@Aidan Nesbitt 11.10.22 Voilà plus d’une semaine qu’Aidan est parti à l’autre bout du monde. T’acceptes totalement sa passion débordante pour la f1, mais là ça joue avec ta libido et ça commence à devenir un poil chiant. Tu ne comptes pas mettre une laisse à ton copain, que dis-je à ton mari, mais ça devient dur là. Il te manque dans tous les sens du terme. Retour qui se fait aujourd’hui, tu as pris ton jour et ne vas pas en cours. T’es très malade, c’est dommage, et t’as prévu ça depuis ce week-end alors que tu étais partie à New York avec Andréa. Faut bien que tu t’occupes et vois ta meilleure pote. Trop impatiente de son retour, tu as déjà pris une douche, enfilé des vêtements et prépare un petit-déj pour l’affamer qui revient d’un très long voyage. Non, tu ne comptes pas bouger de chez toi de la journée, t’as même une très vague idée de ce que vous allez faire. Fatigué ou non, il va devoir suivre ton programme. C’est sa punition pour partir aussi longtemps. T’es trop sympa comme copine. Tu devrais serrer les vices -ou pas.

@Capucine Nesbitt 11.10.22 c'est donc ça, le sentiment qu'on ressent quand on aime si fort que passer deux semaines loin de l'autre, c'est juste un cauchemar ? j'ai adoré mon séjour en Asie, Carlos était avec moi la première semaine et on a pas mal bougé. l'ambiance des Grand Prix est incroyable quand on est au bon endroit. mais tu m'as terriblement manqué. pourtant on a souvent été séparé, mais pas quand on était ensemble, pas quand on s'aimait librement. on va faire comment quand t'auras tes défilés et moi mes voyages d'affaires ? content de rentrer à Boston, je débarque chez toi, active le double que tu m'as filé et respire immédiatement l'odeur des oeufs brouillés. « Nesbitt ? » que je t'appelle, te voyant apparaitre dans l'embrasure de la porte de la cuisine. « viens là toi » que lâche en tendant les bras, posant mon sac de sport sur le sol. j'accueille ton petit corps au creux du mien, dépose un baiser sur le haut de ton crâne, mes mains qui lâchent le tour de ton dos pour venir se poser sur tes hanches. « tu m'as manqué bébé » si on me demande si je me suis adoucis avec toi, je réfute. je suis un bonhomme en public. mais une fois en privée, toi et moi, on devient.. fou l'un de l'autre.

@Aidan Nesbitt 11.10.22 On dirait la petite femme au foyer qui prend soin de son homme mais faut pas croire que ça va être tout le temps comme ça. T’es le genre de nana qui a mille ambitions et qui désire toutes les atteindre. Mais tu sauras faire des sacrifices, car il en vaut la peine. T’es pas encore prête à véritablement tirer un trait sur ta vie à Paris, ton retour en France. Tu vis dans le déni tant que vous n’aurez pas eu cette conversation. Enfin qu’importe, alors que tu es en train de lui faire un petit-déjeuner royal, t’entends la porte s’ouvrir. Feu que tu éteins, tu viens passer une tête pour voir celui qui t’appelle. ❝ Salut l’étranger. Et ni une, ni deux, avant que deux autres ne viennent vous interrompre, tu viens te refugier dans son bras enlaçant son torse avec tes petit bras. Y a pas à dire c’est cette place que tu préfères, contre lui. C’est marrant quelques heures les messages, les appels et les vidéos, mais rien ne vaut sa présence. Même pas la moitié d’un mois et t’es déjà au bout de ta vie quand il n’est pas là. ❝ Toi aussi. Embrasse-moi, j’ai l’impression que ça fait un mois que mes lèvres sont en train de se dessécher. Toujours plus dans l’abus celle-là. Et tu viens te hisser sur le pointe des pieds pour embrasser ses lèvres. Que ça fait un bien fou !! Tu revis. Et aller que ça y va, des bisous par ci, des bisous par là. ❝ T’as faim ?

@Capucine Nesbitt 11.10.22 c'est fou comme on peut si vite ne plus imaginer sa vie sans une personne. je pensais pas il y a maintenant un peu plus de deux ans, que je finirais pas t'aimer si fort que je pourrais vouloir bâtir ma vie autour de toi. j'ai jamais réussi à me voir dans 10 ans avec Sofia, pas avec ML non plus et encore moins avec Alix. mais toi.. toi t'es tellement différente. tes petits bras qui m'encerclent, l'odeur de ton shampooing qui chatouille mes narines. peu importe où je me trouve, mon chez moi, c'est toi. « je suis partie deux semaines Capu, t'es pas Toulousaine, t'es Marseillaise » que je dis en riant. mes lèvres que je pose sur les tiennes, t'embrasse tendrement avant de caresser tes cheveux et de venir poser mes lèvres sur ton front. « ça dépend. faim de quoi ? » que je te demande, mon air pervers sur le visage.

@Aidan Nesbitt 11.10.22

@Aidan Nesbitt 11.10.22