don't recall ★ ─ w/ @maureen gomez

ça faisait plusieurs mois que tu avais rechuté. depuis new york, une partie de ta vie ne semblait que descendre au plus bas et à ce point, tu ne faisais même plus attention à ce « léger » détail. tu avais de nouveau passé la soirée à faire n’importe quoi et tu t’étais réveillé à peine une heure plus tôt, la tête prête à exploser, évidemment. à ce point, c’était un thème récurrent et tu t’étais contenté d’aller prendre des cachets pour le mal, avant de te préparer un café noir, avant de sauter dans la douche. malheureusement pour toi, tu avais un cours ce matin et tu avais l’intention d’y aller. du moins, si tu étais toujours chaud à l’idée, en arrivant à l’université, parce que tu étais d’une humeur curieusement massacrante, aujourd’hui. alors, après avoir bu ton café et avoir été dans la douche, tu avais attrapé tes clés pour sortir de ton appartement, ne sachant pas si ta meilleure amie allait y être lorsque tu allais revenir, et tu étais partie de l’immeuble au volant de ta voiture, en direction vers l’université.

mais évidemment, en chemin pour aller à ton cours, tu avais décidé que tu n’avais plus envie d’y aller. ton mal de tête s’intensifiait et tu n’avais pas la patience de rester assis à écouter un professeur parler d’un sujet qui ne t’intéressait pas. alors, tu avais fais demi-tour, puis après t’être baladé dans les rues de boston, tu t’étais arrêté, incapable de rester une minute de plus dans ta voiture. tu avais besoin d’air, alors tu t’étais stationné près d’une rue remplit de magasins et tu avais commencé à marcher sur la rue, les mains dans les poches. était-ce la meilleure des idées, de marcher dans une rue animée ? non. tu avais l’impression que les voix des gens bourdonnaient dans tes oreilles, alors que tu avais besoin du silence. alors, tu avais attrapé tes écouteurs pour les insérer dans tes oreilles avant de t’arrêter dans une boulangerie où tu allais souvent pour te prendre un café glacé, puis tu étais retourné à l’extérieur.

les écouteurs toujours dans les oreilles, sans musique qui jouait, tu avais attrapé ton télépĥone en le sentant vibrer. tu avais reçu un message de lara et un sourire, le premier de la journée, s’était étiré sur ton visage. alors que tu étais sur le point de lui répondre, tu avais soudainement eu un pressentiment que quelque chose allait mal aller. et comme ça, sans préavis, on t’avait giflé assez violemment. sans surprise, tu avais lancé un « putain, ça va pas ? » avant de relever la tête pour voir qui avait osé te gifler comme ça. et merde. évidemment, dès que tu avais posé les yeux sur l’asiatique qui avait devant toi, tu avais réalisé qui c’était. maureen. tu avais glissé ton téléphone dans la poche de ton jeans avant de lui lancer un regard noir. tu étais déjà d’humeur noir et elle n’avait rien arrangé. croisant les bras, tu avais soufflé en décidant d’continuer de faire l’idiot. de faire comme si tu ne te souvenais pas d’elle, parce qu’elle t’avait énervé à un haut niveau et que tu n'avais aucunement envie de t'expliquer sur tes conneries. « c'est quoi ton problème ? » que tu avais lancé d'un ton énervé, en observant la jeune femme qui avait mit sa main sur ses lèvres. évidemment, ça allait probablement se retourner contre toi, mais bon.

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don't recall...
 

Je suis face à cet homme que j’avais aimé, celui pour qui j’avais tout donnée. Je venais de le gifler, à des milliers de kilomètres de l’endroit où il m’a fais le plus souffrir. Je le regarde encore perdu de cet acte qui n'était clairement pas prévus. Je pose la main sur mon visage, vers mes lèvres les yeux grands ouvert, me rendant compte de ce que j’ai fait. Je vois dans ces yeux qu’il sent que c’est moi, impossible de pas savoir qui je suis non ? Enfin je sais bien que j’ai changer depuis l’époque ou on se fréquentés mais quand même. Je me recule de trois pas au moins alors que je me rends compte que je suis beaucoup trop proche de lui, mais aussi parce qu’on a attiré le regard des gens vers nous, ce que je fais déjà en temps normal mais qui dans cette situation me met mal à l’aise. Il râle en jurant et je mordille ma lèvre fronçant à nouveau les yeux. « Si ça va pas ? Et toi ça va peut-être ? » Mon coréen reprends souvent le dessus quand je suis en colère et comme je ne suis encore qu’apprentis de la langue américaine ça n’arrange vraiment rien à la situation.

Je le regarde droit dans les yeux alors qu’il fait semblant de ne pas comprendre qui je suis et ce que je veux, il me demande quel est mon problème et je m’approche à nouveau d’un pas comme si j'allais le frapper à nouveau. « Mon problème ? Tu joue encore les idiots comme cette fois-là peut être ? Tu fais semblant de ne pas comprendre mais je suis certaines que tu sais parfaitement qui je suis et ce que je fais là… » J’avoue que je voulais le faire payer mais c’est vrais qu’il va penser que j’ai fait tout le chemin juste pour me venger là, alors que ce n’est pas le cas. Je replace des mèches de mes cheveux en regardant autour de nous et dans un anglais parfait je parle au gens autour de nous.« Pas besoin d’écouter ce qu’on dit, déjà vous ne comprendrez pas et en plus, ça ne vous regarde pas, cet homme et un abrutit et je vais lui faire payer. » Je suis allée trop loin là ? Les gens vont penser que je veux le tuer ? Si je vois les flics apparaître comme par magie c’est que c’est le cas, mais là j’ai autre choses à faire je retourne mon regard vers cet homme que j’ai tant aimé plus jeune.

D’ailleurs, il a changer, oui en bien, il est vraiment devenue beau. Ses lèvres sont toujours aussi pleine et semblent toujours aussi douce qu’à l’époque. Je glisse mon regard sur son corps et je souris, toujours aussi soigné aussi, pourtant aujourd’hui il me fait surtout penser à un homme qui à bu je ne saurais dire pourquoi. Je n’en dis rien parce que comme toujours ça réussis à lui apporter encore plus de charme. Je secoue la tête après quelques seconde, non Maureen tu ne doit pas penser comme ça, tu doit lui faire comprendre qu’il t’as blessée et que c’est en partie à cause de lui que t’es comme tu es aujourd’hui. « Tu croit pas que tu me doit des excuses, Hanbin ? » Peut-être que si j’use de son prénom il comprendra qui je suis ? Où ça lui ravivera la mémoire sur ces faits passé ?

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don't recall ★ ─ w/ @maureen gomez

maureen, maureen, maureen... tu aurais dû aller en cours. tu aurais préféré être pris à écouter un professeur parler d'un sujet qui ne t'intéressait pas qu'avoir maureen devant toi. tu en avais long à expliquer, mais tu n'avais pas l'envie ni la tête à lui expliquer. évidemment, dès que tu avais posé ton regard sur elle, tu l'avais reconnu. ça avait beau faire des années depuis la dernière fois que tu l'avais vu, que tu avais coupé les ponts, tu n'avais pas oublié son visage. et la connaissant, tu savais qu'elle n'allait pas lâcher l'affaire avant que tu ne t'expliques. les lèvres pincées, le regard furieux pointé vers elle, tu avais presque levé les yeux au ciel en voyant les gens qui vous regardaient. bon, tu avais l'air d'un con, maintenant. pas que tu ne l'étais pas, mais tout de même, c'était bien toi, han, d'être pris dans des situations comme celle-ci. elle t'avait répondu en coréen et encore une fois, tu avais eu l'envie de soupirer. tu parlais plus anglais que coréen depuis que tu étais déménagé aux états-unis et si tu comprenais très bien, ton accent anglais ressortait parfois et tu en avais horreur. mais soit, si elle voulait parler dans votre langue maternelle.

elle s'était à nouveau approché de toi et tu aurais bien reculé, si seulement un mur ne bloquait pas ton passage. tu n'allais pas mentir, si elle tentait de nouveau de te gifler, tu n'allais pas te gêner pour la bloquer, voir attraper son poignet fermement. tu n'avais pas peur du regard des autres, tu allais l'arrêter si elle recommençait, t'étais comme ça, han. tu avais croisé les bras avant de secouer la tête, le regard furieux posé sur elle. elle avait raison, maureen. tu jouais bel et bien à l'idiot, parce que tu n'avait aucune envie de discuter, mais elle n'avait pas eu l'air de prendre l'indice, parce qu'elle continuait de parler. évidemment que tu ne l'avais pas oublié. comment pourrais-tu l'avoir oublié ? tu t'étais peut-être comporté horriblement envers elle, mais tu avais toujours eu tes raisons pour l'avoir laissé sans nouvelles lorsque tu es retourné aux états-unis, après l'été. tu avais des explications à faire, mais l'envie n'était pas au rendez-vous. peut-être que tu aurais été plus coopératif si elle ne t'avait pas accueilli avec une gifle, mais tu n'allais pas cacher le fait que tu le méritais amplement. après tout, tu lui en avait fait, des coups bas.

« peut-être, peut-être pas » lui avais-tu répondu d'un ton insolent, en coréen aussi. tu savais pourquoi elle était là, qui elle était, mais tu jouais. c'était bien toi, de tourner autour du pot et de faire traîner les choses qui n'allait pas là où tu le voulais. tu avais passé la langue sur tes lèvres avant de les pincer alors que tu l'observais s'adresser aux curieux qui semblaient vouloir savoir ce que vous vous disiez. ta migraine commençait à pointer le bout de son nez de nouveau et tu avais porté la main sur ta tempe avant de reporter son attention sur maureen. maureen qui a bien changé depuis son adolescence, tu n'allais pas mentir, elle s'était embellit. si elle était jolie la dernière fois que tu l'avais vu, aujourd'hui, elle l'était encore plus. beaucoup plus. tu avais soupiré en l'entendant utiliser ton prénom complet. putain, qu'est-ce que tu détestais qu'on utilise ton prénom complet. han, c'était si difficile à dire ? pendant un court moment, tu avais pensé essayer de détourner son attention de la conversation, mais tu savais que ça ne marcherait pas. « des excuses ? tu veux qu'on parle de ça en plein milieu de la rue, vraiment ? » tu avais été horrible avec elle, gamin. tu ne pouvais le cacher et elle n'allait pas lâcher l'affaire, alors tu allais devoir t'y faire.

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don't recall...
 

Un pas en avant et je suis proche de lui, trop proche peut-être, mais il faut bien qu’il me voie pour comprendre que je suis très sérieuse. J’ai toujours pensé que lorsque je le reverrais si jamais ça devait arriver, je me cacherais dans un trou de souris parce qu’après cet homme, a briser mon cœur. J’ai eu de nombreux moments pour penser a pourquoi, et comment il avait fait ce qu’il avait fait, mais maintenant que je suis face à lui, je ne regrette pas la baffe que je lui ai mise dans la figure. Je ne la regrette pas, parce qu’elle n’est même pas un millième de ce que j’ai pu ressentir. J’ai toujours et je dis bien toujours eu des problèmes avec des hommes à cause de lui, j’arrivais à rien avec quelqu’un d’autre parce que ça tournais dans ma tête. je l'avais en tête parce que ce n’était pas accompli, il n’avait simplement pas finis, il avait fuis. Un mur le bloquer derrière et il serait si facile de le frapper encore pour qu’il ressente cette douleur que j’ai portée pendant si longtemps dans mon cœur. Pourtant je n’en fais rien et une fois encore, je recule d’un pas.

Je vois, enfin, je sens son regard sur moi et j’en devinais presque ses pensées. Je trouve ça vraiment flatteur qu’il me regarde de la sorte, mais je ne suis une fois encore pas là pour ça, alors je croise moi aussi les bras sur ma poitrine et je plonge mon regard dans le sien. Il dit qu’il ne me doit peut-être pas des excuses, ma colère revient aussitôt et je fronce les sourcils. « Arrête de te la jouer beau gosse, là on parle de tes conneries passés, t’as toujours pas envie de t’excuser alors que t’es en trains de te ridiculiser devant tout le monde ? » Je regarde autour de nous alors que ces gens sont toujours en train de nous regarder et je plonge mon regard dans le sien. Erreur, je n’aurais sans doute pas dû faire ça puisqu’une fois encore ça me plonge dans un souvenir. Je le vois face à moi, il me regarde tendrement dans les yeux et il s’approche pour m'embrasser, il le fait, il touche mes lèvres des siennes et j’en devine encore la douceur des siennes. Ça me déconcertes, mais je sais ce qu’il en ait. C’était cette fois-là qu’il a demandé à être mon petit copain et c’était cette fois là où il faisait tomber la dernière barrière qui bloquait mes sentiments pour lui. J’ai ressenti le bonheur ce jour-là comme ceux qu’on comprend une fois qu’on les a perdus. Deux minutes, plus tard, je reprends conscience de l’endroit où je me trouve et je détourne le regard du sien, il reprend la parole pour détourner la conversation. Je suis toujours en rogne contre lui. « Attends, ne dis pas que t’est en train de m’inviter à boire un café ou je ne sais quoi pour ne pas qu’on parle de ça, si ? »

Je soupire voyant peut être un peu trop son entrain à vouloir partir d’ici. Il n’a pas tord dans le fond, il a conscience que les gens sont curieux et peut être encore plus que de là où on vient. Je finis par hocher la tête. « Okey, t’as peut-être raison, on devrait aller ailleurs mais je t’invite pas et toi non plus, on va aller là ou JE veux et on va parler selon mes conditions, c’est clair ? » Je ne baisse pas la garde et j’attends qu’il passe devant pour le suivre, je veux vraiment qu’il s’exprime sur ces conneries et qu’il le fasse bien. Je reprends toujours dans notre langue maternelle. « Je vois que tu n’as pas perdu de ton coréen alors avance et j’te suis...» J’ai l’air d’une folle ? J’en sais rien mais peut-être que je verrais s’il a vraiment fuis ou s’il avait d’autres raisons de me faire ce qu’il a fait.

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pendant un court moment, tu avais réellement cru qu’elle avait l’intention de te foutre une deuxième gifle. en soit, elle n’avait pas tort de vouloir te balancer des coups, tu comprenais d’où elle venait, tu n’allais pas le cacher. tu l’avais abandonné, maureen. laissé sans nouvelles après cet été-là, tu lui avais dérobé quelque chose de précieux et si tu étais franc, tu n’avais aucun remord pour certains de ces moments passés avec elle. mais, ça ne t’empêchait pas d’être furieux d’avoir reçu une baffe en plein milieu d’une rue bondée, par contre. tu étais préparé à lui attraper le poignet, si jamais l’envie lui venait de te balancer la main dans la figure pour une deuxième fois, mais après un court moment, elle avait de nouveau reculé. tu étais toujours sur tes gardes, han, méfiant, à prévoir le coup. étant toi-même, tu avais évidemment essayer de contourner la question et son attention, mais ça n’avait pas marché, et pourtant. les bras croisés, tu avais levé les yeux au ciel. tu étais à deux doigts de lui répondre “en train de me ridiculiser ? tu en vois un qui comprends les conneries qu’on se dit ? j’en ai rien à foutre des autres, de toute manière”, mais au final, tu avais opté pour un “des excuses ? tu veux qu'on parle de ça en plein milieu de la rue, vraiment ?”, dans l’espoir qu’elle te laisse tranquille, qu’elle laisse tomber, mais ça avait fait l’effet contraire.  

tu avais laissé un rire sec s'échapper avant de secouer la tête. « t'inviter à boire ? j'en avais pas l'intention non plus. » tu avais soupiré en pinçant les lèvres. elle était vraiment chiante, tu n'allais pas mentir. mais, tu ne pouvais rester debout à en parler pendant des heures, tu avais la jambe qui commençait à te faire mal à nouveau - on peut dire merci à tes conneries - alors tu n'avais pas vraiment le choix que de te plier à sa demande. « mais bien sûr, princesse » avais-tu dit sarcastiquement avant de lui de jeter un regard noir, t'avançant dans la direction qu'elle avait indiquer sans vraiment trop savoir où est-ce qu'elle voulait aller. à ce point, tu voulais tout simplement en finir. tu n'avais pas envie de t'expliquer, mais bon, tu lui en devais,,, peut-être bien. tu l'avais laissé sans réponse, mais tu ne pensais jamais la revoir, pour être franc. tu ne pensais pas qu'elle allait déménager aux états-unis, encore moins dans la même ville dans lequel tu habitais désormais. mais, c'était bien ta chance, de tomber sur maureen, alors que tu lui avais brisé le coeur et ignoré ses messages et ses appels. tu avais mis les mains dans tes poches en marchant droit devant toi avant de t'arrêter soudainement. « tu as l'intention de me dire où qu'on va ou..? » parce que tu avais beau marché, tu ne savais pas où tu allais et tu ne voulais pas t'avancer éternellement, sachant que tu avais laissé ta voiture à l'autre bout de la rue.

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don't recall...
 

Il semble perdu, comme hors du temps et en même temps il semble pas vraiment être en mesure de faire quoi que ce soit. Il a peur aussi, je le vois dans ses yeux, peut-être est-ce pour la raison de ma présence ici, ou bien est-ce parce que mon bonjour s’est résolu d’une gifle sur son visage si parfait ? Je n’en sais rien et j’en viens à me dire que je n’aurais peut-être pas dû le frapper, il est vrais qu’il m’as blessée et franchement je ne rêvais que de lui faire du mal aussi mais quand je vois sa joue rougies, j’en ai des remords. Je n’en montre cependant, rien, il ne mérite pas de savoir que je m’en veux de l’avoir frappé après tout, est-ce qu’il s’imagine la douleur, la peur et l’abandon que j’ai vécus quand il m’as laissée sans nouvelles. Je mordille ma lèvre face à lui, je me revois encore en boule pendant des semaines chez moi, à faire semblant d’aller bien et de continuer à aller en cours pour mieux pleurer dans mon lit une fois rentré. Ma mère savait plus quoi faire et mon père étais pas assez présent dans ma vie pour m’aider. Lui, je ne pensais qu’à Hanbin, je ne rêvais que de lui et de son possible retour, pourtant jamais il n’est revenu et je n’ai alors jamais eu de réponses à mes questions. Est-ce que j’avais fais quelque choses de travers, est-ce qu’il ne voulait simplement que m’avoir dans son lit pour mieux me faire par la suite ? Franchement, j’ai trop de question et pas assez de réponses pour partir et le laisser tranquille maintenant.

Il ris me faisant revenir une fois encore de mes rêveries et il dit que jamais il n’aurait eu l’intention de m’inviter à boire, je plisse les yeux. « eh bien sache que je n’aurais jamais eu l’intention de boire de l’alcool avec toi, vus où ça nous as mené la dernière fois qu’on a bu ensemble... » Oui je fais allusion à ce moment, parfait qu’on a vécus avant qu’il ne brise tout Je n’en rien rien de plus et je le suis dans cette ruelle tout en cherchant des yeux un café tranquille où je pourrais boire un café tout en écoutant ses mensonges. Quand il m’appelle princesse j’en ai des frissons dans le dos, mais oui abrutis continue de me pousser sur la voix de la colère… Je râle plus que je ne répond à sa question quand il me demande où on va. « On va entrer dans ce café, on va commander un café parce que j’ai froid et tu va payer bien sûr, ensuite on va s’y installé et je vais attendre que tu m’explique ce qu’il a bien pu passer dans ta cervelle de moineau pour avoir fais ce que t’as fait...» Après tout j'étais quasi certaine qu’on aurait pu vivre un belle histoire d’amour qui aurait duré longtemps mais faut croire qu’en fait pas du tout, la preuve. Je passe devant lui et j’entre dans le café. J’avoue que je le regarde pas et qu’il pourrait parfaitement partir de son côté à nouveau mais nous verrons alors s’il est vraiment honnête où s’il va fuir encore. Je regarde la serveuse qui me salut avant tout et je lui rends son sourire. « Bonjour, je vais prendre un café latté s’il vous plais, bien chaud. » J’attends de savoir s’il a été honnête où s’il a fui, mais j’avais que j’ai pas la force de me retourner pour savoir s’il est là ou non… Après tout il a toutes les clés en mains non ?

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don't recall ★ ─ w/ @maureen gomez

tu pourrais partir, si tu le voulais. tu pourrais tourner les talons, rejoindre ta voiture et quitter maureen sans un mot, comme la dernière fois. faire ton con et l’ignorer comme l’imbécile que tu es, mais tu étais toujours là. de mauvaise humeur, mais tu étais là. et tu n’avais aucune idée de la manière que tu avais blessé maureen, han. parce que tu l’as quitté alors que tu commençais à peine à tenir à elle, parce que tu ne voulais pas la blesser avec les conneries dans lequel tu t’étais mis les pieds et que tu avais cru que c’était plus simple de la bloquer de partout et de l’éviter. t’étais un gamin, quand tu l’avais laissé. tu n’avais pas pensé aux conséquences, vraiment. et maintenant que t’avais grandi, tu t’étais détaché de tout ça. alors que clairement, elle en était encore affectée. ou de moins, assez pour vouloir des réponses. et tu lui avais jeté un coup d’oeill lorsqu’elle t’avait répondu avant d’hausser les épaules. « ouais, je me souviens. » que tu lui avais répondu d’une voix détachée avant de commencer à marcher dans la ruelle, attendant qu’on daigne te dire où aller. tu te souvenais, oui. quelques jours avant ton départ, trois pour être exact, que vous avez bu et bu encore, comme les gamins que vous étiez. la fameuse soirée. c’est après que tu avais réalisé que tu ne pouvais pas rester avec elle. que tu devais arrêter de lui parler après avoir quitter la corée du sud, parce que tu avais peur. peur de tomber amoureux d’elle, oui. tu étais attaché à elle et tu refusais d’avoir des sentiments, han. ça, en plus de tes autres problèmes.

tu avais levé les yeux au ciel à la suite de la demande de la jeune femme qui n’hésitait pas à te commander, à te dire quoi faire. évidemment que tu allais payer, ça t’étonnait même pas qu’elle ait dit ça, tu n’allais pas mentir. plus tu y pensais, plus tu avais l’envie de partir, de quitter les lieux. elle était entré la première, tu pouvais tourner les talons, par le temps qu’elle remarque que tu es partie, il serait trop tard. parce que t’avais aucune envie de t’expliquer, han. c’était pas quelque chose qui t’intéressait en ce moment, mais pourtant, tu venais tout juste de pousser la porte du café à ton tour en soupirant, t’arrêtant dans la porte pendant un petit moment, vraiment tenté. puis tu t’étais avancé dans le café, faisant un choix que tu allais regretter. ou peut-être que tu allais jouer, te moquer d’elle, tu étais bien dans cet humeur là, aujourd’hui. tu ne savais pas. tu l’avais entendu commander un café latte et tu t’étais avancé d’un pas lent en sortant ta carte pour la tendre à la serveuse. « un café noir » que tu avais soufflé sans politesse, en t’éloignant, ignorant maureen pour te poser au fond du café. les bras croisés, tu avais attendu qu’on vous ramène vos boissons pour sortir une flasque et en vider une partie du contenu dans la tasse, avant de lui adresser la parole. « tu peux bien ne pas boire, moi j’me gênes pas. » puis tu avais attrapé le verre pour le porter à tes lèvres, les yeux fixés sur la femme devant toi.

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don't recall ★ ─ w/ @maureen gomez

à peine avais-tu posé les pieds dans le café que tu regrettais déjà ta décision. mais, il était trop tard et tu avais continué ton chemin en commandant une boisson avant de te diriger vers l’une des tables du fond, à l’écart des autres. les bras croisés, aucun mot ne sortait de ta bouche et c’était le silence qui vous avait entouré avant que la serveuse arrive pour déposer vos commandes sur la table, ainsi que ta carte. évidemment, ça ne serait pas toi si tu n’aurais pas sortie une flasque pour en vider dans ton verre. mais tu en avais besoin, avec ton mal de tête qui revenait et avec la discussion que tu devais avoir, tu n’allais pas t’en empêcher. alors, tu avais vidé le liquide dans la tasse avant de glisser la flasque à nouveau dans ta poche, ainsi que ta carte, puis tu l’avais bu, sans pour autant quitter maureen des yeux. et la voilà qui t’avait lancé une pique, mais tu t’étais contenté d’hausser des épaules. « et alors ? » que tu lui avais répliqué, provocateur, bien que c’était la première gorgée que tu prenais de la journée. - si on oubliait les petites heures du matin, on s’entends - et te voilà qui venait de porter la tasse à tes lèvres pour une deuxième fois et tu t’étais presque étouffé avec le liquide, à la suite de ses paroles. tu n'allais pas mentir, tu pourrais suivre ce chemin, lui dire qu'elle avait raison, pour t'en débarrasser, surtout que tu n'avais toujours pas oublié la gifle qu'elle t'avait posé en plein milieu de la rue. mais si tu étais un petit con avec les filles quand t'étais gamin, tu avais grandi désormais. bon, tu n'avais pas pu t'empêcher de t'étouffer de rire, mais tu avais posé la tasse sur la table avant de soupirer en croisant les bras. « dit donc, t'es bien confiante. » que tu lui avais dit, secouant la tête d'un côté et de l'autre. contrairement à ce qu'elle pouvait croire, ce n'était pas la raison. elle avait bien gérer, maureen, ce soir-là. ça toujours été toi qui était le problème, mais ça, ce n'était pas quelque chose que tu allais raconter. tu gardais tout ce qui était faiblesse pour toi, han. c'était ce qu'on t'avait appris, quand t'étais un gamin. ne montre jamais tes faiblesses, han, qu'on te disait. si tu montrais un once d'émotions... un frisson t'avait parcouru alors que tu serrais les dents. tu détestais repenser à ton enfance et ça t'énervait. mais, des sentiments d'attachement, c'était de la faiblesse et tu avais refusé de la revoir, refusé de lui envoyer un message ou de la contacter à nouveau après cet été-là. « mais non, c'est pas ça. » et tu avais soupiré en te frottant la tempe, levant presque les yeux au ciel. tu l'écoutais, mais semblait être ailleurs en même temps. haussant des épaules, tu l'avais observé sans un mot, pendant un moment. « j'sais pas. » que tu avais laissé sortir. faiblesse, faiblesse, faiblesse. c'est le seul mot qui tournait dans ta tête alors que tu pesais les pour et contre de lui répondre, d'être sincère. et c'était difficile pour toi, parce que ça te ramenait dans le passé, un endroit où tu n'allais jamais. « "on" aurait pas pu trouver une solution. » que tu avais soudainement commencé. « écoute. je vais le dire une fois et une fois seulement, c'était pas de ta faute, c'était de la mienne. » si cliché, han. mais vrai. tu ne mentais pas, ça toujours été de ta faute, mais tu ne parvenais pas à l'expliquer, parce que c'était toi, han. tu allais jusqu'à un certain moment et dès qu'il en venait de montrer une partie faible de toi-même, tu reculais à nouveau, refusant de continuer. un vrai lâche, mais tu assumais... genre. « tu n'es pas fautive, c'est tout ce que tu dois savoir » que tu avais soufflé en buvant le restant du contenu de la tasse. tu commençais à nouveau à te renfermer sur toi-même et ça allait être impossible de te ramener.

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