Le sourire satisfais se dessine sur le visage, ça fait un peu trop si je saute de joie et si fais une danse de la victoire ? Surement, je m’abstiens le faisant intérieurement c’est déjà pas mal. Je parle du newburry, probablement pour détourner l’attention de lui, mais je prends quand même de plus je suis une vraie pipelette quand il s’agit de mes projets en cours. Est-ce que je devrais lui dire que j’avais retranscrit l’histoire de l’élu en bd ? Je vais garder ça pour moi, encore un moment, pour toujours même. “Je suis loin d’être parfait tu sais” rire qui m’échappe, bourré de défauts même “Pas un projet d’école non, je le fais juste pour le plaisir et pour aider le Newburry et créer des applis c’est ce qui m’as permis d’en être là aujourd’hui alors si je peux utiliser mon savoir gratuitement pour aider ça ne me dérange pas” Il revient sur la cabane et je souris à voir sa tête, clairement j’avais tapé dans le mille et je n’étais pas peu fier de moi. Je réfléchis quelques secondes, fais le tour de l’ilot centrale pour regarder dans mes placards et me retourne en lui souriant “A croire que mon esprit a su que tu revenais et savais ce que tu voudrais, j’ai ce qu’il me faut pour tes deux demandes. Je m’auto félicite pour la peine” sourire victorieux sur le visage et à sa question je me penche sur le plan de travail “Je te l’ai déjà dit, un seul élu pour la vie et quoiqu’il en soit tu restes mon préféré peu importe le domaine”. Je me perds dans son regard et clairement c’est mauvais, alors je m’éloigne “Je vais aller chercher ce qu’il faut pour la cabane, hmm t’a peut-être envie d’aller prendre une douche ? Ou un bain ? La salle de bain est à l’étage ou tu as celle de ma chambre si t’es pas motivé pour monter les escaliers”

C'est encore bien trop irréel pour moi ce que je vis actuellement. Un ange tombé du ciel, c'est ce qu'il est. Il est arrivé dans un moment de ma Vie que je suppose être un tournant important et sans que je puisse le réaliser, il avait su devenir un piller. Présent avant, encore là après. Et c'est sous son toit que je me refugie. Une amitié à étoffer ? En attendant, c'est bien à ses côtés que j'étais et sa volonté à me redonner le sourire bien présente. Je le félicite encore pour son application et tous les projets qu'il veut entamer mais aussi de pouvoir accéder à tous mes désirs culinaires et filmographique. Je rougis quand il m'avoue être le favori. Je compte bien garder ma place et taper tous ceux qui la veulent. Je fais semblant de grogner et reste sans mots quand il me propose de me doucher. Je ne pensais pas que je puais autant. Mais j'accepte volontiers. Faudra juste des fringues parce que les miennes sont sales .. S'il te plait. J'aurais aimé aller dans sa chambre - parce que je suis curieux de connaitre son univers - mais je trouve ça déplacé d'y imposer ma présence. Alors je fais l'effort de monter trouvant la première douche que je trouve. Vêtements retirés, je reste devant le miroir, observant mes blessures bien trop visibles à mon gout. Puis j'entre dans la douche, faisant couler l'eau. Chaleur qui me fait fermer les yeux, c'est apaisant. Je colle mon front contre la paroi. Tout remonte à la surface, rupture, misérable, bagarre, Lui, Jagger. Hoquet de tristesse qui m'échappe et les larmes suivent. C'est encore trop .. incroyable et pas positivement pour que ce soit vrai. Une quinzaine de minutes et je me lave pour de vrai. Quand je quitte la douche, serviette et vêtements étaient là. Quand était-il passé ? J'ai rien entendu. Je me dépêche de me sécher et m'habiller puis je redescends. Je tourne sur moi-même. Je me sens minuscule dans tes fringues mais j'aime bien ton pull. Je vais le garder mais il ne le sait pas encore. Est-ce que tu veux de l'aide pour quelque chose ?

Spoiler:

Le sourire que je lui adresse et timide, serais t’il jaloux si quelqu’un s’approchais de moi ? Si j’avais quelqu’un dans ma vie ? Je ne pense pas à ça, je refuse de jouer avec les sentiments de qui que ce soit pour savoir si l’homme en face de moi serais potentiellement intéressé par moi. Je finis par rire “T’es mignon quand tu grogne” compliment qui m’échappe, je me fatigue à pas savoir tenir ma langue quand il le faut. Je change rapidement de sujet, j’avais l’impression qu’à tout moment j’allais rougir comme un adolescent. Je pense à son voyage en avion et lui propose une douche, de nouveau je souris “Exactement ça, ton odeur m’est très désagréable” petit rire et je m’empresse de rectifier “Non, en vrai je me dis qu’avec ton voyage en avion tout ça t’a peut-être envie de te détendre un peu” je regarde son sac “Je vais te préparer des affaires et laver les tiennes” je lève un doigt devant moi “et non tu ne discutes pas” un dernier sourire et je le laisse prendre la direction de la salle de bain, filant dans ma chambre pour lui sortir de quoi s’habiller je m’apprête à monter pour déposer les affaires devant la porte, mais je fais rapidement demi-tour en repensant qu’il n’y avait plus de serviette au-dessus, j’en prend une rapidement avant de venir frapper à la porte de la salle de bain deux ou trois fois sans réponse, j’hésite quelques seconde et finis par rentrer, je tente de l’appeler aucune réponse. Garder mes yeux dans mes poches et je pose les affaires sur le meuble, je lève les yeux et je l’aperçois, rapidement je détourne le regard avant de revenir sur son corps et de voir des blessures je reste bloqué quelques seconde avant de sortir. Descendre les escaliers, rejoindre la cuisine, inquiet. Je m’affaire pour les croques monsieur, perdus dans mes pensées quand sa voix me fait lever la tête vers lui, un sourire de façade “il te va très bien” qu’avait -il fait tout ce temps ? Était-il en danger ? “J’ai sorti tout ce qu’il fallait pour faire la cabane” je lui montre le canapé du regard avec les couvertures et autres coussins que j’avais trouvé “tu me montre tes talents d’architecte ?”

Je hoche la tête à son compliment. Je crois que je vais le garder, pour toujours. Pour me souvenir qu'en revenant de mon Enfer, il y avait cet Ange qui avait mis du baume sur les plaies émotionnelles. Je devrais lui demander mais ça n'aurait pas la même sensation de briser un interdit. En attendant, il était sur mon dos et ça me faisait du bien d'être noyé dans son parfum. Je regarde en direction du canapé et le sourire s'agrandit. Ce n'était pas une ruse, il voulait vraiment mettre une pincée d'insouciance dans cette soirée. Et je ne me fais pas prier et file faire une belle cabane. Souvenir d'un père le faisant pour son enfant, les larmes montent mais pas de tristesse .. C'est un temps révolu. Ca me manque lourdement.. Bien plus plaisant que d'être en conflit comme actuellement. Je reste sur cette pointe de nostalgie et place tout aussi parfaitement que possible. J'attrape même une petite lampe de chevet que je place au milieu. C'est prêt ! que je hurle, avec enthousiasme. Je lui ouvre la "porte" quand il vient avec notre repas et fais un rapide aller-retour pour prendre de quoi boire puis éteindre la lumière avant de m'installer à ses côtés. Bienvenue chez moi .. Enfin chez toi .. Nous .. Comme tu veux .. Merci encore, c'est sympa de m'accueillir. Du confort et un visage rassurant, c'est tout ce que je voulais en vérité. Et je suis soulagé qu'il l'ait ressenti. Alors qu'as-tu fait ces dernières semaines ? La question est risquée s'il me la retourne mais on n'y est pas encore.

J’étais ravis d’avoir insisté pour aller le chercher et encore plus pour qu’il reste dormir, je savais que quelque chose c’était passé, je pensais au départ à quelque chose de bénéfique pour lui, mais au final je me posais vraiment la question après ce que j’avais vu. Tenter de dissimuler mon inquiétude le plus possible en me concentrant sur les croques monsieur. Je le laisse aller construire les cabanes et ça me fais sourire de le voir aussi enjoués. Je me précipite quand il m’appelle, découvrant la cabane avec les yeux d’enfants. “Je pense qu’on peut dire chez nous” osais-je en riant. Je pose l’assiette au milieu et m’installe confortablement, je hausse les épaules “Hmm, le train train habituel, j’ai dessiné pas mal, cuisiner un peu & inquiété beaucoup” dis-je en relevant le regard vers lui. Je pique un croque et viens en mordre un bout “Je ne vais pas te retourner la question, j’ai bien compris que tu n’avais pas envie d’en parler et je ne te forcerais en rien...” je prends une gorgée de boisson “mais je veux que tu sache Nate que peu importe ce que tu as pu faire, ce qui as pu se passer, jamais je ne te jugerais... et si t’as envie ou besoin de parler de quoique ce soit, tu sais où me trouver je répondrais présent d’accord ?” un regard rassurant posé sur lui et je continue de manger “Donc Pocahontas ? Je t’imaginais plus les Aristochat ou Toy Story”

Timide sourire qui se dessine quand il évoque un chez nous. Et je ne pouvais le nier, même avec mon absence, ce sentiment de sécurité, que je ressentais avec lui perdurait encore ce soir. Et ça me soulage, est-il possible que je me sente vraiment dans une sorte de chez nous ? Si son regard se relève sur moi, quand il parle d'inquiétude et je sais exactement ce qu'il veut signifier, le mien se baisse n'assumant pas de lui cacher la vérité. Et pourtant, encore une fois, il se montre incroyable, compréhensif et attentionné. Les larmes montent mais pas question de m'effondrer encore. Je me contente d'embrasser sa joue rapidement. Merci beaucoup. Fini de s'inquiéter, je suis rentré et tout va bien. J'ai juste un trou à la place du cœur, des b.. merde mes bandages ! Je grimace. Repoussons ce moment au maximum. Lueur croisant la sienne quand il change de sujet. Personne ne peut égaler Grand-mère feuillage voyons ! Après, j'aime beaucoup regardé tout un tas d'animé. Genre posé sous la couette avec un paquet de bonbons et autres aka les bras d'une personne, c'est parfait pour moi. Notre cabane fait gagner des points là ! Et toi, tu as un favori ?