Us girls we are so magical
with @Anna-Katrina Hutton and @Thea Lockhart
warning : aucun.
01.03.2023 Anna-K's, Along Charles River

Comme toutes les journées de Thea dernièrement, ce mercredi est une course effrénée contre le temps. Jongler avec tout devient de plus en plus compliqué mais la jeune femme ne trouve pas encore le courage de tirer le signal d’alarme et/ou de demander de l’aide à ses amis. Elle ne pourra pas tenir encore longtemps à chercher à jongler entre vie étudiante, vie personnelle, vie sociale, vie professionnelle, en continuant à faire du sport et autres activités de loisirs, mais elle a l’impression que si elle prend le temps de faire pause tout va s'effondrer tel un château de cartes. Par ailleurs, elle prend du temps pour elle puisqu’elle essaie de voir ses différents amis et connaissances régulièrement. Ce n’est certes pas du repos à proprement parler mais cela lui change les idées et lui fera du bien assurément. Surtout qu’Anna-K lui a proposé de rester dormir chez elle et Thea n’est pas contre un trajet en moins dans sa journée. Après avoir enchaîné sa journée de cours, elle se rend chez les Cesarini où elle est l’infirmière de la mère d’une de ses amies et passe un peu de temps à s’occuper d’elle. L’état de la bonne femme lui fait sincèrement de la peine mais c’est surtout pour son amie qu’elle a mal : contrairement à sa mère, elle se rend bien compte de la dégradation de son état. Il n’y a malheureusement pas grand chose que Thea puisse faire à ce niveau et après avoir discuté quelques minutes avec son amie, elle s’éclipse pour se rendre chez Anne-K. Sur le chemin, elle se rappelle qu’elle n’a rien avalé depuis le petit-déjeuner et attrape une barre de céréales qui traîne dans la boîte à gants depuis… trop longtemps. Elle ne doute pas que son amie a prévu de quoi la nourrir mais elle préfère éviter de faire une crise d'hypoglycémie dans la voiture. Au-delà même du risque humain qui suffit à la dissuader d’avoir le moindre comportement à risques au volant, elle n’a pas le temps ni les moyens de s’occuper d’une voiture accidentée et sa vie serait bien plus compliquée si elle devait se contenter d’utiliser les transports en commun.
Près de quarante minute plus tard, la voilà arrivée à destination et Thea se passe les mains sur le visage avant de se décider à sortir du véhicule. Elle espère que Anne-Katarina a bien prévu un repas à table parce que si elles doivent grignoter sur le canapé, Thea n’est pas sûre de ne pas s’endormir entre deux bouchées tant elle est fatiguée. Elle sautille légèrement en sortant de la voiture pour se réveiller et va sonner chez son amie qui ne tarde pas à lui ouvrir dans une tenue… surprenante. Thea ne peut s’empêcher de sourire en la voyant : “Hello ?” Le ton est définitivement intrigué et si elle ne dit rien, l’infirmière la regarde d’un air interrogateur en remuant son doigt pour dessiner sa tenue. Elle rentre à l’intérieure et acquiesce en l’entendant : “Et donc, tu t’es dit, je vais accueillir ma pote à moitié à poil, c’est la chose la plus logique à faire, j’entends.” enchaîne-t-elle sur un ton sérieux, même si son amie saura deviner qu’elle la taquine. Thea n’est de toute façon pas du genre à se formaliser pour si peu mais Anne-K a tendance à être bien habillée généralement ; c’est simplement surprenant venant de sa part. “Crevante, mais on s’y fait.” dit-elle, en enlevant ses baskets dans l’entrée et déposant son sac. “Comme chez moi ? Tu veux que je mette en pyjama, aussi ?” Si oui, c’est probablement la meilleure soirée qu’on lui ait proposé depuis longtemps.

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01.03.2023 Anna-K's, Along Charles River

Le sourire amusé de Thea s’élargit lorsque Mery prend la pose dans son pyjama, qui en effet, extrêmement court. Thea remercie le ciel (elle n’est pas croyante, façon de parler) que son amie ait pensé à mettre une culotte et rit légèrement. “T’es folle.” Ce n’est évidemment pas un reproche mais elle a parfois du mal à suivre le fil de pensées de son amie comme son affection particulière pour cette peluche qu’elle semble trimbaler partout, mais cela ne change rien au lien qui les unit et c’est tout ce qui compte aux yeux de Thea. “Parfait, alors je vais passer par la salle de bain et me débarrasser de ses vêtements rapidement.” Thea a pris une douche en passant chez elle prendre ses affaires et a enfilé des vêtements propres pour se trimbaler le moins d’affaires possibles mais une fois sa journée terminée, elle adore enfiler un énorme jogging et un grand tee-shirt. Si elle remet des vêtements de ville, elle a tout simplement l’impression de commencer une nouvelle journée de manière imminente et n’arrive pas tout à fait à déconnecter. C’est le désavantage des personnes qui sont toujours trop occupées au quotidien, sûrement. “Je ne me souviens pas de ma dernière soirée pyjama d’ailleurs… C’est comme si c’était dans une autre vie !” plaisante-t-elle, mais il est vrai que passer la trentaine, les soirées pyjama sont de plus en plus rares mais Thea n’a jamais été du genre à en faire beaucoup, même à l’adolescence, mis à part avec les Rockfeller. Elle n’a jamais été quelqu’un de très entourée, à partir de son adolescence, mais ce n’est pas nécessairement quelque chose qu’elle regrette. Elle s’est trouvée une autre famille dans celle de Ryo, et si ce n’est pas tout à fait pareil, elle ne changerait cette situation pour rien au monde. Thea secoue la tête quand elle la voit ramener Stitch, comme un élément indispensable à la soirée mais ne dit rien, étant habituée aux exubérances de son amie. Ses sourcils se froncent toutefois lorsque Meryana se permet de commenter son physique. Elle ne doute pas une seconde que cela parte d’une bonne intention mais ce n’est jamais des commentaires agréables, surtout quand ils sortent de nul part comme ça. “C’est qu’une impression, mon poids est plutôt stable.” Elle n’en a aucune idée à dire vrai, mais Thea n’a pas l’impression d’avoir maigri et fait généralement attention à avoir une alimentation équilibrée. Avec le rythme effréné qu’elle a, elle n’a pas vraiment le choix de toute façon. “Comme tu veux. Tu es claquée donc je dirais plutôt une commande mais si tu as envie de cuisiner, ça ne me gêne pas d’attendre. Je vais me changer et je te laisse décider en attendant.” Thea file ensuite vers la salle de bain, où elle enfile son jogging avant de laisser retomber ses cheveux qu’elle a eu attaché toute la journée.
Quand elle remet les pieds au salon, elle n’y trouve pas tout de suite Meryana et se dirige alors vers la cuisine où elle est entrain d’éplucher des légumes. “Qu’est-ce que tu vas nous faire de bon ?” demande-t-elle, en se rapprochant. Une fois à son niveau, elle lui donne un léger coup de hanche amicale avant de lui prendre le couteau des mains : “Laisse, je vais le faire. C’est une des rares choses que je sache faire en cuisine.”

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warning : traumatismes causés par l'enfance - abandon car orpheline
Along Charles River, loft de Meryana
La brune s’en veut de n’avoir rien préparé pour leur soirée, pourtant planifié. Mais entre ses gardes et leur rythme effréné, l’urgentiste, c'est permise une pause afin de faire une sieste qui a duré plusieurs heures, au lieu d’une trentaine de minutes seulement. Alors, elle préfère s’excuser et lui signifier ce qui est arrivé. Après tout, si quelqu’un peut la comprendre, c’est bel et bien Thea, puisqu’elle aussi suit un rythme, on ne peut plus soutenu, chaque jour qui passe. Prenant la pose devant son amie, changeant à de multiples reprises sa manière de se tenir, elle rit à sa remarque, car elle sait qu’elle a raison. Mais elle a ce besoin de décompresser une fois les urgences dépassées, Mery. — « Comme si tu n’avais jamais pris des positions de mannequin en te retrouvant en pyjama. » Elle répond, ses mains postées sur ses hanches quand elle en vient à lui proposer de se changer, elle aussi, pour qu’elles puissent profiter de leur soirée entre copines. « Fais ce que tu souhaites, Thea. Tu es ici chez toi. » Et s’il y a bien un élément indispensable pour l’orpheline, c’est sa peluche Stitch, qu’elle a oublié dans son immense chambrée. « Je peux comprendre. » Non pas qu’elle n’ait pas reçu des amies récemment, qui ont dormi chez elle, mais il y a énormément de comportements qu’elle n’adopte plus, puisqu’elle est à présent une adulte et non une enfant. À l’exception de sa peluche qu’elle rapporte dans le salon, vestige de son passé et unique ‘objet’ qui lui permet de se sentir, ne serait-ce qu’un peu en sécurité, au sein de son loft. Car sans lui, Mery se retrouve à angoisser, à cause de ce qu’elle a vécu, jadis, lorsqu’on s’asseyait à l’adopter. Puis en jaugeant son amie, une remarque passe la barrière de ses lèvres tandis qu’elle se trouve avachi sur son propre canapé. Phrase qui ne semble pas très bien passé auprès de la beauté blonde qui froncent ses sourcils et répond du tac-au-tac que son poids est stable, contrairement à ce que la brune pense. Pinçant ses lèvres, baissant son regard azur, elle acquiesce sans piper mot, puisque ses dires sont mal interprétés et qu’il ne s’agit ici que d’inquiétude de sa part, quant à son amie, qu’elle adore tant. « Très bien, change-toi. » Elle prononce pour toute réponse avant de rejoindre sa cuisine ouverte et d’attacher sa longue chevelure brune. Suite à cela, elle ouvre le robinet et lave ses mains, avant d’extirper de son frigo de nombreux légumes, pour leur concocter un plat qu’elle souhaite cuisiner à son amie. « Il te va bien ton jogging. Tu le portes à merveille. » La belle prononce, dans un large sourire, n’ayant pu que le remarquer, quant à son interrogation, elle répond : « Un Gombo Louisianais revisité. » Puisqu’il ne sera pas composé de tous les éléments dans sa version tradition. « Hé ! » Elle s’exclame, avant de lui rendre son coup de hanche pour la laisser faire. « Il y a des poivrons verts, du gombo, des branches de céleri, des échalotes… » Ses sourcils se froncent et elle touche ses doigts, à force d’énumérer les légumes s’y trouvant. « … De l’ail, du persil plat, de l’oignon. Avec cela, du tabasco, de la farine, de l’huile, du bouillon de volaille. » Un rictus gagne son visage, quand, elle retrouve son frigo et annonce : « Je ne suis pas certaine d’avoir les saucisses fumées ou encore les gambas qui accompagnent la soupe. » Comme elle ne la déguste pas ainsi, mais plutôt avec ses légumes, uniquement. « Mais ne t’en fais pas, en dessert, je vais nous préparer des fondants au chocolat dont tu me diras des nouvelles. » Après tout, c’est bien sa spécialité et pour cause, elle ajoute une sorte d’ingrédient secret afin d’être certaines qu’ils soient définitivement coulants.

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01.03.2023 Anna-K's, Along Charles River

Comme souvent avec Meryana, le ton est donné et cela sera celui de la camaraderie. Il arrive bien sûr aux jeunes femmes d’aborder des sujets moins amusants et de discuter, parfois des heures durant, de sujets sérieux mais généralement les sujets sont légers et cela leur permet de se détacher de leurs journées qui ne le sont pas toujours. C’est un peu plus calme pour Thea, maintenant qu’elle est à l’université la majeure partie de sa semaine mais elle passe ses journées en cours et à réviser et non pas à rigoler. Le seul avantage est que ses journées ne sont pas touchés par la vie des gens qu’elle a à traiter, mis à part les weekends, et depuis qu’elle travaille à la clinique obstétrique, elle doit bien avouer que ses journées sont généralement bien plus positives qu’à l’hôpital. La légèreté est donc la bienvenue, sans oublier que Meryana travaille toujours à l’hôpital, elle. “Si mais pour un mec ou une meuf que je voyais généralement.” répond Thea, du tac-au-tac. Elle n’est pas vraiment fan de ce genre de déclarations généralement, les considérant comme trop intimes, mais Mery et elle sont amies depuis assez longtemps pour qu’elle puisse se permettre ce genre de confidence. “Pas vraiment, mais merci.” répond-elle avec un clin d’oeil avant de s’éclipser quelques secondes après que la discussion se soit, très momentanément, tendue.
Lorsque Thea revient affublée de son jogging qui lui fait office de pyjama, elle a mis de côté cette remarque et n’y pense plus, même si elles se retrouvent à cuisiner. “Merci !” dit-elle à son amie, sincèrement reconnaissante qu’elle ne soit jamais avare de compliment. Thea aimerait qu’elle soit un peu plus généreuse avec elle-même sur ce sujet, mais cela ne change rien au fait que ce soit agréable d’avoir des compliments à tout va. D’autant plus, d’ailleurs, que Meryana est sincère quand elle les fait, même si on pourrait être amené à en douter. “Jamais gouté.” précise-t-elle, même si elle vit à peu près ce que c’est. Meryana doit cependant être une experte si elle en est à en préparer comme ça, à l’improviste. “Ha oui donc toi tu rigoles pas du tout quand tu cuisines, dis donc…” Elle lui fait un petit clin d’oeil : “Je peux couper les légumes, dis-moi juste quelle taille.” avant de saliver en l’entendant parler de fondants en chocolat. “Parfait ! J’adore le chocolat ! On en a pour combien de temps à peu près, tu as une idée ?” Si Thea n’est pas affamée à l’instant, elle n’est pas sure de tenir des heures et des heures sans avaler quelque chose. Elle acquiesce à l’information que lui donne Meryana et se remet au travail alors qu’elles se racontent mutuellement leur semaine respective.
“Pfiouuu, ça fait du bien de se poser.” lance Thea en se laissant tomber sur le canapé. La soupe est en train de finir de cuire et elles n’ont plus qu’à attendre. “C’est marrant, je prends rarement le temps de cuisiner mais je trouve ça toujours un peu thérapeutique. Comme si ça te permettait de te débarrasser de ta journée par la même occasion.” Elle se tourne doucement vers son amie, prenant appui sur Stitch et la regarde avec un sourire. “En revanche, j’admire que t’es le courage de cuisiner avec ton emploi du temps de chirurgienne. Tu le fais, même quand tu es toute seule ?” C’est une chose de cuisiner pour du monde ou avec du monde, et Thea le fait généralement, mais quand il s’agit d’elle seule, elle fait généralement la chose la plus basique au monde pour pouvoir se consacrer à autre chose rapidement.

@Thea Lockhart & @Meryana-C. Hutton
TRAUMATISMES CAUSÉS PAR L'ENFANCE - ABANDON CAR ORPHELINE
Along Charles River, Loft de Meryana

Si l’urgentiste est heureuse de recevoir son amie, il n’en est pas moins qu’elle se trouve épuiser. Ses gardes aux urgences sont pénibles, ainsi qu’affreusement longues, elle ne peut le nier. Mais elle profite toujours des moments où les siens sont présents à ses côtés, puisque cela lui offre une bouffée d’air frais. Se trouvant en pyjama, lui offrant des pauses dignes d’être prise en photos, elle l’interroge afin de savoir si, elle-même, n’en a jamais fait et à sa réponse, un immense sourire orne son visage, elle est amusée. — « Hm. Je vois. Peut-être que j’essaye de te séduire, va savoir. » Puis, elle lui offre un clin d’œil complice avant de s’affaler sur son canapé et de faire une remarque peu appropriée. Mery s’en veut, ne souffle rien de plus et laisse Thea aller se changer quand elle se décide de se rendre à la cuisine en trainant des pieds. Le fait est que la cuisine ne va pas se faire toute seule, comme par magie, alors, elle se lave les mains et s’affaire en prenant chaque ingrédient et légumes dont elle a besoin pour son Combo Louisianais revisité. *Tu es de retour !* Elle songe lorsque Thea arrive, vêtue d’un large jogging et tandis qu'elle la complimente, pensant de toute manière que tout lui va, la brunette lui offre un large sourire pendant qu'elle continue de préparer à manger. « Tu vas voir, c’est excellent. » C’est une promesse, son amie Thea ne peut qu’aimer ce qu’elle lui concocte et à ses mots, la belle plisse des yeux en la fixant, mordillant sa lèvre inférieure. « Je ne fais jamais semblant lorsque je reçois quelqu’un. Ce sont les petits plats dans les grands, chérie. » Un second clin d’œil lui est offert quand elle songe au fait qu’il s’agit ici d’une soupe, surtout, de légumes, ce qui n’est pas non plus un met d’exception. « Assez fin, s’il te plaît. Comme ceci. » Ana lui fait une démonstration rapide, pour qu’elle continue et s’occupe d’autre chose, avant d’acquiescer dans de nombreux hochements de tête. « Tu me connais. Je ne vis pas une seule journée sans chocolat. » Il est par conséquent évident qu’elle allait leur faire un dessert ayant cet ingrédient en base, cela va de soi. « Hm… Pas longtemps. Comme tu t’es occupée des légumes, il suffit que ça mijote un peu et la préparation des fondants est vraiment rapide, ne t’en fais pas. » Rien que de songer au dessert, la doctoresse en salive d’avance, mais c’est en laissant la soupe reposer à feu doux qu’elle retourne sur le canapé, accompagnée de sa Thea. Se tournant afin de lui faire face, mais bien installée, Mery laisse sa tête partir en arrière à ses mots prononcés. « C’est vrai que ça fait du bien. » Notamment après la garde qu’elle a passé et ses longues heures à travailler. « Oui, c’est assez reposant, quand on y pense. La médecine, les patients, plus rien n’est présent dans mon esprit lorsque je cuisine. C’est comme si tout se mettait en pause. C’est vraiment appréciable. » Elle en sourit, la brune, de cette soudaine révélation et tandis que son amie s’appuie sur son Stitch, Ana l’écoute toujours avec intérêt, fuyant son regard, car elle risque de la décevoir ! « Oh, non. Je n’ai aucun courage lorsque je me trouve être seule. Généralement, c'est des plats tout fait que j’avale ou réchauffe. Autrement, je commande. Je suis fainéante au possible. » Ses lèvres se pincent et ne forment plus qu’un trait. « Pas trop déçue ? Je ne suis pas aussi parfaite qu’escompter. » Évidemment, elle plaisante et laisse un rire passer la barrière de ses lèvres pour s’affaler davantage et fixer son amie. « Je suis heureuse que tu sois ici ce soir, avec moi. » En même temps, cela n’arrive pas souvent. Ni avec Thea ou qui que ce soit d’autre. « D’autant plus qu’il s’agit de toi. » Elle souligne, sincère, comme à son habitude.  

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01.03.2023 Anna-K's, Along Charles River

Un rire amusé s’échappe des lèvres de Thea lorsque Mery dit qu’elle essaie peut-être de la séduire : “Te connaissant, ça serait plutôt Stitch que tu essaies de séduire !” répond-elle, taquine. Elle ne le pense pas une seconde, cela serait vraiment bizarre mais Mery est tellement toujours accompagné de sa peluche préférée qu’on pourrait presque croire que c’est son +1. Thea s’éloigne ensuite pour aller se rafraîchir et se changer et se détend presque instantanément. Il y a quelque chose de vraiment particulier à enfiler un pyjama propre après une longue journée, comme si le simple fait d’abandonner ses affaires sales permettait de se débarrasser des tensions de la journée. C’est toujours un peu plus compliqué que cela en réalité, bien entendu mais c’est toujours une bonne première étape. Partager un bon repas fait maison avec une amie est d’ailleurs une excellente seconde étape pour être parfaitement détendu ! Dans cette optique, Thea se dépêche de rejoindre son amie dans la cuisine et ne peut s’empêcher de s’étonner quand elle voit tout ce que son amie est en train de concocter. “Incroyable ! Je ne vais plus jamais oser proposer de venir chez toi après une longue journée.” la taquine-t-elle avant d’ajouter : “Ou alors je te dirais que j’amène le plat que j’aurai été chercher chez un traiteur !” Thea se relave ensuite les mains puis demande où elle peut aider. La tâche de découpe des légumes lui est attribuée et elle demande à son amie exactement ce qu’elle attend avant d’acquiescer à ses explicatifs. “Oui, chef !” répond-elle, comme font tous les commis dans les cuisines professionnelles avant de se mettre au travail. “Oh, je m’inquiète pas! C’était pour savoir si je grignote quelques légumes au passage ! On ouvre une bouteille de vin ?” propose-t-elle. Thea n’est pas du genre à boire tous les jours, et heureusement, mais quand elle se met à cuisiner - ce qui n’est pas non plus une activité quotidienne chez elle, elle aime bien avoir un verre de vin blanc bien frais à siroter par la même occasion.
Les jeunes femmes retournent ensuite sur le canapé et Thea se dit qu’elle pourrait s’endormir là tout de suite comme ça, et passer une excellente nuit quand même. “C’est ça… Bon après ça implique de piétiner au moins autant que nos métiers et je n’ai pas toujours après une longue journée de m’y mettre, surtout quand il a fallu courir à droite à gauche sans cesse.” Certaines journées sont plus calmes que d’autres à l’hôpital mais au-delà même du nombre d’heures passées debout, lorsqu’il y a des opérations ou beaucoup de monde qui a besoin d’assistance, les médecins comme les infirmières/infirmiers passent leur journée de bout, d’un pied sur l’autre, sans prendre le temps de les surélever pour les reposer. Ce n’est généralement qu’en fin de journée que Thea réalise à quel point cela lui fait mal à la plante des pieds. “Ah tu me rassures quand même ! J’allais t’accuser d’être un robot sinon.” Thea rit doucement et secoue la tête lorsque son amie lui demande si elle est déçue. “N’importe quoi.” répond-elle, avant de poser sa tête sur l’épaule de son amie, ne réalisant sans doute pas toute la portée de sa déclaration. “Moi aussi, je suis vraiment contente d’être là, mon chat.[/color]”