Bordel, ce n’est pas demain la veille qu’elle va abdiquer. Colombe est têtue, sans doute un peu trop parfois. Tu t’efforces de lui simplifier la vie, mais elle semble vouloir poursuivre sur sa lancée. ‘’ Je ne t’ai pas dit de ne pas bosser Colombe, mais seulement de le faire à temps partiel. Si tu y tiens, vas-y enchaîne les heures, tu verras ce que ça donne toi-même. Moi quand j’ai commencé à bosser à l’hosto, je n’avais pas encore Ismaël et maintenant qu’il est là, je galère à pouvoir tout concilier. Je n’ai plus de temps pour moi, j’vois à peine mes potes et je galère à être la pour mon fils. ‘’ C’est loin d’être le genre de vie rêvée quand on y pense. Tu aimerais pouvoir être plus libre, mais hélas, tu ne peux pas. Le pourquoi tu veux épargner tout ceci à Colombe. Et en toute honnêteté, tu aimerais vraiment savoir qu’elle est à la maison avec le petit. Savoir qu’elle révise. ‘’ Qu’est-ce que ça à d’écoeurant Colombe ? Tu veux passer après elle toute ta vie ? J’ai vraiment envie que ce soit toi qu’il prenne comme image maternel, t’es ma copine après tout. Je disais ça dans ce sens, rien d’autre. ‘’ C’est beaucoup plus compliqué que tu ne l’aurais espéré. Une fois devant la télévision, le film choisi, vous discutez un peu. Tu l’embrasses doucement pour lui faire part de ton amour et tu sens vraiment que c’est le moment de lui faire part de tes sentiments. Vous avez officialisé la chose après tout. Après un tendre baiser, tu lui murmure enfin ces mots lourds de sens. Tu te sens défaillir, ta voix déraille, ton palpitant fait des folies. Elle te retourne ces quelques mots et à vrai dire, t’es aussi étonné qu’elle de les entendre. Comme si t’étais prêt à le dire, mais pas à l’entendre. Un nouveau baiser avant de lancer le film. Tu ramènes le repose pied imposant qui une fois collé au canapé, donne une forme de lit et tend une couverture à ta petite amie. Tu augmentes le volume de la télévision et ta main derrière son cou vient se déposer sur sa cuisse. ‘’ J’y ai pas pensé, mais tu veux un truc à boire, du pop corn ? ‘’ Demandes-tu avant de lui faire faire le saut en pokant ses côtes.

Khaled tente alors de t’expliquer que ce n’est pas simple de travailler autant que lui. Tu prends une grande inspiration et souffles bruyamment. Et tu comptes pas ralentir ? Tu attends quoi pour mettre le holà ? Tu veux qu’il ait du temps pour toi, pour son fils, pour ses amis, pour lui. Tu veux qu’il applique les conseils qu’il te donne. Je compte pas travailler 24h/24, juste de quoi payer ma part du loyer. Et puis, on en est pas la. Peut-être que ton père ne te reniera pas. Quoiqu’il en soit, Khaled te compare quand même à Fauve et ça te rend dingue. En fait, toute ta vie t’as l’impression d’avoir été comparée à une Fauve, ta sœur. Mais finalement, il t’explique que c’est juste parce qu’il souhaite que tu serres d’exemple a Ismael et ton cœur s’emballe. Ah ouais..? Tu veux vraiment ça..? En fait toi, tu pensais plus devoir t’imposer dans sa vie. Comme quoi!
Installés confortablement dans le canapé, vous discutez de tout et n’importe quoi. Finalement, vous en venez à vous avouer vos sentiments respectifs et Khaled interrompt ce moment en laissant le film. Tu te camoufles de sorte à ne pas galérer dans les moments glauques du film. Il choisit le moment angoissant pour pincer tes côtes et tu fais un bond de 10m avant de te blottir davantage contre lui. Je retire ce que j’ai dit, je te déteste en fait. Tu rigoles et t’accroches a son bras comme pour lui signaler que tu n’as besoin de rien mais que tu souhaites qu’il reste à tes côtés.

Ralentir ? Tu ne peux tout simplement pas. Tu tiens ce rythme depuis trop longtemps déjà et tout le monde sait qu’il y a une pénurie de médecin, le pourquoi ils embauchent des étudiants pour combler le manque d'effectif. ‘’ J’peux pas vraiment Colombe. ‘’ Dis tu simplement sans vouloir faire durer cette conversation. C’est ce qui te fait peur en fait au vu de votre relation naissante. T’a peur qu’elle se lasse de tes absences et que le vide créé un vide en elle qu’elle cherchera à combler dans les bras d’un mec beaucoup plus présent que toi. Mais ça, tu te garde bien de lui dire. ‘’ Je sais oui, bref, je te fais confiance. ‘’ Dis-tu simplement. Après, il est vrai que vous n’en êtes pas encore là et que tout ça n’est que spéculation. ‘’ Ouais, c’est vraiment ce que je veux… ça me ferait vraiment plaisir. ‘’ Avoues-tu pour faire réponse à sa question. Tu as choisi de tenter le coup avec elle et même si tu doutes, t’ose croire que votre couple durera dans le temps. Puéril comme façon de penser vu le monde dans lequel vous vivez ou à la moindre dispute les couples éclate. Plus personne ne se donne la peine, plus personne ne veut s’investir. Tout le monde choisi la facilité. Une fois dans le salon, le film lancé. Tu te colle un peu plus à elle. Tu fais en sorte qu’elle se sente en sécurité avant de la faire sursauter au moment propice. Ce film tu le connais par coeur. Elle retire ce qu’elle a dit et toi tu te met à rire comme un con. ‘’ Tu sais bien que je vais te protéger des vilains monstre chérie. ‘’ Un petit baiser sur sa joue avant de te lever. ‘’ Désolé, mais moi j’a faim.’’ Tu files dans la cuisine lui servir une coupe de champagne, une bière pour toi et tu reviens quelques minutes plus tard avec du pop corn bien chaud. Tu déposes le breuvage de madame sur la table à côté d’elle, le reste prés de toi et tu reprends place à ses côtés. ‘’ Qu’est-ce que j’ai manqué ? ‘’ Tu la nargue clairement, mais au final, tu t’en fiche bien du film. Ta main de nouveau sur sa cuisse, tu commences à savourer ta collation.

tu lui demandes de suivre son propre conseil. Tu lui demandes de ralentir et il te dit ne pas pouvoir. Du coup, tu affiches une petite moue toute triste en battant des cils tel un papillon. Je pensais pas que j’allais épouser un homme aussi débordé! Tu ne peux pas lui en vouloir. Il sauve des vies. Il est passionné par ce qu’il fait. T’espères toi aussi pouvoir t’épanouir dans ton job plus tard. Quoiqu’il soit, tu lui rappelles que rien est fait. Il te fait confiance et tu souris bien que tu n’y crois pas forcément. Il te compare ensuite à Fauve, ce que tu détestes mais, estime qu’il te veut toi comme modèle pour son fils. Tu prends son visage entre tes deux mains pour déposer un long baiser sur ses lèvres. Lorsque tu le lâches c’est pour qu’il aille couché le petit et que vous vous installiez dans le salon. Blottie dans ses bras, des mots se perdent avant qu’il ne te fasse peur. Tu démarres au quart de tour. Il dit vouloir te protéger mais, quitte la pièce pour aller chercher à boire. Tu te planques complètement sous la couverture jusqu’à ce qu’il te retrouve. T’essaies de me saouler ?! Tu tournes rapidement la tête vers lui avant de te concentrer de nouveau sur le film. Sa main se pose sur ta cuisse et tu joues avec pour la remonter un peu plus. Tu la fait glisser sur ta peau, contente d’avoir choisi une robe fendue. Finalement, tu retire sa main pour lier vos doigts et l’apporte à tes lèvres pour déposer un chaste baiser. C’est beau l’amour ! De la provocation et de la tendresse.