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    Le fantôme du passé _Manfred
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    le fantôme du passé
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    En vérité, les lois qui régissent cet univers ne définissent pas quelqu’un de coupable, il n’y a que des actions qui entrainent des conséquences, plus ou moins désastreuses. Le passé ne peut être défait, l’avenir ne peut être prédit mais le présent doit être vécu afin d’éviter les erreurs d’antan pour construire un plus beau futur. C’est la théorie des causes à effet…qui ne s’applique guère à l’instant pour Opale. A vrai dire, seuls les démons de la vengeance l’étreignaient et pour s’en défaire, c’est la facilité qu’elle choisit, venir à bout de ces ombres en en créant d’autre. Simple déduction qui n’est pas au goût de la justice. Cette brave valeur qui prône toutes sortes de codes à ne pas outrepasser, un code de conduite à maintenir et des jugements. Celui qui avait tué Charly n’avait à subir de jugement, il devait tomber sans sommation. Pourtant, la loi n’est pas ainsi faite mais elle voulait s’y frotter, aidée ou non de Manfred. Cet homme qui lui tenait tête comme peu avaient osé le faire et qui la remettait à sa place, celle d’une simple humaine et non d’une main gantée qui peut décider de la vie ou de la mort d’autrui. « Je veux pas m’en sortir, je veux la venger. Je veux venger sa putain de mort qui devait pas arriver » balança-t-elle d’un ton sec en glissant vers la sortie, écoutant la suite du discours de l’homme sans y prêter une grande attention. Il n’était pas ce vaillant serviteur de la justice qu’elle avait imaginé…tant mieux, cela serait moins difficile à démanteler. De plus, il lui cachait la vérité, il manquait des détails à cette affaire. Songeuse et vindicative, elle claqua la porte derrière elle à l’énoncé des faits. Il ne lui dit rien pour la préserver blabla, conneries de gonzesses en soi ! La belle était capable d’encaisser plus qu’il ne pouvait imaginer. A l’opposé de Charly sur bien des points, la vérité ne lui faisait pas peur, au contraire, elle la libérerait peut-être d’un poids. Néanmoins, cela avait dû être une horrible épreuve à vivre pour Manfred et elle s’était montrée sûrement trop haineuse, trop colérique. Là, assise sur ce sol souillé par d’autres, le visage rongé par la culpabilité et l’absence de sa sœur, de fins cristaux hantant ses pupilles, elle releva la tête vers l’homme. Etre sensible ne lui faisait point peur, elle ne retenait ses émotions, il fallait prendre le package entier avec Opale, c’est à prendre ou à laisser. Levant les yeux vers Manfred, la blonde lança d’une petite voix : « moi aussi, je veux une clope, j’ai besoin d’un excitant. » Mieux valait cela que des cachets autres qui auraient peut-être ruiné leur début de collaboration. De plus, elle ne touchait désormais plus à tout cela, préférant chercher de l’adrénaline ailleurs que dans la drogue. « Steuplait’, j’ai oublié la politesse » lâcha-t-elle simplement. Les mots de l’homme vibraient à ses tempes, faisant bouillonner son esprit. Il voulait la même chose, autant mettre toutes les chances de leur côté non ? Un sourire fragile vint se loger sur les lèvres d’Opale tandis qu’elle se contenta de tapoter l’épaule de son partenaire comme pour le réconforter ou peut-être pour se raccrocher, pour la première fois depuis bien longtemps, à la réalité. S’ancrer à un être fait de chair et de sang comme elle. « Je crois que je commence à voir ce qui a plu à ma sœur en toi » précisa-t-elle plus dans un murmure et pour essayer de se rattraper pour l’horrible soirée qu’elle avait dû lui faire passer. « Comment ça se passe ? Je veux en être et tu me feras pas changer d’avis. Je veux tout savoir…même pour ce jour-là. Ne me laisse pas dans le flou, je mérite pas ça. J’ai le droit le savoir. »

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    Lien du postDim 28 Juil 2019 - 20:23
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    • Sans elle, je ne suis rien. Je rode, comme un zombie, je me laisse aller, je me laisse emporter par la violence, par la colère. Je me laisse emporté par mes vieux démons intérieurs, je ne me contrôle pas, je ne me contrôle plus. Je ne sais pas si elle le sait, je pense que je lui ai fait comprendre, mais je l'ai réalisé bien trop tard. Je ne suis pas saint, je ne l'ai jamais été au passage, mais je me suis laissé emporté par toute cette colère, je me suis laissé envahir par la haine, par la vengeance, j'aurais limite pu être le personnage dans un film, ce mec qui se laisse emporté par la vengeance, qui abandonne tout le monde et qui part dans une quête qui ne prendra fin que le jour où il tombera au combat. Quel branleur je suis. J'aurais du demander son aide, j'aurais du lui demander de m'aider à m'en sortir, sauf que je ne l'ai pas vu comme ça, j'suis un mec bien trop extrême, et elle est la seule à pouvoir me calmer, à pouvoir endormir ces démons en moi, la seule à avoir ce pouvoir, elle était la seule... Je devais me rattraper, c'était mon seul but en fait, je n'avais plus aucun but, je voulais juste tout arranger, j'voulais juste que tout rentre dans l'ordre, et même si j'étais conscient que c'était peut-être impossible, que justement ça n'arrangerait rien, que rien ne changerait, je n'avais pas le choix, c'est ce que je voulais. Je ne sais pas si aujourd'hui était le bon jour, mais à mes yeux, rien n'arrivait par hasard. Et le fait que ce soir, j'ai croisé le chemin d'Opale, je me dit que ce n'est pas anodin. J'ai pas pu la laisser partir comme ça, j'ai pas pu rester assis ici dans ce bar, rester en sachant qu'elle est là, qu'elle m'en veut autant que je peux lui en vouloir en sachant très bien qu'on ne se connait pas, que l'on ne c'est jamais vu. Étrange situation, comme sa sœur, elle sait ou appuyer, elle sait quoi dire pour te faire douter et te faire changer d'avis. Alors j'a finit par la rejoindre, par m’asseoir à ces côtés, et de m'allumer une clope avant de prendre la parole. Au début, elle ne dit rien, elle se contente de regarder devant elle, complètement perdu, pour ensuite me demander une clope, ajoutant un s'il te plaît. "Tient, ton excitant." Je lui en donne une ainsi que mon feu. Me demandant dans quoi je suis en train de m'embarquer, me demandant comment cette histoire va se terminer, et surtout, qui de nous deux tombera en premier. Tirant sur ma cigarette, je manqua de m'étouffer avec la fumée que je laissais passer dans mes poumons, comme pour me détruire de l'intérieur, lorsqu'elle me fit un compliment. Je dois bien avouer que je n'étais pas prêt à ça. "Elle avait le don de voir et de faire ressortir le bon en moi." C'était ça, Charly, la bonté. Levant les yeux au ciel, je redoutais ce moment, le moment ou j'allais devoir lui expliquer cette journée, ce moment ou j'ai fait cette horrible découverte. Je soupire, je ne sais pas par ou commencer, mais elle a raison, elle a le droit de savoir. C'est sa sœur, c'est une moitié d'elle, et à sa place, j'aurais voulu savoir. "T'es aussi têtue qu'elle à ce que je vois..." Ouais, Charly, elle ne lâchait jamais le morceau. Je me frotte le visage de ma main libre, cherchant par ou commencer. "J'bossais... Enfin, j'étais sur une affaire, quelque chose de louche... Y'avait des flics qui faisaient des actions pas clair, et de mon côté, j'ai enquêté, je mis le nez dans des dossiers que je n'aurais pas du voir. La moitié du commissariat ou je bossais était pourri, et je m'étais mis en tête de les faire tomber, j'ai pensé que j'étais Batman, je crois..." Quelle idée de faire ça tout seul. Tirant sur ma cigarette je repris, même si je ne voulais pas et que je savais qu'en parlant, ça allait faire remonter de mauvais souvenirs. "J'ai commencé à trop creuser, j'ai commencé à avoir des noms, à faire tomber des têtes, un peu trop à leurs goûts. Mais j'ai continué, et quand j'étais prêt à tous les faire tomber... Je suis rentré et elle était là... Ils... Ils étaient venu chez nous, sauf que je n'y étais pas... Ils l'ont fait... Ils ont voulu marquer le coup, me toucher, et ils ont réussi... Ils l'ont tué, ils lui ont mis une balle dans la tête, et j'ai rien pu faire... Ces fils de putes ont tué la seule femme que j'ai aimé, ils l'ont fait, et j'ai pas su la protéger, c'était moi la cible, pas elle." Elle n'aurait jamais du être là, ils n'auraient jamais du se servir d'elle pour m'atteindre. Mais ce genre de mec, ils en ont rien à foutre. Une dernière latte sur ma cigarette que je jette un peu plus loin, je ne sais pas comment elle va encaisser ça, et je n'ose pas la regarder. •
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    Lien du postLun 29 Juil 2019 - 20:58
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    Très bonne idée la cigarette, de quoi réduire en fumée toutes ses pensées négatives qui l’assaillent. Petits points dansants à l’horizon qui ne cessent de se profiler pour progresser et probablement la noyer. Seulement ce soir, elle gardait pied à terre et maintenait son cap. Sa destination se nommait Manfred, celui qui détenait la vérité, la pure et cristalline, celle gorgée de sang et de drames. Ca n’avait rien de réjouissant mais, croyez-le ou non, elle s’y raccrochait comme une moule à son rocher. En soi la comparaison est ignoble car il ne s’agissait point de moule mais de vengeance, il restait le mari de sa sœur, qui lui serait encore dévoué si celle-ci était en vie. Si Opale comprenait ce qui avait pu séduire Charly chez Manfred, elle se garderait bien de lui dire. Son ton s’était radouci et partager ainsi leur galère avait quelque chose de réconfortant et…protecteur ? Elle se serait presque sentie en sécurité, chose qu’elle n’avait ressentie. Sûrement car l’ombre de sa jumelle plane en Manfred, il ferait tout pour la sauver et c’est la façon qu’avait Charly de protéger Opale qui transparait…Ou pas. Elle pouvait aussi se tromper. Ca lui arrive également de ne pas maîtriser une situation à la blonde. Se ressaisissant, elle enchaîna : « Je suis assez d’accord. J’étais bien en sa présence. Je suis mal sans elle, j’étais déjà mal mais là… » souffla-t-elle comme pour faire écho aux propos de l’homme. Portant elle aussi la cigarette à ses lèvres et jouant avec le briquet afin d’allumer son exutoire, de la fumée sortit bientôt d’entre sa bouche et elle se cala plus confortablement comme le mur. « Ils devraient rembourrer les rues de cette ville au lieu de dépenser des fortunes à rembourrer les nénettes qui s’y promènent » termina-t-elle en un trait d’humour très moyen. Il ne fallait pas beaucoup lui en demander en cet instant, surtout avec ce qui suivit.

    Les dires de l’homme la plongèrent dans un profond désarroi. Comment réagir face à ces mots ? L’égorger sur place ? Le tabasser ? Compatir ? Il s’agissait de sa sœur à qui l’on avait ôté la vie à la place de celle de son mari. Levant les yeux vers lui, Opale se demanda un instant si elle serait capable de le regarder en face, le test silencieux dura quelques minutes où aucun mot ne traversa ses lèvres mais son regard lui, détaillait le brun de haut en bas pour s’ancrer dans celui qui lui renvoyait. Elle était capable. Elle pourrait mais en avait-elle envie ? Tirant la dernière taffe de sa cigarette, elle lui balança le mégot dessus en articulant clairement : « tu m’apprends que tu es responsable de la mort de Charly ? C’est à cause de tes magouilles qu’elle est morte ? » Des vérités énoncées à voix haute mais dont elle connaissait déjà les réponses puisqu’il s’était livré à elle…Se levant d’un bond, elle envoya valser son poing dans le mur leur faisant face et poussa un hurlement de douleur. « La vache, ça démonte ! » Du sang vint vite encercler le coup et se cristalliser sur le sol. Balançant sa main meurtrie de droite à gauche. Faisant face à Manfred, elle ajouta, les yeux bordés de larmes sous la douleur : « Faisons un marché. Tu as pas été un bon mari et moi pas une bonne sœur. Joue correctement ton rôle de cible cette fois et on démonte ceux qui lui ont fait ça. On sera quittes ! Tu en dis quoi ? On devrait peut-être commencer par chercher dans ces dossiers que tu as déterrés ? Tu dois bien avoir des contacts qui n’ont pas encore parlés ? »


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    Lien du postMar 30 Juil 2019 - 0:41
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    • Si je me met à vouloir trop réfléchir, si je laisse mon cerveau de mettre en marche, je vais vouloir tout casser, tout exploser quitte à me faire du mal. Je réagis souvent à chaud, sauf que cette fois ci, c'était la fois de trop, cette fois ci, je ne pouvais pas me laisser faire. Comment voulez vous que je puisse continuer d'avancer et d'aller bien tant que je n'aurais pas résolu ce problème ? Je suis dans un mal inexplicable, dans un état d'esprit que je n'ai jamais connu auparavant. J'pensais pas que ça pouvait faire si mal. J'ai connu cette situation, malheureusement par le passé, je l'ai connu, mais là, cette fois ci, c'est beaucoup plus fort, ça me prends par les couilles depuis des années, j'ai l'impression qu'un mec avec une main de géant a attrapé mes couilles et s'amuse à en faire de la bouilli. Et cette sensation ne partira pas, je sais que jamais, ça ne disparaitra, alors, pour l'apaiser, je dois me venger, je n'ai pas d'autres choix, je ne laisserais pas ça impuni. Je vais me battre, jusqu'à la mort, je vais me battre, uns à uns, je vais les faire tomber, et je me moque d'être seul, je me moque de ne pas avoir d'armée. Au moins, j'aurais rien à perdre. Ma vie ? Pff, pour ce qu'elle vaux... J'essaie d'éteindre mon cerveau, j'essaie d'arrêter de penser, mais je n'y arrive pas. J'aimerais pleurer, j'aimerais me laisser aller et faire sortir toute cette haine en hurlant, mais je ne sais pas comment faire, je suis perdu, complètement perdu, avec pour seul but, me venger. Au fond de moi, je sais que c'est pas la solution, que ça ne changera pas ce qui c'est passé et que faire un retour en arrière est impossible, mais malheureusement, je n'ai pas d'autres choix, je vais me battre. Comme Charly se battait pour défendre ces opinions. "Mais là?" Je relève la fin de sa phrase que je ne comprends pas, ou que je ne veux pas comprendre plutôt. J'essaie tant bien que mal de me dire que ce n'est pas Charly, mais vous savez, c'est dur. Dur d'avoir sa copie conforme sans pouvoir la prendre dans ces bras. Opale elle, elle essaie de faire de l'humour, ça me fait légèrement sourire, mais disons que ce soir, toutes ces émotions, ça m'a bloqué, ça m'a empêché de me lâcher complètement et d'être normal, avec elle. Pourtant j'essaie, et je finis par tout lui raconter, par lui dire que c'est à cause de moi si sa sœur n'est plus. Parceque je n'ai pas été là, parcequ'ils se sont servi d'elle comme exemple pour m'atteindre. Et ils ont réussis, sauf qu'ils ne se doutaient pas un instant qu'ils allaient réveiller en moi ces démons bien endormis. Mais elle ne dit rien, pendant un long moment, elle ne me regarde pas, rien, pas un mot, l'un des plus longs silence de ma vie je crois. Jusqu'au moment où elle m'envoie son mégot en pleine gueule. J'ai envie de la frapper, je vous jure j'ai des envies de meurtres en sa présence, un mélange d'émotions alors qu'on vient à peine de se rencontrer. Je ne dis rien, non, je n'ai pas besoin de le préciser, car elle le sait, elle sait que je vient de lui avouer la vérité et rien de plus. Elle le sait au vu de sa réaction. Elle se lève d'un bon éclatant son poing dans un mur. Je secoue la tête de gauche à droite, j'ai déjà vécu cette scène, mais j'étais la personne à sa place et non le spectateur. "En même temps c'est un mur..." Pas comme si elle avait tapé dans de l'eau. Bien sur que ça fait mal, et son poing en dit long. "Tu casses les couilles." Que je lâche en regardant le sang couler. J'ai que ça à foutre d'enlever mon t-shirt pour lui faire un bandage avec. Heureusement j'ai une veste que je peux fermer histoire de ne pas me balader torse nu. "Arrête de bouger là putain, reste en place deux secondes." Me levant et m'approchant d'elle, je ne lui laisse pas vraiment le choix, j'attrape sa main sans trop de délicatesse, pour venir y enrouler mon t-shirt, qui est bon pour la poubelle pour le coup. Premier contact avec elle, putain, c'est étrange. Arrête Manfred, recule toi le bandage tu lui as fait ça sert à rien de rester aussi prêt. "Tu penses que je fais quoi à Boston ? Si je suis ici c'est que les têtes pensantes de cette histoire, ceux qui ont agis et qui ont donné les ordres sont ici. J'ai pas arrêté de remonter leurs piste depuis que je suis là, mais plus je creuse et plus je me rends compte que c'est du lourd..." Mais on va pas parler de ça dehors, non, on sait jamais, y'a trop d'oreilles qui trainent dans ces rues. Une parole un peu trop forte et c'est finit, t'es grillé. "T'as quelques chose de prévu où t'es partante pour venir chez moi et apporter un œil nouveau à tout ce que j'ai trouvé ?" Étrange d'être en sa présence, étrange de la regarder... •
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    Lien du postVen 2 Aoû 2019 - 11:25
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    La nuit a cette faculté de révéler le meilleur comme le pire chez les gens. C’est rarement la journée que les secrets sont révélés. Dans les séries, les mensonges et vérités se découvrent souvent au détour d’une conversation nocturne comme la découverte d’un cadavre ou un mot de travers lâché par un invité un peu trop éméché. Si l’alcool délie les langues, Opale n’avait guère besoin de ce breuvage pour mentir. A part par nécessité, elle n’est pas coutumière des secrets et préfère parler en toute honnêteté et franchise. La belle n’avait point joué depuis sa rencontre avec Manfred, au contraire, elle s’était montrée d’une limpidité exemplaire dans ses sentiments et émotions, peut-être un peu trop à vrai dire ! Les vérités envoyées en pleine face avaient laissé place à toute autre chose, une discussion assez sérieuse à mieux y regarder. La blonde bouillonnait face à la nouvelle de la disparition de sa sœur et ce n’est pas qu’elle ne soit plus là qui la hante en cet instant mais bel et bien les circonstances qui offrirent Charly en cadeau pour la mort. Des requins assoiffés de sang qui se permirent de prendre leur bien le plus précieux à tout deux pour s’en repaitre. Leurs dents acérées ne faisant qu’une bouchée de l’innocente. La scène l’écoeurait et en même temps la confortait dans son idée qu’ils devaient payer, quel qu’en soit le prix. Un prix bien doux par rapport au chagrin et vide qu’ils avaient laissé après leur passage. Des monstres, ils étaient monstrueux. Pas autant que celui qui approchait...ce n’est pas sa vie qu’être aidée, elle est indépendante et se gère seule alors quand Manfred s’approcha pour enrouler son tee-shirt autour de sa main endolorie, elle gesticula puis arrêta et se tut. Personne ne faisait cela pour elle. Ca ne signifiait peut-être rien pour lui mais elle avait presque envie de pleurer, là, comme une madeleine et qu’il lui dise que tout allait rouler à partir d’aujourd’hui. Détournant le regard pour éviter tout malentendu, elle le remercia d’un hochement de tête en arrachant sa main et le bandage de celles de l’homme pour s’éloigner d’un pas. « Je casse les couilles si je veux d’abord » lança-t-elle par réflexe d’auto défense. Remarque infantile qui n’aurait pas lieu d’être mais quand on aime on ne compte pas dans la répartie ! « Ramène-moi chez toi » lâcha-t-elle peut-être un peu trop abruptement. Cela aurait pu être mal interprété mais il était hors de question qu’ils fassent autre chose que discuter de cette affaire et trouver une idée lumineuse. « J’ai une idée, une idée lumineuse qui pourrait faire avancer ton affaire. Je t’exposerai ça chez toi, à l’abri des oreilles indiscrètes » conclut-elle en lui adressant un large sourire qui découvrit ses dents blanches. La nuit venait de prendre une toute nouvelle saveur, un parfum au goût de vengeance.
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