w. @Andréa Davenport


qui à dit qu'on devait attendre le bal pour commencer à jouer ? certes j'ai bien envie qu'on pimente notre soirée mais en attendant le feu d'artifice on pourrait commencer par les préliminaire ? après quelques sms à se chercher et se provoquer, j'te propose de passer à l'appartement pour qu'on joue au docteur. 20 minutes après j'entends toquer à la porte. je viens t'ouvrir en boxer, pas le temps ni l'envie d'enfiler autre chose. j'aurais pu mettre une blouse de Preston pour avoir l'air d'un vrai médecin mais flemme. quand j'ouvre la porte, je vois ta petite tête et je souris immédiatement. « vous aviez rendez-vous ? » alors ouais j'suis un médecin en boxer mais je vérifie mon agenda quand même

Ce soir, allongée sur ton lit, tu t'ennuies. Portable à la main, jambes dans le vie, tu réfléchis à ce que tu pourrais bien faire. Faut dire que tout le monde est en train de réviser pour les examens de la semaine. Ils ont tous le nez dans les bouquins et il n'y a pas de fête de prévue avant le week-end du bal. Tu boudes un peu parce que toi, t'y vas au talent, consciente que tu as raté beaucoup trop de cours pour réussir et c'est dommage. T'as jamais été très studieuse mais, t'as des facilités. Il te suffit normalement d'aller en cours pour réussir à retenir la majorité des informations. Un petit coup d'oeil le soir et t'es parée. Mais cette année fut beaucoup plus compliquée alors forcément, tu préfères aller aider Aidan à ta manière ou plutôt, le déconcentrer dans ses révisions. Tu enfiles un simple blazer mi-long en guise de robe par dessus tes sous-vêtements et une paire d'escarpins. Un petit coup de rouge sur les lèvres suffira. Et c'est tout sourire que tu te pointes derrière sa porte avant de faire semblant de tousser quand il t'ouvre. Tu tentes de rester sérieuse mais, c'est difficile parce que il est là, en boxer, son agenda à la main. Oh mh... non... J'étais vraiment pas bien donc, je suis passée à l'improviste en espérant que vous auriez une petite place pour moi mais, si ce n'est pas le cas, c'est pas grave Docteur... Vous pourriez m'orienter vers l'un de vos collègues peut-être...? Les mains dans les poches de ta veste, tu hausses les épaules et bats des cils d'un air innocent. @Aidan Nesbitt

w. @Andréa Davenport

ce petit jeu ? il m'amuse déjà beaucoup, si être médecin c'est voir des nanas aussi belles que toi débarquer habillées de cette manière devant sa porte, je signe direct pour des études de médecine. lèvre que je mords quand tu m'appelles docteur avec ta petit voix de patiente désespérée. putain Andréa, t'as conscience de combien t'es sexy ? surement. mais si faut te le répéter encore une fois, j'suis prêt à le faire.  « je vous oriente vers personnes, venez par là, j'ai une place pour vous immédiatement » que je dis en attrapant doucement le col de ton blazer pour te tirer à moi et te faire entrer. je pousse du pied la porte de l'appartement pour qu'elle se referme et je te fais signe de me suivre.  « mon cabinet est par ici » je te montre mon lit.  « j'vous laisse vous installer, je vais passer à l'auscultation » trop à fond dans mon jeu, je peux quand même pas m'empêcher de sourire.

T’as besoin de jouer, de tester les limites des autres car toi tu t’en imposes aucune. Ouais peut-être que tu es un brin nymphomane sur les bords, t’es trop accro au sexe pour te rendre compte que collectionner les hommes ne t’aidera pas à avancer. Mais c’est pas ta faute, tu tombes toujours sur des gars aussi barrés que toi. Le dernier en date, c’est Aidan ou plutôt, docteur Aidan pour ce soir. C’est un pote à Capu, fallait s’y attendre ! Tu fais ton petit numéro de la meuf qui peut toujours aller voir ailleurs, cils battants et lèvre coincée entre tes dents. Forcément, ça fait le taff puisqu’il rattrape par le col de ta veste pour te faire entrer. Sourire satisfait sur les lèvres, tu marches en direction du lit qu’il désigne comme son cabinet. Tu ne le quittes pas des yeux. Tu restes le plus sérieuse possible mais tes yeux souris pour toi. Tu retires une chaussure puis, tu te débarrasses de la seconde avant de t’allonger. Je me suis fait mal au dos hier soir, la douleur s’est diffusée jusque dans la poitrine. J’ai l’impression de ne plus pouvoir respirer correctement, c’est grave docteur ? Mine de chien battu avant de rajouter : Je suis partie rapidement pour ne pas arriver trop tard du coup, j’ai pas eu le temps d’enfiler des vêtements décents. Deux simples boutons qui te permettent de te promener dans les rues de Boston en effet, on ne peut pas appeler ça dès « vêtements » @Aidan Nesbitt

w. @Andréa Davenport

j'suis pas comme Preston moi. alors ouais j'suis capable de traiter les nanas avec respect et je le fais hein, je vois pas en quoi voir plusieurs filles en même temps c'est ne pas les respecter. faut savoir les choisir, faut prendre des filles comme moi, qui veulent pas s'attacher, qui veulent juste jouer. et toi.. toi Andréa t'es parfaite pour ça. parce que t'es comme moi, t'es pas le genre de fille qui tombe amoureuse en un claquement de doigt. puis moi après ce que je viens de vivre avec Sofia, je crois que j'suis vacciné, une fois que je l'aurai oublié, terminé les conneries. j'te ramène dans ma chambre et on continue ce petit jeu du docteur et de la patiente. j'y jouais quand j'étais gosse mais putain, ça me paraissait pas aussi intéressant à l'époque. j'te regarde t'allonger sur mon lit, petit sourire qui étire mes lèvres. « laissez moi regarder ça » que je dis en m'installant à califourchon sur toi, une jambe de chaque côté de ton corps, mes doigts qui déboutonnent le premier bouton de ton blazer. « n'vous en faites pas, je crois savoir ce qu'il vous faut comme traitement et vous n'allez pas avoir besoin de vos vêtement » regard lubrique qui se pose sur toi, je ne déboutonne pas le dernier bouton, je me contente de poser mes deux mains sur tes seins, sur le tissus de ta veste, appuyant tout doucement dessus « ça vous fait quelque chose là ? » Docteur Aidan commence le début du traitement.

Tu ne réfléchis pas, tu agis sur des coups de tête. On dit souvent que tu as le comportement d’une enfant. Une enfant trop gâtée a qui on a tout cédé. C’est vrai que depuis la perte de ton jumeau, on a tendance à tout te laisser passer et c’est sûrement pour cette raison que tu es ainsi aujourd’hui. Faut dire que les hommes que tu rencontres te le rendent bien. Prenez Aidan par exemple. Il pourrait très bien te freiner et pourtant, vous entrez tous les deux dans le jeu, devenant deux personnes très différentes de la réalité. Fini la petite Andréa étudiante en droit ce soir, tu seras Andréa la danseuse qui s’est cassée le dos en dansant toute la nuit. Et si seulement ça avait été le cas. Avec les examens, c’est comme si la vie était en stand by. Bref, tu excuses de ton accoutrement, esquivant un petit sourire lorsqu’il te rejoint. Tu te mordilles la lèvre quand il t’explique que de toute façon, tu n’auras pas besoin de vêtements. Bien entendu, c’était le plan. Tu ne perds pas une miette du spectacle. Tu le regardes refaire le premier bouton de ton blazer. Il s’arrête en chemin et tu relèves les yeux dans sa direction pour secouer la tête de gauche à droite. Rien du tout... Mais continue sur cette voie Aidan, tu pourrais marquer des points. T’as pas envie que ça s’arrête et s’il veut jouer avec tes nerfs en y allant petit à petit, t’es totalement préparé. D’ailleurs, tes yeux azurs le défilent, tu te pinces les lèvres pour ne pas rire. @Aidan Nesbitt

w. @Andréa Davenport

j'ai pourtant fait une promesse, un pacte. interdiction de toucher une dudley. faut croire que j'suis nul pour tenir des promesses, je suis nul pour respecter les règles. quoi ? c'est pas ça l'expression : les règles ont été inventés pour être contournées ? moi j'aime bien ce proverbe, je suis très fort pour ça d'ailleurs. je passe ma vie à contourner les règles, c'est tellement plus amusant que de les suivre. alors ce soir c'est bien plus amusant de jouer avec toi que de te dire que c'est mal ou que tu devrais rentrer chez toi. j'ai pas envie que tu t'en aille, j'ai envie d'en découvrir plus, savoir ce qui se cache sous ce blazer noir qui te fait des courbes de folies. mes mains sur tes seins, je te demande si je début du traitement fonctionne, faut croire que je vais devoir passer à l'étape deux. mes mains glissent à nouveau sur les boutons, déboutonnent le dernier et ouvre en grand ton blazer, laissant ta poitrine dans sa dentelle à ma vue. je me mords la lèvre, mes mains qui se posent à nouveau sur tes seins, les malaxent doucement.
« et là c'est un peu mieux » que je te demande, me pendant sur toi pour délicatement laisser ma langue courir dans le creux de ton cou.

Ce qui est bien quand on est dans ta situation, c’est que tu n’as de comptes à rendre à personne. Tu n’as pas vraiment d’amis que tu peux trahir. Tu ne fais jamais de promesses car tu es incapable de les tenir. Tu ne prends pas le temps de connaître la vie de ton frère et de tes sœurs donc on ne peut pas te reprocher de coucher avec un pote ou un ex. Tu es une louve solitaire qui n’en fait qu’à sa tête. Tu te jettes sur tes proies et tu ne l’es gardes jamais trop longtemps par peur de te lasser. Les deux seuls pour qui tu portais de l’intérêt on finit par lâchement t’abandonner et rien que pour ça, tu n’es pas prête de refaire cette erreur. Pas d’attache, juste du jeu, de la séduction, de la tentation, des palpitations, du sexe. Et Aidan sait parfaitement que tu préfères jouer au docteur avec lui plutôt que de le faire réviser. Si t’es pas trop crevée après, peut-être que tu lui donneras un coup de mains. Pour le moment, tu joues à la patiente capricieuse qui en veut plus et ça fonctionne. Il retire le dernier bouton de ton blazer, prend le temps de l’ouvrir avant de recommencer de plus bel son auscultation beaucoup plus intéressante à tes yeux. Ses mains qui épousent sa poitrine et sa langue qui vient titiller ta peau, tu esquives un sourire avant de murmurer : Nettement mieux cette manipulation doc. C’est cool ce jeu. Tu ne te rappelles pas que ça l’était autant quand tu courais derrière ton frère et Carter pour leur enfoncer le thermomètre dans l’oreille -ouais, t’as essayé qu’à cet endroit c’est promis ! @Aidan Nesbitt