Be mine ((Andel))

@Anders H. Wellington | Lundi 27 Decembre - 21h | Je te veux. Maintenant. Corps plaqué contre sa porte. Ma bouche sur la sienne, mes mains cherchant déjà l'objet de mes désirs. J'avais pris conscience que coucher à tout va n'était pas pour moi - heureusement, y'en avait pas eu tant que ça. Et ce fut quand même extraordinaire, chaque bras et chaque nuit passé. Mais je ne sais pas, m'engager de nouveau m'effrayait. J'étais pas certain de moi. Pourtant, il y avait un être qui restait constant, où je ne faisais que tout comparer à lui. Et il était devant moi. Et la seule chose que je pouvais quémander, c'était nos moments qui me rassuraient. Bien trop. Gerber un manque qui m'avait arracher la bouche. Je m'attachais mais je refusais de donner un sens à ce qui se passait entre nous.

@Novel Markovich | La surprise d'apprendre que je lui manque pendant le week-end, mais le plaisir de l'entendre et de le voir débarquer chez moi à mon retour. Moins timide, plus entreprenant depuis quelques temps, je découvrais un nouveau lui. Différent mais pas moins intéressant. Même si ça me manquait un peu de le voir rougir à presque chaque occasion. Certaines habitudes installées entre nous, et pourtant toujours rien de sérieux ou d'officiel. L'interdiction de s'attacher à nouveau depuis Johan, pour ne pas voir le coeur se briser à nouveau, et pourtant, il y a bien plus de plaisir à le voir lui que n'importe qui d'autre. Et je n'avais pas chercher à le cacher quand il m'a questionné sur une potentielle concurrence. Mais pas vraiment le temps de réfléchir à tout cela quand ses mains sont déjà sur moi, quand son toucher m'embrase et que ses lèvres caressent les miennes. Le désir est là, l'envie de lui, de le retrouver alors que l'on se voit quand même chaque semaine. « C'est moi qui t'ais manqué, ou juste mon corps ? » Question mi-taquine mi-sérieuse, mes mains commencent déjà à le déshabiller, son corps plaqué contre le mur.

Question qui tombe. Ca me fait rouler des yeux. Les deux jeune homme les deux. Je n'aimais pas l'avouer. J'en avais trop dit la semaine passée. Je n'avais pas envie de parler de ma révélation. Je sais pas trop ce que ça pouvait bien signifier. Mais tant que je n'étais pas fixé, je voulais pas en savoir davantage. C'était bien trop effrayant. Mauvaise réponse ? Je le regarde en coin, sans pour autant m'arrêter dans l'effeuillage.

@Novel Markovich | La relation existe aussi bien au travers des mots que des gestes. Ce n'est pas juste un plan cul, avec qui je me couche en échangeant des banalités pour ne pas paraître complètement impoli. C'est aussi un ami, un confident. Il sait des choses sur moi que nul autre ne sait et inversement. Alors avec lui, je parle. Beaucoup, trop. Je prends plaisir à entendre certains mots autant qu'à sentir ses caresses. Sourire qu'il se dessine à sa réponse, autant parce qu'elle me plait que parce que son attitude m'amuse. « Très bonne réponse. Tu mérites un 20/20 ! Avec mes félicitations. » Haut que je fais passer par-dessus sa tête, lèvres qui goûte sa peau, de sa mâchoire jusqu'à son aine où ma progression est gênée par une barrière de tissus que j'entreprends de faire disparaitre.

Je souris à sa réponse. Et j'ai visiblement le droit à une récompense, réalisant le chemin qu'il me prenait. Le derme s'hérisse. Le corps s'échauffe. Je retiens ma respiration quand il s'arrête. Lèvre mordue, l'impatience me gagne. Le bas ventre se tord délicieusement. A l'abri des regards indiscrets, je m'abandonne à ses bons soins. Souffle qui m'échappe, les yeux se ferment. C'était lui et pas un autre.

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