dimanche dix huit décembre au soir. les fêtes approchent et boston est petit à petit déserté par les étudiants. t'as préparé ta valise pour partir à l'aube demain avec soenn. il t'as proposé d'aller au ski et t'as accepté sans hésiter. t'as décidé de dormir à la dudley, si tant est que t'arrives à fermer l'oeil. t'as un soupçon d'excitation et puis t'as aussi dormi une bonne partie de week-end. dans l'obscurité de la dudley house, tu décides d'aller t'allumer une cigarette silencieusement sur les escaliers qui donnent sur le jardin. tu t'assoies dans les marches avec comme seul éclairage ton téléphone sur lequel tu pianotes mais un bruit te fait sursauter. t'allumes immédiatement le flash de ton téléphone et t'essaies d'inspecter les feuillages autour de la maison. y'a quelqu'un? que tu lances dans le vide, pas très sereine.

@Kosmo Cesarini

falling forever, i'm falling deep in your arms, baby. i'm yours to keep me close 'til tomorrow and beyond.

Ce que tu peux t’ennuyer… Tous tes proches quittent pour les fêtes, retournent dans leurs familles, tandis que toi, t’es pris au piège à Boston. Pas que ça te dérange, après tout ta famille est ici, mais tu sais d’ores et déjà à quoi se résumera les journées. Rien d’excitant en soit.
Quoi qu’il en soit, n’ayant pas du tout envie de croiser Lena ce soir, comme à ton habitude, t’as décidé d’aller dormir à la Dudley, te frayant un chemin dans la verdure. Pourquoi ? Parce que t’as aperçu Anastasia assît dans les escaliers de la maison. Autant s’amuser un peu. Tu ne réponds pas lorsqu’elle demande s’il y a quelqu’un, mais arrête tous tes mouvements quelques secondes, avant de recommencer à bouger, faisant craquer une petite branche d’arbre morte à tes pieds. Des sons, digne d’un film d’horreur. Tu continues le manège quelques minutes avant de rire aux éclats et de sortir de ta cachette. « Aurais-tu peur du grand méchant loup ? » Tu viens t’asseoir à ses côtés et lui vole la cigarette au bout des doigts pour une prendre une taffe.

dimanche dix huit décembre au soir. la nuit t'fait pas peur. au contraire, t'apprécies plutôt le silence et le calme qui y règne. la nuit c'est le moment où les âmes s'apaisent, où la réflexion va de bon train. y'avait personne pour te déranger normalement dans cette quête de repos. tu voulais juste fumer une cigarette à l'abris de lumière dérangeante du devant de la maison des dudley. si t'avais su la frayeur qui t'attendais, t'aurais peut être été sous le réverbère. ton coup de stress s'achète quand un rire familier s'égare et qu'apparait.. kosmo. tu plisses le nez et le laisse attraper ta clope. qu'est ce que tu fou dehors à c't'heure? les yeux dans les yeux, t'affrontes son regard taquin non sans mal.

@Kosmo Cesarini

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dimanche dix huit décembre au soir. les bras qui entourent tes genoux regroupés contre ta poitrine, tu laisses le jeune homme profiter de la nicotine et te révéler par la même occasion, ses envies. interpellée par sa proposition, t'arques un sourcil, relevant la tête pour le regarder. j'sais pas, ça consiste en quoi d'être ta chose? petit air aguicheur, tu peux pas t'en empêcher. il te plait mais il n'aura aucun moyen de le savoir. rentrer dans son jeu, c'est tout ce que tu feras. tu récupères la tige que tu pinces entre tes lèvres avant d'en laisser s'échapper la fumée épaisse et de reprendre le cours de votre discussion. j'comptais dormir là réponse vague sur c'que tu comptais faire parce que t'en savais rien non plus au final. j'pars demain matin, tôt, et si j'dors maintenant, j'vais sûrement pas me réveiller et soenn va m'tuer. nouvelle bouffée toxique avant de lui tendre à nouveau la clope.

@Kosmo Cesarini

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Être la chose de quelqu’un ça veut tout dire non? « Me désennuyer… pour que j’arrête de tourner comme une poule pas d’tête. De toute les façons qui soient. Ce qui te plaît. » T’es pas difficile. Tant qu’elle n’abîme pas ton beau visage, elle peut bien s’amuser. Dormir… C’est pour les faibles ça. « Attends, tu veux dormir ou pas? » Tu ne comprends plus rien, elle te dit qu’elle va dormir, mais que si elle dort, elle ne se réveille pas. D’ailleurs t’auras un mot à causer à Soenn à ce propos. « Donc, si j’comprends bien, tu veux que j’te tienne éveillée ? » Au pire, elle n’aura qu’à dormir dans le moyen de transport. Mais bien évidemment, tu accepterais de l’empêcher de dormir, mais pas à n’importe quel prix. Vous pouvez tous les eux vous rendre utiles, lorsqu’on y repense bien. Elle ne veut pas dormir et tu ne veux pas t’ennuyer. « Tous les coups sont permis? » T’as bien des choses qui te passent en tête, mais ça, tu ne le dis pas. Il ne faudrait pas que tu lui fasses peur.

dimanche dix huit décembre au soir. quand t'y repenses, t'as posé une drôle de question et sa réponse est tout aussi étrange. être la chose de quelqu'un, c'est loufoque. du coup, c'est un échange de bon procédé! il te tient éveillée pendant que t'es sa chose. hors du commun. t'as quoi comme idée chelou cesarini? tu l'connais et tu te doutes qu'il pense à un nombre incalculable de choses toutes plus bizarres les unes que les autres. tu te penches sur lui, une de tes mains effleure son bras et tes lèvres se trouvent à une proximité déconcertante des siennes. tes yeux se posent sur ses lèvres fines quelques secondes. tu sais pas trop c'que tu cherches ni à quoi tu joues, mais t'y vas la tête la première et c'est marrant, d'autant plus qu'il t'arrêtes pas. j'ai la dalle qu'tu finis par dire en te levant d'un bon. t'écrases ton mégot sous ta semelle avant de te faufiler de nouveau à l'intérieur de la maison.

@Kosmo Cesarini

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Exactement, elle avait totalement raison. C'est un échange de bon procédé. Vous vous aidez tous les deux à obtenir quelque chose que vous désirez. " Tout à fait " C'est aussi simple que ça. Et pourtant, tu n'as point le temps de répondre à sa prochaine question. Tu es pris au dépourvu par son petit corps qui s'avance vers toi. Sa main qui frôle ton bras, ses lèvres à quelques millimètres des tiennes. Tu ne bouges pas, mais souris. T'aimes l'effet que tu peux faire sur les autres et ça ne changera pas. Tu la laisses faire, elle réclamera ce qu'elle désire dans les prochaines secondes... Trois mots. Trois mots détruisent ce moment qui s'en venait intéressant. Et où est-ce qu'elle s'en va ? " Ouais... t'avais envie de bouffer mes lèvres, mais t'as clairement peur d'adorer ça." Dis-tu simplement, te relevant pour la suivre. " Pourquoi tu fuis ? Tu craques pour moi, admet le. " T'as toujours été d'une confiance époustouflante. Et pourtant là, tu n'es pas certain de ce que tu avances. Rare sont les femmes qui te résiste.

tu t’es éclipsée sans lui laisser le temps de réagir. envolée dans la sombre cuisine que t’allumes tout de même pas. t’as pas envie d’être brusquée par la luminosité du grand lustre qui trône au dessus de ta tête. la voix de kosmo t’interpelles, tu te retournes pour distinguer sa silhouette à l’entrée de la pièce. j’veux bouffer des pâtes surtout. t’allumes finalement la lumière de la hotte, histoire d’avoir un visu sur ce que tu te mets à chercher dans les placards jusqu’à ce que tu mette la main sur un paquet de pâtes. j’pense plutôt que tu rêverais que j’craque sur toi t’affrontes son regard quelques secondes avant de te remettre dans ta préparation. mais ça arrivera pas. t’aimes trop ton reflet dans l’miroir poir moi faux, mais c’est mieux dit comme ca.

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Elle se raconte des histoires et en plus, elle se croit. C'est pas des pâtes qu'elle voulait, loin de là. Sinon, elle ne se serait pas approchée de toi de la sorte. Tu l'as vu dans son regard. Elle a simplement la trouille d'être un énième prénom sur ta liste de conquêtes. Et elle se trouve des raisons, elle s'amuse à revirer la situation à son avantage, mais tu n'as pas dit ton dernier mot. " Ouais, qui n'aimerait pas qu'une belle petite perruche flash sur soi ? " Les personnes qui disent le contraire sont des lâches. " Ahh okay, je savais pas que tu préférais les pouilleux. Les gros laiderons qui ne prennent pas soins d'eux. " Ouais, non ça ne t'intéresse plus tout d'un coup. " Je vois, bon bien bonne chance pour la course aux morpions. Et bon appétit. " Dis-tu portant ton regard sur le paquet de pâtes. Hors de question que tu commences à courir après quelqu'un, alors que tu sais que tu pourrais avoir qui tu veux.