Lorsque l'on voit les tabloïds, on se rend rapidement compte de ta réputation. Des soirées toujours plus luxueuses et tu y ramènes à chaque fois une nouvelle mannequin a ton bras pour prendre la pose auprès de toi. Fut un temps c'était toujours là même, encore récemment ça aurait pu se fixer sur une seule personne mais la vie en a décider autrement et tu n'es pas décidé a trahir ta réputation de séducteur. La réputation et la réalité sont souvent deux choses différentes mais tu t'en fiches pas mal de tous ça, la presse a scandale a de quoi faire un article, une Cosette est une Cendrillon et le centre de l'attention pour un soir. Ton service de presse se charge de t'en présenter plusieurs puis tu en invites une c'est aussi simple que ça. Cette fille est déjà apparue sur tes réseaux sans que tu ne la remarques trop et là voilà, Princesse du jour. Faut croire que tu es parfois un gentleman parce que tu passes même la chercher avec ton chauffeur, tu lui ouvres la portière et tu la laisses s'installer alors que tu prends place près d'elle dans la voiture. Tu ouvres ta vitre pour t'allumer une cigarette et tu poses ton regard sur elle Il me semble que tu as déjà été a plusieurs soirées de ce genre, tu es contente ? oui. T'essaie d'être un minimum sympa quand même et étant libre comme l'aire tu te dois bien de rencontrer de nouvelles personnes. Tu fais parti de Harvard non ? La soirée de ce soir est une soirée de charité faite dans l'antre du théâtre, du raffiné et du classe pour votre monde, le but ? Récolter des fonds pour luter contre les violences faites aux femmes. Tu restes un frère, un fils, un ami, un futur père et tu as toujours afficher tes opinions concernant le respect des femmes. Il y a une vente aux enchères, de quoi faire quelques emplettes il faut croire. Il risque d'y avoir pas mal de presse quand on arrive alors soit souriante mais pas trop extravagante ma mère a horreur de ça. oui, pour elle, si tu n'as pas une couronne sur la tête et que tu t'amuses a faire n'importe quoi c'est que tu n'as vraiment rien compris de la vie mais pour satisfaire la reine mère il faut un palmarès assez conséquent il faut le dire. Et toi, t'as pas franchement envie de te prendre la tête là maintenant.

Fixant son miroir, elle penche un peu la tête sur le côté. Pourquoi est-ce qu'elle a accepté cette mascarade ? Elle n'a absolument rien d'un mannequin et pourtant, elle se retrouvait à devoir faire mine que oui pour avoir le plaisir de se tenir au bras d'Abélard... Un crush, c'était juste cela, elle le trouvait beau et elle se retrouvait déjà à faire n'importe quoi pour réussir à l'approcher un peu. Elle en avait absolument rien à faire de son titre, pas comme certaine qui court après l'argent, le nom... Elle de toute façon, elle venait aussi d'un milieu aisé, pas autant que le prince de Belgique, mais elle n'avait guère à se plaindre grâce à la famille de son beau-père oeuvrant dans bien des domaines. Terminant alors de ce maquiller de façon pas trop extravagante, parce qu'elle n'a jamais été de ses filles à mettre une tonne de maquillage sur elle. Elle préfère au contraire garder un côté naturel. Certes, dans cette histoire, pour ce soir, elle se montre quand même assez superficielle... Quelle cruche elle peut être parfois. Encore heureux qu'elle n'a rien dit à son frère sinon, il ne l'aurait probablement pas laisser sortir et encore moins au bras du Belge.

Terminant de s'apprêter, elle est dans les temps, le chauffeur arrive d'ailleurs quelques minutes après. Un laps de temps d'attente qui, à cause de l'angoisse de la demoiselle, passe étrangement vite. La peur de le voir annuler finalement parce qu'elle n'est pas assez bien pour apparaître à son bras par exemple... Sauf qu'ils sont finalement là et elle sort rapidement de chez elle, sa robe noire, ses cheveux bouclés ainsi que ses chaussure à talon, elle entre dans la voiture. Souriante, elle salue le jeune prince. Elle est alors surprise par ses propos. Ignorant comment elle doit le prendre, elle se contente tout simplement d'hocher la tête pour ne pas ouvrir trop son bec et manqué de se retrouver déposée sur le trottoir. C'est ça le soucis quand on apprécie une personne de loin, on ignore comment elle est réellement et ça peut parfois être la douche froide. Comment dire que là, Nadia, elle sait pas trop quoi penser de lui, de ces paroles et surtout comment les interpréter. De toute façon, dire oui est en réalité une vérité. Elle a déjà été à ce genre de soirée, son père étant assez réputé pour cela, elle s'est déjà retrouvée conviée à ce genre d'événement et ensuite, elle est également contente de pouvoir faire autre chose que de l'admirer de loin pour une fois. Une soirée au bras d'Abélard, c'est quand même une bonne soirée en perspective. Du moins, c'est ce qu'elle se dit.

Il semble d'ailleurs désireux de faire la discussion, mais désire-t-il réellement faire connaissance avec elle ? La blonde n'est pas certaine, peut-être veut-il simplement meubler le silence du trajet, à défaut d'avoir de la musique dans la voiture. "En effet, je suis en cinquième année de droit." Elle lui donne un peu plus d'informations que demandé, mais ainsi, il sait qu'elle n'est pas dans un cursus sans importance, ni même en première année ou quelque chose dans ce style-là. "Et toi ?" Politesse, elle demande, même si elle connait déjà la réponse...

Viens alors une mise en garde. La blonde pose son regard sur lui et le fixe un instant. Il a cru qu'elle allait faire quoi ? "Je ne comptais pas faire la starlette si c'est cela que tu entends par ne pas être trop extravagante. Si j'ai accepté d'être là ce soir, c'est pour apprendre à te connaître et non pas pour apparaître dans n'importe quel tabloïds." Chassez le naturel, il revient au galop comme on dit et Nadia, elle sait pas forcément la fermer trop longtemps, surtout quand on se trompe à son sujet. Elle sait qu'elle n'est pas toute blanche, mais elle sait se tenir, être respectable parce qu'on le lui à apprit. Puis là, elle a surtout mis les choses au clair avec le prince, comme ça il saura qu'elle n'est pas là pour faire la une ou cherchée à être connue, elle n'en a rien à cirer de cela, non, elle s'intéresse à lui en tant que personne et non pas en tant qu'héritier d'un royaume.

La voiture démarre lorsqu'elle monte auprès de toi et faut le dire, t'as pas pris le temps de lire ce qu'on t'a dit d'elle. Sur la photo elle paraissait bien et le service de presse sait à quel point tu as horreur des filles bêtes a manger du foin, on se rappel encore le scandal éviter après que cette rouquine ait parlé de son séjour à l'ombre après une fête dans laquelle elle s'était "trop éclatée" en plus la maligne avait sortie ça devant ta mère et le ministre Belge. Ca a fait tout un sketch dont tu as entendu parlé pendant des semaines. Mais voilà, tu as recadré les choses avec ton équipe, ta mère aussi probablement après sa cure de repos. Enfin, tu lui demande si elle est contente d'être là, phrase bateau pour essayer de la mettre à l'aise et à ta grande surprise : pas de réponse. Tu attrapes ton verre d'alcool auprès de toi pour en boire une gorgée et le reposer pour reprendre Nadia c'est bien ça ? C'était une vraie question est-ce que tu es contente d'aller à une soirée de charité ? parce que certes c'était sans doute poser de façon assez impersonnelle mais d'une part : tu as horreur qu'on te snobe et de l'autre : c'était réellement une question. La réponse entraine une sorte d'analyse rapide de ton invitée et tu perçois généralement assez vite si elle aura la carrure pour la soirée ou non. Il y a celles qui sortent des sourires béas avec des rires à te percer les tympans, celles qui sont timides, celles qui veulent se montrer et en font des tonnes. Il n'y a pas de réponse parfaite même si tu sais que certaines valent mieux que d'autre. Tu tires sur ta cigarette, poison qui coule dans tes veines depuis bien longtemps, c'est assez étonnant quand on connait ton côté hypocondriaque mais faut croire que l'addiction bat ce coté là. Tu tentes une nouvelle question et cette fois ci tu as le droit a une réponse en bonne et dûe forme : même un peu plus mais c'est mieux que rien. Tu hoches la tête te redressant dans ton siège pour reprendre Intéressant. Tu as déjà choisi ta spécialisation ? Il y a tellement de branches de droits, entre les juristes, les avocats, les types de droits avec les affaires, le pénal et tu en passes. Tu ne les connais certainement pas tous mais tu t'y connais un minimum et pour le restes tu laisses ton équipe juridique s'en charger parce que oui : aussi étonnant que cela puisse paraitre, quand on bâti un empire comme toi on a des équipes de beaucoup de choses. Tu es Prince mais tu as investi dans beaucoup de domaines et ta popularité ne se mesure pas que par ton titre et l'Oréal l'entreprise familiale. Ce n'est pas très étonnant mais je suis en Business, gouvernement et économie international avec du leadership et comportement organisationnel. et tu as fais aussi de l'astronomie chose qui te passionne par dessus tous mais tu ne seras jamais astro-physicien et tu n'en as pas l'envie. Être Roi c'est mieux.

Vous commencez à arriver sur le lieu et tu la mets en garde parce que tu n'accepteras pas un autre scandal à cause d'une opportuniste en quête de buzz pour ensuite aller faire la starlette dans n'importe quel night show. La blondinette se réveil et te répond de façon direct qu'elle s'intéresse à lui et pas a apparaitre dans n'importe quel tabloids. Tu écrases ton mégot dans le cendrier à coté de toi laissant un blanc s'installer un instant parce que même si la plupart des gens ont peur de ça : des blancs, tu as appris à t'en servir. Tu poses ensuite ton regard sur elle Tu serais bien la première mais j'avoue que c'est raffraichissant dirons nous. Si tu es là pour me connaitre voilà déjà une chose sur moi j'ai horreur des filles trop superficielles qui ne se sentent plus dès qu'il y a un objectif et si ce n'est pas ton cas la soirée commence bien alors. Ton téléphone sur l'appuie coude se met à sonner et tu reprends Je te serais gréé de bien vouloir m'excuser j'en ai pour un instant avant de décrocher Oui Franck. Tu as trouvé ce que je t'ai demandé ? la conversation est brève, tu raccroche à peine une minute après pour ensuite ranger ton bien dansla poche intérieur de ta veste checkant au passage ton second téléphone. Tu abaisses la vitre qui vous sépare du chauffeur et ton assistante pour reprendre Alice faites moi penser à appeler Antonacien demain matin et plannifier moi une audio conférence avec le premier ministre. Dans combien de temps arrivons nous ? à peine le temps de finir ta phrase que la voiture se gare. Tu regardes Nadia pour reprendre Attends un instant. tu remets une de ses mèches de cheveux qui partait un peu dans n'importe quel sens. Bienvenu dans une soirée avec moi. bref sourire et tu descends de voiture quand on t'ouvre la porte pour ensuite reboutonner ta veste et te pencher pour tendre ta main vers Nadia alors que les flashs t'aveugles déjà. C'est ça dans les soirées mondaines : qui que ce soit les photographes mitraillent en quête de "la photo" parfaite pour eux. Tu connais leur jeu par coeur et malgré des prises de têtes avec certains tu les tolèrent dans la plupart des cas. Que la soirée de la Princesse Nadia commence.

Au final, elle n'avait pas répondu, se perdant un peu dans ses pensées en suranalysant la façon de parler du jeune homme. Et celui-ci n'oublie pas de la rappeler à l'ordre en lui reposant la question, d'une autre façon néanmoins. Elle le fixe, posant ses iris sur son visage et sourit légèrement. "J'apprécie en effet, même si cela va être étrange pour moi, j'ai l'habitude d'aller à ce genre de soirée en compagnie de mon père." Pourquoi était-elle obligée de dire cela ? Elle ne savait pas, elle avait parlé, développant encore une fois un peu trop, comme pour ses cours. Peut-être est-ce pour le convaincre rapidement qu'elle ne ment pas ? C'est une possibilité, parce que parfois, plus qu'argumenter à perdre la tête, donner des détails est plus efficace pour convaincre.

Une nouvelle question tombe d'ailleurs et la jeune femme hoche la tête. "En effet, je suis en droit du travail. Je désire aider les personnes qui sont en litige avec leurs anciens employeurs. On accorde parfois trop de droits aux entreprises qui alors piétiner des valeurs humaines et abusent de leurs employés de diverse façon. Que cela soit du harcèlement ou du licenciement abusif. Certains patrons se pensent au dessus des lois parce qu'ils ont de l'argent et moyen de se prendre plusieurs avocats, ce qui peut décourager leurs employés, qui eux n'ont pas les fonds nécessaires pour cela. Alors, je désire être de ceux qui se batte pour eux, quitte à être payé au lance-pierre." Une femme de valeur, voilà ce qu'elle démontrer à cet instant la jeune femme. Cette cause lui tient à coeur, parce qu'elle a connu cette situation, qu'elle l'a vécu quand sa mère à été licencier et qu'un préjudice à été fait sur elle. Ils la traitaient de voleuses, alors qu'elle n'avait rien fait... Sans maître Sherwood qui avait accepté de la représenter à l'époque, Nadia ne serait pas là, elle porterait toujours le nom de son véritable père, mort quand elle était trop jeune, mais surtout, elle n'aurait pas eu l'opportunité de faire des hautes études. En y réfléchissant bien, elle n'aurait probablement même pas eu l'occasion de faire de la danse, ni même de finir le lycée, elle aurait probablement mal tourné... Elle sait la chance qu'elle a eu et elle désire ne pas être la seule à être sauvé par un avocat... Même si bien entendu, elle ne fera guère comme son beau-père, se marier avec une de ses clientes... Mais avec les années, elle avait bien eu le temps d'observer et devoir qu'une victoire face à une entreprise rapportent parfois gros pour l'ancien employer et lui permet ainsi de prendre un nouveau départ... Quand le préjudice n'est pas moral, parce qu'elle a déjà eu l'occasion de voir son beau-père travailler sur des cas de harcèlement où la victoire avait quand même un goût amer...

Nadia lui retourne alors la question, par politesse, parce qu'elle le sait, mais elle est bien obligé de lui rendre la pareil. Pour ne pas que cela soit étrange. Elle est néanmoins surprise par ses propos. "Pas étonnant ? Dans quel sens ?" Parce qu'il pourrait laisser entendre cela parce que c'est normal pour un prince, mais aussi parce que ce n'est pas un parcours aussi compliqué que pourrait être le droit avec les nouvelles lois qui tombent tout le temps, les études de cas qu'il faut connaître, le droit, c'est des études à vie, ou encore comparé à la médecine... Bien que la jeune femme serait assez surprise que le prince soit du genre à laisser entendre de tel mot pour ses études. C'est plus par logique qu'il a du dire cela, mais sait on jamais. Parfois les apparences peuvent être trompeuse...

Nadia, elle n'est pas du genre à mâcher ses mots, si elle a quelque chose à dire, elle le fait, que cela soit dans des formes bien précises ou non. Elle se veut être une femme franche et de ce fait quand Abélard semble laisse entendre un possible reproche, elle ne manque pas de lui dire qu'il se trompe complètement sur son compte. Elle rigole alors à sa réponse. Il ne la croit pas. Tant pis, elle le lui montrera bien ou il le réalisera assez vite, une fois arrivé. Parce que là, elle n'a pas l'occasion de lui répondre, étant interrompu par son téléphone. Elle reste donc silencieuse, regardant par la vitre teinté de la voiture l'extérieur.

Ils y sont.

Elle fixe le jeune homme qui vient d'avoir un semblant de geste doux. Elle ne dit rien, le laisse faire parce que tout est pour les apparences, elle la bien comprit. "Merci... Je suppose." Parce qu'il la prit de court, elle ne sait pas ce qu'elle est supposé dire à ce bienvenue... Il se sait important, que c'est probablement une occasion unique également pour elle. En joue-t-il ? Elle ne le sait pas trop... Attendant quelque seconde après sa sortie, elle le suit, saisissant sa main et elle lui adresse un sourire en guise de merci. Merci pour l'aide. Elle se redresse alors, à ses côtés, debout devant les marches qui vont les faire entrer dans cette soirée. Elle lève légèrement le regard vers lui, ignorant complètement les paparazzis, parce que comme elle l'a si bien dit, elle n'est pas là pour eux. "Allons-y." Murmure-t-elle alors, parce qu'elle n'a pas envie de s'attarder ici, devant eux, parce que ça reste quand même quelque chose de malaisant...