L'automne pointe son nez avec les températures froides, la nuit qui prédomine les 24 heures d'une journée et tu gardes pourtant ton rythme. Tu adaptes ton régime alimentaire comme chaque année pour prévenir des maladies qui trainent a cette période et une cuillère d'huile de foie de morue pour commencer la journée ton père prenait ça tous les matins, toi aussi. Tu commences ta journée par ton jogging avec ta musique dans les oreilles pour essayer de mettre ton cerveau sur off. Vers 10 heures retour au bercail et la douleur devient insupportable alors tu te piques une fois pour te soulager. Ta journée continue par une réunion importante avec un investisseur pour tes affaires dans le Financial district. Tu montes une nouvelle affaire toujours à la tête de ton holding qui te sert a contrôler les autres sociétés. Tu montes ton business, tu montes ton empire et t'es décidé d'encrer ton nom n'importe où dans le monde. Tu finis ta réunion le sourire aux lèvres satisfait de ton futur projet des documents dans tes mains et tu regardes l'heure pour ensuite te décider a partir. Tu as mieux a faire de ta journée et tu prends lentement le chemin du penthouse de ta meilleure amie. Elle est parfaite et elle ne te laisse pas contrairement à d'autres bien plus décevants. Tu prends ta lambo pour parcourir la ville jusque chez elle et frapper à sa porte content de réussir a la voir aujourd'hui. Alexis c'est moi. que tu sors dans l'interphone avant d'entrer pour monter jusque chez elle. Tu la retrouves dans son entrée et tu t'approches pour lui faire une bise à la française T'as oublié qu'on mangeait ensemble ce midi ? ou alors c'est toi qui a oublié de lui dire mais elle doit être disponible non ? T'as réservé dans un superbe restaurant -enfin ton assistante l'a fait mais tu lui as donné la consigne donc ça compte non ?

@Alexis Callaghan

Allez, amusez-vous du parallèle, et regardez leurs rythmes s'entrechoquer. Ils différent en tout point. Couchée trop tard, levée trop tôt. Le corps galère à se réveiller, encore endolori des secousses subies la veille. L'esprit force, fait se déplier cette carcasse tannée, la traîne à effectuer quelques pas dehors, le footing délicat devenant une course effrénée. Le cœur s'emballe, et c'est quand il tambourine trop fort que Callaghan s'arrête, s’étouffant dans son propre effort. La douche brûle la peau, et lui rappelle son humanité. Retrouver Deirdre, partager un chocolat, et s'enfermer dans sa chambre avec un ou deux cours. Qu'on lit en diagonal, presque juste pour occuper la tête ; qu'elle arrête de communiquer avec le battant, cette foutue bavarde. La faim ne se réveillera qu'une fois la porte assaillie de quelques coups. La colocataire temporaire devenue constante s'est éclipsée, ne laissant qu'une éprouvée, toute de peignoir vêtue, répondre à l'interphone puis patienter à la porte. C'est pas franchement une tenue pour accueillir un prince, parait-il. Mais, ce sourire là, y a que lui qui peut l'obtenir aussi facilement. Parce qu'on s'en fout si c'est faux, si on a inventé cette alliance de toute pièce pour réparer les égos, ça marche jusqu'à présent. Demoiselle accroche ses lèvres d'un rictus amusé, tout en resserrant la ceinture de son peignoir. « Soit j'ai oublié, soit j'ai pensé qu'on allait dans un resto de nudistes. » Rien que pour te voir faire une syncope, c'est une idée à creuser. Se pousse pour le laisser rentrer. Cet oubli, j'y crois pas. T'as juste trop l'habitude de te servir dans le temps des autres, sans demander avant. « Rentre, j'vais vite me changer. » Enlève l’élastique de ses cheveux pour secouer sa crinière et lui redonner une forme convenable. « T'as réservé où ? » Que j'vois où je dois placer l'effort, et combien mes doigts doivent contenir d'or.

@Abelard Z. de Belgique-S.

Tu es et tu resteras toujours quelqu'un de franchement égoiste qui pense d'abord a lui. Les gens devraient presque être à la disposition parfois à t'entendre mais non. Tu avais envie de manger avec Alexis, ça t'as pris alors t'as réservé dans le plus prestigieux des restaurants de Cambridge pour emmener ta sublime meilleure amie. T'apprécies sa compagnie, elle ne parle pas pour ne rien dire, elle est franche, assez drôle, et intéressante contrairement a bien d'autres qui attisent simplement ton ennui. Tu te dis que tu as franchement gagner le gros lot a avoir quelqu'un comme elle dans ta vie. Après ta réunion tu pars vers chez elle. Les affaires fonctionnent bien et tu en es satisfait, encore un beau projet qui va se concrétiser sur une construction de biens immeubles. Tu es un passionné, insatiable quand il s'agit de business et de profit tu sais que tu n'en as jamais assez et tu as depuis longtemps construit un empire par le biais d'investissements, la plupart fructueux même si tu as parfois joué de malchance comme avec le projet de Deirdre où tu as dépensé pas mal il faut le dire : tu t'es saigné. Mais c'est loin derrière, tu es passé à autre chose et tu te suffit de tes victoires, un échec reste une leçon celui que faire du business pour persona non gratta ne sert à rien. Tu es devant chez Alexis qui semble surprise de te voir. Elle te laisse cependant entrer. Elle est dans son peignoir et tu lui expliques sérieusement que vous avez rendez-vous ce midi. Elle te sourit et tu le lui rend : chose rare il faut le dire. Tu te racles la gorge après sa remarque franchement bizarre pour reprendre Même si je n'ai pas a avoir honte, je ne comprendrais jamais ces gens là. Ils doivent franchement avoir peu de moyens. oui parce qu'ils ont pas les moyens de s'habiller dans de la marque ils préfèrent se balader nus comme des verres franchement. Toi tu ne laisserais jamais un costume de marque dans un placard, tu as les moyens et tu aimes l'afficher. Tu entres quand elle t'en laisse l'occasion et tu regardes un peu son appart un peu en désordre mais tu lui passeras la remarque. D'accord, je me sers un verre en t'attendant, le bar n'a pas changé de place ? oui, un verre c'est pas grand chose mais ca te fais plaisir. Pour te donner une idée, le prix minimum doit être de 800$ pour le repas, et encore c'est quand tu ne fais pas d'efforts. C'est le nouveau restaurant gastronomique en plein centre ville c'est franchement bien. là elle peut avoir la pression la petite. Tu la laisses partir se changer et tu finis par reprendre Ta femme de ménage est en grève car tu ne la paies pas assez ? oui franchement, tu veux pas être condescendant mais c'est le foutoir.

Pas sûr que ça amuserait le patriarche Callaghan, de la savoir ainsi intégrée dans ce gang de requins. Elle y nage, elle esquive quelques morsures, et fini par s'y faire une place, parmi l'élite de ces gros poissons. Deirdre y est pour beaucoup, évidemment. C'est elle qui domine les regards, elle qui détient ce phrasé précieux, cette délicatesse dont Lex peut parfois cruellement manquer. La typée sera le feu, quand vous n'êtes que glace. Mais, regardez comme ça marche, regardez comme elle parvient à soutirer un sourire à un prince. Celle qui est née dans la guerre, pourra parader au bras d'un de ces hommes munis d'une cuillère en or. A jouer le jeu, demoiselle ne sait plus très bien où s'arrête l'illusion, et où commence la réalité. Qu'importe. Elle mordra, si vous égratignez leurs peaux sacrées. Sa chair à elle peut bien se faire entailler, elle n'a rien de précieuse. Un léger sourire s'esquisse aux commissures des lèvres, alors qu'elle relève avec une pointe d'ironie : « Bien sûr. C'est parce qu'ils sont pauvres, qu'ils se baladent nus. » On pourrait faire un bouquin de ce monde que tu ne comprends pas Abelard. A croire qu'il y a trop de couches de billets entre les univers. « Fait comme chez toi, on a le bar bien rempli normalement. » Le menton s'oriente vers le bar, au cas où t'aurais oublié son emplacement. Normalement, Deirdre n'a pas tout vidé. Ca, j'le retiens sur le bout de la langue ; c'est toujours incroyablement compliqué entre vous, autant ne pas braquer l'animal tout de suite. Et, elle se dirige vers sa chambre, non sans se retourner une dernière fois vers Il. « Nous ferons un effort, alors. » Dépenser de l'argent n'a jamais été vraiment un problème, surtout quand c'est pour de la nourriture. « C'est là que tu comptes emmener toutes tes futures conquêtes ? » Qu'elle glisse, à travers la porte laissée entre-ouverte, étant dans le dressing attenant à sa chambre. Attrape une robe de créateur, noire et faite principalement de soie et de dentelle. Accroche des boucles dorées, et natte ses cheveux devant le miroir. Entends, depuis sa chambre. « J'ai pas de femme de ménage! » Corrige. Et s'amuse, passant une tête dans l'encadrement de la porte. « T’étouffes pas, hein. » Avoir quelqu'un qui fouine dans mes affaires quand j'suis pas là, très peu pour moi. J'aime assez l'idée de cette antre, à la divine et moi. La lèvre inférieure se fait mordre. « On avait envisagé l'idée de t'emprunter la tienne, si ça devenait trop critique. » Connaissant ton intransigeance, c'est assurément la meilleure. Ou, l'une des meilleures. Y en faut au moins une par pièce pour un prince, non ?