Une soirée mondaine

Sara Davis & Friedrich Von Habsbourg

<< Oui elle est vrai, qu'a-t-elle de différent ? Comme vous l'avaient dit les femmes présentes ici sont là comme trophée ou bien qu'elle souhaite accéder à notre monde en espèrent charmer un homme riche, je connais assez bien ce genre de femme et vous n'êtes pas de ce genre-là. >> Si elle n'était pas vrai, il n'aurait jamais repoussé un rendez-vous avec l'homme de toute ta l'heure que sa secrétaire lui avait organisé. Cette femme était vraiment quelque chose, bien au-dessus de toutes ses femmes qui croisent dans ce genre de soirée, habiller très sexy pour attirer l’œil ou bien qu'ils en font de trop pour charmer les hommes. Alors que chez Sara tout était si simple, elle n'avait pas besoin de faire dû rentre dedans pour attirer l'attention, son comportement et sa tenue sont élégants et simples à la fois suffisait, le courant passer si naturellement et leurs regards valaient bien plus que d'être avec les autres femmes qui les entourent. C'est même la première fois qu'il discute autant avec une femme sans lui proposer de coucher ensemble, d'habitude ça se passe de deux manières: généralement quand il est en soirée professionnelle c'est extrêmement rare qu'il drague des femmes par peur que ça soit une fille d'un puissant homme d'affaires. Ou bien après êtes assuré qu'elle ne représenter aucun danger il lui proposerait de se voir en fin de soirée. Mais Sara n'était pas un danger pour son identité, alors pourquoi lui prend-il pas sa main pour l’emmener dans un endroit discret pour coucher avec ? Sa méfiance légendaire lui dicterait-il de patienté avant de lui proposer ? Ou bien pour la première fois de sa vie il était si intrigué par cette femme que sont envies de baiser tout ce qui bouge passer au second plan ? En réalité, plus il lui parlait plus il se dit qu'elle n'est peut-être pas le genre de femme qui lui conviendrait pour s'adonner à ses désirs particuliers, oui le Prince couche avec beaucoup de femmes mais il prend le soin de choisir celle qui lui correspond le plus, ceci pour éviter des complications diverses. Mais quand sa décision lui semble prise, il se met aussitôt à doutait quand ses yeux se plongent à nouveau dans ceux de sa partenaire, es-tu sûr de vouloir laisser partir cette femme ? Se demande-t-il à lui-même. Et puis elle recommence à se mordiller sa lèvre, à cet instant précis le premier Friedrich avait envie de l'embrasser mais le deuxième lui voulait lui donner une fessée pour avoir osait se mordre les lèvres mais il se ravisa très vite. << Et vous avez raison, sachez qu'un homme de mon rang à plusieurs facettes. >> Et dans sont cas, il à pris tellement au sérieux sont rôle de Prince qu'il ne connait que ça, le Friedrich pour le public est devenu aussi celui du privé tellement sont devoir à pris une place centrale dans sa vie sans penser à lui. Elle lui demande se qui l'empêche d'être lui-même, ce qui impliquerait de lui dire pour sont titre mais si refusa. << J'en suis désolé, la curiosité est l'un de mes nombreux défauts. >> Répondit-il à son tour avec un petit rire discret, elle lui annonce qu'elle venait de New York et qu'elle était arrivée il y a seulement quelques semaines. Il remarque aussitôt sa réaction quand il lui demande si elle croit en l'amour, question une peu brutale et soudaine mais Friedrich n'est pas connu pour sa patience ni sa délicatesse. En écoutant sa réponse il était évident qu'elle devait être romantique, ce qui ajoute une raison de plus pour arrêter la conversation si elle est incompatible avec lui mais réussira-t-il ? << Je vois que vous êtes plutôt optimiste et vous aviez bien raison. Pour ma part je n'ai jamais réfléchi sérieusement à cette question.  >> Il se refusait de lui dire qu'il ne croyait pas du tout en l'amour et préféré lui inventer une excuse, en réalité il ne le croyait pas à cause de plusieurs facteurs comme ses anciennes expériences, sa mère, mais surtout pourquoi croire en l'amour alors qu'il sait pertinemment que c'est sa famille qui choisira sa future femme ? Malgré tous ses avantages sociaux et financiers il n'avait pas ce luxe que les gens ordinaires peuvent se permettre. << A l'époque de nos grand-parent il était simple de répondre à cette question, aujourd'hui c'est devenu tellement compliqué... Aujourd’hui, les jeunes ne savent plus aimer… Ils vont de relation en relation, ils ne pensent qu’à s’amuser... et avec les réseaux sociaux, c’est encore pire. On est loin de l’amour idéalisé de l'époque de nos grand-parent, par son exclusivité, était à la fois le début et l’aboutissement de toute une vie. >> Vous allait croire que ça fait vieux jeu ? Vous avait sans doute raison, mais il faut savoir que Friedrich vient de la noblesse ou les traditions priment sur tout le reste et qui régit la vie d'un Prince. Quoi de plus étonnant de le voir tenir un telle discourt, il le pense vraiment, mais le paradoxe c'est qu'il y a un peu de mauvaise foi. Bien qu'il croit en ce qu'il venait de dire, il ne dit pas que lui aussi faisait pareille que ceux qu'il critique, qu'il enchaîne les relations sans sentiment, mais sa il se le garde bien de le dire, une fois de plus, plusieurs facettes se cachent derrière ce visage de gentleman.