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I LOVE HARVARD
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    my last dinner with you before to desapear in the universe. | ft. cleolya a. strauss
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    Lien du postVen 28 Fév - 17:54
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    my last dinner with you before to desapear in the universe.
    Cleolya x Milo


    l'erreur est humaine, oui. oh, je me le suis répété de nombreuses fois et même si elvia m'en voulait d'avoir brisé quelque chose qui semblait me rendre heureux. je n'étais pas non plus excessivement malheureux de la fin de ces relations. surement parce que je n'arrivais plus à m'engager à rien. que j'étais triste dans mon état... peu confiant. détestant appartenir à quelqu'un, avec cette fâcheuse détresse de voir les gens partir, m'abandonner.
    au fond, je comprenais cleolya mieux que personne. car si je n'en parlais à personne, j'avais cette peur viscérale dans le bide de voir ceux que j'aimais disparaître. à croire que le monde nous en voulait. ou bien qu'il tournait trop vite pour nous qui aimions une stabilité claire dans les relations.
    c'est peut-être pour ça aussi qu'il y a eu ce coup de foudre amical indéniable, on le sentait. on le savait : on ne s'abandonnerait jamais. de toutes mes amies, même si cette amitié était récente, je savais au fond de moi, que cleolya serait l'une des plus proches. répondant toujours présente, ne jouant aucun rôle... franche et réglo en même temps. nous n'avions plus besoin de faux semblant et j'avais abandonné l'idée de donner une image fausse de moi. car au final, je me suis rendu compte... que c'est ce moi là, que les autres aiment bien.
    alors oui, je ne pourrai jamais me dire que je suis le plus populaire, le mec super cool et badass... mais j'aurai la prétention d'être moi. réellement moi, en même temps que cléolya était réellement elle.
    cette fille qui savait user des mots pour vous rassurer, vous faire relativiser. et bien que je me sente toujours coupable du mal, son histoire à tendance à calmer la tempête qui faisait rage. au fond, nous avions tous des craintes. et le manque de communication faisait rage dans nos vies... j'étais triste d'apprendre qu'elle avait eu mal en même temps qu'elle en ait fait... mais je commence à mieux cerner. mieux comprendre ce pourquoi tu me pardonnes les travers. car tu as raison : l'erreur est humaine. et si la douleur a lacéré les cœurs de chacun, elle a aussi lacéré le mien. « merci, cleo. » de t'être ouverte, de m'avoir conté un bout de ton histoire sans pudeur. de me faire confiance. de me pardonner... de m'aimer.
    soyons de bonnes personnes, si tu penses que je peux m'octroyer ce titre, je le prends. car tu l'étais, toi. une bonne personne... une belle personne.

    contant rapidement le programme de mes fêtes passées, je me rends compte qu'il n'y a pas plus nerd comme activités.
    passé de mode depuis les années 80, je me rendais compte que je pouvais passer pour un blaireau alors que tu passais des fêtes bien plus traditionnelles. au fond, j'aurais aimé manger la dinde qui a fini par pourrir dans le four. j'aurais aimé entendre ma mère rire aux élucubrations de ma sœur.
    mais non, j'aurais seulement eu la chance de voir quelques autres solitaires planer à noël. rien de concluant. mais je n'étais pas non plus malheureux de mon sort.
    bouchée prise, de cet exercice nouveau. kebab en meilleur, comme elle dit. je ris en mâchant et m'essuyant le coin des lèvres. « c'est pas mauvais. » au final, ça ferait le même boulbiboulga dans l'estomac, alors autant jouir de l'expérience.
    et la présidence entre en ligne de compte. je n'étais pas très à l'aise avec l'idée de me présenter et de me vendre, pourtant ce rôle me plaisait plus que de raison. j'avais envie de vivre cette expérience unique, et m'offrir le luxe de devenir plus grand à mesure que je m'ouvrais au monde. même si c'était difficile... même si on pouvait rire du fait qu'un nerd ne puisse pas être président.
    toi, tu croyais en moi. et ça me suffisait. je hausse un sourcil, elle voit des qualités là où moi j'y trouve des défauts.
    et nous nous donnons rendez vous pour des petits meetup pour mettre en place ma future élection, mettre toutes les chances de mon côté pour voir mon nom placarder : vice-président, de la plus grande confrérie : les pforzheimer. « on va y arriver. »
    finissant mon burger très rapidement, bien trop heureux de manger gras en ce jour, à ne surtout pas dire à levi. d'une conversation somme toute plus légère, je demande : « comment se passent tes cours ? tu en as encore pour longtemps ? » à étudier, rester près de moi à la pfor.

    (c) AMIANTE



    @Cléolya A. Strauss
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    Lien du postDim 1 Mar - 14:46
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    my last dinner with you before
    to desapear in the universe
    ★ ─ w/@milo novak

    Peut-être que de bien des façons, le destin nous avait mis sur la route l’un de l’autre. Tu y croyais toi au destin ? Que tout était écrit en avance quelque part ? J’aimais me dire que nous étions maître de nos choix, autant que de me dire que ma route était déjà toute tracée. J’avançais jour après jour, gardant toujours mon objectif en tête. Probablement, qu’on allait essuyer de nombreux revers tout le long de notre vie, mais j’aimais l’idée d’être là pour toi demain, comme dans dix ans. Quand bien même nous venions à nous éloigner pour x ou y raisons, au plus profond de mon être, je m’étais promis d’être présente. Preuve étant qu’avec Hadès, malgré les disputes, malgré le déchirement qu’on se procurait à chaque départ, nous étions toujours présents, laissant les problèmes de côté pour s’unir face à l’adversité. Avec toi, j’imaginais la même chose, bien que j’étais consciente que tout était différent. Tout était simple, léger et je n’avais aucun mal à aborder le moindre sujet avec toi. Bien sûr que j’étais pudique parce que mon enfance avait eu des dommages collatéraux sur la personne que j’étais devenue me souvenant des mots de mon père : Anaïs, ne montre jamais tes faiblesses, à personne. Sauf que je n’étais plus Anaïs. J’étais moi-même et à tes côtés je me sentais plus vivante que jamais. J’avais reçu tes paroles avec bienveillance, écouter tes murmures rassurant pour finalement accepter la situation et te pousser vers le haut. Si d’un avis extérieur, je semblais parfaite, la vérité était tout autre, marqué autant sur la peau que dans mon âme, des nombreuses douleurs que j’avais subi. Rien que pour cela, j’avais tendance à dénigrer la race humaine, n’ayant aucune confiance en l’humain. Toi t’étais un ange dans le corps d’un humain, alors je me livrais, je m’ouvrais. Je n’avais pas peur de blesser un peu plus mes cicatrices au fils de mes mots, me délivrant d’une certaine souffrance en abordant ce sujet librement. Nous n’étions pas parfaits, personne ne l’était, mais quand bien même nous faisions du mal, quand bien même nous avons blessés autrui, il fallait se pardonner. Apprendre de ses erreurs n’était pas une faculté inouïe, mais c’était grâce à elles que nous avancions pour devenir meilleur et c’était pour ça que je tentais de te rassurer. Pouvais-tu me dire que les personnes auxquelles tu avais fait du mal étaient blanches comme neige ? N’avaient-elles pas elles aussi commis des actes qu’elles regrettaient ? Des grains de sable, voilà ce que nous étions face à la terreur de la vie, face à la terre et la nombreuse population qui l’habitait. Alors j’espérais un peu calmer tes peines, avec mon récit, avec mon histoire. J’avançais doucement ma main sur la tienne, caressant doucement avec mon pouce le dos de ta main. « Merci à toi. » D’avoir écouté sans juger, de m’accepter pour l’entièreté de l’être que j’étais. C’était bien pour ça que le récit de tes fêtes me prenait à cœur. Parce que tu semblais accepter la situation, allant jusqu’à croire que c’était normal. Ça ne l’était pas Milo et si ta famille n’avait pas eu la présence d’esprit de profiter de ses moments chers en ta compagnie, ils finiraient eux aussi par avoir des regrets. Mais qu’importe quand ou comment, j’allais d’une manière ou d’une autre remédier à cette situation. Glissant mes frites dans mon burger, te voyant m’imiter, j’attendais ta réaction, le sourire accroché aux lippes, telle une gamine. T’avais l’air d’apprécier et c’était pousser par une faim de loup que je croquais à pleine dent dans mon burger/kebab. Avec un tel repas, il était difficile d’entretenir une conversation, mais pour une fois, je rangeais mes bonnes manières, mangeant comme une gloutonne et j’agrémentais mes réponses entre chaque bouchée. « C’est indéniable. » Tu méritais d’avoir ce rôle, pour que les personnes te découvrent réellement, pour qu’ils apprécient ton courage, ta prestance et le leadership que tu tiendrais à merveille. « Très bien. » Que je soufflais doucement, la bouche légèrement pleine avant de rire et de finir. « Avoir grandi avec un père comme le mien m’a permis d’acquérir des facultés qui m’aide chaque jour un peu plus. Il me pense prête, même sans diplôme à tenir son rôle. » Mais j’avais besoin, pour moi d’aller au bout de tout ce que j’avais entrepris. « C’est ma dernière année et… Soit je rentre chez-moi pour reprendre la tête du conseil d’administration, soit je me lance dans l’ouverture de ma société ici, si j’arrive à obtenir un visa. » C’était un choix cornélien, mais que j’étudiais encore aujourd’hui. « J’ai l’impression d’être ici chez moi, comme à Londres. » Mon cœur balançait entre mes racines, mon héritage et ma ville et famille de cœur. « Tu me penses capable de réussir ici, en Amérique ? » American dream qu’ils disaient.


    credits img/gif: @mad'eyes
    code by lumos s.
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    Lien du postLun 2 Mar - 23:38
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    my last dinner with you before to desapear in the universe.
    Cleolya x Milo


    sa bienveillance était incroyablement touchante. beaucoup aurait vu la faute comme quelque chose d'impardonnable. et elle l'était, pas un jour ne se passait sans que je regrette mes choix. me demandant ce qui avait bien pu me passer par la tête pour que je fasse ce genre de connerie... et qu'est-ce qui me faisait penser que tout se passerait bien si j'ignorais simplement le problème, prêt à mener une double vie alors que je souffrais indéniablement. moins qu'eux, mais j'ai souffert.
    trop, pour la décence. et je voulais jouir d'hawai, pour tout oublier. la tromperie, le mauvais temps... et revenir plus fort pour assumer mon rôle de super ami.
    car je devais être là pour ma princesse. princesse strauss. et pour ça, il fallait d'abord sortir la tête de l'eau.
    compartimenter les douleurs et les sentiments pour finalement en sortir grandi et plus épanoui.
    et elle me donnait la force de grandir. de me battre finalement, d'oublier le passé et d'avancer vers un futur, peut-être plus... important.
    oui, j'avais fait l'enfant, mais je voulais m'engager dans la voie de l'adulte. celui qui saurait parler à un groupe de personnes, capable de diriger et de prendre des décisions auprès d'une femme de caractère que certains adoraient détester mais que j'appréciais pour cette franchise qui manquait au monde.

    et mon premier geste en tant que futur vice-président, parce que j'allais gagner grâce à elle, c'était de m'enquérir de son futur.
    un futur qui me retourne légèrement le bide. sa dernière année... à boston, à harvard. et elle allait me quitter... si j'avais encore quatre ans d'étude, j'ignorais qu'elle allait me quitter si tôt... j'oubliais que tout le monde n'allait pas jusqu'au doctorat. « ah. » c'est parce que je ne sais pas quoi dire de plus, j'ai peur qu'elle disparaisse évidemment. à peine rentrée dans ma bulle qu'on voulait déjà me la retirer.
    je fronce légèrement les sourcils en écoutant jusqu'au bout. « évidemment que tu peux réussir en amérique. » car c'était bien aussi mon objectif, de réussir à faire ma vie ici ou bien à hawaï, mais on pouvait réussir... c'était pas le pays du rêve pour rien. « avec un tel bagage, et une tête aussi remplie, tu vas faire des merveilles. » et même si c'était un choix égoïste. « reste près de moi... même si je peux te rendre visite aisément. » c'était quand même long les vols boston-londres.

    finissant mon burger et mon soda.
    d'une conversation qui se veut tout à coup plus légère. promesse de toujours rester en contact même quand l'autre serait éloigné de l'un.
    cleolya prenait une place bien à elle dans ma vie. et ce n'était pas pour me déplaire.

    et je n'ai pas manqué de lui envoyé tous les jours un sms pour prendre de ses nouvelles, pour lui donner des miennes sans trop m'attarder sur ceux qui venaient me rendre visite. n'ayant pu réussir à nous organiser pour se voir à nouveau. j'étais bien heureux de l'avoir dans ma vie.
    et j'étais prêt à bien des sacrifices pour elle.


    FIN DU RP

    (c) AMIANTE



    @Cléolya A. Strauss
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