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I LOVE HARVARD
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    ((sonnie)) - Oh fuck ! I think i fall in love
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    Lien du postJeu 11 Avr - 20:18
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    Oh fuck ! I think i fall in love // @solel bjorn ※※※ L'inquiétude te rongeait tel le plus puissant des poisons et tu n'arrivais pas à te concentrer sur ton exposé à cause d'une nouvelle qu'on t'a annoncé hier. Une nouvelle qui avait cassé ton moral. En effet, quelques amis ont remarqué ton rapprochement avec Solel et ne se sont pas privés de te faire passer quelques conseils. Ils t'ont demandé d'être prudente et de ne pas foncer tête baissée vers lui, car à ce qu'il paraîtrait, il se passerait un truc entre lui et sa meilleure amie. Il faut avouer que depuis hier, tu étais paumée, tu étais perdue, constamment dans les nuages, t'avais mal dormi et tu ne savais même plus comment te concentrer. De plus, t'avais horriblement mal à ta poitrine, là où ton myocarde battait. Assise donc au pied d'un arbre dans le jardin du campus, ta poitrine se soulevait dans un long soupir et tu levais les yeux sur le ciel dissimulé par les hautes branches de l'arbre. Ce n’était pas ton genre de t’arrêter sur des rumeurs, mais il n'y avait pas de fumée sans feu non ? Cette histoire te mettait clairement le moral dans les chaussettes. Ton classeur d'exposé dans une main, crayon dans l'autre, ton portable sonna et te sortit péniblement de tes songes. Tu fourrais le bout du crayon entre tes dents pour attraper l'objet électronique et y lire le message qui t'était parvenu. Ton meilleur ami te demandait de le rejoindre à la cafétéria pour déjeuner avec lui. Ok, t'avais même pas senti le temps passer que c'était déjà l'heure de la bouffe. Rapidement, tu glissais le crayon à l'intérieur du classeur et plaquais ce dernier contre ta poitrine pour te mettre en marche vers la cafet. À peine arrivée, que tu posais tes lèvres sur la joue de Bryce. Une heure plutard, vos ventres bien remplis, tu dégageais tes cheveux de ta nuque en une queue de cheval et tu t'installais en mode princesse sur les genoux de ton pote. Tu calais tes pieds sur le bord de la chaise juste à côté de la vôtre et tu posais ton classeur sur les genoux. « Je n'arrive pas à me concentrer sur mon exposé Bryce, tu crois que tu pourrais me faire un massage à la nuque ? Il paraît que ça aide ! » tu lui faisais presque les yeux de chat potté, mais au fond, tu n'avais pas besoin de lui faire les yeux doux, suffisait juste de lui demander, car il ne te refusait presque rien. Presque. Demande faite, tu sentais ses doigts glisser sur ta nuque et un doux massage s'ensuivit, tu fermais quelques secondes les yeux, te sentant presqu'aux anges, oubliant tes maux. Tes craintes. Tes tracas. Puis tu les rouvrais pour les plonger dans ton classeur afin d'essayer une nouvelle fois. « Au fait, j'crois que j'vais changer de boulot. Je ne me sens pas à l'aise avec tous ces hommes qui matent les cosplays des serveuses... » tu savais que lui, trouvait que ce cosplay t'allait à ravir, mais toi, tu avais accepté uniquement parce qu'il te rapportait du fric. Sauf que quand t'avais tous ces regards sur toi, tu ne pouvais t'empêcher de te sentir mal à l'aise.
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    Lien du postVen 12 Avr - 14:50
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    Oh fuck ! I think i fall in love // @WINNIE-FELD DARLING ※※※ Revoir Samaël avait été pénible, avait réveiller de vilaines blessures, de vilaines habitudes. Le revoir avait fait remonter des souvenirs, des angoisses. Ça m’avait rappelé que les sentiments sont traitres, que les événements peuvent blesser plus que de raisons, plus que nécessaire. Je suis de mauvaise humeur, j’ai laissé mon téléphone en mode silencieux et n’ait pas pris la peine de lire quoi que ce soit lorsque les messages avaient commencé à arrivés. Oui, je ne veux parler à personne, je ne veux voir personne. Je n’ai qu’une envie, m’isoler, me plonger dans mes propres incertitudes et pour ça, je suis assez doué…Alors oui, je suis allé en cours mais sans plus de motivation. Le regard terne, le visage fatigué, j’évite mes amis et mes connaissances, me plongeant parfois dans mes notes, parfois dans mes dessins. Je n’ai pas contacté Winnie, ni même Lucrezia, pas pour le moment. Je suis paumé, littéralement. A quoi ça sert de s’accrocher si c’est pour s’enfoncer ? Pour me retrouver de nouveau en miettes ? La réponse ne m’est pas encore apparue, au contraire. De toute façon, où en sont mes relations ? Nulle part. Avec Winnie rien est officielle, Lucrezia est énormément prise actuellement et nos moments ensemble sont de plus en plus rares. Je déteste ça…Quand mon monde change, tourne en rond, est plongé dans l’incertitude. Oui, c’est vraiment désagréable. Alors que le cours sonne à sa fin, je décide de me rendre à la cafétéria…Prendre un truc à manger ne sera pas de trop étant donné que je n’ai rien pu avaler ce matin. J’ai le ventre vide, j’ai besoin de manger et davantage, d’un café. Je me contenterais de la cafétéria pour ce midi, je n’ai pas besoin de plus et bien sûr, me connaissant, j’irais manger dehors pour rester loin du vacarme des environs. C’est donc en traînant les pieds que j’entre dans la salle bondée par de nombreux étudiants…Un ami m’accoste, me parle. Je l’écoute à peine, le visage fermé alors que j’attrape une pomme et une salade ainsi qu’un café et une bouteille d’eau. Il me demande si je suis à la Diet, je lui réponds d’aller se faire foutre. Il pense que je rigole mais ce n’est pas le cas…néanmoins, je le laisse continuer, il n’a pas à subir ma mauvaise humeur. « Ce n’est pas la meuf que tu fréquentes là-bas ? Sur les genoux du mec ? » Froncement de sourcils alors que je tourne mes iris, curieux, vers la personne qu’il indique. Bien sûr, c’est sans surprise que je vois Winnie qui, effectivement, prends ses aises sur les genoux d’un mec que je ne connais pas. « Je ne fréquente personne. » Dis-je simplement, amer, froid, presque claquant. Non, je ne fréquente personne…enfin si, peut-être…je n’en sais rien. Les paroles de cette nuit résonnent encore dans ma tête, néanmoins, je les chasse rapidement alors que mes pas me mènent vers eux sans même que je ne le réalise. « Je dérange ?! » Foutue mauvaise humeur et surtout, impulsivité. Mes iris se posent dans celles de Winnie, j’ignore totalement le mec, ne lui prêtant pas spécialement d’attention. « Y’a pas assez de chaises libres à ton gout ? » Serait-ce une pointe de jalousie ? Oui, forcément. Ayant mal dormi, forcément, je ne me contrôle pas et contrôle encore moins mes vilains défauts. Merveilleux vous ne trouvez pas ?
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    Lien du postVen 12 Avr - 17:29
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    Oh fuck ! I think i fall in love // @solel bjorn ※※※ Tu n'avais rien compris à ce qui se passait, tu t'étais carrément prise une énorme claque et t'avais l'impression d'avoir été prise pour une conne. T'avais pensé que la nuit que vous aviez passée ensemble, comptait et en fait, non, ce n'était que dalle puisque monsieur vivait déjà quelque chose avec sa meilleure amie. Winnie, tu n'étais vraiment pas au bout de tes surprises ! Non mais ça n'allait pas le faire bordel, autant tu pouvais être la fille calme et sensible, autant lorsqu'on blessait ton âme, tu pouvais rapidement t'emporter et te montrer plus tranchante que jamais. On te la mettait pas à l'envers, ça non ! Et rien que d'imaginer Solel dans les bras de sa meilleure amie... Tu étais emplie de haine. Totalement désarçonnée par la situation. T’essayais tant bien que mal de retrouver une respiration plus ou moins normale mais ça t’était si impossible. Tu étais si en colère, beaucoup trop d’ailleurs. Tu te connaissais et donc tu savais qu’il serait difficile de te vider la tête avant un moment. Même ce massage qui aurait dû te détendre, faisait tout le contraire. T'arrivais juste pas à encaisser d'avoir été prise pour la poire, surtout après t'être autant dévoilée auprès du mec qui te plaisait. Sérieux ? T'avais même plus envie d'y croire en fait et plus les secondes passaient, plus tu n'arrivais plus à réfléchir. En tout cas, il fallait que tu focus sur tes examens, sinon, tu allais les foirer et tous tes efforts n'auront servis à rien. Les yeux toujours clos à essayer de te détendre, une voix s'imposa à votre table, une voix dont tu reconnaissais rapidement les intonations. Tu prenais ton temps pour ouvrir tes prunelles et tourner la tête. Sauf que le regard qui se posait sur sa silhouette, était loin d'être accueillant. Au contraire, il était sombre comme la nuit et annonçait rien de bon. « Oui. Tu déranges. » ton sec. Une chose bien trop grande, bien trop destructrice, trop prenant et qui ne pouvait décemment pas avoir un nom, prenait possession de ton corps. Un sentiment qui grondait et hurlait dans chaque cellule de ton corps, qui se déversait dans tes veines comme le pire des poisons, qui te faisait perdre la raison, la notion de réalité. Une chose t'animait de la pire des façons et tu ne pouvais contrôler. C'était bien plus que la colère, la fureur, la rage ou la haine. C'était de la jalousie, de la peine, de la déception et aussi de l'amour. L'amour qui se mêlait à tout ce flot de sentiments, te faisait sentir profondément faible. Pourtant, tu ne te laissais pas manger par le garçon, au contraire, tu lui tenais tête. « Non, elles ne sont pas aussi confortables que les genoux de mon meilleur ami. » et pour remuer le couteau dans la plaie, tu tapotais délicatement les genoux de Bryce. Un rictus mauvais se dessinait alors sur tes lèvres. La fureur que tu ressentais ne semblait pas pouvoir être apaisée, ni même effacée. Tu refermais ton classeur dans un bruit sourd avant de te relever et planter tes iris dans les siens. « Qu'est-ce que tu veux ? T'as bien réussi à m'éviter depuis cette nuit, alors pourquoi tu n'y retournes pas ? Oh allez ça m'soule ! » mots crachés avec tant d'amertumes, mais au fond tu te défendais juste bb Winnie, car tu étais blessée, mais vraiment rien ne t'avait autant touché mise à part la mort de ta mère et l'annonce de ta maladie. Soupirant, tu passais ton sac sur ton épaule et déposais un baiser sur la joue de ton pote prenant ensuite tes cliques et tes claques pour aller chercher un endroit où t'isoler. Tu voulais juste t'éloigner de Solel et du coup, t'empruntais l'un des couloirs un peu moins bondé de l'université.
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    Lien du postDim 14 Avr - 18:44
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    Oh fuck ! I think i fall in love // @WINNIE-FELD DARLING ※※※ « Oui, tu déranges. » Les mots claquent, les mots résonnent comme une note négative, comme un avertissement. Ça ne fait que me gonfler davantage, que faire naître un sourire mauvais sur mes lèvres alors que je ne regarde toujours pas le jeune homme. Je ne sais pas trop ce qui me prend ou encore, ce que j’ai fais pour recevoir cette phrase cinglante en pleine gueule…Enfin si, j’en ai une petite idée, mais les choses sont compliquées à expliquer et pas qu’un peu. Je me contente donc de l’affronter du regard sans broncher, annonçant amèrement. « C’est con ça, parce que je m’en fou. » Oui, je m’en fou de les déranger, je m’en fou qu’elle ne veuille pas de ma présence à ses côtés. Elle a peut-être oublié mais pas moi, les mots résonnent encore dans ma tête, me font peur quand j’y repense. Je suis à elle, dans ce monde ou dans un autre. Des paroles fortes, peut-être trop maintenant que l’alcool a disparu…Pourtant, je suis là. Aussi flippant que ça puisse être, que ça puisse paraître, je suis encore là à l’observer, à lui tenir tête autant qu’elle, elle me tient tête. C’est étrange comme, en revenant ici, les choses ont changé, ont tournées. J’aimerais l’espace d’un instant retourner à Hawaii, retrouver ce que nous avions et nous éloigner de toute cette misère. Malheureusement, les choses ne sont pas aussi faciles et ça, je commence à le réaliser avec un gout amer en travers de la gorge. Elle me cherche, elle me provoque. Elle devrait savoir que ça n’engage rien de bon chez moi, que ça ne fera pas calmer les choses, au contraire, ça va jouer en défaveur d’une quelconque discussion. Mais elle en rajoute une couche, tapote les genoux de son soi-disant meilleur ami. « Je vois ça, j’ai aussi tendance à m’asseoir sur les genoux des autres en disant que c’est plus confortable. » Rappel à l’ordre sadique, silencieux : tu n’es pas la seule à pouvoir jouer avec les autres, à pouvoir avoir d’autres personnes. Que murmure mon regard toujours planté dans le sien, plus froid que jamais, plus sombre encore qu’au départ. La colère commence à grimper en flèche, à venir empoissonner mes veines comme une douce sensation de chaleur révélatrice alors que j’ai envie de lui arracher la main pour qu’elle cesse de le toucher. Elle referme son classeur brusquement, elle peste quelques mots sur mon absence, annonçant que je la soule. « T’es sérieuse là ?! » Grognement alors qu’elle n’écoute plus, qu’elle fuit la confrontation là ou moi, je tourne les talons et la poursuis sans trop de difficulté. « Oh, tu comptes aller où comme ça ?! » J’accélère assez pour la dépasser dans ce couloir plus désert que les autres. Me plantant devant elle, je bloque le passage, je l’oblige à se stopper sans hésitation, sans peur d’en ramasser une. Franchement…qu’elle essaye, ça me ferait bien rire. Je suis peut-être fétiche d’apparence, mais les apparences sont trompeuses et Winnie le sait parfaitement. « Tu te fous de ma gueule ? Je t’ai envoyé plusieurs messages depuis notre retour et tu me dis que je t’évite ? T’as pas mieux comme excuses bidons là ? » Oui, dois-je lui rappeler les messages que j’ai envoyé ? Les nouvelles que j’ai prises d’elle là où elle, elle ne l’a jamais fait ? Ça me fait rire…les filles elles sont toujours les victimes, jamais les coupables, mais Winnie, elle, elle a le chic pour se victimiser et ça, je l’ai rapidement compris. « Ne joue pas ta victime, pas cette fois, parce que tu vas me souler Winnie ! » Dis-je brusquement, lui barrant encore et encore le passage. Je ne compte pas la laisser filer, pas après ses paroles, pas après ses regards noirs et sa façon de me traiter. Oh que non, si il y a un souci, autant que l’abcès soit crevé maintenant que nous en finissions une bonne fois pour toute ! « Tu peux me dire ce que tu foutais sur les genoux du mec ? » Nouvelle pique de jalousie.
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    Lien du postLun 15 Avr - 1:25
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    Oh fuck ! I think i fall in love // @solel bjorn ※※※ T'étais tellement en colère que tu pourrais lui balancer des horreurs que tu pourrais regretter par la suite. Quand quelque chose te touchait vraiment, tu devenais méconnaissable, tu te refermais et tu prenais la fuite. Comme là, par exemple : tu t'étais montrée froide et indifférente, parfait bouclier pour cacher tes émotions et ne pas lui laisser entrevoir ta faiblesse. T'avais envie de lui arracher le cœur parce que c'était ce qui était arrivé au tien depuis l'annonce de cette nouvelle. Il te lançait une pique bien placé, te faisant comprendre que lui aussi, connaissait ce sentiment que pouvoir se sentir bien sur les genoux d'autres personnes. Tu serrais les dents, prise d'une colère noire, rouge, verte, qu'importe. Si on devait te comparer à quelque chose maintenant, ce serait à une énorme comète s'apprêtant à raser la terre et la faire disparaître pour toujours. Cette colère s'était abattue sur ton pauvre classeur qui n'avait rien demandé et ensuite, sur celui qui l'avait attisée. Les secondes qui ont suivi, tu t'étais presque sentie dans une espèce de course poursuite. Quelques mots jetés dans la volée à ton intention, que tu répondais automatiquement. « J'compte aller n'importe où, mais pas ici ! » voix haussée, tête baissée, tu pressais soudainement tes pas pour essayer de le semer, mais échec cuisant, il se mettait à courir pour venir te barrer le chemin et t'empêcher d'aller plus loin. T'avais beau essayer de trouver une issue de sortie, mais rien à faire, il te retenait de nouveau dans ses filets. Alors tu abandonnais, reculant et croisant tes bras sous ta poitrine. Et plus tu l'écoutais, plus ton irritation grimpait en flèche tandis qu'un rire nerveux se manifesta sur ton visage alors que ton regard le fusillait sans une once de peur. « J'aurais préféré te voir plutôt que de recevoir ces quelques sms écourtés et d'où une disparition totale de la circulation s'en est suivie. J'avais honte, j'avais peur de ne pas avoir assuré. Je me suis dis bordel, t'as merdé quelque part winnie et ça t'a valu quelques malheureux sms pour éviter le face à face... » ce que ces hommes ne comprenaient pas, c'était que vous aviez besoin d'être rassurées, surtout toi, après tous tes échecs, ton manque de confiance envers la gente masculine, qui à deux reprises, t'avaient trompé. Peut-être maintenant étais-ce la troisième fois ? Même si tu n'étais guère en couple avec Solel, cela faisait toujours mal de voir le garçon dont on est mordue, s'intéresser à d'autres personnes. « Ah ouai ? Si moi je joue les victimes, toi tu joues quoi ? » Toujours aussi facile de parler de ses sentiments hein ? « Sur plusieurs tableaux ? » et maintenant qu'est-ce qu'il avait à dire pour sa défense Solel ? Que c'était toujours toi qui jouais la victime ou bien que t'en étais vraiment une malgré toi ? « Tu comptais m'dire un jour qu'il se passait un truc entre ta meilleure amie et toi où tu comptais garder le secret pour mieux me b'riser après ? » Zen, juste rester zen. C'est tout ce que tu demandais. C'est tout ce que t'obligeais ton corps à faire. À rester calme et ne pas craquer sous une éventuelle tentation. Tentation de la folie. Folie qui te donnait envie de lui en coller une et de retirer les mots lourds de sens que tu avais prononcé la nuit de votre première fois ensemble. « Tu couches avec elle ? Ça dure depuis combien d'temps ? » qu'il assume, parce que merde quoi, tu n'aimais pas cette idée d'avoir été prise pour le dindon de la farce. « Et qu'est-ce que ça peut bien te faire que je sois assise sur les genoux de mon meilleur ami ? J'couche pas où j'sors pas avec moi ! Mais peut-être que je devrais y penser ? Tu ne te gênes pas toi ! » putain ça t'énervait de ouf, t'avais envie de frapper dans quelque chose tellement que t'en pouvais plus, cette jalousie était en train de bouffer tes nerfs et tu n'arrivais plus à rester rationnelle. « J'ai compris où était ma place, alors tu peux t'pousser maintenant que je puisse m'en aller ? » ta place n'était certainement pas dans son cœur puisqu'il y avait déjà une autre femme et apparemment sa meilleure amie. Vous parlez d'un beau karma ! Le ciel se moquait de toi, mais carrement ! Comment voulait-il que tu rivalises avec sa meilleure amie ? Celle qui passera sans doute avant toi et tout le reste. VDM. Toute ta vie en trois lettres. Bon ben, il ne te restait plus qu'à aller creuser ta tombe ein ? Youhouuuuuu !
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    Lien du postJeu 18 Avr - 22:12
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    Oh fuck ! I think i fall in love // @WINNIE-FELD DARLING ※※※ Regarde-toi Solel, en train de courir après une fille, c’est pathétique, vraiment. Mais je ne parviens pas à m’en empêcher, la laisser filer, la laisser s’éloigner. Au fond de moi, quelque chose s’éveille dès que je croise son regard, dès que je pense à elle. Partagé entre la peur et l’envie d’être avec elle…Partagé entre l’énervement, ma jalousie dévorante, ma descente en enfers. Elle ne sait pas, ne comprends pas ce qui se trame au fond de ma tête. Non, elle ne sait pas que, de l’importance, elle en a et pas qu’un peu. Mais les choses sont compliquées, les choses sont violentes, et j’ai peur de m’enfoncer dans cette histoire et de crever à petit feu en même temps qu’elle. J’ai peur. Peur de mes propres émotions, de mes propres sentiments. Alors, quand elle se barre, je ne peux pas m’empêcher de la suivre, sentant la colère m’envahir, courir mes veines tel un poison infame et virulent. Elle compte aller n’importe où sauf ici, bien sûr, je m’attendais à ce genre de réplique et ça me fait rouler des yeux dans leurs orbites. J’ai envie de l’étrangler autant que de la serrer dans mes bras, lui murmurer que tout ira bien, que rien n’est en train de se briser, de se déchiqueter. Mais ça serait mentir. Plus je résiste et plus je mets à mal ce que nous avons, ce que nous éprouvons. Si quelqu’un doit causer la perte de ce que nous vivons, ça sera moi, à ne pas en douter et je le sais d’avance. Je me place devant elle, l’empêche d’aller plus loin. Je bloque le passage pour qu’elle ne fuit plus, pour qu’elle me fasse face…Ouai, je refuse qu’elle dégage comme ça, sur un claquement de doigts. Mais je m’y prends mal, terriblement mal et ses paroles éveillent ma culpabilité. « Tu sais comment je suis putain ! Tu sais ce que j’ai vécu, Winnie ! ça n’a rien avoir avec toi, j’avais des trucs à régler, des questions à me poser. Tu vas m’en vouloir pour ça ? Si je ne voulais plus te voir, cris-moi, je n’aurais même pas pris la peine de t’envoyer des sms. Mais merde, ouvre les yeux. » Dis-je brusquement, d’un ton cinglant. Mais le souci, ce n’est pas elle, c’est moi et ça, littéralement. C’est moi qui fuis, moi qui m’enfonce dans ces conneries, moi qui ne sais plus où j’en suis. C’est moi qui m’accroche à une fille mourante, une fille qui me sera enlevée quoi qu’il advienne. Que vais-je pouvoir faire à part la regarder m’échapper ? Observer son cœur ralentir, son cœur me glisser entre les doigts alors que le miens finira probablement par s’éteindre en même temps que le sien ? « Moi je ne joue pas, il est là le truc ! » Dis-je froidement, claquant ma langue contre mon palais. Plusieurs tableaux…peut-être que j’aurais dû éviter de la lancer sur ce sujet, sur cette pente très raide. L’affirmation arrive vite alors que Lucrezia est mise sur le tapis. Ma relation avec ma meilleure amie est parvenue à ses oreilles, je devais m’y attendre, mais j’avais repoussé ce moment encore et encore. Je me raidis, je plante mes iris dans les siennes. « Pourquoi t’en aurais-je parlé en sachant que depuis notre retour, il ne s’est plus rien passé ? Tu voulais quoi ? Que je ne t’inquiète pour rien ? » C’est vrai…Depuis notre retour, entre Lucrezia et moi il ne se passe plus rien, peut-être à cause du manque de temps ? Peut-être parce que nous ne nous étions plus vus…Mais les faits sont là, je ne mens pas. Face à sa question, je décide d’être honnête. « Plusieurs mois, depuis la mort de ma mère. Et oui, je couchais avec elle, de temps en temps. Elle était là pour moi quand j’en avais besoin. » Oui, elle, elle était là, là où les autres étaient ailleurs. C’est ce qui nous a rapprochés, nous a liés. Mais saura-t-elle le comprendre ? Je serre les dents, je sens la rage l’emporter. Ma voix grimpe d’un ton. « Mais putain va y, va le baiser si t’en as envie ! Je viens de te dire que j’avais plus couché avec elle depuis que nous deux, on a couché ensemble. T’es conne ou tu le fais exprès Winnie ! Ecoutes quand je te parle ! » Cette fois-ci, je crie dans le couloir, je ne me contiens plus, comme complètement apeuré par ce qu’il se passe à l’heure actuelle. « T’es trop aveugle pour voir que je tiens assez à toi pour être là, à te faire une scène dans un couloir merdique ? Tu te fou de ma gueule Winnie ? Tu crois que c’est facile pour moi d’avoir des sentiments pour toi ? » Et ça sort tout seul, je ferme la bouche, un soupire m’échappe. « Tu sais quoi, si tu veux partir, dégage. » Dis-je en me décalant sur la droite. « Mais si tu t’en vas, je te jure que c’est fini, quoi qu’il se passe entre nous, ça sera fini avant que ça ait commencé. »

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    Lien du postVen 19 Avr - 6:41
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    Oh fuck ! I think i fall in love // @solel bjorn ※※※ Le retour à la réalité était étouffant. La voix de Solel et son ton piquant t'enserrait le cœur à tel point que s'en était douloureux. Tu ne savais pas ce qu'il se passait dans ta tête aujourd'hui, mais tu étais certaine que ce n'était pas bien. La jalousie que tu ressentais était en train de te faire perdre toute raison. Tu ne supportais pas le fait qu'il puisse avoir été proche d'une autre fille que toi. Et si en plus il s'agissait de sa meilleure amie, c'était d'autant plus, très compliqué ? T'imaginais bien qu'il ne prendrait pas sa meilleure amie comme un plan cul, qu'il avait énormément plus de respect pour cette fille qui partageait ses secrets que nulle autre femme n'est-ce pas ? Que cette fille devait énormément compter pour lui, pour qu'il franchisse les limites non ? Son ton devenait plus cinglant quand il te demandait d'ouvrir les yeux. Mais toi, t'y arrivais pas. Tu n'arrivais tout simplement pas à avaler tout ça. La pillule ne passait clairement pas. « Je te connais oui Solel. Et c'est pour cela que je t'avoue clairement ce que toi tu n'as pas le courage d'assumer. T'as fuis. Et ce n'est certainement pas en faisant ça que tu m'ouvriras les yeux... vous êtes pareils tous les deux sur ce point. Vous aimez bien fuir. La fuite est même l'une de vos spécialités, c'est pour cela qu'il ne pouvait pas te berner à ce jeu-là. Mais quoi qu'il en soit, tu ne fléchissais pas, tu lui tenais tête, le regardant dans les yeux, comme pour lui faire comprendre que tu ne te laisseras pas faire. Tu ne te laisseras pas berner. Pas une troisième fois, alors que là, t'étais en train de mettre ton âme en jeu. Pas ton cœur uniquement, mais toi, tout entière et plus encore. Parce que tu savais que cette fois, tu ne réussiras pas à te relever. Il décidait finalement de jouer la carte de vérité sans savoir que cette carte allait encore plus l'enfoncer. Il t'annonçait de but en blanc qu'il ne voyait plus l'intérêt de parler de cette histoire avec sa meilleure amie puisqu'il ne s'était plus rien passé depuis le retour. Et il fallait que tu sautes de joie peut-être ? T'étais encore plus vénère d'apprendre que cela durait depuis des mois, depuis la mort de sa mère et qu'il avait arrêté de coucher avec elle depuis que vous deux, vous aviez couché ensemble. Et là, t'étais excédée, il fallait que tu l'arrêtes tout de suite. « Attends, Attends ! » tes mots s'écorchaient, tes deux paumes liées face à tes lèvres, et tellement t'hallucinais, ça te faisait rire. Rire jaune. Rire nerveux. « Le rapprochement qu'il y a entre nous depuis quelque temps, ces instants de flirts, ces jeux de regards tout ça comptait pour du beurre en fait ? Même ce baiser sur la plage. Bordel, en gros, j'étais la seule à avoir des papillons dans le ventre, les yeux qui brillaient, le sourire d'une malade mentale, quand je rentrais d'un date avec toi ? Tu prenais ton pied ein ? » t'avais qu'une envie, lui en mettre une même si tu savais qu'il ne sentirait rien avec ta force de minus. À la différence de lui, c'est que toi, t'avais cessé de voir d'autres garçons à la minute où vous avez commencé à vous rapprocher. Tu n'avais pas attendu qu'il ait le dos tourné pour aller coucher avec le premier venu. Bordel, tu le respectais trop pour ça. Tu voulais qu'il ferme sa gueule et qu'il arrête de se justifier, pour reconnaître qu'il avait merdé, qu'il n'avait pas été réglo. La vérité aurait dû être dite depuis un bon moment, parce que tu n'avais pas envie de replonger dans le passé. Dans ces histoires qui avaient détruite ta confiance aux hommes. Le garçon mettait soudainement son cœur à nu, sous un regard qui décollait rapidement du sol pour se planter dans ses iris. Un regard ébahi de ta part. Ton cœur était sur le point d'exploser, tes jambes menaçaient de flancher. Et si pendant un instant, t'avais eu les étoiles dans les yeux, les secondes d'après, ce sont des larmes qu'ils tentaient de remonter. La voix étouffée par cette envie de pleurer et de tout niquer. Tes paumes qui s'écrasaient maintenant sur son torse, le repoussant légèrement. « Et tu crois que c'est facile pour moi d'avoir des sentiments alors que je suis mourante ?! Tu crois que je ne crains pas ton regard sur moi, quand je perdrais petit à petit mon autonomie ? Pour ne pas dire les boules ! Tu crois que j'ai envie de t'infliger tout ça ?! » finalement, ce sont des larmes qui se déchaînaient malgré tous tes efforts pour les retenir. « J'y peux rien moi ! J'ai rien demandé ! Je n'ai pas demandé à tomber amoureuse de toi Solel ! Je suis amoureuse putain ! » et voilà que c'était ton tour de tout balancer sans retenue, façon, tu n'avais plus tellement la force. Et pour t'achever en beauté, il était doué, puisqu'il se décalait vers la droite et te balançait des mots à la tronche comme si c'était si facile pour lui de t'oublier. « alors si j'ai bien compris, il suffit que je me casse là, pour que tu m'oublies. Que tu m'effaces de ta mémoire ? » si ça pourra l'aider à retourner dans les bras de sa meilleure amie ein... Le soucis, c'était que tu n'arrivais pas. Tu n'arrivais pas à le voir au bras d'une autre femme. Tu lui avais dit, tu lui avais prévenu, que dans cette vie, ou dans une autre, il était à toi. Alors, t'essuyais tes larmes, vénère et tu pliais soudainement les jambes pour t'asseoir sur ce sol un peu froid. On se demandait vraiment si c'était ta maladie qui te rendrait folle, alors que tu l'étais déjà de base. Croisant tes bras sous ta poitrine, tu as décidé de ne pas franchir les murs de cette enceinte. Bordel ce mec ! T'avais envie de l'écorcher vif et piquer sa tête sur une lance que tu planterais au beau milieu du désert où des chameaux viendraient lui refaire une belle coiffure ! Mais aussi lui arracher ses putains de vêtements et lui faire l'amour toute une nuit et toute la journée s'il le fallait sans escale, pour que jamais il ne t'échappe.
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    Lien du postJeu 25 Avr - 20:19
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    Oh fuck ! I think i fall in love // @WINNIE-FELD DARLING ※※※ J’ai fui, très probablement…Fuir est plus facile que d’affronter la réalité. Fuir, c’est facile, c’est aisé…Mais l’accepter, me dire que je suis vraiment en train de tout foutre en l’air…Je sens une certaine culpabilité me prendre, monter, me ronger de l’intérieur. J’ai envie de lui hurler de la fermer, de se taire…Putain, j’ai envie de tellement de chose, là, de suite. Je suis perdu dans mes propres émotions, dans mes propres accès de colère. Winnie n’a rien demandé. Elle n’a pas demandé à subir mes assauts, mes doutes et de ça, j’en suis parfaitement conscient. Ce n’est pas comme ça que je vais lui ouvrir les yeux. Malheureusement, je ne connais que cette méthode, aussi absurde soit-elle. Et, au fond, je m’en veux cruellement. Au fond, je sais que je fais fausse route, que je suis dans la mauvaise direction. Je ne montre portant rien. Non, je reste de marbre devant cette dispute qui n’a pas de sens, ni même de logique. Depuis quand je me bats avec elle ? Depuis quand la colère qui me ronge, sournoise et implacable, vient-elle viser la jolie brune ? Tellement de questionnements pour un si court instant. J’aimerais lui murmurer que je suis désolé, que je ne veux pas qu’elle m’abandonne. Mais les choses ne se passent jamais comme moi je l’imagine, je l’aimerais. « Tu ne me connais pas, d’accord ? Tu ne connais que ce que j’ai accepté de te montrer ! Tu ne connais qu’une petite partie ! Mais tu savais que ça ne serait pas facile ! » A vraie dire, ça n’a aucune logique…Parce que mes mots, ils ne sont pas dirigés vers elle, mais davantage vers moi. Oui, je savais que ça ne serait pas facile, putain, je savais que les choses seraient compliquées. Trahi, abandonné, le cœur brisé, il a du mal à vraiment faire confiance, se laisser aller. Je me suis juré d’essayer, de m’accrocher, mais c’est tellement compliqué et davantage, c’est effrayant. Bien sûr, la nouvelle n’enchante pas la brune quand je parle de ma meilleure amie et de la liaison que j’avais avec elle. Ça ne m’étonne pas plus que ça. La voilà qui remet en doute nos moments passés ensemble, nos instants de flirts, nos sourires et notre baiser sur la plage. Si elle est excédée, je le suis sûrement davantage. Néanmoins, je me mets à sa place l’espace de quelques secondes. Bien sûr, elle doit s’imaginer des choses grosses comme des vaches entassées l’une sur l’autre ! Elle doit se dire que je me jouais d’elle, que je n’éprouvais rien envers elle. J’aurais probablement pensé la même chose à sa place. « Est-ce que j’ai dit ça ? Tu crois vraiment que je m’amuse comme ça avec toutes les filles ? T’étais différente, tu l’as toujours été Winnie. Alors non, t’étais pas la seule à éprouver tout ça, mais oui, pendant un certain temps, j’étais paumé entre ce que j’éprouvais pour toi et ce que je pouvais éprouver pour elle. » Voilà c’est dit…Je préfère être totalement clair sur le sujet, néanmoins, je m’empresse de dire brusquement. « Mais je suis ici, avec toi, là et maintenant. Ça veut dire ce que ça veut dire, c’est avec toi que j’ai envie d’être. » Dis-je franchement. Si ça n’avait pas été le cas, clairement, je ne ferais pas cette scène dans un couloir. Et là, je lâche tout sur le coup de la colère, de la peur aussi. Les mots déferlent, sortent de ma bouche sans même demande mon avis. Elle relève les yeux vers moi et ses yeux s’humidifient…Putain, je fais tout de travers ou quoi ? Apparemment vu que ses mains se posent sur mon torse, me repoussent. Je recule d’un pas mais sans plus, poussant un long soupire. Je l’écoute, je la regarde pleurer m’annonçant qu’elle est amoureuse de moi, qu’elle n’a rien demandé non plus. Ma gorge se noue, je détourne légèrement les yeux. « Arrête. » Dis-je doucement, comme une supplication. Oui, arrête de me parler, arrête de dire que t’es amoureuse de moi, tout ça va nous mener droit dans un mur. « Regarde-toi, regarde ce que tomber amoureuse de moi te donne en échange. » Dis-je froidement, faisant référence à ses larmes et son état. « Ne dis pas ce que je n’ai pas dit. Entre abandonner et oublier, y’a une marge ! » Dis-je en grognant brusquement. Néanmoins, elle fini par se laisser aller sur le sol, venant s’asseoir sur celui-ci. Passant une main dans mes cheveux, je lui tourne le dos quelques minutes, garde le silence le temps que la pression redescende. Finalement, je prends une grande inspiration et me tourne de nouveau vers elle. Doucement, je viens m’asseoir à côté d’elle en silence en regardant droit devant moi avant de lâcher, le plus naturellement du monde. « Si ça peut te rassurer…Je suis aussi en train de tomber amoureux de toi, sinon je ne serais pas là à me geler le cul sur ce sol froid. » Dis-je en souriant en coin, franchement fatigué.

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    Lien du postDim 28 Avr - 15:44
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    Oh fuck ! I think i fall in love // @solel bjorn ※※※ Oui tu savais que ce ne serait pas facile. Tu ne t'attendais pas non plus à ce que ce soit facile, mais pourtant, de ton côté, tu avais fait énormément d'efforts pour lui montrer qui était vraiment Winnie. La Winnie dont un passé hante ses entrailles et un futur incertain menace sa vie. Il ne savait pas ô combien, ça t'avait coûté de lui montrer tes faiblesses, combien t'avais prié pour que jamais personne ne passe ta carapace, mais tu l'avais laissé entrer, lui. Alors oui, tu attendais un petit retour à tous ces efforts. Qu'il te montre un peu que tu méritais cette place dans sa vie. Sinon je vous le garantis, c'était pas gagné. « Putain je ne demande qu'à te connaître Solel ! Montre-moi qui t'es réellement sans filtre, sans retenu, sans mensonge surtout ! Parce que moi, je ne m'en suis plus cachée. Celle que tu connais, n'a plus vraiment de secret pour toi. » il connaissait tes plus sombres pensées, il avait pu voir cette lueur d'espoir dans tes yeux malgré ton envie de tout abandonner. Il avait pu voir que tu tenais à cette chienne de vie malgré tes propos un peu en contradiction. Il avait tout vu bon sang ! De la Winnie terrorisée, à la Winnie apaisée. De la Winnie triste à la Winnie radieuse. De la Winnie paumée à la Winnie adapté. De la Winnie furieuse à la Winnie souriante. Bref, t'étais une vraie montagne russe à toi toute seule et tous ça, il l'a vu. N'avait-il donc pas assez confiance pour te montrer la personne qu'il est réellement ? Qu'est-ce qu'elle avait de plus que toi cette meuf ? Juste parce que c'était sa meilleure amie ? Tu aurais pu l'être aussi, vous avez pas mal de vécus et de similitudes dans vos caractères, votre façon si obscure de penser et de voir la vie, te donnait aussi ce droit de tout savoir sur lui. Mais encore ? C'était quoi que tu n'avais pas pour ne pas mériter cette confiance ? Une fille mourante peut-être ? N'importe quoi. Tu pouvais tout aussi bien emporter ses secrets dans ta tombe et comme ça, ni vu ni connu. Chouette non ? Et quand il t'avouait qu'il était là maintenant et que c'était ici qu'il voulait être, tu ne pouvais pas t'empêcher d'avoir des pincements au cœur. Putain que c'était douloureux d'avoir des sentiments, encore plus douloureux que ta maladie, tu jures sur les deux prunelles de ta mère, paix à son âme. « Et qu'est-ce qui m'prouve que demain tu ne seras pas ailleurs ? Dans ses bras... T'étais là aussi toutes les fois où tu me disais que je te plaisais. T'étais là, quand on passait ces bons moments tous les deux. T'étais-là oui. » Si Solel avait des problèmes de confiances, et bien vous étiez deux. Quand ces problèmes faisaient surface, il fallait plus que des mots comme preuves. Il fallait des actions. Toi, t'as prouvé que c'était lui et personne d'autre. Mais qu'en était-il de son côté ? Tes larmes ont fait surface malgré toi, et des mots ont été prononcés. Des mots qui aussi, te retenaient malgré toi. La peur de le perdre faisait apparaître une énorme boule au creux de ton estomac. Déchirée entre cette envie de t'enfuir et ce désir de rester et lui prouver qu'encore une fois, tu tenais bien trop à lui. Crachant ces mots que tu t'étais interdit. Amoureuse. Oui amoureuse d'un seul et unique homme. Ce crétin qui n'avait pas remarqué que t'étais complètement mordue de lui. Ceci dit, tu t'étais assise sur ce sol froid, lui prouvant si ce n'était déjà fait, que tu étais clairement folle. « Et alors ! Qui est ce crétin qui a dit qu'aimer serait chose facile ? Tu crois que si c'était si facile, les cœurs brisés se multiplieraient ? » tu marquais une courte pause parce que t'avais clairement la gorge nouée. « Aimer c'est avant tout prendre le risque de souffrir. Celui qui n'a pas saisi ça, c'est qu'il n'a rien compris à l'amour. Aux sacrifices que ça demande. » Et ouai, t'étais prête à prendre ce risque, malgré tes peurs, malgré tes craintes et malgré tes faiblesses. Mais alors que tu tirais une mine boudeuse, il s'asseyait à tes côtés et te balançait lui aussi ces mots interdits. Ces mots qui te faisaient soudainement vaciller. Ton palpitant prêt à sortir de ta poitrine. Boum ! Boum ! Boum ! Ton cœur n'en supportait pas les syllabes. Tu tournais soudainement la tête vers lui, les yeux écarquillés à leur maximum. Eho Winnie ! T'es là ? « Répète ! » ordonnais-tu presque d'une voix ferme. « Non attends, mieux... » tu te penchais soudainement vers lui passant un bras derrière son dos et plaquant la main contre le sol. Vos épaules collées serrées. « Dis-le-moi dans les yeux ! » ton regard pénétrait à cet instant son âme. Tu voulais qu'il te le dise yeux dans yeux, parce que ce moment était beaucoup trop intense pour que tu le laisses passer. « Je t'écoute ! Parce que bordel, mon cul se gèle aussi... » ton sourire refaisait surface également, mais tu ne clignais pas des yeux, ne voulant sous aucun prétexte, lâcher les siens ou le laisser se dérober.
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    Lien du postMar 30 Avr - 14:53
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    Oh fuck ! I think i fall in love // @WINNIE-FELD DARLING ※※※ Lui montrer qui je suis…sans contrefaçons, sans mensonges. Si seulement elle savait ce qu’elle me demandait…Oui, si seulement elle savait l’ombre qui se cache derrière les sourires, les crises que je peux faire, les moments de doutes, de débauches. Si elle savait que je pouvais m’effondrer dans un bar, mort bourré ou encore, hurler à en devenir fou de rage, à la limite de cette violence cinglante et virulente. Une seule personne me connait dans ces états, mais davantage, sait me faire revenir à la réalité. Lucrezia. Oui, elle seule réussit toujours à apaiser cette âme brisée, violentée, parce qu’elle est comme moi, à bout de souffle. Je n’ai pas envie que Winnie subisse ces humeurs, je ne veux pas qu’elle me voit m’effondrer et crever sur place. Non, je ne veux pas qu’elle puisse voir ces pupilles dilatées par l’alcool et, plus récemment, par la drogue. J’aimerais tellement l’épargner, elle a tellement à gérer de base avec sa maladie. Pourquoi ne comprend-t-elle pas que, si elle commence vraiment à voir qui je suis, elle finira par abandonner et s’en aller ? Parce que clairement, ça serait plus raisonnable pour elle. J’ai énormément à donner, certes, mais j’ai également énormément à faire exploser. Je ne veux pas qu’elle sombre avec moi dans des abysses immenses, je ne veux pas l’entraîner avec moi vers ce fond sombre et sans limites. Mais les choses ne sont pas trop tard pour ça ? Pourrais-je encore, ne serait-ce qu’un peu, changer ? « Tu n’aimerais pas ce que tu verrais, crois-moi. » Dis-je simplement, en toute sincérité. Non, elle n’aimera pas ce qu’elle pourrait découvrir…et ça, j’en suis certain, elle ne pourra jamais dire le contraire. Me voir bourrer, me voir me refermer durant un temps puis changer, de nouveau sourire pour faire semblant. Qui pourrait aimer ça ? Personne. Mais ça fait partie de moi depuis qu’elle est partie, depuis que cette mère s’en est allée vers un univers sûrement moins compliqué. Tant mieux, elle non plus n’aimerait pas ce qu’elle verrait. Mais, si elle n’était pas partie, je n’en serais pas là aujourd’hui, notre famille n’en serait pas là aujourd’hui…Un long soupire vient s’écraser contre mes lèvres. Elle ne me croit pas, elle doute de mes paroles. Je ne peux pas lui en vouloir, je suis conscient que j’aurais dû lui parler de Lucrezia avant tout ça, mais le courage m’avait manqué et j’avais besoin de faire le point, de savoir comment j’allais gérer cette situation. Passant une main dans mes cheveux, je serre les dents, je cherche à ne pas hurler, ne pas la secouer. « On ne peut jamais être sûr de rien ! Mais de ça, tu peux. Si je te dis que je suis ici parce que j’ai envie d’être avec toi, ce n’est pas pour aller dans ses bras le lendemain. Je ne brise pas des cœurs Winnie, je déteste ça, je sais exactement ce que ça fait que d’être abandonné et d’avoir le cœur brisé. Et crois-moi, je ne souhaite ça à personne, pas même mon pire ennemi. Alors arrête, Lucrezia n’est pas une menace » Aimer c’est prendre le risque de souffrir, de tout perdre. Je soupire de plus belle. Je ne suis pas prêt à de nouveau avoir le cœur brisé, je ne suis pas assez fort pour ça. Qui qu’ils en disent, je suis au fond du gouffre, je ne pourrais pas gérer une énième peine de cœur. J’ai eu du mal à me reconstruire après Samaël, énormément de mal et c’est grâce à ma meilleure amie que j’avais pu rester début. Puis, il y a eu la mort de ma mère, j’ai succombé à la peine, la perte de deux êtres que j’aimais profondément. Alors oui, je ne suis pas prêt à renouveler l’expérience, mais je suis là, comme un con, parce que je ne peux pas éviter mes propres sentiments éternellement. « J’aurais pas cette force. » Dis-je simplement dans un léger murmure alors que je tente de me calmer, restant silencieux, prenant ne grande inspiration pour venir me poser à ses côtés. Le sol est froid, pas spécialement agréable, mais je finis par sortir quelques paroles qui, évidemment, font réagir la brune à mes côtés. Elle m’ordonne de répéter, se rapproche, me dit de recommencer en la regardant droit dans les yeux. Mes iris plantées dans les siennes, je garde quelques secondes le silence, l’observant simplement. Mon visage est totalement impassible, les traits de celui-ci sont sérieux. Je finis par passer un bras autour de sa taille et la tirer vers moi, faisant en sorte qu’elle s’assoit sur mes jambes et non plus sur le sol froid. « Winnie-Feld Darling, il est temps que vous vous laviez les oreilles. La surdité c’est con. » Dis-je un petit sourire aux lèvres alors qu’une de mes mains vient replacer une mèche rebelle de ses cheveux derrière son oreille. Je prends mon temps, comme pour la faire patienter, languir. Finalement, je reviens poser mes iris dans les siennes avant de dire doucement. « Mais tu as bien entendu, je suis en train de tomber irrémédiablement et irrévocablement amoureux de toi. Sinon, je ne perdrais pas mon temps ici. » Oui, si ça n’avait pas été le cas, je serais déjà parti, je l’aurais déjà laissé tomber dans ce couloir et tourné les talons. Je ne suis pas le genre de mec à courir après une fille qui ne représente rien.

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