Votre dernière discussion bien que par SMS, t’as clairement fait comprendre le point de vue de la jeune femme en ce qui te concerne Dylan. Et pourtant, tu ne te dégonfle pas, plusieurs semaines plus tard, tu es devant son immeuble, hésitant dans l’air frais matinale de Boston à monter pour avoir des nouvelles qu’elle ne veut pas te donner. C’est plus fort que toi, elle peut te dire autant de fois qu’elle le veut qu’elle ne souhaite pas que tu fasses partie de la vie de cet enfant, tu ne peux, de ton point de vue, décemment pas y renoncer. C’est autant le sien que le tien ce même non ? Oh tu sais que ta visite ne lui fera pas plaisir mais tu prends ton courage à deux mains, écrase la clope que tu fumais simplement pour calmer cette nervosité qui t’assaille et pousse les portes du bâtiment, grimpe les escaliers un à un sans forcément te presser plus que ça puis parviens jusqu’au numéro que tu connais par cœur. Soupirant, tu finis par toquer à la porte, les dés sont jetés, tu ne peux plus faire marche arrière désormais. Apple t’as tenu vite fait au courant de ce qu’elle savait mais tout reste assez flou dans ton esprit, tu as besoin de le voir pas toi-même.

Tout pourrait sembler pour le mieux dans ma vie dernièrement, mais ce n'est pas forcément le cas. Oui, je suis bien avec Perrie, je suis très bien même, mais son état de santé m'inquiète fortement, je me sens impuissant face à ce qu'elle traverse actuellement. Et il y a toi Sheryln, la fille avec qui je m'apprête à avoir un enfant mais qui ne veut pas me voir, qui préfère que je reste à l'écart, que je la laisse tranquille. Ce n'est pas mon point de vue, tu sais à quel point je peux être chiant quand j'ai une idée en tête, on se connaît assez bien pour tu saches que je ne lâche pas le morceau si facilement. Quand la porte s'ouvre, tu es surpris de ne pas, la voir se refermer aussitôt dans un claquement violent. Non, tu décide même de m'adresser la parole à ma grande surprise alors que mon regard est irrémédiablement attiré par ce ventre arrondis que tu as désormais. C'est mon futur bébé qui est la-dedans, j'ai du mal à me dire que je vais devenir papa mais cette vision ne fait que rendre la chose plus réelle. “Je viens voir comment tu vas.”, dis-je en reposant mes yeux sur toi, avant de les baisser une nouvelle fois pour ajouter: “Enfin… Comment vous allez ?”. Parce que vous ne faites qu'un maintenant, que je prends de vos nouvelles a tous les deux en venant aujourd'hui.

A l’autre bout de la terre ? Non non, à Boston… Mais je me garde tout de même de te faire part de cette blague légèrement déplacé qui me vaudrait surement le claquement de cette porte au visage. “Tu n’es pas franchement très ouverte à ce que je prenne de tes nouvelles en même temps Sheryln…”. Je dois te rappeler que tu m’as clairement dit que tu ne voulais plus me voir ? Ce n’est pas le genre de déclaration qui force un rapprochement en fait. En plus, tu commences à me reprocher des choses dont je n’avais même pas connaissance, comment aurais-je pu savoir que tu as faillis perdre le bébé si tu ne me le dis pas, si tu me tiens éloigné de tout ça. Tu vois, c’est facile de me reprocher de ne pas prendre de nouvelles quand tu ne me tiens même pas au courant. “Tu as faillis perdre le bébé ?”, que je demande des détails. Ouais, j’ignore totalement le fait que tu me balances une nouvelle fois à la gueule cette histoire avec Anya, je ne suis pas vraiment venus pour reparler de ça ou pour nous lancer dans une nouvelle dispute. Si tu ne veux pas me donner de nouvelles, je peu aussi bien repartir.

Always comme dirait ce bon vieux Severus Rogue. J'ai l'impression qu'on aura toujours la même discussion et que cela se terminera toujours de la même manière… Tu réduis notre histoire a une simple histoire de cul et si ça m'énerve, je fais en sorte de ne pas aller sur ce terrain là. Si tu veux voir ton histoire ainsi, grand bien t'en fasse Sheshe, mais ce n'est pas ma vision des choses. Ton annonce me sort cependant de ces pensées, la sécurité de mon enfant, sa santé plus exactement a était menacé et tu ne m'as pas prévenus, ce qui a le don de m’énerver un peu. Tu sais que tu ne l'as pas fait toute seule ce gamin Sheryln ? Si je ne t'avais pas baisé comme tu le dis si bien, tu ne serais même pas enceinte ma jolie alors arrête de me tenir a l'écart s'il te plait. "Comment ça ?", demandais-je des précisions sur ma soi disant culpabilité dans cette affaire.

Je vais finir par le savoir que j’ai fais une connerie dis donc, tu continue de me le rabâcher encore et encore jusqu’à ce que je l’imprégne pour de bon c’est ça ? Non parce que de mon point de vue, que je t’ai déjà expliqué de nombreuses fois aussi d’ailleurs, je ne me sens pas spécialement le plus fautif dans cette histoire. Tu vois, je crois qu’on a tous les deux des torts dans cette histoire, moi j’ai juste la décence de les reconnaître et de ne pas tout te mettre sur le dos… “T’as finis de te la jouer Père Fouras ou Gandalf et à parler en énigme Sheryln ? Dis moi ce que tu as eu pour avoir faillis perdre le bébé !”, que je dis sur le un ton léger de l’agacement. Je suis pas con, j’ai bien une petite idée de ce qui a pu t’arriver après tout ça, mais dis le moi clairement bon sang. Tu me fais quoi là ? Tu essayes de me préserver ? Je doute que tes sentiments à mon égards désormais te donne envie d’agir ainsi avec moi, tu as surement plus envie de me fermer la porte au nez plutôt que de me préserver d’une quelconque vérité qui pourrait me faire chier ou pas.