Les émotions ont pris le dessus, moi qui n'aime pas du tout les exprimer. Pour être honnête avec toi Laska, j'étais certain que tu penserais que j'essais de te manipuler et que tu te mettrais encore plus à m'engueuler ou pour me donner une bonne raison d'embarquer dans mon camion et de partir afin de te laisser réfléchir à nous deux. J'essais juste de te faire comprendre que je n'ai que de bonne intention à ton égard et à celui de Lilou. Je ne vous veux pas de mal, même si je vous ai démontrés le contraire durant les dernières fois qu'on s'est vu. Tu sais très bien que je ne vous aurais jamais frappé, mais je sais que tu as subis des choses plus jeune et j'imagine que je n'ai fait que remettre le feu au poudre. Je sais que j'ai merdé, mais j'espère que tu vois je fais des gros efforts, même si à la base, tu crois que je ne suis venu que pour le boulot. Je fus d'ailleurs plutôt surpris de te voir t'installer à côté de moi adossé sur mon camion. Tu sais ce que j'aimerais le plus en ce moment? Ce serait de te serrer contre moi, mais je sais que tu vas probablement me repousser. Le mieux, serait que tu le fasses par toi même, mais ça n'arrivera probablement pas. Un jour peut-être, qui sait? Maintenant, à mon tour de t'écouter parlé. Je fus aussi surpris de savoir que je ne t'ai pas perdu. Même si j'ai démontré le contraire, j'ai besoin de ta présence dans ma vie. Et tu n'as pas tord, j'ai des problèmes à régler avec moi-même. « Je sais que j'ai été horrible, mais souviens toi comment ont était avant que tout arrive, à quel point on était bien tout les deux. Je veux redevenir ce Enzo là. L'argent et le pouvoir ont pris le dessus dans ma tête, mais je fais des gros efforts. Je ne suis plus autant stressé et paniqué qu'avant. Je sais que contrairement à avant, je serais capable de la gérer. »Enfin, je crois savoir comment la géré, car je ne l'ai jamais vraiment vu faire une grosse crise. En t'entendant alors m'apprendre que Lilou a eut un accident de métro, mon cœur fit un bond. « Attend, mais qu'est-ce qui s'est passé? Tu ne me l'as jamais dit. » Pourquoi tu ne m'en as pas parlé? J'aurais aimé le savoir, même si je n'aurais pu rien y faire. « Écoute, est-ce que je peux simplement passer la voir? Je sais qu'elle doit dormir et je ne vais pas la réveiller, je te le promets. Je veux simplement la voir. S'il te plais! » Ajoutais-je en te regardant dans les yeux. Je t'en pris, dit moi oui. Ça me ferait du bien, vraiment.

Dans le fond, ce n'est pas si difficile de parler et de dire ce que l'on a sur le cœur. Toi qui n'aime pas montrer tes émotions, tu t'en sors plutôt bien avec l'exercice. Tu plus au cul de ta voiture et tu arrives à m'attendrir, assez pour que je vienne m'installer à tes côtés et que je t'explique les choses, calmement. Une autre Alaska, métamorphosée juste pour tes beaux yeux. On a traversé beaucoup de choses tous les deux et malgré les pires choses, je n'pouvais pas complètement te laisser à terre. J'ai besoin que tu sois sur pieds, vaillant, pour te faire la guerre, sinon, à quoi bon ? Je termine mon monologue et je te laisse réagir en espérant que tu garderas ton calme toi aussi. « Je sais que j'ai été horrible, mais souviens toi comment ont était avant que tout arrive, à quel point on était bien tout les deux. Je veux redevenir ce Enzo là. L'argent et le pouvoir ont pris le dessus dans ma tête, mais je fais des gros efforts. Je ne suis plus autant stressé et paniqué qu'avant. Je sais que contrairement à avant, je serais capable de la gérer. » Un soupir m'échappe. Il marquait un point malgré lui, mais seulement pour un temps. "Tu vas avoir l'entreprise sur les bras, tu auras forcement le travail, l'argent et le pouvoir en tête. C'est ce qui te fait respirer de toute façon, ça fait partie de toi. Alors, prends le temps d'avoir ta routine, de régler les soucis et ça sera okay..." Je voulais simplement que tu comprennes et que tu arrêtes de discuter les conditions. C'est comme ça, à prendre ou à laisser. D'autant plus que Lilou avait vécu l'accident de métro et qu'elle était angoissée ces derniers temps. « Attend, mais qu'est-ce qui s'est passé? Tu ne me l'as jamais dit. » Les yeux qui se dressent au ciel, comme si je ne te l'aurais jamais dit. "J'ai essayé, de te joindre" mais faut croire que c'est compliqué. "Le métro a déraillé et on était dedans. Elle n'a rien eu physiquement, juste un léger traumatisme crânien. L'truc, c'est qu'elle a vu des choses et entendu des bruits." Des trucs que moi-même j'avais bien du mal à oublier. « Écoute, est-ce que je peux simplement passer la voir? Je sais qu'elle doit dormir et je ne vais pas la réveiller, je te le promets. Je veux simplement la voir. S'il te plais! » T'es faible Alaska. T'es faible et faut vraiment que tu règles ça. "Tu la regardes trois secondes et tu te casses. Si tu la réveilles, que tu parles ou que tu la touches, j'te mets dehors et j'monte dans ta voiture pour te rouler dessus..." Des menaces, c'est pas bien. Mais j'rigole pas quand c'est pour Lilou.

Une chose que je déteste par-dessus tout, c'est de me sentir vulnérable, comme en ce moment avec toi Alaska. J'ai l'impression d'être faible. Même si la tristesse et les pleurs ne sont pas vus ainsi, c'est ce que je pense personnellement. Un homme n'a pas le droit de pleurer. Il doit se montrer fort face à toute situation. Après tout, je ne suis pas fait en bois. Les émotions ont eu raison de moi. C'est Lilou qui me rend ainsi. Même si je ne me suis pas démontré à la hauteur, je serais prêt à tout pour elle, quitte même à y laisser ma propre vie. Je sais que je peux gérer, je le sens au plus profond de moi, mais toi Alaska, tu ne sembles pas du même avis et d'un côté, tu n'as pas tort sur le fait que je vais avoir tout ça sur le dos. « Si seulement tu pourrais voir ce que je sens au plus profond de moi... D'accord, je respecte ce que tu me dis et on va faire ça à ta façon. Mais pitié, je ne veux pas passer encore un an sans la voir. » Je vois bien que tu commences à être échaudé face à cette situation. C'est pourquoi je n'insistai pas plus que ça. Seul le temps va faire en sorte que je puisse avoir Lilou dans ma vie. Suites à ça, voilà que tu m'apprends l'accident que vous avez eu toutes les deux. Sur le coup, je fus fâché de ne pas avoir été mis au courant, mais il fut un temps que j'ai complètement ignoré tes appels. Encore une fois, la seule personne à blâmer, c'est moi. Un traumatisme crânien? Tu n'es pas sérieuse Alaska. Je me retourne vers mon camion avant de me péter la tête contre la boite pour ensuite me retourner vers toi. « Putain de merde! Comment j'ai pu manquer tout ça. » Je n'ai pas été là, alors que Lilou en avait de besoin. Je me sentis vraiment mal. Il faut vraiment que je la vois. T'écoutant alors me répondre Alaska, j'eus du mal à croire ce que je venais d'entendre. Tu sais que je pourrais te mettre un procès sur le dos pour tes paroles? « Tu es sérieuse là? Merde, je n'ai pas l'intention de la kidnapper ou de l'égorger. Je veux juste la voir. Putain tu abuses là! » Je fus vraiment découragé par ta réponse, mais je dois faire avec. «Laisse moi 5 minutes au moins. » Dis-je avant d'ajouter « J'ai une peluche pour elle dans mon camion. Laisse-moi la mettre à ces côtés. Tu lui diras que ça vient de toi, je m'en fou. » J'allais peut-être en profiter pour donner lui donner un bisou, mais ça tu n'es pas obligé de le savoir Laska.

@Alaska Hamilton

« Si seulement tu pourrais voir ce que je sens au plus profond de moi... D'accord, je respecte ce que tu me dis et on va faire ça à ta façon. Mais pitié, je ne veux pas passer encore un an sans la voir. » Reste calme Alaska. Tout va bien. Ce n'est qu'un père désespéré à gérer. Je te comprends en même temps. Je serais au bout de ma vie si on m'enlevait ma fille, la prunelle de mes yeux. Mon bébé était ce que j'avais de plus cher et je ne supporterais pas son absence. Alors oui, je comprenais cette part, je comprenais ta tristesse. Mais, tu as été une personne instable et invivable aussi. T'es difficile à vivre. Difficile à supporter. Tu hurles, tu cries. T'es fier, t'es macho. Okay, tu pleure au cul de ta voiture, mais je te connais trop bien pour complètement me faire avoir. "Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dis. Ça arrivera dans quelques semaines tout au plus, je ne suis pas un monstre, peut-être même quelques jours. Je veux juste pouvoir lui parler, ne pas la brusquer. Ensuite, on passera une heure ensemble pour commencer et on fera ça au feeling. Je pense à elle là, ni à toi, ni à moi." Parce que si j'pensais qu'à moi, tu ne la verrais pas du tout Lilou. J'me voyais mal t'imposer du jour au lendemain à notre fille, qui ne t'a pas vu depuis des mois et qui est en plein traumatisme. Tu apparais comme ça et ta façon d'être ressemble à un caprice quand tu ajoute l'égoïsme à ta tristesse. T'es même pas au courant pour le métro, bien sûr que non. Parce que jusqu'ici, elle ne t'intéressait pas sa vie. Enfin, j'dis pas que tu t'en fous complétement, mais vraiment, je perds patience. J'aime pas qu'on m'accuse à demi mot alors que j'ai passé des dizaine d'appels te concernant et que j'ai toujours été sans réponse. « Putain de merde! Comment j'ai pu manquer tout ça. » J'dis rien, le silence demeure. J'me pose la même question de toute façon. Comment on peut louper la vie de son enfant ? À moins que de ne pas être au courant, il n'y a pas vraiment d'excuses. Tu vois, malgré tout, je reste une bonne personne avec toi Enzo. Parce que je ne rejette pas ta requête, je l'accepte. Bien que tu comprennes toujours pas les nuances parfois trash de mon humour. Je te mets en garde parce que je suis une lionne quand il s'agit de Lilou. Mais toi, tu t'enflammes tout de suite. Tu pars en vrille et en une fraction de seconde, tu fous tout en l'air. « Tu es sérieuse là? Merde, je n'ai pas l'intention de la kidnapper ou de l'égorger. Je veux juste la voir. Putain tu abuses là! » Trop, c'est trop. "STOP" que j'lache en me relevant, les mains en l'air. "Tu vois, tu peux pas t'en empêcher de faire chier. Je pense à notre fille, toi tu penses qu'à ta gueule. T'es qu'un gamin prétentieux qui fait une crise quand ça va pas dans son sens et moi, j'ai pas demandé à subir ça. Alors non. C'est terminé pour aujourd'hui, tu la verras plus tard, quand je lui en aurais parlé et qu'elle aura compris... Apprends à prendre sur toi et à comprendre le second degré." Je fulmine. Je déteste par dessus tout quand tu es comme ça. Je ne supporte pas ça. Et t'es le premier des crétins si tu crois que tu peux me la faire à l'envers. Si tu penses vraiment que j'abuse en essayant de faire les choses au mieux, t'es pas prêt pour la suite mon coco. « Laisse moi 5 minutes au moins. » Nop, nop, nop. Tu as laissé passer ta chance. « J'ai une peluche pour elle dans mon camion. Laisse-moi la mettre à ces côtés. Tu lui diras que ça vient de toi, je m'en fou. » - "NON LORENZO" Je m'énerve, c'est officiel. "Parce que tu vois, t'es déjà en train de franchir les limites de ma patience. J'ai posé un cadre et des règles. T'es déjà en train de discuter les conditions, incapable de comprendre les choses et de les accepter. Je t'accepte au pas de la porte, pour avoir un compris : tu la vois, elle ne se réveille pas. On ne la brusque pas. Toi, t'es déjà en train de m'en demander plus en voulant t'incruster dans son espace vitale. Je me bas tous les jours pour qu'elle puisse dormir sans faire de cauchemars à cause de ce putain d'accident alors crois pas que je vais compromettre ça. Que tu le veuilles ou non, JE suis la personne qui élève notre fille, alors c'est moi qui vais décider de comment vont se passer les premières semaines, T'AS COMPRIS ?" J'te sens pas. J'te fais pas confiance. Tu vas me la faire à l'envers, j'te connais trop pour ça.

Tu as changé Alaska. Tu n'es plus la fille avec qui je suis tombé amoureux il y a quelques années. Qu'est-ce qui a fait que tu sois tombée amoureuse de moi si tu me vois comme le pire des montres. Je sais que j'ai fait des erreurs, mais tu sais ce qu'on dit, faute avoué à moitié pardonné, mais tu ne semble pas d'accord avec ce concept. Plus je parle, plus je m'enfonce. Le pire, c'est que tu as raison. Je veux aller trop vite. J'essai de brûler les étapes, mais tu sais quoi Alaska, je déteste attendre. « Je ne fais que te parler de mes inquiétudes, c'est tout. » La meilleure chose qui me reste à faire, c'est de terminer cette soirée en vitesse. Plus le temps passe et plus je semble empirer mon cas. Que veux tu que je te dise, je ne me souviens pas que tu ais essayé de m'appeler par rapport à l'accident. J'étais juste occupé à gérer certaine chose que tu ne peux pas comprendre et ce même si j'essais de t'expliquer, tu ne vois que du mal à tout ce que je peux te dire ou faire. Je t'écoute alors m'insulter me disant mes quatre vérités avant de me mettre à rire. Tu ne devais pas t'attendre à ce genre de réaction de ma part. Je sais que je serais mieux de me fermer la gueule, mais je dois te répondre, je n'ai pas le choix. Pas question de me laisser humilier comme ça alors que j'essais simplement d'être un bon père pour notre fille. « Ah parce que maintenant je te fais chier? Tu me fais passer pour le pire monstre et en plus tu oses me dire que tu vas me frapper avec ma voiture et que j'aurais dû le prendre au second degré. Tu m'as quand même menacer de mort putain de merde. Alors ne me dis pas de prendre sur moi, car je pense que tu as du travail à faire toi aussi. » Je n'en reviens pas de ce que je peux entendre de ta bouche. Tu devrais être contente que je veuille la voir simplement dormir, mais tu n'y vois que du mal. J'écoute alors tout ce que tu as à me dire avant de jeter ma cigarette et l'écraser. Bien que tu ais 100% en disant en disant qu'il ne faut surtout pas la brusquer, je n'ai plus envie de t'entendre dire toute ces conneries sur moi. « COMPRIS » C'est tout ce que je trouve  à dire après avoir écouté ton putain de roman. J'ai vraiment envie d'en ajouter, mais je dois me contrôler, car si je dis tout ce que je pense en ce moment, tu ne laisseras plus la voir. Je sortis mes clefs de ma poche avant d'embarquer dans mon camion en m'allumant une autre cigarette. Je n'ai même pas envie de te dire aurevoir. Je partis sans rien dire, en colère après tout ce je t'ai entendu dire.

« Je ne fais que te parler de mes inquiétudes, c'est tout. » Et je te fais part des miennes en retour mon grand. Rien ne va. Non, rien ne va entre nous. Rien n'a l'air d'aller dans ta vie non plus. La mienne est chaotique aussi, mais elle a l'air tout de même plus saine. Même si je finis par te hurler dessus. Tu me pousses à bout toi aussi. Tu me pousses et je ne résiste pas à l'envie de te crier tes quatre vérités. L'impulsivité prend le pas sur le reste, tu sais bien ce que c'est toi. On se comprend dans notre façon d'agir dans ces moments-là. Te voir rire me donne envie d'être violente l'espace d'un instant, mais j'arrive à faire redescendre la pression. Je ne craquerais pas, pas jusqu'au poing. « Ah parce que maintenant je te fais chier? Tu me fais passer pour le pire monstre et en plus tu oses me dire que tu vas me frapper avec ma voiture et que j'aurais dû le prendre au second degré. Tu m'as quand même menacer de mort putain de merde. Alors ne me dis pas de prendre sur moi, car je pense que tu as du travail à faire toi aussi. » Tu as raison, un point pour toi Lorenzo. Mais j'te l'offre pour pas te laisser comme une merde ici. On sait tous les deux que je remporte la bataille quoi qu'il arrive. J'ai la garde de notre fille et ça se passera comme je le décide, que tu le veuilles ou non. « COMPRIS » J'te laisse partir comme une furie quand pour ma part, j'me calme un instant avant de prendre la route. On a déjà assez eu de malheur pour aujourd'hui.

FIN DU RP