@Maya Wolford - une semaine chargée qui ne s'en finissait plus. t'en voyais presque le bout de ces journées, prodigieusement longues et parsemées de débâcles. aucun temps de répit, aucun temps de se garnir les poches de ton taff de nuit alors que l'gouffre financier commençait à se creuser. fallait que tu te reprennes. après ce soir. dès demain. ce soir c'était le dernier écart permis, pouvant pas t'permettre de gaspiller une autre soirée de toute façon. le dernier soir d'amusement, d'insouciance aux côtés de maya. l'pacte d'un rendez-vous sans céder à la tentation charnelle, sans le lien de base qui vous liait. une envie de s'accrocher à une autre facette de son joli minois, persuadé de découvrir plus que votre ville d'origine en points communs. et pour marquer le coup, t'avais choisi les quais bostoniens, infestés de restaurants en tout genre pour accueillir votre soirée. elle débarque quelques secondes après ton arrivée, tu la repères de loin, l'accueilles d'un sourire aussi radieux que son teint, les mains dans les poches. pas de tentation, on a dit. j'peux pas t'offrir une soirée à la hauteur de c'que t'as payé mais j'peux te promettre de me plier en dix pour te satisfaire. en référence à la somme astronomique dépensée à ton égard aux enchères par la très chère et tendre maya.

@Quincy Adler | C’est avec quelques minutes de retard que je fais mon arrivée. Je suis partie de l’hôpital un peu tard voulant terminé de régler un soucis avec un patient. Je le sens déjà ce sourire ce glisser sur mes lèvres à l’idée de passer cette soirée avec toi. Nouveau contexte toutefois, puisque j’ai gagné un date avec toi. J’ai pas pu résister quand je t’ai vu, cette envie irrépressible de gagner. La sensation qu’aucunes ne pourraient être à ton niveau. Rencontre qui avait laissé sa trace, sensation d’être connecté, parfaite osmose. Le même au masculin et ça je ne pouvais pas lutter. J’étais attirée par toi. Ce soir, pacte scellé, pas de corps à corps. Des mots rien que des mots. Envie de découvrir ce qui se cachait en toi. Quand, j’avance vers toi j’ai déjà conscience que ça va être terriblement difficile. L’envie de venir capturer tes lèvres se fait pressante, mais je me mords l’intérieur de la joie fortement pour faire taire mes envies. Un sourire et mon regard qui s’accroche au tien amusée. « Si tu commences à dire ce genre de phrase, je vais pas tenir toute la soirée. » Flamme dans le regard, je réalise qu’on va en date là, c’est différent. Malgré tout, je sais déjà qu’un moment avec lui sera toujours a la hauteur de mes espérances. « Bon et bien, allons en date. »

@Maya Wolford - sa présence te déclenchait presque un réflexe pavlovien. dès qu'elle apparaissait dans ton champs de vision, t'étais tenté de la saisir par les hanches, laisser tes mains redécouvrir une énième fois son corps - avant de te souvenir le pacte de la soirée, forces tes mains à rester en place dans ces poches. cependant, tout ce qui sortait de ta bouche semblait encore incontrôlable avec cet accueil un tantinet ambigu. t'en rends compte une fois qu'elle traduit tes pensées malgré elle. Réflexe, désolé.. je serai sage, promis. attestes de ta promesse en levant les mains en l'air, l'air innocent, reculant d'un pas en arrière, au cas où. on dirait un enfant qui n'osait pas toucher à sa console préférée au risque de s'y perdre de nombreuses heures.  Allez, viens, on y va ! On va trouver un restaurant avec des tables assez grandes pour pas qu'on arrive à s'atteindre. sourire moqueur - te moquant de vous-mêmes. t'allais souvent en date pour conclure mais l'inverse était on ne peut plus rare - conclure pour ensuite aller en date. Italien, ça te tente ? le premier resto qui te passait sous les yeux, t'avais pas trop fait de recherches, voulant permettre la spontanéité dans cette soirée. c'était la meilleure façon de se découvrir, non ?

@Quincy Adler | Une fois que j’arrive près de toi, je réalise que le défi est sans doute trop grand pour nous. Ne pas se toucher, sérieusement ? Alors que ce sont des dizaines d’images de nos précédents corps à corps qui me reviennent en tête. Soulagée de voir qu’on est dans la même situation, que je ne suis pas la seule à en vouloir plus je me dis qu’on doit ce serrer les coudes. On veut la même chose, apprendre à ce connaître. Vraiment se connaître. « Je te le promets aussi. Je veux jouer le jeu. » Distance presque instauré comme une sécurité, comme si ne serait ce que te frôler pouvait laisser un feu ardent s’emparer de moi. Une certaine frustration reste présente malgré tout que je compte bien oublier très vite par la suite. Je souris amusée en réalisant qu’il y a un fond de vérité dans tes mots. Plus on se proche et plus se sera difficile. « Italien c’est parfait. » Je te laisse m’ouvrir là porte, ouais ce soir on joue le jeu du date à fond. Je laisse le serveur nous accueillir et un sourire malicieux glisse sur mes lèvres. « Bonsoir, c’est notre anniversaire ce soir, vous imaginez quatre ans déjà. Pourrions nous avoir une table à l’écart ? Vous comprendrez j’imagine notre besoin d’intimité. » Serveur conquis et ravie visiblement, nous attire au fond de la salle à part des premiers arrivés. Je m’assoie face à toi. « Oui, tu peux le dire j’ai eu envie de rendre ce dîner, plus dangereux. »

@Maya Wolford - Jouer le jeu, calmer tes ardeurs, vos ardeurs constamment enflammés en présence de l'un et de l'autre. quelques pas de distance pour la sécurité, t'esquisses un bref sourire à l'écho de ta promesse. c'était pas ton premier date de ce type, loin de là. seulement, l'premier date avec elle. et t'ignorais si l'alchimie allait tout autant se répandre que sous les draps mais t'étais prêt à parier. l'italien que vous choisissez serait le principal témoin de votre succès - ou échec. t'avances, lui ouvres la porte, frôles son poignet, sa peau et ressens les frissons. ouais ok, distance de sécurité oblige. tu la laisses prendre les devants, aborder le serveur et.. lui vendre un scénario venu d'un autre monde pour s'octroyer une table à l'écart du monde pendant que t'évites de la regarder, ne voulant pas risquer son plan en l'interrogeant du regard. tu te fonds dans sa spontanéité, principe que t'avais toi-même mis en place pour la soirée donc t'allais pas froncer des sourcils pour sa tactique. Quatre ans ? T'aurais pu choisir une durée plus réaliste. que tu remarques, amusé, une fois placés, l'un en face de l'autre. réaliste pour toi surtout. Donc tu veux jouer le jeu en jouant avec le feu, c'est ça ? tu renchéris, le sourcil arqué, les iris se baladant autour de vous, une salle reculée, loin des regards. J'peux même pas dire que c'est d'la triche quand on a défini aucune règle en plus. parce que tu savais dès à présent qu'elle allait sans doute te rendre la tâche plus ardue qu'elle ne l'était déjà.

@Quincy Adler | restaurant, lieu plus adapté pour le date dont il est question ce soir. juste ne pas se toucher de peur de voir s’envoler une promesse à peine formulée. il est temps de se lancer, je ne sais même pas ce qui nous attends. chaque moment avec toi est une surprise dans la mesure où j’ai la sensation que nous sommes les mêmes. déroutante observation et connexion qui n’en est que plus forte. t’es doigts qui effleure la peau de mon poignet et je frémis. regard qui se pose sur toi, glisse sur tes lippes et j’essaie de chasser cette pensée de mon esprit. comme entre nous il y a toujours été question de jeu, je m’amuse à rendre la partie plus difficile. je sors spontanément du bla-bla au serveur pour obtenir une table à l’écart. je ne peux cacher mon sourire quand je pose enfin les yeux sur toi. je prends place face à toi une fois les cartes en main, le serveur disparaît. « j’ai pas réfléchis, c’est venu spontanément. il a pas besoin de savoir qu’on est loin d’avoir déjà atteint ce compte. » je suis surtout amusée de la situation. au moins on aura la paix pour le reste de la soirée. le reste des convives a l’ écart. « c’est un peu ça et puis si on doit en venir à se confier je ne tiens pas à être écouté par des inconnus. » j’étais déjà pas très adepte des confidences, toujours peur que ça craint un malaise avec l’autre. « la seule et unique règle de ce repas me semble déjà bien assez compliqué à réaliser. »  je grimace pour exprimer la difficulté de t’avoir si près et si loin en même temps. ce sont mes yeux qui peuvent se contenter de se balader sur toi. « si l’une de tes conquêtes se pointent, je te laisserais me larguer en public. » dis-je en souriant alors que ouais clairement on pourrait tomber sur des gens qu’on connaît.

@Maya Wolford - installé en face d’elle, tu te fonds assez vite dans l’ambiance isolée, presque admiratif des illusions qu’elle avait vendu au serveur pour s’acquérir de cette table. tu acquiesces le sourire aux lèvres à l’explication de son stratagème, sa spontanéité et t’interroge intérieurement sur les autres facettes du dé ‘maya’. la raison de votre présence se justifiant plus que de raison, te rendant compte que sa fougue ne se cantonnait pas à la chambre. A se confier.. qu’est-ce que tu voudrais me confier de si privé, très chère Maya ? les confidences, tu ne t’en préoccupais que très rarement, voire pas du tout auprès de tes conquêtes, peu propice à rentrer dans l’intimité du partage. même dans tes dates. mais tu tenterais de faire un effort ce soir. peut-être. si le naturel ne revenait pas au galop. si tu ne finissais pas par abandonner lâchement pour te terrer dans des ébats, qui étaient plus facilement dans tes cordes que ces moments d’échange. Ouais, j’commence déjà à regretter cette stupide règle. les billes qui se baladent sans honte sur son décolleté, tu te gifles mentalement de t’auto infliger le supplice de l’interdiction de la toucher. seule sa remarque te fait tirer de tes pensées lascives, sourcils froncés. Si une de mes conquêtes débarquent, tu pars déjà du principe que j’vais me barrer avec et te laisser en plan ici ? première question permettant d’analyser le phénomène maya.