'approcher pour enfin te regarder. j'avais connue des sensations similaires, j'avais connu tellement de souffrances que je pouvais la reconnaître à des kilomètres. elle m'était devenue familière. je reste tout proche de toi et je grimace : — « écoute, je me sentirais vraiment mal de te laisser là tout seul alors que clairement tu vas pas bien du tout. » j'étais même prête à affronter ton gourou pour mon insistance à être là pour toi. on ne se connaissait pas tout les deux alors peut être que ça pouvait t'aider. — « tu crois pas que vider ton sac auprès d'une personne qui te connait pas ça pourrait t'aider ? si tu veux je m'engage à te révéler un truc en échange ? » j'étais vraiment en train d'essayer de créer un climat de confiance avec un gars qui voulait juste que je me casse ?.