Le week end. Il avait été des plus rythmés, tant par la soirée à la Adams à laquelle t'avait entraîné ton meilleur ami que par ton séjour surprise et express avec Colton. Un voyage au Pérou que le jeune homme avait prévu et organisé même à la dernière minute, comme quoi son sens de minutie jusque dans les moindres détails cela va sans dire. Cependant venant du Lowry tu n'étais pas réellement étonné, au contraire. Tu avais donc repris les cours en ce mardi matin avec une mine fatiguée certes mais radieuse tout de même. Un mot qui ne devrait pas se décliner alors que tu venais de perdre ta figure paternelle. Une perte trouble qui se répercute dans l'encre de tes prunelles. Le Krum Café était encore silencieux lorsque tu étais arrivée mais vingt minutes plus tard, le rush du repas d'entre midi et deux se fait entendre que cela soit par des bavardages bruyants ou des fourchettes qui s'entrechoquent sur le plat des assiettes. Le bruit t'agace légèrement, sans aucun doute parce que tu manques de sommeil alors tu décides de mettre tes écouteurs sans fil sur tes oreilles, la bande son des animés japonais venant rythmés ton esprit et inspiré ton imagination. Tu sors ton carnet de croquis, un crayon de papier et commence à dessiner diverses esquisses qui prennent forment au gré de ta mémoire, ton humeur. Tu t’arrêtes une brève minute pour prendre une bouché de tes ramens au curry avant de te remettre à dessiner. Soudain, une ombre vient masquer la lumière qui filtré par delà la grande fenêtre. Tu redresses la tête pour apercevoir l’aîné des Wertheimer prendre place sur le siège d'en face. « [color=darkslategrayComment tu fais pour savoir toujours où je suis ? C'est mon frère qui te l'a dit ?[/color] ». Lui dis-tu en souriant tout en enlevant tes écouteurs que tu ranges dans leur boite. Elias était doué pour te trouver, ce n'était pas nouveau depuis que vous vous connaissiez, d'autant plus lorsque tu répondais pas à ses messages. Et au Pérou on ne peut pas dire que le réseau était au top.
@Elias Wertheimer

Oriana a perdu son père. Tu sais que ce n’était pas la joie et la bonne humeur dans la famille. On ne peut pas dire qu’elle était super proche de son paternel. Au contraire, ils étaient plus en désaccord sur la fin. Il y avait des histoires de mariages arrangés, de futur incertain et pourtant tout tracé aux yeux de monsieur Versace. Oriana, elle joue la femme forte qui n’a besoin de rien ni de personne mais, tu sais pertinemment que cela la touche malgré tout. Parce que c’est une âme sensible et fragile. Elle est si douce que même la mort de son pire ennemi aurait été une épreuve pour elle, t’en es certain. Donc, tu l’as invité quelques jours à la maison. Louise a été plus que ravie de passer du temps avec tata Nana. Et puis, t’as même réussi à la traîner dans une soirée. Mais depuis ce fameux soir, tu n’as plus aucune nouvelle de la belle. Inutile de préciser que tu t’aies fait du soucis de ne pas avoir de réponse de sa part. Lorsque tes sms arrivaient à partir, tu attendais plusieurs minutes devant l’écran de ton téléphone en espérant qu’elle te réponde. Ce midi, entre deux rendez-vous, tu comptes bien l’intercepter et t’assurer que tout va bien pour elle. C’est au Kkum café que tu la retrouves. Elle a ses écouteurs dans les oreilles et griffonne comme à son habitude. Tu l’observes un instant en silence, sourire aux lèvres avant de te décider à la rejoindre car on dirait un psychopathe. Tu t’installes en face, sourire aux lèvres. Tu retires ta veste, admires son travail tout en répondant d’un air innocent : Il me semble t’avoir déjà dit que je ne dévoile jamais mes sources. Tu marques une pause et te penches sur la table en lui faisant signe de se rapprocher pour chuchoter : Je travaille pour la CIA et on m’a demandé de placer un traceur sur toi... Petit clin d’œil avant lui voler ses croquis pour pouvoir juger ou plutôt admirer son art. Comment tu vas joli cœur ? J’ai essayé de t’appeler tout le week-end... et je t’ai envoyé un tas de sms au cas où tu n’aurais pas remarqué... Autrement dit oui, tu t’inquiètes pour elle ! @Oriana Versace

Autrefois, la danse est un moyen d'exprimer au travers du corps, tout un tas de ressenti. Aujourd'hui, c'est avoir un crayon en main qui te permet de dépeindre des sentiments sous la forme d'esquisse que certains jugent prometteur pour ne pas dire jurer par ton talent. Sur ce dernier tu doutes toujours bien évidement, mais tu demeures passionnée ce qui provoque certainement un bourgeon d'assurance. Une pensée qui s'efface bien rapidement lorsque tu aperçois la silhouette de ton meilleur ami qui sourire aux lèvres s'installe en face de toi. Enlevant tes écouteurs, tu ne peux t'empêcher une énième fois de lui demander comment il fait pour savoir où tu trouves à chaque fois – et ce peu importe l'état. Tu ricanes amusé, spontanée lorsqu'il te répond encore par la même affirmation. Tu secoues la tête un peu plus face aux murmures qu'il glisse à ton oreille et c'est bien là que tu reconnais la nature bienveillante et taquines du jeune homme. Il en profite pour voler ton carnet de croquis, tu lèves les mains en guise de reddition avant de ranger tes écouteurs. Bien évidement, le flot d'interrogations qui suit ne te surprend guère, tu sais que le fait de ne pas avoir répondu à ses messages ne te ressemble pas et a dû alimenter un tas de question, d'inquiétude chez ton meilleur ami. « Ouais ça va, de toute manière la terre continue de tourner donc je me dois d'en faire autant avec des hauts et des bas. ». Depuis la disparation de ton paternel, tu es un peu perdue. Une sensation bien différente que lorsque tu as perdue ta mère presque six ans auparavant. Tu rapproches ton bol de ramens au curry avant d'en prendre une autre bouché sachant très bien que Elias te scrute avec attention, attendant une réponse valable de ta part. « Ouais je sais … je suis désolée. Mais j'étais pas à Boston ce week end et difficile d'avoir du réseau où j'étais ... ». Ton timbre de voix est calme, léger. Autant est honnête sans pour autant trop en dire mais c'était bien la réalité, tu étais à l'étranger une bonne partie du week end.
@Elias Wertheimer

T'as toujours été intrigué par certaines personnes, notamment les plus mystérieuses, celles qui ne dévoilent pas tout au premier rendez-vous et quand tu as rencontré Oriana, t'as tout de suite voulu la connaître davantage. C'est tout naturellement que votre relation s'est construites au fil du temps et non sans faille. Elle a beau être plus jeune, c'est la voix de la raison, la maturité incarnée. De ton côté, hormis ta nature protectrice, ton besoin de la protéger et de la préserver de la cruauté du monde, on ne peut pas dire que tu lui apportes grande aide. T'es plutôt le casse-couille qui lui donne du fil à retordre avec ses questionnements et ses mauvais agissements. Tu lui voles son cahier pour survoler rapidement les pages avant de te concentrer sur les dernières. Ton regard est posé sur le papier mais ton esprit est ailleurs, en train de lui poser un tas de questions quand à son inhabituel silence. Elle répond vaguement. Tu lèves le regard quand elle semble s'arrêter et ne pas poursuivre son discours. Mais encore ? T'étais où ? Tu demandes car aux dernières nouvelles, dans le coin comme à Rome, le réseau passe très bien. T'es curieux de savoir où elle a traîné pour se changer les idées car la miss a beau joué les femmes fortes, tu sais qu'elle rest perplexe quand à la récente perte de son paternel. Tu aimerais faire davantage mais ce genre de situation ne te met pas très à l'aise et Oriana sait parfaitement qu'elle peut venir frapper à ta porte quand bon lui semble et pour une durée indéterminée. @Oriana Versace

Le regard azuréen de ton meilleur ami se perd dans les messages silencieux que t'inspires chacun de tes croquis. Des esquisses tout en fluidité où chaque coup de crayon est abstrait afin d'éveiller la curiosité du message qui se véhicule au sien de chaque dessin. Cependant bien qu'il les observe avec attention, tu sais que la surface de tes prunelles ne trahissent aucunement leur profondeur qui s'interroge. Elias se pose un tas de question qu'il tente tant bien que mal de conserver pour lui mais tu sais que cela ne durera qu'un temps. Elias a toujours agit avec beaucoup de protection à ton égard tout comme Ilan, il pourrait être l'un de tes frères mais surtout il sait que tu n'es pas du genre à ne pas faire face à tes problèmes. Ce week end, tu avais ressenti le besoin de prendre le large, de t'éloigner un peu de la ville de Boston et de juste prendre plaisir à respirer un bol d'air frais. Bien évidement, cette liberté tu l'avais fait en compagnie Colton. Ce dernier avait beau être ton employeur vous aviez déjà un passif intimé qui c'était imposé à toi lorsque ta mémoire a fait marche avant. C'était toujours lorsque tu buvais plus d'un verre d'alcool – que tu ne supportais pas et 'c'est pourquoi tu ne consommais jamais de boisson alcoolisée en soirée. Ses deux interrogations successives interviennent au même moment où l'un des serveur s'avance pour prendre une éventuelle commande auprès du jeune Wertheimer. Néanmoins, l'intonation de ton camarade donne déjà la cadence d'une impatience car il attend davantage d'explications de ta part. Une fois le serveur reparti, tu le toises l'espace de quelques secondes n'entendant que les bavardages des tables voisines et des verres qui s'entrechoquent. « Je suis partie au Pérou, j'avais besoin de prendre l'air, de me changer les idées voilà pourquoi j'ai pas pu te répondre. ». Lui dis-tu tout en déposant ton menton dans la paume de ta main gauche.
@Elias Wertheimer

Petit sourire collé les lèvres, tu ne peux t'en défaire en observant les dessins de la belle. Aucun doute, elle a bien choisi la filière car l'art, c'est totalement son domaine. T'es heureux de savoir qu'elle n'abandonne pas cela malgré les difficultés qui se mettent en travers de son chemin. La dernière en date étant la perte de son père et face à cela, tu ne sais quoi faire si ce n'est te montrer présent pour elle. Tu sais qu'elle avait beaucoup de différents avec son paternel mais tu sais aussi que Oriana est assez sensible pour être touchée par cette nouvelle malgré tout. Après tout, c'était son père et non un parfait inconnu. En ayant reçu aucune réponse de sa part après la soirée Projet X de la Adams House à laquelle Poppy t'avait invité et Oriana, gentiment accompagnée, tu t'es inquiété, comme toujours. Tu lui demandes donc la raison de son silence radio. Elle t'informe avoir eu quelques soucis de réseau et tu fronces les sourcils quand tu apprends qu'il ne s'agit pas forcément d'un problème d'opérateur mais plus d'antenne étant donné qu'elle n'était pas sur Boston. Elle te parle alors du Pérou et tu écarquilles les yeux, sourire en coin. Au Pérou ? Wow, dingue ! C'était cool ? T'as réussi à te changer les idées ? Tu ne t'attendais pas à cela. T'es partie avec qui ? Oui parce que tu te doutes qu'elle n'y ait pas allé seule de son plein gré. Du coup, tu veux savoir qui a eu l'amabilité de l'accompagner et la nature de leur relation. Ouais, t'es curieux mais ça, elle le sait déjà Oriana ! @Oriana Versace

Le sourire mutin à la commissure des lippes de ton meilleur ami en dit déjà long sur ce qui se peut lui trotter dans l'esprit. Tu hausses d'ailleurs un sourcil désapprobateur en le voyant venir avec ses gros sabots surtout lorsqu'il énonce sa dernière question. Tu reconnaissais bien là son coté protecteur et attentionné qui le rend si précieux à sa manière. Tu sais également que ce séjour express est loin de te ressembler et qu'il se pose déjà l'interrogation. Futé lorsqu'il s'agit de toi ou de tes sœurs le Wertheimer ! « Mh, c'était super sympa j'avais besoin de m'éloigner un peu de tout ça même si c'était court ... ». Ta réponse est évasive encore une fois mais teinté de franchise. Partir sur un coup de tête n'était qu'une simple esquisse au départ et puis au fur et à mesure de ta discussion sur les réseaux avec Colton, vous aviez finis par partir ensemble. Bien évidement, votre relation était encore opaque mais l'un comme l'autre vous ne niez aucunement l'alchimie qui existe entre vous. Tu prends une énième bouché de tes ramens au curry tout en prenant soin de feindre sa dernière question et l'idée du repas est un bon argument. « Tu es assis depuis plus de dix minutes et tu n'as toujours pas mangé. ». Tu fais signes à la serveuse que ton camarade aimerait commander quelque chose et tu le laisses passer commande tout en le considérant d'une moue quelque peu taquine.
@Elias Wertheimer

Tu vas à la pêche aux informations. Etape par étape, tu y va doucement mais surement. Tu t'attends bien entendu à ce qu'elle t'en dises davantage mais, elle reste vague. elle n'a pas envie de tout te dévoiler alors, tu rentres dans le tas. Tu lui demandes si elle a réussi à se changer les idées, si elle est moins triste, plus légère qu'à son départ. Tu te demandes surtout avec qui elle est partie en week-end et cette fois-ci, tu ne passes pas par quatre chemins. Tu veux savoir maintenant ! C'est sûr qu'un week-end, c'est court mais avec les examens qui approchent, pas le choix ma belle. Il faut se contenter de ça ! Tu souris et tu attends patiemment qu'elle continue sur sa lancée. Echec total ! A la place, elle interpelle la serveuse parce que tu n'as pas commandé. Tu ne vas pas t'en tirais comme ça Ori ! Que tu glisses en secouant la tête alors que la serveuse arrive avec son petit carnet pour prendre ta commande. Je vais prendre un Coca Light et... une petite pizza 4 fromages s'il vous plait. Tu adresses un large sourire à la demoiselle avant qu'elle ne s'éloigne. Tu vas me dire ou il faut que je t'achète avec un dessert ? Et bien évidemment, tu vas le faire dans tous les cas. @Oriana Versace

Il est rare que l'attrait de patience se décline dans la personnalité du Wertheimer, surtout lorsqu'il s'agit de son entourage proche. Dans sa sphère privée tu sais qu'il est tout autre, un véritable paradoxe – un peu comme tu es une antithèse ces derniers temps. Tu sais que ton meilleur ami bouillonne de l'intérieur ce qui te faire sourire alors qu'il exprime le fait que même si le week end a été court, la période des examens ne te donne pas réellement le choix. Certains prétendent que l'on a toujours le choix, mais c'est un diction qui ne se vérifie pas toujours ; car une décision porte une autre conséquence qu'elle demeure bonne ou mauvaise. Tu te montres particulièrement évasive sur chaque de tes réponses ainsi tu ne lui mens pas mais tu sais qu'il va vouloir tout savoir. Alors tu gagnes du temps en interpellant la serveuse pour qu'elle vienne prendre sa commande ce qui te faire rigoler. La jeune femme note la commande du brun et tu l'observes s'éloigner en direction du bar à boisson alors que la question de ton interlocuteur te tire de ta songerie passagère. « Crois-moi, tu n'as pas besoin de moi pour acheter un dessert, t'es un vrai glouton par nature. ». Lui dis-tu en ricanant de bon cœur et de certitude avant de boire une gorgée de ton eau pétillante. « La vérité c'est que je ne crois pas que tu risques de bien le prendre, disons que tu n'aurais l'esprit ouvert sur ce coup là ? ». Tu hausses les épaules d'un air incertain. Il faut dire qu'être partie en week end avec ton supérieur au boulot après t'être souvenue que tu avais passé la nuit avec quelques semaines auparavant, cela risque d'être pilule dure à avaler pour ton meilleur ami.
@Elias Wertheimer

Oriana sait que tu aimes tout savoir sur tout le monde enfin, sur tes proches. Tu aimes avoir un minimum d'influence sur les choix des personnes qui te sont chères. Tu ne demandes pas forcément à ce qu'on vienne te questionner avant chaque prise de décision juste, tu donnes toujours ton avis. C'est comme ça, t'as toujours un truc à redire et ce n'est plus maintenant qu'on te changera. Ton père est pareil, c'est dans les gênes de la famille. Seule Orphéa a réussi à échapper à cela. Elle a pris de vous que des qualités et n'a pas eu le temps de copier vos défauts, par chance. Donc encore aujourd'hui, tu cherches à en savoir davantage mais il semblerait que ta meilleure amie soit pleine de ressources. Pour échapper à la discussion ou du moins, gagner encore un peu de temps, elle appelle la serveuse pour que tu puisses passer commande. Tu lui lances un regard noir avant de t'adresser à la jolie demoiselle. Tu attends que cette dernière s'éloigne pour essayer de troquer une réponse contre un dessert. Tu lui tends même la carte pour lui pointer du doigt les photos de pâtisseries plus succulentes les unes que les autres. Mais regarde cette carte... elle te donne pas envie cette petite tarte ? Ou le fondant au chocolat mh.... Aller, crache le morceau Versace ! Tu esquives un petit sourire. De toute façon, si elle te ment, tu le saurais très vite. Tu espères qu'elle n'ait pas eu le temps de préparer un plan machiavélique pendant ta prise de paroles. Elle estime que tu vas mal le prendre. Tu hausses les sourcils, trop choqué et déçu, un peu ! Arrêtes, je suis super ouvert d'esprit comme mec ! Ouais, tu vas faire le mec vexé si elle persiste à penser cela. Alors, tu soupires, t'approches un peu plus pour la regarder dans les yeux, sans cligner une seule seconde des paupières, tu te dis qu'elle pourra rien te refuser et encore moins te mentir : Tu m'en as trop dit de toute façon donc, accouche ! Qu'est-ce qu'elle a bien pu faire de si terrible pour que tu la juges, elle ! @Oriana Versace