un. papa est saoudien, maman est colombienne et barbadienne. joyeux métissage d’origines que tu ne cites que rarement. deux. fille unique, tes parents ont préféré privilégier la parfaite éducation d’un enfant qu’une bribe d’éducation pour plusieurs. trois. née à washington, t’as grandi entre new-york et ta ville de naissance pour les activités de tes parents, entre deux voyages en arabie saoudite. quatre. enfant gâtée, probablement même pourrie, tu développes rapidement un caractère supérieur et autoritaire. cinq. à la demande de tes parents, tu suis des cours particuliers en plus de fréquenter les meilleures écoles privées de washington et de new-york, avec l’espoir au fond d’eux de faire de toi une grande femme. six. dès ton plus jeune âge, on t’inculque les bonnes manière et l’art d’être une bonne oratrice. on dépose un lourd poids sur tes épaules et te dicte le moindre de tes faits et gestes, tel un enfant-prisonnier. sept. caractère qui s’affirme, l’adolescence est pour toi, comme pour beaucoup, le moment de tester les limites de tes parents et les tiennes. ta mère, la première, te remettra les pieds sur terre. huit. tout au long de ton cursus scolaire, tu fais parti des élèves les plus brillants et décroches tes diplômes haut la main, excellant en tous points. neuf. en septembre 2013, tu intègres enfin l’université qu’ont souhaité tes parents pour toi : harvard. dix. passionnée par le monde politique et avec les encouragements de tes parents, tu te lances dans tes études de politique et d’économie internationale. onze. férue de musique, t’as eu l’opportunité de prendre des cours de piano et de chant dans ta jeunesse. à l’heure actuelle, cet art occupe une grande partie de ta vie. douze. t’as pratiqué l’équitation autrefois, sans grande passion de ta part. les chevaux et toi, c’était clairement pas le grand amour. treize. de manière générale, t’apprécies le sport mais le cheerleading est probablement celui que tu détestes le plus en ce qu’il dénigre l’image de la femme à tes yeux. quatorze. si t’as passé la première année d’université à vivre dans les dortoirs pour intégrer une maison, tu t’es empressée de prendre un gigantesque appartement dès qu’on t’a rendu ta liberté. quinze. depuis, tu vis seule à boston, l’idée même de pouvoir être en colocation t’horripile.