w. @Capucine Beauregard

c'est étrange, notre première fois elle est comme LA première fois. comme si je me sentais pas prêt, comme si je voulais attendre un moment particulier. que ce soit différent, que ce soit parfait. sans trop savoir pourquoi, sans trop vouloir le savoir. parce que j'ai peur que ça détruise tout, j'ai peur de l'après, du comment, plus que du pourquoi. et mes tripes qui me crient chaque matin de m'éloigner de toi, de partir en courant, de te fuir pour éviter de ressentir ça, de ressentir tout court. mais j'ai jamais écouté mon instinct, j'ai toujours choisi d'ignorer chaque risque de chaque décision que j'ai pu prendre. cette fois c'est toi, c'est nous. « ouais. un gentleman » que je dis avec un sourire mutin sur les lèvres. je sais faire le gentleman, mais on peut pas dire que j'en suis un, bien loin de là même. « non en effet c'est pas vraiment excitant » que je dis, en passant mon index sous ton nez, faisant semblant que mes doigts collent à cause de la morve. petite grimace qui m'arrache un rire, espérant provoquer le tiens. ta jambe que tu commences à enrouler autour de la mienne, ma main qui glisse sur ta cuisse, dans dépasser les barrières qu'on se fixe depuis des mois, juste histoire de te tenir contre moi. je comprends rien à ce qui se passe, je sais juste que j'ai besoin de ton contact, qu'être avec toi c'est suffisant et putain ce que ça me fait flipper. je comprends pas ce qui m'arrive, ni à toi. parce que je te connais assez pour savoir que t'es pas la tendresse incarné, t'es pas cette fille, entre mes doigts, qui pleure et qui est maitresse de tendresse. alors qu'est-ce qu'il nous arrive ? et j'ai envie de te poser la question mais j'ai pas envie de gâcher ce moment, alors je me contente de t'embrasser à nouveau, doucement avant de me mettre sur le dos et de te serrer contre moi, attrapant la télécommande pour allumer la télé.

with @Aidan Nesbitt C’est difficile d’expliquer pourquoi tu as ressenti de le besoin et l’envie d’être lui dans cet instant de faiblesse la plus totale. Dans ta nudité la plus totale, tu dévoiles l’un de ces failles les plus secrètes. Femme forte qui ne laisse rien paraître, à qui tout semble lui couler dessus sans conséquence, montre une certaine fragilité. Lorsqu’il vient passer son doigt sous ton nez, minant d’être dégoûté par cette morve, impossible de retenir un petit rire. Voilà l’une des raisons, trouver réconfort et un petit sourire. Certes, il y a cette chose entre vous, ce que vous ne pouvez vous dire à voix haute, et comprendre tant c’est inhabituel pour vous, mais il y a aussi cette amitié. Amitié qui était présente bien avant le jeu. T’envoies tout balader ne pensant à rien, juste au fait que t’as besoin d’être contre lui, humer son parfum pour faire le vide dans ta tête. L’enfant sauvage est devenu maître de tendresse. Dernier baiser, tu le laisses se tourner te plaquer un peu plus encore contre lui, tête et main sur son torse, tu ne mets pas longtemps avant de sombrer d’épuisement dans les bras de Morphée.

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