Je n’avais jamais trop compris l’intérêt d’écrire des histoires si c’était pour les gardé pour soi. Pour moi, écrire des histoires, ça n’avait rien a voir avec écrire des chansons. Je trouvais les chansons beaucoup plus personnelles, et donc plus logique qu’on veuille en garder certaine pour soi ou pour des proches. Un peu comme un journal intime. Mais ce n’était pas pareil pour des histoires, avec des péripéties, je ne comprenais vraiment pas.

-Pourquoi tu ne les montre pas ? Je demandais, profondément intrigué.

Il m’expliqua ensuite qu’il parlait le mandarin, et je souris quand il me répondit dans cette langue aussi. Je l’entendais que son accent n’était pas aussi bon que le mien. Mais il ne se débrouillais pas si mal.

-Ouais, je viens de Corée. Un merveilleux pays.

Que je n’aurais probablement jamais quitté si ma sœur ne me manquait pas horriblement. Mais je n’avais pas spécialement envie de parler de ça, qui était assez personnel, avec un inconnu. Et les gens me regardaient souvent mal quand je leurs disais que Harvard était un second choix pour moi.

-Tu est américain ? Je demandais pour faire la conversation.

Quand il m’avoua qu’il allait souvent vers les autres jusqu’à être lourd je ne pu m’empêcher de sourire au coin avec un regard qui en disais long. Si parler avec lui n’était pas plutôt agréable, je l’aurais probablement envoyé balader depuis longtemps. Mais s’il n’avait pas insisté, on ne serait pas en train de parler non plus.

-Je danse beaucoup. Je répondais. Pourquoi n’as-tu pas fait des études en sport alors ?

J’espère qu’il ne faisait pas partie de cette catégorie de personne qui disait que la danse n’était pas un sport, ou un sport de fille, car si non j’allais probablement le planter là. Mais je ne pensais pas qu’il était de ce genre-là.

Son explication m’éclairait un peu plus, si on écrit des choses personnels, c’est normal qu’on ne veuille pas les partager… Mais en même temps,

-Tu sais, de grande auteurs ont écrient des choses sur leur vie, personnel et ont eu du succès. Justement c’est plus sincère et sa touche plus les gens. Comme avec les chansons. Tu devrais tenter de partager, un jour. Je haussais les épaules.

Après tout, c’était un conseil mais ça ne me regardait pas, il faisait ce qu’il voulait. On parlait ensuite du mandarin, qu’il connaissait la langue, et j’avouais venir de Corée. J’aimais mon pays et j’en était très fière. Alors forcément je le vendais.

-C’est dommage si tu es allé en Chine de ne pas avoir fait les pays aux alentour, il y a plein de choses à découvrir en Corée, ou même au japon.

Il me raconta ensuite ses propres origines pour expliquer son accent, et honnêtement, certes on l’entendait, mais je n’y avais pas plus fait attention que ça. Ici il n’y avait tellement de personne avec des accent car il y avait des personnes qui venait des quatre coins du globes. Et même le pays anglophone avait des accents différents, donc Je n’y prêtais pas trop attention. Tant que je comprenais ce qu’on me disait.

-Donc c’est un accent du pays de galle. C’est bon à savoir, même s’il y a trop d’accent différent sur le campus pour que je retienne les origines de chacun.

Je souris alors qu’il me disait qu’il en avait fait mais qu’il était maintenant plus du tout a l’aise avec ça. C’est sûr que je n’avais pas de problème en soirée. Même si je ne faisais pas énormément de soirée. Je l’écoutais parler de sport, il avait l’aire totalement passionné. Presque autant que moi avec ma musique et la danse. C’était dommage qu’il ne fasse pas ce qui le passionnais.

-Tu peux peut-être encore changer de cursus. Et tu sais, ce n’est pas trop tard pour reprendre des cours de danse. Je souris amuser.