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    who do you think you are ? (caleb)
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    Lien du postVen 30 Sep - 11:48
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    ★ ─ WHO DO YOU THINK YOU ARE?
    w/ @Caleb Morrison

    Elle a pas vraiment hâte Charlie de retrouver son nouveau collègue. On peut pas dire que leur première entrevue s'était très bien terminée. Caleb s'était barré sans lui laisser le temps de répondre. Elle se souvient juste que ça l'avait touché plus qu'elle ne l'a voulu même si elle n'a rien montré. Il a été méchant et mesquin sans aucune raison. C'est un véritable connard, voilà la seule explication qu'elle a trouvé pour expliquer son comportement de merde. Elle avait simplement posé une question la belle et il s'était emballé comme si elle avait insulté toute sa famille. Sérieux, c'est quoi qui tourne pas rond chez lui ? Jamais elle aurait pensé qu'il le prenne aussi mal et qu'il quitte le bureau comme une diva en colère. Par pure esprit de vengeance et parce qu'elle voulait carrément lui rendre la monnaie de sa pièce, la brunette lui avait filé le numéro du téléphone rose au lieu du sien. Il croit quoi sérieusement ? Qu'il peut partir en jouant les grands seigneurs et qu'elle va s'aplatir devant lui ? Sûrement pas non. Plutôt mourir que de se plier en quatre et contenter monsieur l'arrogant. Putain, rien que d'y repenser elle sent la moutarde lui monter au nez.

    Évidemment, sa petite blague ne lui a pas plu. L'inverse l'aurait étonné de toute façon. Elle, avait été très fière derrière son écran de savoir qu'elle l'avait énervé mais s'était retrouvée presque déçue qu'il arrive quand même jusqu'à elle. Elle aurait bien voulu l'ignorer. Elle a hésité à le faire d'ailleurs. Mais elle s'est rappelée que c'est avec lui qu'elle va devoir collaborer pendant les prochains mois et qu'il allait falloir enterrer la hache de guerre à un moment ou à un autre. Ses patrons vont lui demander des comptes, elle le sait. Elle peut pas leur dire qu'elle veut pas parler à Hamilton sous prétexte que c'est un gros macho hautain et arrogant. Ils en ont rien à carrer de leur querelle d'école primaire et elle passerait pour une idiote si elle venait à leur balancer ça. Non, malheureusement, elle sait qu'elle va devoir prendre sur elle et se coltiner encore l'autre tête de gland pendant un moment. La poisse sérieux… Au final, c'est aussi une punition pour elle. Elle a pourtant rien fait Charlie ! Se contentant de vivre sa petite vie sans jamais déranger celle des autres. C'est trop injuste… se plaint-elle en son for intérieur, comme le petit caliméro qu'elle sait très bien être parfois.

    Ils se sont revus entre temps. Il y a d'abord eu un rendez-vous express autour d'un café, histoire qu'il lui rende le carton plein de lettres dont il devait s'occuper. Ils ont d'ailleurs à peine échangé quelques mots cet après-midi là, chacun ayant envie de mettre au plus vite un terme à ces retrouvailles professionnelles. Puis ils se sont vus toute la semaine, au boulot. Charlie n'a pas arrêté de donner des tâches bien chiantes à Caleb, lui faisant ranger et archiver tout un tas de trucs en sachant très bien que c'est pas son rôle. Mais elle voulait lui faire payer son comportement de l'autre fois. Il avait été odieux avec elle. Et Charlie, elle oublie pas. Toute façon, il n'a clairement pas envie de participer à ce que fait la rubrique, pourquoi irait-elle lui confier des missions plus importantes ? Seulement, elle a reçu un mail de la direction en milieu de semaine, lui demandant si tout se passait bien. Bien sûr, elle a menti en prétendant que tout se passait pour le mieux. Mais elle a compris la belle, qu'ils comptaient bien suivre l'évolution d'Hamilton au sein de sa rubrique afin de voir s'il peut retrouver son ancien poste. Il fallait qu'elle lui donne une vraie chance de faire ses preuves et ne pas rester focus sur sa première - mauvaise -  impression. Voilà pourquoi elle lui a demandé de la rejoindre pour leur journée micro-trottoir, pas certaine dans le fond que ça allait changer grand chose mais quand même prête à essayer.

    Elle a vu juste, comme toujours. Caleb a passé sa journée à râler, la faire chier, se moquer, se plaindre et draguer toutes les minettes qui étaient à son goût. Putain, il a été insupportable ! Heureusement que la journée se termine parce qu'elle aurait sûrement fini par lui éclater un truc sur la tronche. Elle est en train de ranger le matériel avec Joey leur caméraman quand elle le voit au loin minauder avec une jolie blonde. Elle lève les yeux au ciel, agacée par son comportement. Il finit par les rejoindre, sourire de vainqueur accroché aux lèvres. « Ah ça y est ? Monsieur a enfin décidé de se joindre à nous ? Trop d'honneur Caleb franchement. » Ça pue le sarcasme. Et elle le sait pas trop con pour comprendre qu'elle l'a mauvaise. « Si c'est pour ça la prochaine fois tu peux rester chez toi, tu seras gentil. » Elle a pas son temps en fait donc s'il veut pas en branler une autant qu'il le fasse au chaud dans son salon, ça leur fera des vacances à tous les deux. Elle regarde Joey qui est prêt à partir. « On va boire une bière Jo ? Pour oublier cette longue journée. » Elle ignore Hamilton volontairement, n'ayant clairement pas envie de le supporter quelques heures de plus. « Désolée Charlie, j'ai un repas ce soir, je vais pas pouvoir. Une prochaine fois si tu veux. » Elle acquiesce d'un signe de tête avant de le saluer. Merde, elle a vraiment envie d'un verre mais elle veut pas être toute seule. Elle croise les bras sur sa poitrine, grogne légèrement et se tourne vers Caleb. « Tu veux venir ? »  souffle-t-elle, pas vraiment emballée.


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    Lien du postMar 4 Oct - 11:29
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    who do you think you are ?  ★ ─
    w/ @Charlie Rothschild

    bip.
    bip.
    biiiiiiip.
    l’angoisse de cette sonnerie te fera toujours sortir de tes gonds. téléphone de merde qui s’prend un shoot bien trop fort, mais c’est suffisant pour atténuer le vacarme. surtout que là, tu vis ta meilleure vie. toi, un lit et ce merveilleux sommeil. encore plus lorsque la nuit tu viens de la commencer, il y a tout juste quelques heures. il n’est pas question qu’elle s’arrête maintenant, t’as besoin d’plus pour être capable de survivre les vingt-quatre heures suivantes. Mais quelle soirée putain. une bonne soirée. oui, bonne, c’était l’mot adéquat. t’étais pas parti pour finir dans c’pieu-ci mais il faut avouer que la demoiselle encore endormie à tes côtés avait les arguments nécessaires. Son p’tit cul rebondi qui émerge de dessous les draps te fait de suite de l’oeil. Tu pourrais bien faire glisser ta main sur le vallon charnu à côté de toi mais le fait qu’un grognement retentisse te fait redescendre direct. Bordel que t’aime pas dormir chez une nana après une baise qui aurait du rester sans lendemain. Pour le coup, tu te présentais une belle excuse puisque cela ne faisait que quelques heures que vous étiez rentrés de soirée donc logiquement, ce n’était pas encore le lendemain. t’es presque rassuré d’un coup. Presque… car déjà la blonde remue pour venir se lover contre ton torse. Merde. normalement, c’est ton moment. trouver l’échappatoire, un truc pas trop méchant, pas trop gentil pour qu’tu puisses t’extraire sans qu’une scène s’en suive de « tu m’appelles ? » ou « t’es plutôt croissant ou pain au chocolat ? ». Tant pis pour le sommeil. c’est une question de survie maintenant. Les mièvreries d’après-baise ça n’a jamais été ta came. « merde, j’ai oublié une livraison. j’dois y aller ! ». T’entends bredouiller derrière toi, mi-endormie, mi-déboussoulée d’être délivrée trop vite de la chaleur de ton corps. mais elle ne répond rien. Toi, tu t’rhabilles en quatrième vitesse, essayant de retrouver tant bien que mal boxer, chaussettes et le reste de ta tenue. « sinon, tu penses que… » mais tu la coupes avant de comprendre qu’elle pourrait susciter un malaise trop grand pour ses jolies petites fesses. Tu lui épargnes ça. « c’est la merde, j’suis grave à la bourre ! » puis t’as ce sourire de tombeur qui les fait un peu trop vite craquer, avant d’ajouter. « mignon ton petit ronflement. » tu sais pas si c’est vrai ou pas. Tu t’en fous en fait, mais en générale ça met de la gênance dans la tête d’une femme. Elles qui veulent être si parfaites. Et ça fonctionne, ça lui cloue le bec. Toi tu peux t’barrer en toute impunité. un peu connard, et avec la fierté du renard. Mais dégouté de pas avoir pioncer un peu plus tard.

    une douche et un énorme petit déjeuner plus tard, tu n’arrives bien sûr pas à l’heure. et tu ne feras pas d’efforts tant que la petite mégère derrière son bureau à plumes te relèguera aux archives. ceci dit, t’étais plus libre. et bien moins obligé de te coltiner un article qui parlerait de choses complètement futiles. mais l’ennuie te guettait. bien trop. et ça, en général c’était mauvais signe. la routine avait toujours eut pour but de te tuer. et le silence, ça te détruisait de l’intérieur. t’étais bien trop amoureux d’la fougue pour te cantonner sous de la paperasse. ou derrière un bureau, à faire ce qu’on attendait de toi. et, à un moment, tu allais exploser. drainant une multitude de dégâts. c’est pourquoi, le proposition du micro-trottoir semble arriver à point nommé. et même si ton ambition va résider dans le fait de tourmenter Charlie Rothschild -oui tu as appris à ses dépends que t’aimais un peu trop l’emmerder- t’es ravi de changer de lieu sous l’oppression. de belles heures en somme, bien utilisées. du moins pour ta part. quelques piques, quelques rixes… histoire de titiller la veine tremblante qui barrera la bonne humeur sur son visage de poupée. t’écumes même les numéros de téléphones de quelques demoiselles, les attirant ainsi plus facilement dans les interviews. mais à la fin de la journée, tu sens que l’atmosphère est pesante. et que ta ‘patronne’ arrive au bout de sa patience. tu n’y es pas allé avec mesure; et c’est exactement ce que tu voulais. lui faire payer, peu importe jusqu’à quel degrés elle était impliqué. ou non. dans tes malheurs. « arrête de râler, la Rothschild… » ton sourire goguenard joue avec la sincérité que tu n’as foncièrement pas. « tu ne peux pas mentir sur le fait que je t’ai été utile, regarde tous les sujets que tu as à traiter grâce à moi ! » mais elle t’a déjà snobé pour discuté avec le caméraman. pauvre gars, lui aussi doit en voir des vertes et des pas mûres avec ce petit trouble fête. une vraie rabat-joie. à moins qu’il aime ça. il a le regard insistant, tu l’as remarqué, sur la jolie silhouette de ta collègue. pourtant, il décommande l’invitation de la jeune femme qui se sent obligée de te proposer. « je n’ai pas l’habitude d’être un second choix… » tu crains d’être un peu offensé sous tes yeux rieurs. « mais comme tu as l’air ravie de m’inviter, je ne peux pas refuser » c’est ironique bien entendu, t’as bien remarqué qu’elle ne pouvait pas te saquer. mais rien que pour ce fait, tu lui imposeras ta présence un peu plus longtemps. vous finissez par vous installer dans un pub au coin de la rue. deux choppes viennent s’immiscer entre vous, la mousse débordante. toi, t’as capté son regard fuyant qui veut clairement expliquer qu’elle a hâte d’en finir. que ce tête-à-tête, c’est la sentence de trop pour son confort. « t’es vraiment une boudeuse en fait. » que tu oses, moqueur mais gentil, histoire de détendre l’atmosphère. « alors Joey et toi, c’est quand que vous jouez au docteur ? » histoire d’être cash, tu balances ça à la râche. les oreilles à l’affut, les yeux inquisiteurs sur ta question intruse.  oh que oui, tu veux une réponse et tu l’auras à l’usure.



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    Lien du postMar 4 Oct - 13:27
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    ★ ─ WHO DO YOU THINK YOU ARE?
    w/ @Caleb Morrison

    Elle a eu l'impression d'avoir un gosse à garder toute la journée. Il tenait pas en place Caleb et avait toujours un mot désagréable à son égard. Un vrai petit plaisir en somme. Et son sourire. Putain son sourire ! Elle pourrait lui faire bouffer ! Il la rend dingue Hamilton. Et elle risque de mal finir si elle continue à devoir le supporter. « Je râle si j'veux d'abord. » Réplique de gamine, elle le sait. Mais pourquoi faire un effort pour celui qui n'arrête pas de l'emmerder ? « Je serais pas si grognon si t'avais pas été si chiant. Rappelle moi de ne plus jamais t'emmener en interview avec nous. Il en va de ma santé mentale. » Elle exagère à peine Charlie. Elle va finir en burn-out si ça continue. Sérieux, elle est pas là pour se taper les humeurs de l'autre imbécile. Et il arrive qu'à même à se féliciter en plus ! Raaah qu'il m'agace ! Elle bouillonne intérieurement la brune. Irritée par son collègue et ses remarques toujours plus énervantes. « Tu parles, t'aurais pas été là que ça aurait été la même chose. En mieux. Personne t'as demandé d'aller briser des cœurs, fais pas genre t'as fait ça pour m'aider. T'as pensé qu'à toi, comme d'habitude. » Parce que c'est un égoïste Caleb. Un narcissique qui se croit indispensable. Si tu savais comme j'étais bien avant toi… Alors elle se tourne vite vers celui qui l'a sauvé un peu durant cette journée : Joey. Elle remarque pas la belle, le regard qui se perd sur ses courbes, persuadée qu'il n'y a rien de plus entre eux qu'un lien de collègues qui s'entendent bien. À son grand désarroi, il décline l'invitation. Elle a pas envie d'insister Charlie et accepte son refus. C'est donc par dépit qu'elle se tourne vers le morveux insupportable. Elle lève un sourcil à sa réponse avant de rétorquer, moqueuse. « Ah bon ? T'es sûr ? Je serais pas si confiant à ta place. » C'est pas parce qu'il a une belle gueule que tout le monde a envie d'être avec lui. La preuve en est aujourd'hui. Elle aurait préféré être avec n'importe qui qu'en sa compagnie. Pauvre Charlie… Évidemment, il accepte la proposition, sûrement trop heureux de pouvoir la faire chier encore un peu. Elle ne le connaît pas depuis longtemps mais a déjà bien cerné le personnage. Détestable. Voilà ce qu'il est. Et elle se demande d'ailleurs pourquoi elle s'inflige de passer davantage de temps à ses côtés quand elle pourrait simplement rentrer chez elle et oublier cette longue journée. Il faut croire qu'elle aime se faire du mal Charlie. Ils se dirigent silencieux vers le premier pub qu'ils trouvent et elle a presque les yeux qui brillent quand elle voit le bock se poser devant elle. Mon sésame ! Mon précieux ! Elle regarde même pas Caleb, se demandant finalement si elle aurait pas été mieux seule. Elle répond même pas à sa remarque et se contente seulement de lever les aux yeux ciel. En réalité, il a pas vraiment tort en plus. Elle est boudeuse, c'est vrai. Elle l'assume habituellement d'ailleurs. Mais la simple idée de lui donner raison lui file des boutons. Même pas en rêve mon vieux ! Sans même attendre elle vient prendre une longue gorgée de la délicieuse bière fraiche. Bière qu'elle est à deux doigts de recracher quand elle entend la question d'Hamilton. « P'tain Caleb j'ai failli m'étouffer ! » Elle grogne, mécontente. Y a que lui pour balancer ce genre de conneries l'air de rien. « Qu'est-ce que tu racontes encore ? T'en as pas marre de dire n'importe quoi ? Y a rien entre Joey et moi. Il a une meuf j'te rappelle. Et la fidélité est peut-être un concept qui t'échappes mais c'est pas son cas. » Il peut pas comprendre lui, de quoi elle parle, vu qu'il doit sûrement changer de nana tous les soirs. Oui, il a tout du Don Juan de pacotille. Celui qui promet monts et merveilles pour vous attirer dans ses filets et qui n'hésite pas à se barrer comme un voleur à peine le jour levé. « J'pensais pas que t'étais du genre à vouloir des potins Hamilton. Finalement, t'as peut-être ta place parmi nous. » Clin d'œil moqueur pour appuyer ses dires. Elle espère l'énerver au moins un petit peu juste histoire de se venger de la journée atroce qu'il lui a fait passer.


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    Lien du postMar 4 Oct - 23:20
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    w/ @Charlie Rothschild


    officiellement, tu fais preuve d’un je-m’en-foutisme hors pair. le seul souhait de la voir s’emboucaner toute seule est un cadeau pour toutes ces heures perdues avec son courrier poussiéreux. officieusement, tu la remercies silencieusement de t’avoir sorti de ce fardeau qui commençait clairement à peser sur tes épaules. ta conscience, complètement rabrouée. reléguée à dégommer ta fierté. pour la première fois, tu te retrouvais vraiment dans ce que tu détestais le plus. et le courrier du coeur n’était qu’une fade excuse. t’as jamais fait face aux choses. par lâcheté ou par orgueil, t’as volontairement occulté tout ce qui pouvait t’être néfaste. trouvant toujours le passe-passe pour te déjouer de ce qui ne t’plaisait pas. t’attaquer sur ton milieu professionnel pour venir triturer d’autres aspects de ta personnalité, c’était la faiblesse offerte sur un plateau. et quelque part, Charlie n’était qu’un dommage collatéral. un peu plus cérébrale que tu ne l’avais catalogué d’ailleurs. bien plus joli à regarder aussi. tout ça réunit donnait une sorte de désordre auquel tu n’étais décidément pas prêt. pourtant, à aucun moment tu n’faisais marche arrière. comme si les enjeux, eux-aussi, étaient en train de frôler des objectifs inattendus.

    tu l’entends râler, et ça t’fait sourire de plus belle. tant qu’elle réagit, c’est bon signe. le moment où l’indifférence se sera épris d’elle, c’est là que tu devras t’inquiéter. mais te soucier de quoi, Caleb ? alors elle continue à lâcher son venin, espérant peut-être frimer sur ton indifférence implacable. au fond, tu ne l’es pas. t’as pas envie qu’elle ne t’emmène plus en interview. un gamin privé de sortie. et pour le coup, t’es presque prêt à abaisser ta garde pour avoir ce que tu veux. impossible qu’elle te sucre ces petits moments où tu lèveras le nez de ses lettres poussiereuses. t’as besoin d’plus. sinon tu vas être ingérable toute la semaine entre quatre murs. « sympa la reconnaissance. toujours un plaisir de travailler avec toi alors que je donne de ma personne pour contenter son altesse. » faussement vexé, t’en rajoutes. bien entendu, c’est le comble de l’acting. et en plus, vous jouez sur les mêmes plates-bandes. pour une fois que vous paraissez sur la même longueur d’ondes… quelle aubaine ! « en fait, tu ne l’avoues pas mais je suis sûr que t’adores ça. au moins ça te fait sentir vivante de me crier un peu dessus. tu extériorises, d’une certaine manière, ce que tu n’arrives à faire toute seule. » ça se réjouit sur ta gueule, et intérieurement tu es plutôt fier de voir tes mots animer son visage. voilà comment tous les deux, ennemis autant sur l’papier que dans les faits, vous vous retrouvez attablés, une bière pour seul salut. tu t’mords la joue, réprimant le cinglant pour voguer sur quelque chose de plus calme. serais-tu presque prêt à enterrer la hache de guerre, juste le temps d’un verre ? enterrer surement pas, mais pourquoi pas la poser ? sauf que la petite bombe à retardement devant toi ne semble pas comprendre tes blagues. elle fait sa choquée. encore une fois. faut vraiment qu’elle se détende un peu, sinon elle va finir par exploser. une vraie dynamite sous ses airs revêche et intègre. les yeux levés au ciel, tu l’écoutes s’offusquer. se défendre. pour finalement tenter de te mettre un nouveau croche-patte. pouvoir admirer ta face qu’elle aurait mis au sol. mais elle n’est pas crédible. tu commences à la pratiquer, doucement. et la dynamite, il faut la préserver. la choyer avant de l’allumer. pour que lorsqu’elle éclate, tu puisses profiter du feux d’artifice comme il se doit. « ouvres les yeux un peu. t’as tellement le nez dans tes mots comme tes lectrices que t’en oublie qu’il y en a qui te regardent. » tu prends une gorgée du breuvage avant de continuer. « profites un peu de la vie et arrêtes d’écrire des conseils que tu ne suivras pas. » haussant les épaules, tu jettes un regard circulaire autour de vous avant de reprendre son regard à la volée pour le fixer. « puis d’après Georgina, avoir deux mecs c’est pas vraiment un problème. pourquoi tu n’essaierais pas ? » un rire, frais bien que toujours moqueur. mais plus à l’heure du loisirs que de la médisance. toi aussi t’as tes moments de temps morts. t’es pas le connard fini qu’elle prétend, du moins pas tout le temps. « ça t’a jamais tenté ? » la mettre mal-à-l’aise ? la pousser dans des retranchements un peu différents cette fois. c’était ça le but ? dans tous les cas, c’est une question qui brule doucement. lentement, réchauffant l’atmosphère. une lueur amusée, pourtant avide d’en déceler une vérité. « ça dépend sur qui porte les potins. » mutin, tu bois à nouveau. cachant fièrement ta gueule de joueur. après tout, vous n’êtes plus au travail, et ses états d’âmes tu t’en carres royalement. n’avait-elle pas initier cette réunion ? fallait en assumer les conséquences. « tu sais quoi… on va faire un marché. une trêve, juste le temps de ce soir ? peut-être que comme ça j’apprécierais enfin cette bière et on pourra parler sans que tu veuilles me sauter continuellement à la gorge » c’est délibérément un moyen de calmer sa riposte. lui projetant que c’est à cause d’elle qu’ils ne s’entendent pas alors que c’est bien toi qui a initié votre relation houleuse au départ. mais pour le coup, là t’en as marre des archives, des lettres, du coeur et du caméraman putain. elle peut pas juste montrer la vraie Charlie, celle qui se cache sous le cellophane psychorigide ? tes prunelles bleues épousent les siennes un petit instant avant que tu ne viennes ajouter, railleur : « qu’est-ce t’en dis Rothschild, cap ou pas cap ? »



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    Lien du postMer 5 Oct - 18:20
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    w/ @Caleb Morrison

    Elle n'arrive pas à prendre sur elle la belle. Pas quand il s'agit de Caleb. Elle est pourtant d'une nature calme et tranquille. Mais il sait toujours quoi faire ou quoi dire pour qu'elle sorte de ses gonds. Et c'est à peine le début de leur collaboration. Elle est persuadée qu'il fait exprès en plus. Qu'il s'amuse à la chercher pour qu'elle s'énerve. Gamin narquois qui a bien compris comment la rendre folle. Il en fait des caisses, évidemment. Du grand Caleb, comme toujours. « Hmm, son altesse ça me plaît. T'as le droit de continuer à m'appeler comme ça. Par contre, ça sert à rien de jouer le vexé avec moi, ça prend pas. Tes compétences d'acteur sont clairement à revoir. »  Elle lève les yeux au ciel à la suite de sa remarque. Geste devenu presque instinctif lorsqu'il s'agit de lui. Peu importe ce qu'il va lui sortir, elle est presque certaine que ça va l'agacer. « Aucun de nous  ne t'as demandé de donner de ta personne. T'as fait ça tout seul comme un grand. Mais moi j'avais besoin que tu sois avec nous pour faire les interviews, pas pour faire le joli cœur. Et même ça t'en as pas été capable. » Et c'est ça qui l'énerve le plus Charlie. Qu'encore une fois il prenne son travail pour une distraction, un truc sans grande importance. Elle a voulu lui donner une chance aujourd'hui et il a clairement tout gâché. Pas sûre que si la direction revienne vers elle elle fasse encore des efforts pour le défendre. Elle sait même pas pourquoi elle le protège alors qu'il se comporte comme un parfait connard depuis le premier jour. Peut-être qu'elle aurait du dire la vérité et laisser les chefs décider du sort d'Hamilton. Peut-être même qu'aujourd'hui elle serait déjà débarrassée de lui. Merde, pourquoi j'ai fait genre que tout allait bien… Il mérite clairement pas la seconde chance qu'elle lui a donné et le pire c'est qu'il ne s'en rend même pas compte. Trop occupé à jouer le morveux insupportable qu'à faire son travail correctement. « Ouais j'avoue c'est vraiment un petit plaisir de passer mon temps à te gueuler dessus comme si t'étais un gosse. J'ai rien de mieux à faire de mon temps t'as raison. » Elle devrait arrêter de riposter, elle le sait. Mais putain c'est plus fort qu'elle ! Elle a toujours envie de le remettre à sa place. De le tacler comme il ne cesse de le faire depuis qu'ils se sont rencontrés. Mais elle sait aussi qu'ils vont devoir faire des efforts et apprendre à ne plus s'attaquer en permanence. Elle est pas sûre de pouvoir y arriver mais elle devra au moins essayer. Et peut-être devraient-ils profiter de ce moment off passé ensemble pour apaiser les tensions. Difficile cependant quand tout ce qui sort de sa bouche lui donne envie de souffler fortement. Elle préfère d'ailleurs ne même pas répondre à ses premières remarques, lui qui passe son temps à parler sur elle comme s'il la connaissait. C'est ridicule. Mais si il veut qu'elle entre dans son jeu, pas de souci, elle le fera. « Qui te dit que j'ai jamais essayé ?  » L'espièglerie dans le regard. C'est pas vrai mais ça elle se garde bien de le lui dire. De toute façon il n'est pas obligé de le savoir. En réalité, elle a déjà plus ou moins fréquenté plusieurs mecs en même temps mais elle n'a jamais vraiment été en couple avec deux hommes à la fois. Elle voit bien qu'il tente de la mettre mal à l'aise avec son autre question et sa curiosité mal placée. Malheureusement pour lui, il en faut plus que ça à Charlie pour être gênée. « Par contre les plans à trois c'est pas trop mon délire. Ça m'excite pas des masses. » Et elle sait bien qu'en disant ça elle lui donne une chance de l'attaquer à nouveau. Elle ne serait même pas surprise qu'il la traite de coincée ou un truc du genre. Mais la vérité c'est qu'elle s'en fout. Elle n'a rien à lui prouver la concernant alors il peut bien penser ce qu'il veut d'elle, elle s'en tape. « Laisse-moi deviner, t'en as déjà fait ? » Elle sait bien qu'il ne faut jamais juger un livre à sa couverture et peut-être qu'elle fait fausse route le concernant mais disons qu'elle ne serait pas surprise s'il répond à l'affirmative. Elle saurait pas dire pourquoi mais Caleb semble faire preuve d'une certaine expérience en matière de sexe et elle l'imagine bien avoir essayé pas mal de choses. Et sans qu'elle s'y attende il lui propose un marché : celui de faire la paix au moins le temps d'une soirée. La proposition est plutôt tentante, l'idée l'avait d'ailleurs elle aussi traversé. Mais elle est satisfaite Charlie, que ce soit lui qu'il le propose en premier. « Ça va pas être facile… » Le sourire au coin des lèvres qui trahit la taquine. « Mais j'suis fatiguée et j'en ai marre de m'engueuler avec toi. » Une trêve, c'est peut-être pas si mal au final. Puis elle aussi elle veut pouvoir la savourer cette bière plutôt que de vouloir la balancer à la figure de son collègue. « Cap ! » répond-elle avant de boire une grande gorgée de sa bière comme pour signer le pacte qu'ils viennent de faire. « J'te propose un nouveau deal. On se pose une question chacun et l'autre est obligé de répondre. Cap ou pas cap ? » Après tout, pourquoi ne pas profiter de ce répit pour apprendre à se connaître pour de vrai ? Et cesser de juger l'autre seulement sur ce qu'il veut bien nous montrer.


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    Lien du postVen 7 Oct - 15:23
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    elle t’en veut. tu l’vois, tu l’sens. elle te le dit derrière ses sarcasmes qui explosent un à un entre vous. et toi, tu jubiles, relançant facilement la balle comme pour en avoir plus. toujours plus, Caleb. t’es un gosse jamais rassasié devant un bocal plein de bonbons. oui comme ce gamin qui veut plus de friandises, tu redemandes plus d’attentions. comme si la pousser à bout pourrait peut-être te faire retrouver tes anciens quartiers. là où t’es l’roi, pas l’assistant qui trie par ordre alphabétique. ça te fait sentir plus vivant que la poussière des archives où elle t’a enfermé. et ça, clairement, tu lui fais un peu payé. même si au fond, t’as initié un peu la querelle dès la première entrevue, t’es bien trop fier pour la laisser prendre le dessus. alors tu continues, veillant à ne pas te laisser distancer. à ne pas l’endormir sur la bonne humeur que tu aurais pu verser. il est certain que tu en fais des caisses pour ne pas t’intégrer à ce job, persuadé que cette mascarade se finira bien plus tôt que prévu. oui bientôt tu pourras reprendre tes affaires où tu les as laissé. chacun reprendra sa route, sans jamais repensé à ce merdier. ça t’emmerde, Caleb ? non. peut-être, hein, au fond ? un haussement de sourcils trahit cette pensée. tes yeux de voleurs qui s’languissent un peu trop sur les traits de poupée. parce que sous toutes ces conneries qui se balancent, Charlie Rothchild semble retenir un peu trop ton attention. elle t’intrigue. et en même temps elle t’agace. avec ses faux airs de de grande qui maitrise un peu tout, t’es sûr qu’elle cache la douceur et l’intrépidité. elle est furieuse dans ses mots, et pourtant toi tu t’amuses à susciter encore et encore son attention. est-ce encore un de ces nombreux jeux pour satisfaire ton arrogance ?

    la trêve. t’en as besoin autant qu’elle. tu n’abandonnes pourtant pas l’idée de la pousser dans ses retranchements. tu apprends à ses dépends qu’elle y est sensible. et ça, pour le joueur que t’es, ça n’a aucun prix. cependant, t’as besoin d’autre chose. ta curiosité maladive, celle qui fait que ton métier tu le fais aussi bien, peut déborder facilement sur le privé lorsque tu es happé. et là, c’est le cas. cette jeune femme se cache derrière des piques houleuses, alors pourquoi ne pas profiter d’une brèche pour t’y glisser. histoire de l’utiliser après ? ou simplement pour satisfaire quelque chose de bien plus secret ? le pire dans tout cela, c’est qu’elle sait comment te tenir en joug. la brune ne dément pas. et dans ses prunelles espiègles elle ne fait qu’attiser un peu plus ton appétit. Charlie le fait exprès, mais tu t’en fous parce que toi aussi tu veux jouer à ça avec elle. sur la réplique des plans à trois, tu ris franchement. moins moqueur pour une fois. elle arrive à te surprendre, et rien que ça, ça te motive pour la suite. tu ne t’attendais pas du tout à ce genre de révélations. ou du moins pas si rapidement, vous en étiez qu’à trois gorgées de bière après tout. « pas de soucis, personne n’est parfait, Rothschild » tu singes avec un clin d’oeil, taquin, avant de reprendre une énième lampée de mousse. sauf que tu manques de tout recraché quand elle te demande ta version à toi. le sourire naturel te rend évidemment coupable. « dis donc, tu te dévergondes ce soir. remarque c’est bien, je devrais être ravi que t’écoutes mes conseils pour te détendre enfin ! » dis-tu, moqueur avant de continuer. « ça te plairait de le savoir ou tu m’analyses juste pour tes futurs cas au courrier du coeur ? je suis un cobaye en fait, c’est ça ? » l’ambiance se réchauffe, sur quelque chose de plus léger. et contre toute attente, tu sembles apprécier cela. d’ailleurs, t’es certain de la voir relâcher un peu ses épaules, la trouvant elle aussi un peu moins sur le qui-vive. « c’est une expérience comme une autre pour résumer. » tu ne rentres pas dans les détails, mais acquiesce clairement à l’idée qu’elle s’est déjà faite de cette pratique te concernant. tu ne te caches pas vraiment de l’expérience que tu traines avec les femmes, cependant tu ne dis pas non plus que toutes ces aventures ont été idylliques. il y a toujours des ratés. et d’ailleurs, pour compléter ce sujet, tes iris ne manquent pas de rattraper les billes bleutés une fois de plus. l’intensité du regard vaut souvent plus que les mots. plus que tout le reste. même les pires insultes déjà proférés entre vous. « à choisir, je préfère m’occuper d’une seule femme à la fois » t’es bien trop charmeur pour que ça ne te colle pas à la peau, Caleb. les choppes qui claquent entre elles, et voilà que vous signer une nouvelle page blanche le temps d’une soirée. t’es content, même quand elle énonce votre nouveau programme. « cap ! » ça va de soi, impossible pour toi de renoncer avant le début d’une bataille. « mais on parle pas de boulot, enfin de ton boulot. ça t’évitera de râler à la première occaz’ » t’es obligé d’en rajouter un peu, ton naturel emmerdeur ça. « vu que tu as posé la dernière question, c’est à moi » tu prends les devant rapidement. finissant d’une traite ton verre, tu fais signe au serveur qui passe non loin de vous pour vous commander de nouvelles consos. « depuis combien de temps tu n’as pas couché avec quelqu’un ? »



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    Elle n'est pas vraiment sûre Charlie, de la tournure que va bien pouvoir prendre ce petit moment rien que tous les deux. C'est dangereux même, quand on sait à quel point ça peut être explosif entre eux. Et en même temps, c'est bien trop amusant, elle doit l'admettre… Les journées sont quand même bien plus fun depuis qu'il est là. Elle ne lui dira pas, évidemment. Hors de question de lui faire ce petit plaisir. Mais il y a quelque chose de grisant dans la petite guerre qu'ils se font depuis leur toute première rencontre. Jeu de ces égos qui irrite autant qu'il attire. « La perfection c'est chiant. » Et elle ne dit pas ça parce qu'elle ne l'est pas, parfaite. C'est simplement ainsi qu'elle voit les choses. Elle ne cherche pas la perfection Charlie, ni chez elle ni chez les autres. Être imparfait, ça nous rend plus vulnérable. Et fatalement, plus humain. N'est-ce pas là le plus important au fond ? Savoir s'accepter sans chercher à tout prix cette image lisse mais fade à souhait ? « Parce que tu crois que j'ai besoin de tes conseils pour me dévergonder ? Tu me connais mal. » Elle grogne un peu la belle. Elle a presque l'impression d'entendre Adam et ça l'agace. Pourquoi renvoie-t-elle à ce point cette image de petite fille bien sage et coincée ? Elle ne l'est pas pourtant ! Et ça la fatigue qu'on la voit à ce point comme une fille et non une femme. Son vieil ami lui avait d'ailleurs bien trop souvent fait savoir cet été, ce qui avait eu le don de l'énerver. Et de voir Caleb faire de même, ça la gonfle Charlie. Vous feriez la paire tous les deux, tiens… « Tu parles d'un cobaye… T'es un cas désespéré Hamilton, j'peux rien pour toi désolée. » C'est pas méchant, c'est juste la vérité. Toute façon, il doit sûrement s'en foutre de ne pas trouver chaussure à son pied. Ce qui l'intéresse, c'est d'avoir quelqu'un pour finir entre ses draps froissés. Et sa réponse ne vient que confirmer l'image qu'elle se fait du charmeur né. « Yes j'avais raison, encore une fois ! Un point pour Rotchschild. » clame-t-elle avec joie, un grand sourire sur les lippes. On pourrait croire qu'elle a gagné le gros lot quand elle a simplement deviné que son collègue a déjà fait des plans à trois. Mais au moins elle se contente de peu Charlie. Toute victoire est bonne à prendre et elle est ravie de voir que son flair ne mentait pas. Elle lève les yeux au ciel, encore, en entendant la suite. « Excuse moi le loveur. » Elle se moque un peu la douce, de cette phrase toute faite qui est loin de ressembler à l'homme face à elle. « Ça fonctionne vraiment ce genre de phrases ? Ou y a qu'à la télé que ça marche ? J'suis curieuse. » En réalité, ça pourrait être excitant si ce n'était pas devenu si cliché. Et si ça paraissait plausible le concernant aussi… se dit-elle, pas convaincue le moins du monde par son petit tour de charmeur. Il accepte le deal Caleb et en profite encore et toujours pour lâcher une pique la concernant. Elle se retient de réagir, bien que ce ne soit pas l'envie qui manque. Heureusement pour toi que j'ai accepté de faire une trêve… Elle continue de boire sa bière alors qu'il se donne lui même le droit de commencer. Elle n'a pas vraiment posé la première question mais soit. Elle se retient de faire une remarque pour une fois et attend la suite. Elle avale presque de travers quand elle entend ce qu'il lui demande. Ses joues se mettent à rosir légèrement. Merde, elle aurait peut-être pas dû le laisser parler finalement. Elle préférerait ne pas répondre. Mais elle ne peut pas vraiment dégainer un joker dès le départ. Elle a pas envie de passer pour une petite joueuse mais ne souhaite pas non plus entendre les commentaires désobligeants de son collègue. Et clairement, quand il entendra sa réponse, il se sentira obligé d'en faire elle le sait. Tant pis pour la fierté, elle doit protéger l'honneur et ne pas faillir dès le premier obstacle. Elle prend une grande gorgée de sa pinte qu'elle vient terminer pour se donner du courage. À ce rythme là, elle sera saoule dans pas longtemps. Vaut peut-être mieux vu la confidence qu'elle va lui faire sous peu. « Tu veux la vérité ? » Elle demande mais connait déjà la réponse. « Je sais même pas. Plusieurs mois. Un an peut-être ? Voire plus. Au bout d'un moment j'ai arrêté de compter. » C'est pas une honte en soit, elle le sait. Et si elle avait voulu s'envoyer en l'air avec le premier venu elle aurait pu. Mais elle veut pas coucher avec n'importe qui juste pour dire qu'elle l'a fait. Non, elle veut partager pour de vrai. Pas juste baiser pour baiser. Ca ne l'intéresse pas et ça ne l'a jamais intéressé. Seulement, ça fait des mois et des mois qu'elle galère à rencontrer quelqu'un avec qui ça peut fonctionner. Et quand elle y croit, ça finit toujours par capoter. La preuve en est avec Esteban, l'un des derniers en date. S'ils se sont embrassés, ils ne sont néanmoins jamais allés plus loin. Il y a Marcus aussi, qu'elle commence plus ou moins à fréquenter mais avec qui il ne s'est encore rien passé. En réalité, elle sait pas trop où elle en est avec ce dernier. Elle a d'ailleurs pensé à lui aujourd'hui, se rappelant que c'était lors d'une interview qu'elle l'avait rencontré. Mais elle ne veut pas trop y penser pour le moment Charlie, préférant se concentrer sur Caleb face à elle. « Tu peux te moquer allez. Je sais que t'en rêves. » lâche-t-elle un peu piquée. Heureusement, de nouvelles pintes sont rapidement déposées devant eux. Elle vient prendre une gorgée de bière fraiche pour affronter la suite de la conversation. « Bon, à mon tour. » Elle ne voulait pas attaquer tout de suite mais il ne l'avait pas épargné sur ce coup alors c'était à elle d'en faire de même. « Tu ne m'as pas répondu la dernière fois mais cette fois tu vas pas pouvoir t'échapper. Est-ce que t'es déjà tombé amoureux Caleb ? »


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    Lien du postLun 17 Oct - 15:08
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    c’est un jeu facile et trop bon enfant que de t’amuser à la taquiner. la plupart du temps en plus tu penses seulement à la meilleure façon d’essayer de la coincer juste pour voir comment elle va se dépatouiller de son malaise. alors tu continues, juste parce que ça te plaît bien de la tester. t’es même pas sûr de croire dans la moitié des préjugés que tu lui lances. et c’est presque ironique quand tu te rends compte qu’elle aussi elle t’a catalogué dans une catégorie de mec coureur prêt à tout pour lui flinguer son job. alors que pas du tout. ce n’est pas ton but. t’as autre chose en vue que de bousiller sa vie à la petite journaliste du courrier du cœur. Non toi, au final, tu veux juste récupérer la tienne. en finir avec cette punition de gamins et reprendre tes sujets politiques et environnementaux où tu les as laissés. mais voilà que tu sembles comprendre finalement que le parcours ne sera pas si aisé que tu l’avais espéré. et mettre des bâtons dans les roues de cette demoiselle que t’avais pensé insipide et malléable ce n’était finalement pas du tout le scénario attendu. merde, Caleb. il va falloir que tu trouves autre chose pour te dépatouiller de tes emmerdes actuelles alors. ou seulement prendre ton mal en patience ? seulement comment un type comme toi, aussi terre à terre et cartésien pourrait se permettre de donner des conseils de couple alors que tu n’envisageais jamais vraiment ce but pour ton propre cadre privé. tu serais ridicule clairement. ou alors il te faudrait regarder des conneries de films romantiques pendant des jours pour tenter de t’improviser en parfaite Bridget Jones. t’en as la nausée rien que d’y penser. ça te fait rire à gorge déployée quand elle relève ta mimique dragueuse. Au fond tu l’esperais et la t’es refait. ragaillardi. « bah à toi de me le dire Rothschild, c’est toi l’experte en chamallow, fleurs et crème glacée. » tu prends une nouvelle gorgée de bière avant de reprendre. « mais j’suis prêt à parier qu’il existe encore une congrégation de nenettes prêtes à croire aux princes charmants. La preuve en est que cette rubrique existe. Les femmes sont omnibulées par le simple fait de trouver l’homme parfait. » tu souffles, las tout à coup. toi tu n’as jamais rien promis. mais tu sais que jouer avec ta gueule peut t’ouvrir certaines portes sans que tu aies trop de mal. Vient enfin ton moment, bien que tu te l’appropries sans demander ton reste cela va s’en dire. Et finalement, sa réponse ne te surprend quasiment pas. c’est sans méchanceté, tu ne l’expliques pas. pourtant physiquement, elle est de loin tout en haut du tableau, surtout si tu dois la comparer avec les jeunes femmes présentes dans ce bar. et on est vendredi soir, et l’endroit est bondé. Les quotas sont au rendez-vous. Charlie doit cacher un truc c’est pas possible. Une préférence sexuelle hors nomes ou pire encore, elle aussi cherche le prince qui ne viendra jamais. Est ce à toi de lui briser ses rêves de gamine esseulée ? tu grimaces intérieurement. elle commence a trop te plaire. amicalement parlant hein. certes vous avez démarré sur les chapeaux de roue mais t’aimes trop sa répartie pour te laisser indifférent à tout ça. toi t’aimes les gens qui savent te retenir. te marquer. Et doucement, Charlie Rothschild et sa mine de boudeuse y a fait son nid. « me moquer de toi ? Ce serait super con… » tu ricanes parce que tu sais ce qu’elle pense de toi en le clamant à voix haute. Et tu sais que ce qu’elle pense est proche de cette insulte finalement. « et ce qui est ultra con aussi, c’est sûrement les deux ou trois débiles qui t’ont rendu si frileuse pour que t’en vienne à repousser des orgasmes à la pelle… » tu souris gentiment sur tes mots balancés tout de go. Pourtant empli de vérités pour une fois. « quoi c’est vrai, t’es pas vilaine du tout… et c’est dommage pour le cameraman au final. » dis-tu dans ce mouvement de menton qui signifie clairement que tu l’as maté sans vergogne de bas en haut. « et dommage pour toi. »

    c’est à son tour de poser la prochaine question. si t’étais détendu jusqu’à maintenant, voilà qu’elle veut te coincer à nouveau dans ce sujet qui te barbe plus qu’il ne t’intéresse. ton père a subit la mort de ta mère, le laissant sur le carreau tout seul. ta soeur s’est faite trompé lâchement par son mari. les couples se dézinguent toujours. ça te fait rien miroiter ce genre de sentiments au final. tout le monde finit toujours pas souffrir d’une manière ou d’une autre. « A quoi bon ? Tout finit toujours par merder, non ? Ça aussi tu le sais avec tes lettres. » tu hausses les épaules, espérant être le plus insignifiant du monde dans cette voix. «  j’en sais rien pour tout dire. Mais j’imagine que si je dis ça c’est que la réponse doit être ‘non’… tant mieux sinon faudra que tu me fasses une compile de rupture pour me sortir la tête de l’eau. » tu finis par une connerie. Parce que ça t’aide à sortir la tête du sable. C’est vrai, tu sais pas ce que c’est d’être amoureux. Oui tu as été fortement attiré par certaines femmes jusqu’à y penser constamment, mais au final tu finis toujours par te lasser, préférant voguer ailleurs sur d’autres fleuves à affronter. rien qui ne t’es jamais vraiment retenu. « alors Charlie, tu sais manier les queues ? » tu changes complètement de sujet avec tes sous-entendus de nouveau. mais ton regard, railleur, bifurque sur la table de billard. « panique pas, je parle pas de celles que tu t’interdis. » tu descends de la table en emportant ton verre pour l’entrainer à te suivre. « allez viens me mettre ma pâté et réponds à ma prochaine question. » tu poses la pinte et attrapes les bâtons qui vous serviront à jouer pour ensuite placer les boules en triangle sur le tapis vert. « tu te vois où dans dix ans ? »



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    Lien du postMar 18 Oct - 12:08
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    Sa compagnie est finalement plus agréable qu'elle ne le pensait. Quand il décide de ne pas jouer le mec arrogant qu'il peut être parfois, Caleb devient bien plus intéressant. Et la conversation va d'ailleurs bon train entre les deux. Peut-être que cette soirée se passera bien au final. « Oui m'enfin j'suis quasiment sûre que t'as pas besoin de leur mentir pour les avoir dans ton lit alors bon. » Elle l'avoue pas clairement certes mais le sous-entendu est plutôt clair. Caleb est un très bel homme. Il le sait. Elle le sait. Mais elle n'a pas envie de lui dire franchement. Hors de question qu'il se la raconte encore plus qu'il ne le fait déjà. Le mec passe déjà quasiment plus les portes, autant éviter d'en rajouter. Et puis elle n'a pas envie de lui faire ce petit plaisir. Pas encore en tout cas. Elle râle un peu en entendant la suite de sa remarque. Purée il a tellement une vision machiste des choses, c'est dingue. « On cherche pas le prince charmant. Juste un gars bien. Et crois moi, c'est bien plus difficile à trouver que ça en a l'air ! » Elle est d'ailleurs bien placée pour le savoir Charlie. Elle avait enchaîné les rendez-vous fut un temps. L'espoir au cœur à chaque fois de trouver la perle rare. Mais ce n'est qu'une brochettes d'abrutis qu'elle avait réussi à trouver et c'était fatiguant à la longue. « Et puis ne met pas toutes les femmes dans le même panier, y en a plein qui s'en foutent. Et il y a aussi des hommes qui lisent et écrivent au courrier du cœur. Ce n'est pas exclusivement féminin. » Son lectorat est d'ailleurs bien plus varié qu'il ne semble l'imaginer. Les relations, ça nous concerne tous alors il n'est pas surprenant que beaucoup de monde s'y intéresse et cherche à avoir des réponses. Mais bon, ça semble trop difficile à comprendre pour Hamilton et son cœur de pierre. La conversation dévie sur sa vie sexuelle. Ou plutôt sur son absence de vie sexuelle. Elle s'attend à des moqueries de la part de Caleb mais se retrouve surprise de l'entendre lui glisser quelques compliments. « J'suis pas vilaine hein ? Merci ? Non mais c'est vrai que j'suis canon, on peut le dire. » Elle plaisante, évidemment. Parce que comme beaucoup elle aime qu'on lui dise de gentilles choses mais elle n'est pas toujours à l'aise quand quelqu'un le fait. Alors elle préfère en faire des caisses pour détendre le tout. Néanmoins, elle revient sur le sujet, trouvant important de lui expliquer sa façon de voir les choses. « Coucher pour coucher ça m'intéresse pas, c'est tout. Et j'ai pas besoin d'un homme pour avoir des orgasmes à la pelle, j'me débrouille très bien toute seule. » Étincelle de malice dans le regard et petit sourire en coin. Et spoiler alert pour les mecs qui se pensent indispensables : vous ne l'êtes pas. « Avoir des coups d'un soir c'est facile. Mais c'est bon j'ai donné, j'ai eu ma période où j'me suis amusée. Maintenant j'ai besoin de plus que ça. » Surtout que, disons-le, les baises sans sentiments sont pas souvent les meilleures alors autant ne pas s'encombrer de tout ça. « Et laisse Joey tranquille, veux-tu. »

    Elle revient à la charge avec cette question sur l'amour qu'il avait pris soin d'éviter la dernière fois. Elle sent bien que ça l'emmerde qu'elle demande ça mais il avait trop piqué sa curiosité en choisissant de fuir. Et elle est plutôt têtue Charlie alors qu'elle a quelque chose en tête, elle va jusqu'au bout. Elle est pas vraiment surprise de sa réponse, ni de l'air blasé qu'il affiche tout à coup. Elle avait bien vite compris que l'amour c'était pas vraiment son truc. « J'suis pas d'accord. Ça merde pour certains et pas pour d'autres. Mes parents sont toujours ensemble et toujours aussi amoureux. Seulement c'est pas facile, il faut savoir faire des compromis etc. Mais je pense pas que c'est forcément voué à l'échec. » Ironique quand on sait à quel point ses relations amoureuses sont désastreuses. Mais elle continue de penser qu'elle n'a juste pas trouvé le bon et que l'amour n'est pas forcément signe de souffrance. Elle est peut-être naïve c'est vrai. Ou simplement une éternelle romantique. « Alors Charlie, tu sais manier les queues ? » Elle avale de travers en l'entendant et se retrouve à deux doigts de s'étouffer avec sa bière. « Putain t'es trop con j'te jure.  Balance pas des trucs comme ça ! » Est-ce que son esprit est perverti ? Peut-être quand on voit sa réaction. Il faut dire que c'est difficile de ne pas penser à autre chose vu le sujet abordé quelques minutes plus tôt. Il sait choisir ses mots Caleb, elle ne peut pas lui enlever. Elle est sûre qu'il est fier de sa petite vanne le bougre. Elle le voit à son sourire en coin et son air railleur. Mais ça fait son charme à Caleb, ce côté petit con. Ouais, ça pourrait presque le rendre attirant même. S'il seulement il n'était pas ce collègue insupportable et hautain qu'elle a envie de remettre à sa place. Néanmoins, elle a envie de lui donner une chance Charlie. Parce qu'il est plutôt sympathique ce soir Caleb et qu'il se pourrait qu'il ne soit pas aussi arrogant et détestable qu'il l'a laissé penser jusque là. « Mais je m'interdis rien roh ! » Elle prend son verre et le suit en le voyant se lever pour aller vers les tables de billard. Pas sûre qu'elle lui fasse ravaler son sourire la Rothschild mais elle va quand même tout donner en espérant le rétamer. Le souci, c'est qu'elle est pas certaine d'être très douée avec des boules. De billard hein, qu'on s'entende bien. Y a sûrement plus de chance qu'elle lui crève un œil que de mettre la boule dans le trou mais elle se garde bien de le lui dire. Il est bien assez moqueur comme ça, pas besoin de lui donner davantage de munitions. « Dans dix ans ? Difficile comme question… J'sais pas si je m'imagine précisément tu vois ? Mais j'sais que j'aimerai avoir trouvé quelqu'un avec qui je serai heureuse. Peut-être même avec un ou deux gosses aussi. Je sais pas si je resterai à Boston ou si je finirai par retourner à Londres. Et je serais toujours journaliste à mon avis. OU présentatrice de téléachat. » Il va sûrement penser qu'elle plaisante mais elle est un ne peut plus sérieuse la petite Charlie. Elle adore le téléachat. Depuis des années d'ailleurs ! Elle saurait pas dire pourquoi mais ça la fascine. Et cela explique également les nombreux robots en tout genre qui ornent son appartement. Elle résiste pas aux bonnes affaires ! Alors ouais, pouvoir présenter cette émission ce serait un peu comme réaliser un rêve de gosse. Et elle se fiche qu'on se moque d'elle pour ça, elle a l'habitude depuis le temps. « Et toi ? Tu te vois où dans dix ans ? » Oui elle n'a pas de personnalité et reprend sans pression la question qu'il vient de lui poser. Mais elle trouve le questionnement intéressant et a bien envie de savoir comment il se projette. Quel avenir espère donc le grand Caleb Hamilton ?


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    Lien du postLun 24 Oct - 14:21
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    ce haussement de sourcils ne passera pas inaperçu. impossible quand t’as aussi ce sourire qui s’faufile si vite sur tes lippes. elle te l’arrache une nouvelle fois Charlie Rothschild. douce adversaire qui veut piquer. qui veut jouer. et attention ça joue dur en face. révélation à demi mot de la brune. qu’es-tu sensé comprendre Caleb ? que tu pourrais lui plaire ? elle te l’avoues pas vraiment, mais ses yeux disent. et toi tu lis. tu gardes cette information dans un coin. tu l’sais au fond, Caleb. tu peux pas la laisser s’oublier, parce que ça te plait de savoir que l’indifférence n’existe pas. et voilà qu’elle reprend la mouche. elle aime bien te sermonner. vouloir te remettre à ta place. elle part au quart de tour, et pour toi c’est du pain béni. belle et réactive. en jeans et un t-shirt. alors que la moitié de la gente féminine ce soir avait fait tant d’heures pour mettre en valeur leurs meilleurs atouts. faut croire que cette petite brune n’avait aucune idée de ce que son charme naturel était en train d’faire. putain, Caleb.

    vient ensuite les raisons de son abstinence longue durée. ironique quand on pense que vous vous parliez comme du poisson pourri, il y a une heure. là, Charlie Rothschild semblait assez à l’aise pour t’avouer des réponses bien plus intimes. pourtant tu n’as pas envie de te foutre d’elle. tu pourrais t’en servir juste pour la voir bondir et s’énerver car ça a le don de te faire sourire, cependant t’as pas envie de rompre ce moment de confidences. et tu ne l’expliques pas vraiment finalement. alors tu t’empresses, intérieurement, de balayer tous ces questionnements et juste écouter, attentif, ce qu’elle peut avouer encore. elle te fait rire d’ailleurs quand elle parle de son plaisir personnel. ça te choque pas vraiment. pas du tout même. t’espères bien qu’elle sait se faire du bien. et tu encouragerais n’importe qui à le faire. des fois on est mieux seul que mal accompagné, il parait ? seulement, ton subconscient fait trop bien les choses. et des images pas vraiment commanditées arrivent à batifoler dans ton esprit trop productif. ces exs déconnaient un max putain. rien que l’idée d’entendre cette bouche gémir, ça devait être un spectacle parfait. mais t’es très vite refroidi quand la jolie brune assoie clairement ses envies. elle cherche LE mec. hors de question d’un petit en-cas, elle se préserve maintenant pour le grand amour comme on dit. t’as la grise mine à l’intérieur. ça t’fait chier, Caleb hein ? ton sourire s’affaiblit quelque peu quand elle te demande de laisser le cameraman de côté. puis tu te reprends rapidement en ajoutant, très direct : « t’as raison, il fait pas le poids. ». clairement, et tu l’penses. quand tu captes un peu l’ambiguité de cette phrase, tu t’empresses d’ajouter avec blague « j’suis sûr que tu peux trouver mieux ce soir, dans cette jungle. ». quand vous palez ensuite de ton éventuelle situation amoureuse, t’as du mal à vraiment t’intégrer dans tout cela. mais tu veux bien admettre que cela sourit à d’autres. du moins tu l’espères, vu dans l’état que ça pouvait mettre certaines personnes. la mièvrerie là, elle te donne un peu la gerbe. d’un haussement d’épaules, pressé de changer de sujet, tu choisis quand même de répondre quelque chose « peut-être… ça a l’air presque plaisant quand tu en parles. ».

    tu pars dans un rire franc quand tu la vois pratiquement s’étouffer. Bien sûr que t’es ravi de ta connerie. tu cherches même une trace de gêne sur ses joues, sans finalement trouver ton gain. merde, t’y étais presque. vous voilà donc autour de cette table de jeu. chacun sa canne et les billes prêtes à être lancées. alors que tu mets en place le jeu, elle répond à ta question. t’es attentif, l’oreille aux aguets, ta curiosité est sans pareille. et là, ce soir, t’as pas vraiment envie de louper une miette de la petite Rothschild. « tu es de Londres ? C’est donc ça ce petit air pincé là alors. Ça explique beaucoup de choses… » le petit moqueur revient au galop. c’est pas bien méchant, mais tu y mets tout de même une certaine vérité. puis bon, faut le dire ne pas jouer sur la taquinerie pour toi, c’est presque un plat chaud sans saveur. visiblement, cette sorcière décide de réutiliser ton idée pour lancer sa prochaine question. « tricheuse » forcément, t’allais pas la laisser s’en tirer aussi facilement. mais ses aveux t’ont amené trop d’interrogations, il va falloir que tu y reviennes à un moment où à un autre. « sûrement pas ici -et désolé de te décevoir je ne pense pas faire carrière au courrier du coeur- par contre je me vois a l’autre bout du monde… Bali par exemple. j’écrirais des articles à distance… ou j’irais emmerder la faune locale et dégager ces touristes qui dégueulassent les magnifiques plages. J’suis sur que les babouins me fileraient une bonne raclée ceci dit… il réaliserait ton rêve Rothschild. » t’as besoin d’air, Caleb. de changer d’espace. écumer tout ce qui a à découvrir, comme si tu fuyais un destin que tu n’avais jamais voulu à tes trousses. tu fuis l’attachement Caleb. pourquoi ? par peur de tout ce que tu pourrais perdre. car on finit toujours par perdre quelque chose. selon toi. t’as jamais été prêt à faire de concession. alors oui, c’est peut-être égoïste mais ça te protège. le temps que ça tiendra, du moins. t’es persuadé qu’au cours d’une vie, il y a des moments de bonheur, mais difficilement des fins heureuses. et finalement, de quoi pourrais-tu parler ? dès que le moindre sentiment apparait, tu te caches sous les blagues et les moqueries. espérant voiler cette petite faille que tu t’interdis. « Bon j’imagine que je vais commencer, hein » lances-tu goguenard à son air un peu gauche face au tapis vert. tu casses le triangles des boules colorées et rentrent deux rouges d’un coup. « vous avez les jaunes, patronne. » un clin d’oeil t’échappe alors que tu récupères son regard, là-bas, en face de toi, de l’autre côté de la table. visiblement, heureux d’être aux premières loges pour la regarder se lancer. « montre-moi tes talents » tes yeux trainent Caleb. tellement. sur ce bout de peau fine découvert par la position qu’elle prend, son t-shirt qui remonte ses reins. t’es intenable. et avant qu’elle ne se redresse, tu jettes tes iris sur le jeu pour voir une bille jaune rentrer. mais la provocation reprend gentiment, sur des propos tendancieux quant à ce qu’ils pourraient vraiment signifier « c’est vrai que tu te débrouilles pas mal toute seule, Rothschild… bien que j'en doute encore un peu quand même » dis-tu quand elle passe devant toi pour aller tirer son prochain coup, son jeu l’amenant à venir vers toi. ambiance détendue, mais toujours cette douce chaleur qui prend forme. est-ce la bière qui fait tranquillement son chemin ? « qu’est-ce qui t’a amené de l’autre côté de l’Atlantique alors ? La bouffe j’imagine, vous êtes pas très fort pour ça, faut avouer » allez sauve-toi avec une autre question, ça vaut mieux. « ta ville te manque ? »




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