La crise la plus violente que vous ayez eu enfin de compte Non tu n'as eu aucun ennuis, mais grâce à qui bordel ! Si il m'avait pas appelé, tu ne sais pas ce qu'il aurait pu t'arriver ! T'as merdé putain Céleste, je ne sais pas même qui est responsable de l'accident de voiture de mon père et toi tu te barres en boite de nuit, aguicher tous les hommes de la soirée bordel ! Y'a rien qui te choque sérieux ? lâches-tu en lui hurlant dessus clairement. Parce que c'est ce que tu fais au finalement, tu lui hurles dessus, tu gueules parce que t'es en colère, énervé et tu as qu'une envie, extériorisé tout ça. Ton regard se pose sur elle Bien sur que non, tu ne te connais pas et tu n'as pas confiance en toi c'est ça le problème alors tu t'accroches un modèle qui n'est pas le tien, c'est tout ce qu'il se passe. tu serres les dents légèrement pour la regarder dans les yeux Oui une enfant, une gamine, tu veux un dessin peut-être ? Mais te lâcher sur elle, ne va jamais résoudre le problème que vous avez à l'heure actuelle entre vous n'est ce pas ? Et voilà qu'elle met ta mère sur le tapis avant de rire Ma mère est dépressive Céleste tout ce qu'il lui reste c'est sa vie de femme comblée, tu ne vois pas que tout était de la comédie pour éviter qu'elle envoie tout brûler ? T'es donc aveugle à ce point là ? Aveugle au point de ne pas voir que les gens vont mal ? t'es de plus en plus violent avec elle, verbalement, mais tu te retiens fortement et cela se voit n'est ce pas ? Fortement même. Et elle commence à taper ton torse plusieurs fois avant de se reculer, tu ne sais pas ce qui lui a prit mais ça t'amuse pas, pas du tout ce réglement de compte. Tu serres les dents un peu plus, venant humecter tes lèvres pour souffler Je te fais pas peur ? Woah, super, on est tous les deux heureux de le savoir, même si ce n'est pas du tout ce que tu as dis y'a trois minutes Alors clairement lequel des deux joue un jeu hein ? Tu t'approches d'elle pour finir, juste la finir délicatement, parce que manipuler c'est parfait dans ce genre de situation n'est ce pas ? Ma faute ? C'est toi qui me tape une crise parce que je me barre auprès de mon père en Italie, c'est toi qui te barre en boite de nuit et c'est toi qui me frappe. Mais oui, c'est ma faute, c'est toujours de la faute de Noah parce que clairement c'est plus facile de déposer ça sur un malade qu'une personne seine. Félicitation Céleste tu frappes même dans tes mains, t'es insupportable mais voilà qu'elle parle de ta soeur, tu rigoles Sérieusement, t'as pas d'ordre à me donner. Si je veux vraiment la mettre plus bas que terre, je le fais aussi vite que tu ne penses lâches-tu délicatement avec le vent du Nord sur elle. Tu n'allais pas lâcher cette fille, cette Marla, au pire, elle finira réellement par se suicider et alors ? A qui la faute ? La sienne. Mais finalement t'es proche d'elle, tellement proche que tu ne sais plus quoi faire, tu as lancé tes menaces, tu as lancé tes paroles et c'est un silence qui s'installe entre vous, comme si une pause était méritée entre vous, comme si le répit pouvait être possible entre vous. Mais tu es là, face à son visage, ton regard qui fixe lentement le sien, le calme avant la tempête de tes mots Je t'aime .. Parce que c'est vrai, parce que c'est dingue à la fois mais pourtant c'est vrai ..

J’ai lâchement abandonné face à Noah car je ne peux pas lui tenir tête à chaque fois qu’il me parle car j’ai l’impression qu’il remue le couteau qu’il a planté au milieu de mon coeur. Clairement je souffre et je n’arrive plus à faire comme si de rien était car la douleur est trop forte pour moi. Je n’ai jamais connu ça avant aujourd’hui et je sens que mon souffle se fait de plus en plus difficile mais j’essaie de prendre sur moi pour ne pas exploser plus….il est assez violent pour deux. Je le regarde dans les yeux alors que je ne conçois pas qu’il insinue le fait que je sois une traînée car ce n’est pas le cas et je le déteste pour m’avoir dit cela. Je contrôlais mon corps et mes pensées, personne ne m’approchais et mon plan avait parfaitement fonctionné. Je ne le lâchais pas des yeux alors que des larmes coulaient le long de mes joues sans que je puisse les arrêter, c’était impossible. Plus il parlait et plus il me blessait, je me demandais même comment j’allais pouvoir pardonner tout ce qu’il m’avait dit, sa manière de me rabaisser à chaque fois que je lui parlais. A ses yeux j’étais une salope, une traînée, une gamine, une enfant, une personne sans identité, sans caractère, sans personnalité, sans cœur qui ne se souciait pas des autres, qui avait de la merde dans les yeux puisque visiblement je ne voyais pas quand les autres allaient mal….et j’en passe ! Oui il avait dressé un tableau plus que pathétique me concernant et ça me touchais mais ça il le savait et il l’avait fait en connaissance de cause. Je n’ai pas confiance en moi alors c’est facile de me descendre tout en mettant le doute dans mes pensées. Suis-je réellement ce qu’il dit ? Certainement. Je ne lui ai pas coupé la parole mais j’ai décidé de lui répondre en une seule tirade car ça me demande moins d’énergie..une énergie qui commence à se faire de plus en plus rare. « Mon plan était d’aller dans ta boite afin que le barman te contact et ça a marché. Personne ne s’est approchée de moi, certainement parce qu’ils savent que je suis avec toi. Je suis plus intelligente que tu ne le penses. Je suis désolée pour ta maman Noah mais je ne peux pas tout deviner mais tu le sais puisque visiblement tu sors avec une gamine. » Je m’arrête quelques secondes pour le fixer dans les yeux tout en soufflant pour reprendre mon souffle comme je le pouvais. « Je suis certainement plus seine que toi et surtout moins bornée. Contrairement à toi je sais accepter quand je fais des erreurs et la soirée l’était peut-être mais je ne m’excuserai pas parce que tu n’es pas digne d’entendre mes excuses aujourd’hui. » Je ne changerai pas d’avis sur le fait qu’il avait tout fais foirer entre nous à cause des messages mais il était ailleurs pour m’entendre et me comprendre. « Je n’ai pas d’ordres à te donner ? Parfait. Continue ton jeu avec ma sœur et tu pourras me rayer de ta vie. » Je le défis tout en le regardant dans les yeux sans flancher. « Définitivement. » Je n’étais pas prête à lui retomber dans les bras comme ça en un claquement de doigt, j’allais avoir besoin de preuves venant de lui (si il avait envie de m’avoir dans sa vie), mais si il continuait alors je mettrai un terme à tout ça. On arrête de parler quelques instants car je n’arrive plus à aligner deux mots, je suis épuisée et les larmes qui coulent sans cesse ne m’aide pas à tenir le choc. Je le regarde avant de voir ses lèvres bouger et j’entendais son ‘je t’aime’. Je restais sur le cul de l’entendre me parler ainsi et je secouais légèrement la tête car il ne pouvait pas faire ça, pas aussi facilement. « Non c’est impossible que tu dises ça après m’avoir piétiné dans la merde comme tu viens de le faire, après m’avoir planté un couteau dans le coeur tout en jouant avec. Non. » J’étais froide mais je ne croyais pas du tout en la sincérité de ses paroles.

« »

Clairement, vous vous lâchez tous les deux dans cette bataille totalement hipique des temps modernes, aucun des deux ne veut lâcher le morceau du gagnant et t'es pas prêt de céder parce que clairement t'es pas là pour ça de base, surtout pas en ce moment. Oui je sors avec gamine et que tu veux, tu crois que c'est facile de la lâcher comme ça ? Quand t'es accroché à elle, tu peux pas t'en défaire. Cette histoire te dépasse et commence même à me dépasser. Il aurait pu t'arriver n'importe quoi dans cette boite, la mienne ou non en fait, donc autant dire que j'avais aucune envie qu'il t'arrive un truc. Imagine comment j'aurais été si tu étais à l'hôpital ou pire bordel ! Parce que c'est ça le pire qu'elle comprend pas, il aurait pu lui arriver n'importe quoi et tu n'étais pas là. Mais bien sur, elle continue et elle enchaine, elle a décidé de tout détruire en fait. Je suis pas digne de les entendre, c'est toi qui merde et j'ai pas le droit à tes excuses ? Bravo, belle mentalité Céleste dis donc, félicitation de l'ironie, mais tu vas l'avoir à l'usure en fait, parce que clairement tu peux continuer autant que tu veux, même toute la nuit. Tu ne dors plus depuis des jours alors un jour de plus ou de moins ça peut se faire facilement. Tu finir par entendre ses pseudos menaces et tu en rigoles parce que c'est vrai drôle Mon jeu avec ta soeur ? J'ai encore rien commencé que tu as déjà peur ? Tu verras quand j'aurais commencé avec elle, tu pourras pas vraiment effectué tes pseudos menaces qui ne font même pas peur à un gamin de 10 ans Il t'en faut beaucoup plus en fait, même venant d'elle et elle le sait, c'est ça le problème. Mais tu t'approches, bien trop proche d'elle. C'est débile et insencé toute cette histoire. Ta crise ne passe pas depuis des jours, ton coeur ne bat plus pour rien et ta colère s'éloigne seulement quand tu es en face d'elle, proche d'elle, avec ce plaisir de vouloir l'embrasser. Tu viens essayer ses larmes, silencieusement, venant clairement de lui dire que tu l'aimais, ouais mais c'est ça le problème avec toi, tu peux passer de la nuit au jour en un claquement doigt. Tu finis par lever les yeux vers elle, ses paroles dites et tu approches ton visage encore du sien délicatement Pourtant c'est la vérité et j'arrive plus à le garder pour moi Un murmure dans cette guerre, un murmure si peu distinct, juste pour elle, comme si c'était le secret le mieux gardé du monde Je t'aime a croire que la guerre peut engendrer la paix ou même qu'après la tempête vient le beau temps .. Personne peut le croire même pas toi

Plus Noah continue de me parler et plus il a le don de me blesser d’avantage. J’ai compris que je ne sortirai pas de cette situation sans cicatrices alors je décide de ne pas rebondir sur le mot gamine pour éviter qu’il remue le couteau une énième fois dans la plaie. Il ne peut pas savoir tout ce qu’il se passe en moi, toute cette douleur qui grandit en moi mais j’essaie de ne pas trop penser à ça même si c’est un sentiment que je ressens quotidiennement. « Mais il ne s’est rien passé Noah, rien. Je vais bien et tout va bien. » C’est entièrement faux car je ne vais pas bien mais j’essaie de me dissuader du contraire pour éviter d’être la plus minable des deux dans cette conversation. Je ne lâche pas son regard quand il approuve le fait que j’ai merdé et plus il continue de le faire et plus je commence à le croire...J’ai peut-être merdé en faisant ceci mais si j’ai commencé à vriller c’est par sa faute mais il n’est pas capable de le voir. « Ta gamine de petite amie ne s’excusera de rien tant que toi tu ne t’excusera pas d’avoir été aussi cruel dans tes paroles envers nous. » nous ma sœur et moi mais il allait lui falloir du temps pour réaliser qu’il m’avait blessé et je le comprenais puisqu’il n’était pas totalement dans son état normal. Je connaissais sa maladie mais aujourd’hui je n’arrivais plus à vivre avec, il était trop violent verbalement avec moi. « A croire que tu ne me connais pas pour savoir que je tiens toujours mes paroles. Si tu ne l’oublie pas c’est moi que tu vas devoir oublier. » Je n’avais pas envie de le blesser mais je n’étais pas prête à me battre quotidiennement avec ma sœur à cause d’un homme même si j’étais très attachée à lui. J’avais déjà du batailler avec elle et mes amis et à cause des messages je m’étais mis tout le monde à dos mais il s’en fichait royalement.
Il s’approche de moi avant d’essuyer mes larmes mais je ne dis rien car je ne suis pas prête à parler car je sens le sang couler de mon coeur à cause de tout ça et je ne sais pas ce qu’il faut faire pour que tout ça s’arrête. Sans comprendre exactement ce qu’il se passe il se calme, du moins en apparence, et je sens cette tension qu’il y a toujours entre nous mais je recule ma tête avant de grimacer lorsqu’elle tape contre le mur de ma chambre mais je ne bouge plus. « Tu ne peux pas me dire ça dans ce genre de situation Noah. » Je le fixais dans les yeux car j’étais trop énervée contre lui pour accepter ses paroles qui pour moi n’étaient pas adaptées à notre prise de tête. Le connaissant je me doutais qu’il n’allait pas attendre plusieurs jours, le temps que notre colère descende, pour me le dire à nouveau. Tant pis j’acceptais le fait que je sois passée à côté de cette mini déclaration.

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Quand elle te dit que rien ne s'est passé, que tout va bien, tu humectes tes lèvres et tu ne dis plus rien parce c'est le plus important, qu'elle aille bien que son corps entier soit sain et sauf, tu ne veux que rien lui arrive et pourtant tu flippes encore qu'une merde puisse lui arriver malgré le fait que tout soit terminer, parce que oui, c'est la chose qui te terrifie le plus finalement. Tu soupires simplement, venant l'écouter, mais tu serres seulement les dents face à ses "menaces" parce qu'elles t'amusent plus qu'autre chose J'aimerai bien voir là Céleste Oui, qu'elle arrête de te voir ou même de te parler juste parce que tu t'attaques à sa soeur. Non mais sérieusement, elle pense avoir du pouvoir sur toi quand tu es dans cet état ? Aucun, même Al n'en a aucun sur toi et il vaut mieux pas qu'il soit dans les parages en fin de compte. Mais voilà que c'est très sérieux, t'es assez énervé pour tout péter.

Mais t'es distait, elle te distrait tellement, ton corps entier se rapproche d'elle alors que tu lui avoues ton secret le mieux gardé du monde, parce que c'est un secret pour toi, celui qui te détruit petit à petit face à toutes les merdes que tu as dans la vie. Tu la sens se tendre quand tu passes ta main sur sa joue et pourtant tout est tellement vrai, ton coeur entier ne bat que pour elle et seulement elle. Je suis heureux qu'avec toi Céleste .. Je suis bien que dans tes bras parce que c'est tellement vrai, tu es franc, dans ses yeux, sans aucun mensonge. Mais le pire dans tout ça, tu veux l'embrasser, l'avoir à toi, comme si c'était vital. Tu ne sais pas quoi faire alors tu caresses cette joue qui n'appartient qu'à toi, juste toi et seulement toi, enfin jusqu'à ce qu'elle te repousse, qu'elle s'en aille de toi finalement. Tu viens déposer ta tête dans son coeur, respirant son odeur, en silence, parce que t'as besoin d'elle, d'être rassurer, d'être humain. Mais tout ça te détruit petit à petit, vous détruisant lentement et comme à chaque fois, tu ne peux rien faire d'autre qu'accepter cette merde qui se créée entre vous parce que tu contrôles rien, rien du tout et même pas son amour pour elle ..

Je ne répondais plus quand il me provoquait pour la dernière fois car je n’avais plus envie de tout ça. On était entrain de s’envoyer toutes les merdes qu’on avait en nous, cette douleur qu’on transformait en destruction face à l’autre et je ne nous reconnaissais pas. Cette nouvelle facette de moi me faisait peur et je ne savais pas comment faire pour redevenir la Céleste d’avant. Je baissais légèrement les yeux sans rien dire alors qu’il avait collé sur corps contre le mien mais je ne bougeais pas car je n’avais pas envie d’un contact entre lui et moi. Je lève à nouveau mon regard dans le sien alors que j’essaie de comprendre ce qu’il se passe en lui mais il est dans une phase trop compliquée pour que je puisse desceller la moindre petite chose. « Moi aussi mais pas depuis l’après bal de promo. » Il m’avait blessé et je voulais qu’il se souvienne de ses mots quand il ira mieux car il m’avait profondément blessé et causé beaucoup de tristesse à cause de ses messages. J’essaie de le faire reculer mais il revient à la charge avant de poser sa tête contre ma poitrine et je ne dis rien. Je sais qu’il doit en avoir besoin si il le fait mais doucement je pose mes mains sur son le haut de son torse pour le pousser délicatement. Je n’ai pas envie de le blesser ou même qu’il recommence à être de mauvaise humeur alors j’essaie de prendre des pincettes pour éviter qu’il continue sa destruction. « Tu devrais rentrer chez toi et te reposer Noah. » J’étais persuadée que Al attendait en dehors de la Dunster et il fallait qu’il retourne chez lui avant que la crise s’estompe et laisse place à une intense fatigue qu’il ne pourrait pas gérer.

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Tu sens ton coeur se serrer, tu as merdé, t'as bien compris, t'as tout comprit en fait, clairement et c'est même stupide d'en arriver là mais clairement, tu as tout détruit. Ton corps se redresse face à ses poussées et tu la regardes dans les yeux. TU ne sais pas quelle attitude adoptée, tu ne sais pas quoi dire, tu as fini par lâcher prises, t'es crevé, t'en a eu marre de gueuler, d'hurler alors t'es crevé et tu ne sais plus quoi dire. Voilà qu'elle veut te foutre à la porte, mais tu recules d'un pas levant tes mains pour prendre ta veste. Tu ne dis rien d'autre parce que tu sais que si tu dis un truc, tu vas le regretter aussitôt. Ton corps entier se serre une nouvelle fois quand tu vois le mur abimé, et merde, tu vas encore devoir payer pour ça, fais chier mais bon t'es plus à ça, et tu finis par soupirer doucement pour marcher jusqu'à la porte alors que tu sors d'ici en laissant la porte ouverte. Tu ne sais même pas si tu dois la fermer ou autre mais t'as pas envie de te battre ce soir, plus que tu viens de le faire finalement ..

the end