« C’est que du sexe. Elle ne m’accompagne presque jamais, je suis juste marié et c’est tout. C’est un intérêt commun mais qui a perdu de sa superbe parce que je pense à autre chose. » lui répondis-je d’un ton calme tout en continuant de la regarder dans les yeux. « Ce n’est pas de ta faute, tôt ou tard ça allait m’arriver et je compte faire les choses pour annuler tout ça. ». Très honnêtement je ne trouve pas que ma situation est compliquée, mais je sais également que les procédures prendraient un peu de temps. L’administration américaine est bien trop chiante ! « Ma femme ne sera pas là et de deux, je vais là pour voir mon médecin et c’est tout. Je suis blessé, j’ai des obligations mais comme je suis en vacances forcées, je comptais passer quelques jours chez moi pour me reposer. Je ne comptais pas sortir ni rien, juste profiter d’un calme bien mérité. Les gens savent juste que je suis marié, ils s’en foutent que je sois heureux ou non en ménage. »

« Je sais freiner le désir. J’ai fauté une fois et je ne compte pas recommencer, je ne refais jamais deux fois la même bêtise comme je l’ai dit tout à l’heure ». Je me tais légèrement pour pouvoir reprendre mon souffle à force de trop parler comme ça ; même les conférences de presse ne me rendaient pas aussi nerveux. « Ce sera fait, tu seras la première personne à le savoir ». Je lui explique par la suite que je compte rentrer à Boston pour un rendez-vous médical et la jeune femme pense que je l’invite pour la cacher aux yeux du monde. « Je ne te demande de rester enfermé avec moi, je t’ai juste demandé de m’accompagner parce que je voulais être avec toi. On peut me voir avec toi, c’est pas un problème. Quand je dis que je dois rester chez moi tranquille, c’est parce que c’est un ordre du médecin. Ici hormis mes journées autographes, photoshoots, je dois tout le temps reposer mon pied. Je veux éviter de prendre des béquilles donc voilà. »

« Tu peux ne pas me croire mais saches que je n’ai jamais eu cette tendance à penser à une autre femme quand je couche avec une autre. Ça ne m’est jamais arrivé et ça ne m’arrivera jamais non plus ! Après avoir couché avec elle, j’ai pensé à toi quelques minutes après parce que je ressentais du regret par rapport à ce que j’ai fait. ». Il fallait être vraiment bizarre pour oser penser à quelqu’un d’autre alors qu’on est en train de se taper une autre. Bref ce n’est pas du tout mon cas et je ne compte pas changer cette ligne de conduite. Il s’agit même d’une règle d’or ! « On pourra faire ce que tu veux, tant que je n’expose pas ma cheville à une forte pression. En gros je ne peux pas faire d’activités trop sportives, donc sortir et tout ça je peux. »

« Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça ! Et je mentirais si j’essayais de trouver des excuses à ce que j’ai fait. J’ai été con tout simplement » admets-je sans me défiler, je ne comptais pas utiliser le fait qu’elle ne me parlait plus trop depuis des jours parce que ça fait trop le mec en chien trop en manque. En somme j’ai utilisé ma femme comme vide-couille là et c’est assez humiliant pour elle. C’était le cas aussi pour Sheryln, donc je suis dans une situation assez complexe que je devrais clarifier rapidement. « Je comprends… Je pars le 17 juillet pour Boston et si tu souhaites me suivre, je t’attendrais à l’aéroport. Mon jet privé partira aux alentours de 17h30 ». Je lui donne mon planning, et maintenant c’était à elle de choisir si oui ou non elle comptait m’accompagner.