perpétuel dilemme qui habite mon esprit, quand je me demande si partir est une bonne idée. je me répète que ce n'est que pour quelques temps, que ce n'est pas un départ définitif. mais j'ai appris ces dernières années que ma famille, celle sans qui je respire à peine, c'est vous. vous êtes le ciment qui permet de colmater les brèches de mes peurs, le calme après la tempête de ma vie. après une colocation, une maison acheté ensemble, un été à Paris.. être au régiment, à 35 minutes, ça me parait pourtant être le bout du monde.  secoue la tête pour arrêter de penser à moi et m'inquiète de comment toi tu vas. j'attrape une chips, manque de louper ma bouche, réprime un sourire avant de froncer les sourcils. « comment ça le fouillis ? » je penche la tête sur le côté. « tu songes à partir ? » tu sais que tu peux tout me dire, j'écouterais tout et je comprendrais tout.

@Gaïa Murdock

franchement, ya pas à dire, t'es trop fière d'elle et de son parcours. c'est une acharnée, avec des projets plein la tête. wow. tu l'envies tellement. t'espèrerais tellement que les choses soient plus simples. à moins que ce soit toi qui  te prennes trop la tête si je pouvais, je reprendrais les cours. je regrette pas d'avoir lâché juilliard mais maintenant que j'ai plus les cheers, je me dis que reprendre les cours me feraient vraiment pas de mal. new-york c'est pas si loin. mais ya pleins d'autres points qui me font renoncer à reprendre mes études... il y a mickey, maddie, hope et les autres. t'es plus seule maintenant. puis t'en a marre des allés retour. t'as envie de stabilité. faut pas non plus être trop exigeante. tu fourres deux trois chips dans ta bouche, puis attrape hope par les épaules et viens lui coller un gros baiser salé sur la joue ch'pourrais plus me pacher de vous comme achant.. puis tu la relâches et viens t'essuyer les lèvres d'un revers de main en pouffant. boston ne te verras plus partir comme avant. cette fois, tu resteras.

@Hope J.F. Kennedy