Tu n’as pas dormi de la nuit. En fait, tu l’as passé à ruminer sur ton sort suite à l’appel de ta mère te disant qu’elle voulait que tu viennes la rejoindre en Allemagne à la mi-août pour ton mariage. Lors de cet échange assez houleux, tu as essayé par tous les moyens de repousser l’échéance de quelques mois, assez pour trouver une solution pour ne pas épouser Johanna. Vous êtes au 21e siècle, le temps des mariages arrangés est supposé être révolu. Alors, la seule solution qui s’offre à toi désormais est quelque chose à ne pas prendre à la légère. Est-ce que Jill est la fille faite pour toi? Est-ce que tu as assez confiance en elle pour lui proposer quelque chose d’aussi gros? Mais surtout, est-ce que tu l’aimes assez pour ça? Toutes les réponses se trouvent à être oui. Tu n’as jamais aimé quelqu’un autant que ça. Tu as donc passé la nuit à réfléchir, à naviguer sur internet pour avoir des idées originales pour la grande demande, sans jamais trouver quelque chose qui te correspond alors tu t’es simplement prêté au jeu. Tôt le matin tu es allé faire un tour dans une bijouterie et tu as sorti le grand jeu par la suite dans la chambre d’hôtel pour que tout sois prêt à temps. Pour que tout soit parfait. Mais, il y a quelque chose que tu n’as pas prévu… le fait d’être totalement mort de peur. Coupe de champagne placé à côté du lit, tu es assis sur le coin, regardant la bague dans l’écrin attendant que Jill arrive. Qu’est-ce qui te passe par la tête, mon pauvre Silas?

Je vous avoue, quand Silas me dit qu'il a un truc urgent à me demander, ça m'inquiète. Allo, je suis Jill quoi, la gamine peureuse pour tout. Dans ma tête, je ressasse les derniers jours à me demander ce que j'ai loupé, ce que j'ai fait de mal. Mais je ne trouve pas. Mis à part que j'ai piqué ma crise de jalousie mais ça, c'est déjà passé non ? Merde, pourquoi est-ce que je le sens très mal ? C'est la boule au ventre que je quitte Gaia à la piscine de l'hôtel, sur le haut building pour prendre l'ascenseur et m'arrêter à notre étage. On partage la chambre à deux alors j'ai aussi ma carte pour rentrer. Je suis devant la porte, j'ose pas l'ouvrir. Je me répète à moi-même des mots d'encouragement du stype 'allez jill, fais pas ta mauviette', puis j'ouvre la porte pour le rejoindre. " je suis lààà. " que je dis faussement rassurée en déposant mon sac de bronzette près de la porte d'entrée de la suite. Pas un mot, bon, il est surement dans le lit. Je marche le long de la pièce pour arriver à la chambre et en effet, je le trouve, mon amoureux. " j'espère que cette discussion en vaut la peine, tu m'fais perdre une heure de bronzage." je dis ça pour rire bien sûr. Je lui tourne le dos pour chercher après des vêtements secs dans ma valise. Car bon, je suis en maillot, je sens encore fort la crème solaire, j'ai envie de me glisser dans une petite robe légère. Je me change sans problèmes, j'enfile ma robe et je m'approche de lui, prête à lui demander de fermer ma fermeture éclaire dans mon dos mais je reste immobile. " chéri ? qu'est-ce que tu as ? " non parce que cet air sur le visage, comme s'il venait de croiser un mort, ça me donne froid dans le dos.

La porte vient de s’ouvrir et tu l’entends, dès lors tu caches sur un oreiller l’écrin contenant la bague. Ton corps se crispe et ton coeur commence à battre beaucoup trop rapidement, beaucoup trop fortement. T’as l’impression qu’il va sortir de ta cage thoracique et lorsque tu la vois se dévêtir devant toi afin de mettre sa petite robe soleil, tu comprends pourquoi c’est elle que tu désires. Elle et personne d’autre. Tu as toujours cette mine affreuse qui est partagée entre l’affolement et l’inquiétude. C’est certain qu’elle va te dire non, ça serait logique même. Vous êtes ensemble depuis à peine un peu moins que trois mois. C’est trop tôt, beaucoup trop tôt et pourtant, tu vois que c’est une évidence. Tu la regardes s’avancer vers toi, jusqu’à ce qu’elle se fige, voyant ton expression. Et un soupire brise le calme de la pièce. Oui tues certain de ton choix, la balle est dans son camp, après tout. « Viens t’asseoir! » Tu tapotes la place sur le lit à tes côtés. « Ma mère m’a appelé hier et elle a devancé le mariage, ayant eu vent que j’avais une copine. » Tu ne lui en veux pas à Jill de l’avoir dit à des gens, puisque d’une certaine manière, ça te donne une gifle et te presse à faire ce que tu redoutes le plus. Tu te mords la lèvre inférieure quelques secondes réfléchissant bien à tes paroles et lui prend les mains dans les tiennes. « J’ai pas du tout envie de te perdre, ni me marier à une femme que je n’aime pas, et encore moins tu fais du mal. Alors, j’ai quelque chose à te demander... » Tes mots se bloquent dans ta gorge. Comment vas-tu faire pour les prononcer?

Oui oui, ok, je viens m'asseoir, je m'exécute comme une sage petite fille et je fixe Silas, les yeux froncés, un air sévère et inquiet, le même air que sur son visage. Aie, ça parle de sa mère, elle est au courant et là... là je me sens pas bien. Car je sais que cette information qui a fuité ne sort pas de sa bouche, mais de la mienne. J'en tremble presque de devoir lui avouer ça. " je... j'en ai parlé à gaia mais elle peut garder un secret. j'comprends pas. " souviens-toi Jill, lorsque t'étais saoule et que t'as piqué ta crise à la plage. Sans compter que tu as hurlé que Silas était tien. Pourquoi tu te mords la lèvre longtemps Silas ? ça présume rien de bon. Quand il me prend les mains et qu'il me regarde comme ça... j'ai mon coeur qui se détache de ma poitrine. J'ai directement les mains moites et je sens que je vais hyperventiller s'il continue à mettre trop de suspens. " d'accord, alors dis-moi, je t'écoute. " je baisse le regard et je fixe mes mains dans les siennes. D'un côté je veux savoir et de l'autre, non. Souvent, quand il me sort des belles phrases comme ça, c'est pour en cacher une mauvaise du genre ' entre nous c'est fini, c'est mieux comme ça '. Tu sens comme je tremble comme une feuille ?

Tu paniques, tu paniques presque autant qu’elle. Tu secoues la tête essayant d’aborder une expression encourageante sur le visage pour lui montrer que tu ne lui en veux pas. Ce n'est pas grave ce qui est arrivé. Ça te permet seulement de faire le premier pas, de lui dire réellement ce que tu as sur le coeur. Les mains dans les tiennes je sers un peu plus mon étreinte et me lance enfin : « Jill… Si je suis là devant toi à me mettre à genoux, c’est pour ton montrer à quel point t’as fait chavirer mon coeur. » Et comme dans tes paroles, tu gardes tes mains dans les siennes, mais déposes un genou sur le sol. Dès lors, elle devrait avoir une toute petite idée à ce que tu t’apprêtes à faire. Elle doit également s’apercevoir que tu anxieux de faire ça, toi qui es tellement maître de tes agissements d’ordinaire. « Ça ne fait que quatre mois qu’on se connaît. Trois mois que nous sommes ensemble, mais dès que je t’ai vu, la première fois et que tu m’as demandé de faire de toi une femme fatale, j’ai tout de suite su que tu me ferais vibrer, tu me ferais battre le coeur à toute allure. » Tu agrippes une de ses mains et la mets directement à l’endroit où se trouve ton coeur pour qu’elle puisse sentir ce dernier battre à toute vitesse. « L’amour que j’éprouve pour toi est tellement intense que je n’arrive pas à exprimer mes sentiments comme je l’aimerais » Tu fermes les yeux quelques secondes et glisses ta main sous l’oreiller pour y attraper l’écrin que tu ouvres et finis par demander : « Je sais que c’est tôt, que tu es jeune et qu’on se connaît que très peu, mais je sais que depuis que je t’ai vu, l’amour est né, t’es entré dans ma vie et désormais, je ne vis que pour toi. C’est pourquoi Jill Oberyn, je t’aime et te demande si tu veux bien m’épouser. » Tu la regardes, déglutissant inquiet de sa réponse.

Je suis prête à pleurnicher, à me faire gronder dessus mais non. Je... je comprends pas ce qu'il se passe. Silas il se met à genou, devant moi qui suis assise au bord du lit et je fais de gros yeux. Tellement gros qu'ils pourraient tomber de leurs orbites. " oh mon d... " j'ai plus de mots, Silas enchaîne sa déclaration et mon coeur explose dans ma poitrine. Mes yeux toujours fixés sur lui qui se remplissent de larmes au fur et à mesure. Je les essuie vite sur mes joues car je ne veux pas avoir une vision floue de lui. J'ai pas l'habitude de recevoir autant d'amour. J'en ai les jambes qui tremblent, la tête qui tourne et j'oublie même de respirer. Mais je reste toute droite et je ne m'écroule pas pour le moment. Je cligne rapidement des cils quand il sort quelque chose de l'oreiller. OMYGAAD. Une bague, une... bague. Une bague ! J'ouvre ma bouche, choquée et je porte ma main à ma gorge. Jill Oberyn, je t’aime et te demande si tu veux bien m’épouser. Cette phrase résonne dans ma tête. J'éclate en sanglots et je regarde Silas, puis la bague, puis de nouveau Silas. " euh et bien je... " je grimace, je souris puis je commence à voir des points noirs. Oh non, pas une chute de tension ou je sais pas quoi. Jill ! Un mec te demande en mariage et tu vas t'évanouir ! " j'me sens pas bien. " trop de questions se bousculent dans ma tête. Je suis contente, heureuse et à la fois trèèès angoissée. Un mariage quoi. C'était pas sensé être moi sa femme. Techniquement, il est déjà fiancé. Je l'aime, oh que oui je l'aime mon amour mais je veux pas être sa roue de secours.

T’as un petit mouvement recul lorsqu’elle se met à pleurer comme une Madeleine. C’est supposé être une bonne nouvelle non? Sa réponse doit être non, alors? Sinon, elle est supposée avoir le sourire au visage, si? Tu ne comprends plus rien, même que tu recules d’un pas, toujours à genoux. Elle te répond, du moins essaye de répondre, mais n’y arrive pas. Alors tu comprends le message et le mince sourire que tu avais sur les lèvres s’assombrit, au même titre que tes prunelles. Toutefois, dès qu’elle te dit ne pas se sentir bien, tu te relèves en vitesse et la prends dans tes bras pour la coucher confortablement dans le lit, entouré d’oreillers. « Reste calme, respire à fond, je reviens! » Rapidement, tu presses le pas dans la salle de bains et y sors deux linges mouillés d’eau froide. Tu retournes près de Jill et lui en mets un sur le front et l’autre sur la nuque, venant t’asseoir à ses côtés pour lui caresser les cheveux. « T’en fais pas j’ai compris… T’as rien à dire! » Tu aurais dû t’en douter qu’elle était effectivement trop jeune pour ça. Que vous n’êtes pas rendu là dans votre relation et que désormais tu seras obligé de te servir de Jill que comme simple maîtresse. Prenant l’écrin dans ta main tu ouvres la table de chevet et le jette sans ménagement dedans avant de venir t’allonger au côté de celle que tu aimes et tu la prends dans tes bras, venant appuyer sa tête contre ton torse. « Concentre-toi sur ma respiration mon ange, ça va aller! » Tu soupires et regardes un point invisible au plafond. Comment se faire rejeté, version Silas!

Je suis sensible dans tous les sens du terme, ça Silas l'a bien compris je crois. J'hurle de plaisir quand je suis heureuse, je pleure des rivières quand je suis touchée et forcément, quand on me demande en mariage, je tombe dans les pommes. Donc en tout logique, je manque de faire une crise cardiaque. Silas est vexé mais non, faut pas, je ne sais pas comment lui montrer que je suis heureuse, mon corps me dit merde. Couchée sur le lit, je veux pas qu'il s'éloigne de moi. J'angoisse à fond, les larmes coulent toute seule. Je dois ressembler à rien, même mon maquillage waterprouf me dit merde. Mais je sens sa présence à côté de moi et je pose ma tête sur son t-shirt, le colorant de noir au passage. " silas putain tu veux ma mort ? " que je dis en sanglotant mais en étant légèrement amusée au passage. Je prends quelques secondes, voir une minute pour descendre sur terre et je m’agrippe à son t-shirt en lui faisant face. Je le contemple un long moment avant d'essayer de lui parler malgré le hoquet que je viens d'attraper. " c'est... j'en reviens pas. je pensais que t'allais me dire de tout arrêter. que ta mère allait m'expédier dans un trou loin de toi. " je frotte encore une fois mes yeux puis doucement, je me mets assise sur le lit, mes genoux contre mes jambes. J'observe l'homme qui attend toujours sa réponse et ma main vient jouer tendrement avec ses cheveux derrière sa tête. " j'ai peur, je ne sais pas ce que c'est d'être mariée à quelqu'un, ni comment ça se passe, comment organise un mariage, et ce qui se passe après. je vais surement me faire tuer par mon père et mes frères vont venir te faire la peau mais... je refuse qu'une autre femme t'appartienne et je veux t'aider, j'ai dit que je voulais être à tes côtés pour trouver une solution. si tu me dis que c'est la seule et la plus efficace que tu as trouvée alors... " oh oh, les mots bloquent. Comme si j'allais refaire une autre crise de panique. " oui. j'accepte. c'est ça qu'on dit non ? mais je veux que tu me mettes la bague à genoux, j'ai pas envie d'avoir ce souvenir où tu me mets la bague au doigt dans ces conditions. " je me montre, un état déplorable. J'ai quand même le droit à faire mon caprice.

Si tu veux sa mort? Absolument mais, mais son bonheur encore plus C’est tout ce que tu veux en fait et tu as vu que ce n’était pas le cas ces derniers jours sachant que tu n’étais pas entièrement à elle et qu’il y avait toujours et encore Johanna dans les parages. C’est encore le cas c’est un fait, mais lorsque vous aurez franchi le pas, lorsqu’elle deviendra Madame de Rothschild, elle ne devra plus avoir peur. Du moins, si un jour elle accepte de t’épouser. Attendris devant ce spectacle qu’elle t’offre tu souris. C’est loin d’être moqueur, mais tu vois à quel point tu peux la trouver belle dans toute circonstance. Triste, en colère, anxieuse, même tâchée de mascara, c’est la plus belle femme. Tu ne pensais pas pouvoir tomber amoureux d’elle et regarde où tu es rendu, tu la demande en mariage. Ce n’est pas rien. « Si ma mère veut nous éloigner, je m’enfuie avec toi et je change de nom. » Lorsqu’elle s’assied devant toi, tu passes un de tes pouces sur ses joues pour effacer les lignes noires et ronronne presque devant ses caresses dans tes cheveux. Fermant les yeux quelques secondes, tu profites de l’instant, en l’écoutant parler. Elle t’expose ses craintes et si elle savait que tu as les mêmes. « Alors... » demandes-tu soudainement gardant un certain œil sur son état général. Je n’ai pas envie qu’elle te refasse un choc vagal. Lorsqu’elle finit par te dire oui, tu ne peux t’empêcher de sourire, un sourire franc, heureux, radieux qui s’embarre pas simplement que de ton visage, mais de ton corps en entier. Elle a dit oui, elle a dit oui! Rien à faire de l’état dont elle se trouve en ce moment, tu ne peux t’empêcher de la prendre dans tes bras et l’embrasser avec toute la passion que tu possèdes. La femme que tu aimes va t’épouser. Tu étires ton bras pour reprendre l’écrin dans la table de nuit et te position de nouveau, un genou sur le sol, devant ta chérie. « Future Madame de Rothschild… » J’attrape ta main et le coeur palpitant je fais glisser l’anneau dans ton doigt. « Je t’aime, mon amour! Et si tu veux pas d’une grosse cérémonie, on fait en petit comité. On fait ça dans le secret le plus total aussi s’il le faut. Tant que je peux t’avoir dans ma vie, je serai comblé. J'affronterai tes frères un à un leur prouvant que je te rendrai la femme la plus heureuse de la terre. » Silas, on ne te connaissait pas aussi romantique et cucul, n’empêche.

Je pense que Silas vient de faire sa plus belle preuve d'amour. Certes, c'est précipité, beaucoup trop. Mais la situation est tellement tordue. On est tordu tous les deux. C'est ça ou il se marie dans quelques semaines de force avec son autre fiancée. Du coup, il a deux fiancées ? C'est tordu oui, tout comme je le dis. Et moi, j'accepte, c'est aussi une preuve d'amour. J'accepte car je ne veux pas que cet homme soit malheureux toute sa vie à ne pas connaitre la vie de couple avec amour. Dès que je l'ai choisi, j'ai su instinctivement que je le lâcherai pas. Après tout, on peut le voir sous cet angle : un mariage c'est deux alliances, un bout de papier et la vie que Silas peut décider lui-même. Même si dans ma tête j'ai l'impression qu'il s'est un peu forcé, je me dis que de toute façon, pour être ensemble et s'aimer, il n'y avait pas d'autre échappatoire. Je ne veux pas être la seconde dans sa vie, celle qui a le rôle de la maîtresse. Je voue avoue que je me sentais un peu délaissée depuis quelques jours, surtout depuis que Johanna est venue le trouver, et me trouver par la même occasion. Cette fois-ci, je souris aux éclats et je porte une main à mes lèvres pour m'empêcher d'hurler de joie. Une larme perle encore sur ma joue colorée alors que je contemple ma main. C'est réellement la plus belle chose que j'ai jamais vue. " elle est si belle, comment oses-tu me confier un objet si précieux ? je vais la perdre, ou la casser. " mais promis, je vais essayer de faire un effort. ça serait con de faire tomber la bague dans la toilette. Heureusement, elle est parfaitement à la bonne taille. Silas, toujours agenouillé, je me penche pour attraper son visage et l'embrasser. " je t'aime. " j'enroule mes bras autour de son cou et je me laisse tomber sur lui, assise sur ses cuisses. Tant de délicatesse en moi, il se retrouve couché sur le dos, sur le sol. Et je l'embrasse encore. Je relève la tête et je lève les yeux au ciel. " j'arrête pas de pleurer. " je me redresse pour être assise à califourchon sur lui et je regarde encore ma bague. J'en ai des paillettes dans les yeux. " je pense que la grosse cérémonie, c'est pas pour moi, enfin pas tout de suite... si le temps presse pour toi, on peut se marier discrètement ? je prends un témoin, tu en prends un, et le tour est joué ? parce que... je pense qu'il faut que je me prépare un peu avant de l'annoncer à ma famille. " je fais une petite moue puis je reporte mon attention sur lui. "d'ailleurs, comment ça va se passer pour toi et ta mère ? et johanna ? " oui tiens, je ne suis pas sûre qu'elle va être enchantée de l'apprendre.