can't help falling in love with you.
★ ─ w/ @Mahé Rothschild

un sms envoyé, et je regarde par la fenêtre la nuit couchée sur la ville. je n'étais pas vraiment sûr de ce que j'allais vraiment faire. mais il fallait que je le fasse, parce qu'il y avait des preuves à faire.
des mots à dire. nous avions des divergences d'opinions, nous ne nous comprenions pas toujours. c'était souvent quelque chose de triste, car on se prenait la tête pour rien.
j'essayais de mettre de l'eau dans mon vin, et il faisait son possible pour me pardonner. j'avais l'impression de marcher sur des œufs, de pas toujours avoir les mots justes.
ce franc parlé qui le poussait parfois à bout, et des mots qui le blessaient mais que je ne voyais pas comme vexants.
il était de ces moments où je voulais juste qu'on parle pas. où mes mots ne traverseraient pas mes lippes et où seule la douceur pourrait venir caresser ses lèvres. sentir l'amour sincère... lui retirer le doute de me voir partir un jour.
si je jouais les bons samaritains, j'étais aussi capable d'être égoïste. je ne voulais pas laisser mahé fuir. malgré nos disputes, malgré nos difficultés et ce feu qui brûlait entre nous. je voulais le garder pour moi.
à jamais. pris d'une possession certaine sur son âme, incapable de partager la moindre de ses secondes.

arrivant à charles street, avec le ukulele dans les mains, le manche dans celle de droite, je me gratte le cou de la gauche.
je ne suis pas sûr à 100% de mon coup, mais au moins, je sais ce que je suis prêt à faire.
attendant gentiment, observant la foule. je cherche mon désir au milieu du monde qui ne me calcule pas encore.
voyant finalement mahé sortir de la pénombre et de cette foule assez dense. je lève la main pour lui faire signe de s'arrêter.
une grande inspiration, un sourire en coin. et les premières notes fusent enfin. de ma voix, que je ne trouvais pas particulière mais qui plaisait à ma sœur, je commençais à chanter : can't help falling in love with you.
laissant la foule faire un cercle autour de nous. je finis par ouvrir doucement les yeux, pour le regarder lui, le sourire sur les lèvres alors que la chanson continue de voler dans les airs.
d'un appel à l'amour en ce jour de st valentin. je clôture mon chant par une dernière note au ukulele, m'arrêtant à quelques centimètres de lui. je prends une profonde inspiration avant de lâcher, pour la première fois depuis la formation récente de notre couple : « je t'aime. »

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★ ─ w/ @Milo Novak

Me rendre à Charles Street, en plein milieu de la place centrale. Pourquoi est-ce que tu m’as demandé à te rejoindre là à cette heure ? 21 h… Bon, si ça avait été deux heures plus tôt, peut-être que je m’aurais dit que tu avais réservé dans un restaurant ou quelque chose comme ça. Mais certainement que tu m’aurais demandé de ne pas manger. Alors non, je ne sais pas pourquoi je dois venir te rejoindre à cet endroit en particulier. Certainement un de tes trucs de sciences que tu veux me montrer ? Va savoir…
Mais je t’ai tout de même écouté, je me suis prêté au jeu jusqu’à aller me perdre dans la foule. Je te cherche du regard, commençant à perdre patience, entouré de ces personnes qui ne sentent pas toujours la rose et je te vois.
Enfin !
Je m’approche, mais me stop fronçant les sourcils alors que tu commences à gratter ton bidule. Ta guitare miniature et qu’un attroupement se place en rond autour de nous. Là par contre, si les gens commencent à danser, je les assomment tous un par un. Toute suite, mes yeux s’ouvrent en grand, mon coeur bats la chamade et mon souffle se fait court. Je ne sais pas comment réagir, mais cette attention me touche en plein coeur. Jamais je n’aurais eu droit à ça si tu n’étais pas prêt à être à moi, au complet et en entier.
Je t’écoute, sans broncher, sourire niais aux lèvres et attends la fin de cette prestation, secouant la tête de temps à autre. Tout faire ça pour moi c’est… je ne suis pas habitué à ça, je n’ai jamais connu ça.
« Moi aussi, mais si tu mets un genou à terre, je te tue. » dis-je finalement maladroitement, dû à toute cette émotion, à tout le stress. « T’es fou ! Mon fou. Je t’aime ! »
Et je ne prête aucune attention aux gens qui nous entourent. Même que j’aime plutôt ça qu’ils nous regardent. Qu’ils nous portent de l’attention et que tous savent que tu es à moi. Que tu m’aimes et que je t’aime en retour. Je viens t’embrasser avec toute la passion que je peux faire preuve, alors que certaines personnes présentent applaudissent. Je ne prête encore moins aux autres qui trouvent ignobles de voir deux hommes s’embrasser, en plein milieu d’une foule de curieux.
Je te libère de mon emprise, gardant tout de même le front collé contre le tien, te regardant en souriant.

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la musique est douce, le ukulele ne s'échappe pas non plus jusqu'au bout de la rue. et heureusement pour nous, je ne gueulais pas comme la plupart de ceux qui veulent se la jouer à la madonna.
juste ce qu'il faut pour que lui m'entende. que les gens autour de nous sachent que je n'ai pas honte d'être amoureux, encore moins d'un homme. que je pouvais faire exploser le monde juste pour ses beaux yeux. capable de m'offrir à lui jusqu'à ce qu'il se lasse de moi...
prêt à promettre la vie si cela était possible. jusqu'à la mort disent-ils tous. il y a de ces amours que l'on sait éphémères et d'autres où l'on succombe volontiers à l'idée d'y passer la vie à l'apprécier.
et si j'avais peur de nous savoir déchirer, je nous savais surtout assez fort pour supporter tous nos caprices. de cet apprivoisement qu'on apprenait, de cette passion qui parfois nous dépassait tellement que ça explosait.
tu m'offrais une sécurité sentimentale que je n'avais encore jamais connu. si je m'inquiétais toujours par le passé, que j'étais capable d'imaginer un futur seul. c'est devenu inconcevable d'avancer sans toi.
et quand la dernière note se termine, gratter sur le ukulele, un peu trop heureux. de ma douce déclaration, je suis surpris de sa réaction qui m'arrache un sourire.

si ses lèvres ne s'étaient pas écraser sur les miennes après avoir avoué son amour, j'aurais pu mettre genou à terre, juste pour le faire flipper.
parce qu'au fond, j'aimais le faire sortir de ses gonds. mais les baisers avaient cette tendance à effacer la malice de mon esprit pour n'offrir qu'une sincérité exacerbée.
de ces applaudissements qui résonnent quand il m'embrasse comme un fou d'amour, je porte doucement ma main à sa joue, mes doigts sur sa nuque dans un geste de possessivité certain.
et si j'entends quelques rires, des commentaires désagréables... alors que d'autres minaudes et nous regardent comme des bêtes de foire. j'apprécie, parce que ce que j'aimais moins que mahé mais que j'aimais tout de même énormément, c'était de faire parler.
« je veux pas que tu oublies... » que je dis en restant front contre front, la main sur sa nuque, l'autre tenant toujours mon instrument. « ... que tu seras toujours le seul et l'unique. » l'embrassant une énième fois, capturant sa langue entre mes dents. je soupire doucement en le relâchant. « dis à georges de rentrer, je te ramène chez moi. »
mes doigts filant entre les siens sans lui laisser le temps de protester ou d'acquiescer, je le tire dans la foule qui doucement se disperse. parleront-ils encore de nous demain ? je l'espère.

il ne faut pas longtemps pour arriver à the lincolnshire, monter les quelques marches, ouvrir la porte pour traverser le salon avant de rentrer dans le couloir où dorment les portes des chambres. d'échanger quelques banalités, des baisers parfois volés.
ouvrant ma porte à la volée, je la ferme en claquant pour bien faire comprendre au monde qui réside là que je ne voulais pas être déranger.
venant capturer ses lèvres, le débarrasser de son manteau, avant de glisser mon genou entre les siens pour le faire basculer sur mon lit. « t'es rien qu'à moi, ce soir. » soufflé contre ses lèvres comme un ordre, le surplombant de toute ma hauteur, venant mordre la peau fine de son cou, marquer sa peau de ma marque.
le faire mien jusqu'au sang.

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★ ─ w/ @Milo Novak

Les notes grattées ont quelque chose de reposant, quelque chose de si beau que je pourrais t’écouter encore des heures. Te voir si sérieux et taquin à la fois. Te voir en train de me regarder droit dans les yeux, a le don de me faire prendre tous mes moyens. N’importe qui pourrait se moquer de ma personne, s’ils voyaient les frissons qui me parcourt l’échine dorsale.
Et ton rire… Ce rire qui rendrait n’importe qui heureux. Ce rire qui, lorsqu’on l’entend aurait le don de faire revivre un mort à la vie. Je suis faible, si faible devant toi.
C’est donc vraiment ça l’amour ? Être tombé pour une personne. Cette personne pour qui tu pourrais tout faire, tout endurer ? Vouloir crier sur tous les toits comment tu peux l’aimer et qu’il est tien. Cette personne qui sait comment te rendre méconnaissable, puisque je deviens trop mielleux. Oui c’est toi Milo Novak. Tu es cette personne tant désirée et recherchée pendant toutes ces années sans même l’avoir réellement désirée. T’es arrivé dans ma vie lorsque je m’en entendais le moins et regarde où nous nous en sommes rendus désormais ?

Je souris face à ta possessivité lorsque nos lèvres se collent et tout ce sentiment s’amplifie lorsque j’entends des commentaires irrespectueux face aux personnes du même sexe qui s’aiment. Pour les rendre encore plus agressif, j’attrape tes fesses de mes deux mains pour t’attirer encore plus près de moi et en faire rager plus d’un. « Si tu agis toujours de cette façon... » dis-je entre deux baisers « … je ne pourrai jamais l’oublier. » Diable que je t’aime, c’est si rapide, si intense et si irréel, néanmoins c’est ce que je ressens lorsque je te vois, que j’entends ta voix. Signe de la main envoyée à George pour lui faire comprendre qu’il pouvait prendre congé, je te suis avec le plus grand plaisir. De toute façon, je te suivrais où que tu irais.

Poussé sur ton lit, ton corps surplombant le mien, je bois tes paroles avec délice et hâte. L’excitation commence déjà à être à son comble. Un nouveau frisson me traverse, face à cette nouvelle facette de toi que je ne connaissais en aucun cas. « Tes désirs sont des... » Au lieu de continuer ma parole, je laisse un doux gémissement sortir de ma gorge. Mes mains atterrissent rapidement dans tes cheveux, les tirants lentement pour que tu me regardes droit dans les yeux. Tu peux y lire tout le désir que je te porte. Des prunelles remplis de luxure qui n’attendent que de découvrir d’autres facettes de ton être, qui m’ont complètement excité. En même temps, j’attrape le bas de ton T-shirt que je remonte par-dessus ta tête. « Fais ce que tu veux de moi, mon corps t’appartient. » Lèvre inférieure coincée entre les dents, j’attends ta réaction, enfouissant mes mains sur ton postérieur, sous tous tes vêtements. Sentir ton corps et ton amour, c’est tout ce que j’ai besoin pour l’instant. Pour cette nuit qui risque d’être de folie.

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★ ─ w/ @Mahé Rothschild

des promesses dites, des gestes qui en donnaient les allures. l'on aurait pu croire que cela faisait des années que nous étions ensemble.
que nous pourrions nous connaître par cœur, de cet amour qui semblait les surpasser à tous ceux qui osent encore prétendre que c'était un effet de mode d'être attiré par le même sexe que le sien.
heureux d'être libéré là où ils s'enchainaient tous à des préjugés bien à eux. notre tolérance dénigrant leurs valeurs dites religieuses.
et si l'on pouvait croire que je m'amusais seulement de choquer, de faire parler... je voulais surtout que le monde sache que même si j'étais un idiot complet, introverti à la franchise exacerbée. j'étais surtout un homme amoureux... connaissant la passion perdue depuis longtemps en même temps qu'une confiance en moi détruite par le mensonge et la tromperie.
de ces mêmes erreurs que j'avais commises et que je ne comptais plus réitéré. moi, le fidèle, le loyal... je m'étais perdu sur un chemin sinueux duquel avait pu me sortir mahé en tendant la main.
cette main qui me ramenait doucement à un bonheur plus cristallin, plus clair sur un chemin bordé de douces lumières.
et j'espérais qu'il réalise qu'il était unique. et qu'il ne m'oublie jamais... que je marque au fer rouge son cœur. où trôneraient fièrement les quatre lettres qui composent mon prénom : milo.

couchés sur mon lit, prenant possession de son corps. me montrant plus féroce, plus virulent.
de ce milo qui restait caché derrière les aprioris de son petit-ami, je voulais lui faire comprendre que je n'étais pas si docile. pas si soumis et qu'au fond de moi, j'étais même quelqu'un d'assez dominant.
car si je semblais calme et raisonné, j'étais quelqu'un d'autre quand la passion me rendait fou.
sentant ses doigts se perdre dans mes cheveux, d'un contrôle qui voulait reprendre légèrement sur moi, je souris légèrement. alors que dans ton regard il n'y a rien de plus que l'envie de plus, aucune crainte et une totale confiance que tu m'autorises à prendre entre mes mains.
crois-moi, je saurais en prendre soin.
l'accompagnant dans le geste, mon tshirt partant gésir sur le sol au loin. te regardant avec envie et amour, je plonge doucement chercher tes lèvres, ondulant lentement contre toi, appréciant sentir tes mains sur moi.
découvrir toujours plus ma peau, et jouir de te sentir près de moi.
me dégageant lentement pour l'aider à retirer son propre haut, venant lécher la clavicule. puis déposant une myriade de baiser jusqu'à son torse, frôlant les côtes du bout des lèvres et m'arrêtant finalement juste sous le nombril, faisant sauter le bouton du pantalon.
dégageant lentement les pans pour venir embrasser la proéminence sous le tissu du caleçon.

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Comment diable en suis-je arrivé là ? Moi qui prônais la liberté, ne devoir rendre de compte à personne, être toujours en contrôle de tout que ce soit de mes actes ou de mes émotions. Voilà que je suis dessous toi, à te dire que tu peux faire tout ce dont tu as envie de moi. Que mon corps t’appartient. Est-ce cette hargne qui te définie si bien qui me rends désireux d’essayer de nouvelles choses ? C’est fort possible et je dois avouer que cela a tout un effet sur moi.
Au risque de me répéter, je n’ai jamais été soumis de ma vie et voilà que je t’offre mon corps et mon âme pour ton plus grand plaisir. Je t’offre la nuit entière pour me faire subir tout ce que j’ai pu te faire à quelques reprises, même si j’avoue que ma fois préférée reste Hawaï. Notre première fois, celle où je t’ai trouvé le plus vulnérable. Celle où j’ai appris à te connaître sous tous les angles. C’est ce que je croyais du moins, avant ce soir. Parce que oui, tu m’as surpris et j’ai l’impression que tu as encore plusieurs facettes de cachées. Des facettes que je veux explorer, découvrir.

Tous mouvements de ton être me fait perdre la raison de plus en plus. Bientôt, je ne saurai te dire mon prénom, mais j’aime. J’aime comment tu me déshabilles du regard, que tu martyrises le moindre recoin de mon visage, de mon cou et le haut de mon corps.

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