morose, terne et sombre. voilà ce qui définit mon état du moment. je suis éteint, en mode pilote automatique. ces derniers jours je me suis pris le revers de la médaille dans la gueule. les combats ne suffisent plus, j'arrête pas de faire des cauchemars, penser à ces trois semaines écoulées dans une cage comme un putain d'animal. je m'en remets pas, j'arrive pas à passer au dessus, à me dire que ce fils de pute s'est foutu de ma gueule. j'ai eu la sensation d'aller en prison, comme un avant goût de ce qui m'attends si un jour on apprend ce que j'ai fait à Jordy. à la bibliothèque, je galère à me concentrer. avant quand rien allait, je me consolais avec une bouteille de whisky et un meuf trouvé dans un bar que je finissais par tej quand j'avais eu ce que je voulais. maintenant y a toi, et au lieu de te parler, je te repousse. j'ai toujours fait ça Sofia, repousser ceux qui sont prêt à m'aider. c'est plus facile d'être détesté que d'être plains. je récupère mes bouquins, quitte la fac, rentre prendre une douche et motive Dylan et Jax à aller en soirée. on se chauffe, on invite des potes à l'appartement, petit before à l'ancienne. Jax me dis même de me faire plaisir, après tout ce que tu ne sais pas ne peux pas te blesser. mais moi j'ai pas envie, pas la tête à draguer déjà, encore moins à te faire plus de mal que je t'en fais en étant distant. même si apprendre que tu te saoules la gueule alors que je suis pas au courant ça me plait pas des masses. on peut pas comparer une soirée sans "prévenir" à une tromperie. de toute manière les filles sont fades, elles sont pas à mon goût, quand on goûte à Sofia, le reste parait insipide. on se met en route pour le nephilim, grosse bande 10 et on est partie pour se mettre une mine. j'suis au bar avec Dylan et deux meufs quand toi t'arrives. je te vois pas, je suis trop absorbé par la conversation. de loin, on pourrait croire que je drague à mort. la vérité ? je suis en train d'essayer d'arranger un coup entre la blonde et Dylan. sa pote ?  je m'en fous complètement. « je te jure que c'est le meilleur coup que t'ai jamais eu » que je lui dis en lui faisant un petit clin d'oeil. si je réussis, Dylan tu me dois 100 balles.

@Sofia Dunn-Aguera

Je commence à douter, parce que moi, parce que toi. Tu veux pas me parler, je me dis qu'il y a une raison, que je ne suis pas assez, que nous ce n'est pas suffisant, que ça me manque, avant. Quand tu te confiait sur tes craintes, tes peurs, ton manque de confiance. Quand tu me laissais entendre que ta famille n'était pas le plus bel endroit au monde. Quand tu me parlais. On a arrêté ça, je sais pas quand. Peut-être quand je suis devenue trop jalouse, trop possessive, trop sur ton dos. Pas assez belle, pas assez confiante, pas assez comme tu voudrais. Alors quand je suis seule, les nuits froides, les nuits où les cauchemars s'enchaînent, je sors. Surtout ces soirs où tu me fais comprendre que tu veux pas venir, que t'as pas envie d'être là. Je m'énerve, impulsive, sort, vais à une soirée, me fait traîner à une seconde. Nephilim, je prends un verre, rigole, en enchaîne un second et là, à travers la pièce, toi. Toi qui rigole, qui flirt, qui fait un clin d'œil. Tu vois, d'un coup, mon monde sombre. Tout s'efface, tout se perd, je sais même pas ni que je suis, ni où je vais. Pourtant mes pas m'emmènent, me guident, jusqu'à toi. Enragée, en colère, décidée. Violence qui hurle dans les veines. Approche, arrive, rapidement. Le verre qui se jette sur l'homme, les bras qui le pousse, fortement, violement. Une fois, une seconde, cherche à lui faire mal. Insulte en espagnol, virulente. Les phrases n'ont pas forcément de sens, c'est de l'espagnol lancé à tout va, qui hurle, qui crie, alors qu'elle pousse et pousse et pousse encore l'homme. Fini par un ; "T'es vraiment qu'un connard Aidan, va crever !" avant d'aller dans le sens contraire à l'homme, surtout énervée pour le moment. Comment j'ai réussi à te faire confiance ? J'le savais. Je le savais. Tout était beaucoup trop beau depuis le début pour que ça fonctionne.

@Aidan Nesbitt
tenue si ça t'intéresse

je me suis toujours sentie chanceux d'avoir Jax et Dylan dans ma vie. je suis reconnaissant de les avoir à mes côtés depuis tant d'années et surtout malgré tout mes vices et mes travers. une amitié inébranlable, impossible à casser et que même le temps ne réussira pas à user. y a pas de hiérarchie dans notre petit trio, y en a jamais eu. on est semblable et tellement différent à la fois. on aime les mêmes choses et en même temps on a des centres d'intérêts différents. on étudie pas les mêmes choses, on a même pas le même genre de meufs. la preuve : Dylan lui il aime les grandes blondes. les toutes fines avec les yeux bien clairs. genre mannequin suédois. pas du tout mon style. mais ça Sofia, tu le sait peut-être pas. alors ouais j'ai couché avec des meufs comme ça des fois, quand j'étais bourré et que je voulais juste me vider. mais suffit de regarder Maddie, Selena ou toi. toutes des petites brunes, les yeux foncés, un peu typés. alors la demoiselle là, que j'essaie de brancher avec Dylan si tu savais à quel point je m'en fous royalement. mais toi, t'es pas de cet avis. tu débarques comme une furie, j'ai juste le temps de tourner la tête que je me prends un verre bien frais dans la gueule. et s'en suit un nombre incalculable de bousculade que j'encaisse en reculant jusqu'à ce que tu réveilles un truc vraiment pas bon en moi. cette fois je peux plus Sofia. je supporte pas ce que tu viens de faire là. t'as un problème avec moi ? on le gère en privé, on lave pas notre linge sale en public putain. déjà tu sors d'où ? t'étais pas censé être à une soirée ? ton insulte elle glisse sur moi. si tu savais le nombre de meuf qui m'a insulté parce que je suis un connard. et quand tu me tournes le dos pour repartir de là où t'es arrivée, j'attrape violemment ton poignet, je serre un peu trop fort pour que tu ne m'échappe pas. la musique est tellement forte que je suis obligé de me pencher vers toi pour te parler.  « ne recommence plus jamais ça » mes yeux noirs qui se plantent dans les tiens.  « jamais » s'il te plait.. ne réveille pas l'animal en moi.

@Sofia Dunn-Aguera

Tu sais, c'est pas contrôlé. C'est violent, virulent, ça prends d'un coup dans le ventre et ça monte. Ça monte, remonte, ça fait que le cerveau part dans tous les sens, qu'il fait des conclusions hâtives, mais comment ne pas faire autrement ? T'es là, à draguer, et en plus je te vois, sous mes yeux. T'inventes pas un clin d'œil, ni même la manière dont tu penche le visage quand tu lui parle. Ça va être comme ça tout le temps ? Une fille va te plaire, on va s'engueuler et tu vas aller voir ailleurs ? C'est pas comme si t'ignorais mes problèmes de confiance. Alors je râle, je hurle, prête à frapper là où ça peut faire mal, mais putain j'en ai aucune idée. Je sais pas, parce que tu me parle pas. Le poignet se fait attrapé, mes yeux glissent sur sa main qui serré mon poignet. Joue pas à ça Aidan. Pas avec moi. « ne recommence plus jamais ça » et sinon quoi ? Il se passe quoi ? C'est la colère qui anime et je ne me rends même pas compte de ton état. « jamais » le pousse encore, essaie de défaire sa main, "lâche moi Aidan." Essaie encore, avec plus de force, plus de volonté. "Lâche moi j'te dis putain !" Repousse, pousse, crache."Va baiser ta meuf là non ?!" Et pousse encore. Je repousse quand ça va pas, tu l'a déjà remarqué ? Quand j'ai des doutes, quand je sais pas. Et là, Aidan, je suis pleine de doute.

tu me mets dans un état bien trop dangereux et t'en as même pas conscience. j'essaie de me contrôler mais la colère qui prend possession de moi et bien trop importante. l'alcool n'aide pas, le monde qui s'affaire autour de nous non plus. le calme me quitte peu à peu pour laisser la brutalité prendre le contrôle. alors même quand tu essaies de te dégager de ma prise, je serre ton poignet un peu plus fort. tes plaintes ne change rien, je continue de te bloquer, encaissant ta volonté de t'éloigner. ton insulte, elle noircie un peu plus mon regard, elle détruit un peu plus mon âme. mon autre main qui cette fois ci attrape violemment ton bras pour te maintenir face à moi. « ferme ta gueule Sofia. » que je crache alors que Dylan fait un pas dans notre direction pour essayer d'intervenir. je lui fais un signe de la tête et il recule. Jax pas loin qui attrape des deux jeunes femmes pour les éloigner de la scène. moi, je te tire dans un recoin, plus sombre, plus silencieux et je te plaque contre le mur. « c'est quoi que tu comprends pas quand j'te dis de pas faire ça ? » inspiration profonde pour essayer de me calme. « c'est quoi ton putain de problème ? t'as pas envie de me parler calmement au lieux de te mettre à gueuler »  c'est pas le moment de me hurler dessus Sofia, s'il te plait ne m'encourage pas sur cette voie là.

@Sofia Dunn-Aguera

La colère est partagée des deux côtés. Le sien, le mien, rien ne va. Parce que sous mes yeux, il a dragué une autre. Il a été la voir, lui a fait les yeux doux, rigolé, lancé un clin d'œil. Moi, ça tu vois, je suis pas à l'aise. « ferme ta gueule Sofia. » mais la violence dont il fait preuve ne fait qu'augmenter ma rage, et l'insulte ne me surprends même pas, quand j'y pense, tu vois. "mais t'as cru que t'était qui ?!" que je hurle encore, alors que ses potes viennent vers nous, qu'il renvoie vite fait ailleurs. Ouais, bougez-vous, il n'y a rien à voir. Tirée dans un endroit plus calme, plaquée au mur, je tente de m'en défaire. Bouger, le pousser, du mieux que je peux. « c'est quoi que tu comprends pas quand j'te dis de pas faire ça ? » et toi, c'est quoi que tu comprends pas dans la notion de couple ? On a un soucis et tu vas draguer le monde entier ? T'as cru que j'étais la bonne pomme comme dans les années arriérés ? « c'est quoi ton putain de problème ? t'as pas envie de me parler calmement au lieux de te mettre à gueuler » pousse l'homme ; "Mais c'est toi mon putain de problème ! C'est toi !" elle est en colère, Sofia, probablement plus que toi. "Tu dragues ? Elle t'plait ? Mais très bien t'sais quoi, fait ! Amuse toi bien s'tu veux même. T'es libre maintenant c'fini." et elle pousse, essaie de se défaire de l'emprise, plus fort qu'avant. Les mots qui grondent d'un ; "et lâche-moi là putain j'suis pas ton ex." si elle, elle mordait pas, moi, c'est mon cas. Je t'assure que nos sangs bouillants ensemble, ça va pas être joli. Surtout pas quand je pousse, repousse, fortement. J'en fais de l'exercice de force à la caserne, on croirait pas de quoi est capable ce petit corps.

@Aidan Nesbitt

je suis à deux doigts d'exploser, une envie de taper dans un truc pour relâcher la pression. t'es en train de me faire vriller tellement fort que je dois me retenir, retenir la violence qui menace de s'abattre. non seulement c'est pas la joie entre nous en ce moment mais en plus de ça, je ne supporte pas qu'on me fasse des scènes comme ça, devant tout le monde, devant mes potes.« j'suis censé être le mec avec qui t'es, tu crois que c'est un truc qui se fait ça ? de gueuler comme un folle en balançant des verres ? tes mères t'ont jamais appris à parler sans hurler ? » et je te plaque contre le mur pour éviter à la foule de voir ça. surtout les vigiles, pas envie de me faire tej de la boite parce que ma meuf a péter un câble. « je quoi ? » mes yeux qui s'écarquillent alors que je jette un coup d'oeil vers la meuf avec qui je parlais dix secondes avant. et tu sais quoi ? je me mets à rire. je prends un putain de fou rire de nerf. « tu sais quoi Sofia ? t'es juste ridicule.. parce que au lieu de me taper un scandale comme tu viens de le faire, si t'étais venue me parler tranquillement, je t'aurais rassuré avec plaisir. » je secoue la tête. « à quel moment une blonde blanche comme un cul aux allures de mannequin suédois ça me plait. regarde toi ! toutes mes ex sont des petites brunes typées aux yeux marrons. » je te lâche complètement, recule. « j'étais en train d'arranger un coup à Dylan. c'est Dylan qui aime les meufs comme ça, pas moi » en fait t'as vraiment aucune confiance en moi..  


@Sofia Dunn-Aguera

C'est pas en toi que je n'ai pas confiance, c'est en moi. Et si je ne suis pas assez belle ? Si j'embrasse pas assez bien ? Est-ce que je suis assez quand on est au lit ? Est-ce que tu t'ennui pas ? Est-ce que tu me trouve drôle ? Est-ce que tu t'accroche ? Est-ce que tu sens qu'on peut aller plus loin ? T'as pas envie de rencontrer mes parents, et c'en est peut-être la raison. Je suis peut-être pas ce dont tu rêves. « j'suis censé être le mec avec qui t'es, tu crois que c'est un truc qui se fait ça ? de gueuler comme un folle en balançant des verres ? tes mères t'ont jamais appris à parler sans hurler ? » et j'aime pas trop parler de mes parents, pas en public, pas comme ça, pas là. "Parle même pas de mes mères Aidan." commence même pas à mettre mon éducation sur le tapis alors que t'es celui qui en drague une autre. Il me plaque contre le mur et j'essaie de m'en défaire. Tu me bloquera pas Aidan, tu me bloquera pas. « je quoi ? tu sais quoi Sofia ? t'es juste ridicule.. parce que au lieu de me taper un scandale comme tu viens de le faire, si t'étais venue me parler tranquillement, je t'aurais rassuré avec plaisir. » secoue la tête ; "Mais me rassurer de quoi ? C'toi qui drague c'pas à moi d'être rassurée, j'm'en bas les couilles putain." c'est ton problème, plus le mien. T'es libre tu vois. J'en ai marre, moi. « à quel moment une blonde blanche comme un cul aux allures de mannequin suédois ça me plait. regarde toi ! toutes mes ex sont des petites brunes typées aux yeux marrons. » j m'en fous, je m'en fous, et me parle même pas de tes exs. « j'étais en train d'arranger un coup à Dylan. c'est Dylan qui aime les meufs comme ça, pas moi » rigole nerveusement ; "Parce qu'il sait pas faire tout seul ?" on est à quel niveau de pathétique, là ? "Pff." et je m'avance, prête à sortir ; "Fait c'que tu veux c'est bon, te retiens pas t'en fais pas. T'avais envie d'être libre de toute façon." et ça me brise de faire ça mais je préfère avoir ce rôle plutôt que tu me quitte, ou pire même, que tu me trompe.

@Aidan Nesbitt

je me sens frustré, comme dans cette cage, comme dans ce sous sol. parce que pour une fois que je faisais rien, de mal, que je voulais juste m'amuser, que j'étais le gentil Aidan, ça me retombe encore une fois dessus. sauf que la tout dérape, que tu deviens complètement taré et que moi ça me rend fou. « alors tiens toi correctement » je t'entraine dans un coin, loin des regards, parce que je suis pas là pour que des gens que je connais pas puisse savoir que je suis en train de me prendre la tête avec ma copine. et même en essayant de te parler, t'es toujours dans le même refrain, tu répètes la même chose et putain ça commence à montrer. « ah ouais t'as pas besoin d'être rassurée t'es sur ? t'as tellement confiance en toi que t'es capable de croire que j'étais en train de draguer cette meuf, alors fais pas genre tu t'en fou, pas à moi » je ris nerveusement, parce que la situation elle a rien de drôle. encore une fois t'as pas confiance en moi. je sais que je suis pas le mec le plus doué en communication, mais jamais je suis allée coucher avec un autre meuf, que ça aille bien ou pas encore nous. « cette meuf est un mannequin internationale, alors même s'il pouvait le faire tout seul, on voulait juste pas laisser passer l'occasion avec Jax de parier 200 dollars » ah oui parce que tout est une histoire de pari en vérité. Jax, Dylan et moi on a parié 200 dollars que je réussissais à lui arranger un coup. si je perdais Jax empochait les 200. des concours entre mec à la con. et comme moi je drague plus en soirée, je me trouve des défis à relever pour que ce soit moins chiant. « tu sais quoi ? en fait t'attendais que ça. fais pas genre c'est ma faute si tu me repousses, que c'est ce que tu viens de voir qui te pousse à me quitter. la vérité c'est que t'as tellement peur que ça arrive du jour au lendemain, que je te largue pour une meuf plus jolie, plus intelligente, plus je sais pas quoi, que tu utilises le premier truc mal interprété pour le faire avant moi. bah tu sais quoi ? c'est nul  ! c'est carrément nul Sofia parce que j'avais vraiment pas prévu de te quitter. » tout simplement parce que je t'aime, même si je suis incapable de te le dire. « alors si on se sépare, ce sera pas parce que j'ai fais une connerie, parce que j'ai rien fait, j'suis même pas bourré, j'ai de la batterie au cas où tu voulais envoyer des sms, c'est moi qui conduis pour ramener les potes où si fallait passer chez toi dans la nuit. j'suis pas le mec parfait mais j'me suis amélioré depuis cet été. alors si nous deux c'est terminé, c'est parce que TU l'aura voulu » et j'te lâche, parce que là tu vois je suis même plus en colère, j'suis juste.. dégoûté. c'est ça essayer de faire des efforts pour la personne à qui on tient ? on se fait quand même dégager ?



@Sofia Dunn-Aguera