"- je.." tu reste interdite un instant, sur le pas de la porte, ta jambe plâtré pensant une tonne. Tu cherches tes mots, parce que t'as pas l'intention de l'inquiéter ou de la faire paniquer. Tu voudrais être là plus douce et prévenante possible et ceci malgré ton arrivée matinale. T'essaie de sourire, mais ta jambe combiné à tes souvenirs de cette nuit ne t'y aide pas du tout. "- un café ça ira ma belle" que tu dis en avançant avec tes béquilles et en venant t'assoir sur un des tabourets hauts. "- tu ne dormais pas ?" tentative pour amener la conversation sur ce terrain glissant mais nécessaire.

Des cauchemars présents, les nuits se faisaient courtes. J'étais légèrement fatiguée mais j'en profitais pour travailler. Pouvoir donner un contenu aux marques avec lesquelles je bossais. Je retouchais des photos ou des vidéos. Tentant de ne penser à rien d'autres. A part le fait que j'allais bientôt partir au Summer Camp, et ça allait me faire du bien. Je le savais. Un café pour mademoiselle alors. Dis-je tout en allant vers la cuisine afin de la satisfaire. M'en faisant un au passage aussi. Un peu compliqué le sommeil en ce moment. Et alors que la machine à café faisait son travail, je me retournais vers mon amie. Toi non plus apparemment. Tu pensais à moi ou quoi ? Parce qu'après tout, elle était quand même chez moi, très tôt.


@Jillyane Reuben

tu te sens soudain un peu idiote d'avoir débarqué comme ça. Mais t'es souvenirs se réveillent doucement, et ton instinct ta conduis ici. Parce qu'il faut en avoir le coeur net et éclaircir les choses. "- au top merci" que tu lui dis en vaillant légèrement lorsqu'elle t'apporte ta tasse de liquide noir et fumant. "- non, c'est compliqué depuis le soir de...enfin tu sais" que tu dis en désignant du regard ton genoux blessé et ta jambe plâtré. T'as pas l'intention de tourner trop autour du pot, mais tu ne sais pas totalement encore comment annoncer les choses

Je ne pensais pas avoir de la visite aussi tôt. Encore moins celle de Jill. Tout en lui apportant son café, je la regardais. Nerveusement. Je voyais bien qu'elle avait quelque chose à me dire. Mais je ne pouvais pas imaginer que cela me concernait. Je pensais qu'elle avait quelque chose à me dire à son sujet. Oui je comprends... des cauchemars ? Lui demandais-je, tout en rajoutant directement. J'en fais aussi en ce moment. De telle sorte à lui montrer qu'elle n'est pas seule.


@Jillyane Reuben

t'as aucune idées de comment aborder le sujet avec la brune et tu trouve ça même plutôt délicat avec du recul de venir si tôt pour lui annoncer une telle chose. Le conflit fait rage en toi, entre parler ou ne rien dire. Est-tu réellement sur de toi au sujet de ce qu'il s'est passé ? Prend tu le risque d'effrayer ton amie, ou pire de la blesser ? Tu te mords les lèvres alors qu'elle évoque le fair de très peu et mal dormir elle aussi. "- tu te souviens, le soir où on m'as fait ça?" tu désigne d'une main ta jambe plâtré, pour illustrer tes propos. "- on s'est vus juste avant que ça m'arrive, ça te parle ?" tu essaie d'y aller à taton, même si tu sait parfaitement êtres très maladroite dans l'exercice..

Je trouvais cela bizarre que mon amie vienne me voir aussi tôt. Mais cela me faisait tout de même plaisir. Bien que j'avais l'impression qu'elle était venue pour une raison spéciale et pas seulement pour partager un petit déjeuner en ma compagnie. Et plus les minutes passaient, plus elle me faisait peur. Je ... euh ... Non Jill. Je ne me souviens plus vraiment, non. Fronçant des sourcils, je la regardais. Ne comprenant pas vraiment où elle voulait en venir. Ne me dis pas que c'est moi qui t'ai fais ça. C'était la première chose à laquelle je pensais.


@Jillyane Reuben

qu'elle s'imagine être responsable de ton état ne t'avais absolument pas traverser l'esprit et tu reste même silencieuse quelques instants. Trouver ses mots dans ce genre de situation est un exercice plus que difficile. "- non Cata, quand je t'ai retrouvé tu pleurais, t'avais eu un soucis avec un mec je crois. Je t'ai raccompagner jusqu'à dans ta chambre et ensuite on m'est tombé dessus." tu soupire et fronce les sourcils, parce que c'est encore flous et douloureux pour toi. "-je crois pas que ce soit un hasard. Tu n'est pas responsable. Mais je pense que si je ne t'avais pas trouver, tu serais dans le même état que moi" tu préfère que ce soit toi plutôt que elle, mais tu ne peux pas t'empêcher de te demander s'il ne s'est rien passé de son coté. Tu t'en voudrais d'être arriver trop tard ou de ne pas l'avoir laissé en sécurité. "-tu ne te souviens vraiment de rien ? ni avant, ni après ?"

Quand j’entendis ses premières paroles, je fus surprise, et légèrement confuse. En pleurs moi ? Un mec ? Et le temps de comprendre le tout, je m’imaginais le pire. Ce n’était donc pas pour rien que j’avais un trou noir de ma soirée. Mais je ne voulais pas m’hâter sur les pensées, alors je ne dis rien et je l’écoutais. Elle, qui semblait être au courant de plus de chose que moi. Et alors qu’elle terminait, j’hochais de la tête. « Non rien… » Et je sentis alors mes yeux s’embuer de larmes. « Tu crois que … ? » Lui demandais-je, n’osant pas continuer ma phrase. Je me retrouvais à croiser les bras, sur mon torse. Ce corps qui avait peut-être été souillé sans même que je ne m’en rappelle, et cette pensée me donna des frissons. « Mais du coup, toi et moi c’est lié tu crois ? » Et avant même qu’elle ne me réponde, j’avançais vers elle pour la prendre dans mes bras.


@Jillyane Reuben