Tu t'étais présenter à la jeune femme tant que possible. Tu avais parler des personnes qui faisait parti de ta famille, Andrew en faisait parti et elle semblait le connaître, était-ce bon signe ou pas ? Tu n'en avais aucune idée. Oui, c'est mon cousin. Elle trouvait même bizarre que vous ne vous soyez jamais connu auparavant. En effet, vous aviez plus d'un point commun. Oui, c'est bizarre... Mais ce sont des choses qui arrivent. Elle s'expliquait alors et de présentait, elle avait choisi de suivre le même cursus que toi au niveau de la médecine. Elle provenait également de la famille Windsor, ce n'est pas une famille méconnue, loin de là. C'est jamais simple de faire partie de telle famille. Mais vis ta vie comme tu le souhaite pour ne pas avoir de regrets. Tu la comprenais tout à fait, tu vis ta vie comme tu le veux et tu t'en fichais.
« C'est ce que je fais même quand on essaye de me marier sans mon accord ! » Est ce qu'elle essaye de lui faire peur ? Non mais il faut qu'il sache que c'est aussi ça faire partie d'une famille royale. Ca n'a pas que les avantages du luxe, la richesse, les gens à votre service. Non les inconvénients effacent rapidement les avantages mais on s'en porte pas moins bien. « T'es pas encore parti en courant c'est plutôt pas mal ! » Elle lui donne un petit coup de coude pour le charier.« La médecine te plait ? » Beth n'aime pas les silences, elle préfère les combler, poser des questions, trop de questions. « Inscrit depuis combien de temps sur Tinder ? » Elle rigole en posant cette dernière question mais c'est sa manière d'entrer un peu dans le vif du sujet. Elle est gênée, elle n'a pas l'habitude de ce genre de rendez-vous, d'habitude il y a plus d'alcool, plus de musique, plus de gens, moins de romantisme.
C'est ce qu'il faut et tu fais bien. Elle te taquine alors sur le fait que tu ne sois pas encore parti de ce rendez-vous en courant, tu ne voyais pas pourquoi tu partirais, il t'en faudrait bien plus pour te faire fuir. Il m'en faut bien plus pour me faire fuir. Tu recevais un petit coup de coude, histoire de te taquiner, mais tu le prenais avec le sourire et ce n'était certainement pas pour réellement t'ennuyer. Elle te questionnait alors sur ton cursus scolaire qu'était la médecine. La médecine me plaît, des patientes comme toi, aussi sympa et charmante, c'est un rêve. Et ca ne resterait peut être qu'un rêve, il faut dire que le plus souvent pendant tes stages tu tombe sur des vieux ou des jeunes, mais jamais une jeune femme de ta tranche d'âge et qui te plaît. Je suis inscrit depuis quelques semaines, mais rien de très concret encore, je ne sais pas si je dois m'ouvrir et être sérieux ou complètement jouer le jeu et tenter de m'amuser. Et toi dis moi ? Malheureusement, ce ne sont que des paroles, rien d'autres puisque tu es loin d'être le gars qui s'amuse réellement et passe au chose intime avec une jeune femme. Tu aurais sûrement préféré un autre genre de premier rendez-vous, désolé de la déception. Tu te retrouvais alors à plonger ton regard dans le sien, restant captiver à fixer les yeux de Beth.
« Je te promets que je suis pas un rêve en patiente... Chiante et impatiente au possible ! » Tu sais le genre de gens qui savent pourquoi on leur dit ça, qui le disent aux autres d'ordinaire mais qui ne comprennent pas pourquoi ça ne va pas plus vite quand même, pourquoi il faut tout ça ? Et bien c'est Beth tout craché. C'est une catastrophe. Elle ne se serait pas pensée comme ça mais pourtant c'est le cas. « Euh... Passer le temps ? » Elle ne cherche pas l'amour mais ne le fuit pas non plus alors elle fait des rencontres, en profite et voit si un feeling se créé. « Arrête de t'excuser Ash ! Tu nous as concocté un super premier rendez-vous ! » Mais il y a un mais. Elle n'est pas dans la drague, elle a un blocage... En fait elle a un vrai blocage avec tout le monde à différent niveau depuis l'accident. « C'est moi le problème. Je suis une garce qui n'a plus confiance en elle... Ca va pas ensemble hein. » Du coup ça fait une fille qui ne sait pas ce qu'elle veut. Retour à la case départ.
Tu ne me fais pas peur, quoi que tu dise, je préfère me faire ma propre opinion. Elle s'expliquait alors sur le fait et la raison d'être inscrite sur l'application qu'était Tinder. Sauf que le passer le temps, ça avait rien de très sympa à tes yeux. Juste de simple rendez-vous ? Aucune suite à aucune de tes rencontres ? Elle semblait néanmoins apprécier ce premier rendez-vous, même si celui-ci est étrange puisque assez romantique alors que vous vous connaissiez à peine. J'espère qu'il te convient oui. Elle se décrivait comme étant une garce et une fille en plus de tout qui n'avait pas confiance en elle, bizarrement tu trouvais tout l'inverse en passant du temps à ses côtés. Pourquoi à moi tu ne le montre pas ce côté garce ? Puis tu sais, je suis loin d'être confiant en moi aussi... Elle ne semblait pas assez confiante en elle, ça tu pouvais très bien le ressentir, c'était un peu comme toi avec la proximité et l'approche intime avec les jeunes femmes.
« Rien de sérieux depuis les attentats non. » En même temps depuis les attentats, il est le premier qu'elle accepte de rencontrer donc c'est vite vu... On comprend vite le vide qu'elle traverse. « Ce qu'il s'est passé m'a changée Ashton. Je vis dans un corps que je ne connais plus, qui ne répond plus aussi bien qu'avant et qui ne me permet pas de vivre ma vie d'avant. C'est compliqué. C'est très récent. Surement trop. » Ce mal être, il est le premier à qui elle accepte d'en parler en mettant vraiment des mots dessus et c'est un grand pas. Ca veut bien dire qu'elle se sent bien auprès de lui, plutôt en confiance. « Je faisais plusieurs fois par semaine du sport, je sortais, je m'amusai, je buvais... Je ne peux plus faire de sport, sortir mais rester assise dans un coin sans boire sans rien faire... Et je collectionnais les aventures. Aujourd'hui, c'est l'abstinence totale depuis tout ça et je n'accepte pas qu'on me touche. » Elle ne veut pas qu'on la touche parce qu'elle n'a pas confiance en elle et parce qu'elle devrait voir son ventre commencer à s'arrondir actuellement, elle n'arrive pas à passer par dessus ça. « Je suis désolée, je ne devrais pas t'embêter avec tout ça. »
Tu l'as questionnais un peu sur sa vie sentimentale et le sujet était bien approprier pour en apprendre davantage sur cette personne. Il faut dire que depuis les attentats, tout le monde est un peu différent. Elle semblait vraiment perturber de ses changement, de ce corps dans lesquelles elle ne se retrouvait plus vraiment, tu l'as comprenais, ce n'était pas chose simple et beaucoup de personnes ont changés depuis ces fameux attentats. Laisses toi du temps pour te reconstruire, c'est encore trop frais. Tu n'étais guère l'un des meilleurs pour rassurer les gens et parler des choses qui ne vont pas. Mais elle semblait si adorable au fond d'elle que tu ne voulais pas la laisser aussi mal. Toutes ces choses reviendront, laisse toi un peu de temps, beaucoup de personnes sont mal et perturbés depuis les attentats. Puis te voyant et tout, je préfère te voir ainsi plutôt que collectionneuse de queue. Tu ne la voyais pas fille facile, c'était étrange, elle semble si calme et si douce lors de ce rendez-vous que tu ne l'a vois pas du tout autrement. Je sais que tu n'accepte pas, mais j'y tiens...désolé si ça te rend mal. Tu l'a prenais alors dans tes bras, vous étiez proche et même si vous vous connaissiez pas où très peu, tu voulais être présent pour elle. Tu ne m'embête pas du tout, ne t'en fait pas. Tu essaye de la rassurer alors que tu passais ta main dans ses cheveux.
Les attentats ont changé tout le monde il a raison. En même temps, comment se sentir en sécurité dans une ville où plusieurs scènes de crimes se sont déroulées ? C'est compliqué. Mais il faut continuer à vivre, à avancer... Il faut reprendre le train-train, le boulot, tout. Enfin quand on peut parce que pour Beth ça n'a pas été le cas. Elle n'a pas pu reprendre ses habitudes tout de suite et encore moins sa vie : ni ses coucheries, ni ses heures de sport, ni ses nuits blanches à l'hôpital. Ca fait plutôt beaucoup. Elle est passée de tout à rien. « Les médecins sont toujours les plus mauvais patients tu sais... Je sais que je dois être patiente... Pour toi... Aussi bien physiquement et moralement mais patience n'est pas franchement ma copine ! » Elle parle calmement mais sait exactement ce qu'elle dit et ce qu'elle veut dire. Elle a beau avoir perdu de sa confiance, elle n'est pas douce comme une brebis pour autant. « Tu parles crûment toi quand tu veux dis donc ! » Elle rigole, le taquine puis le laisse entourer ses épaules de ses bras. C'est rassurant, ça fait du bien alors pourquoi pas après tout. « Même sans être collectionneuse, j'ai beaucoup de mal à me poser. » Son passé lui vaut cette difficulté mais il ne pouvait pas savoir après tout. « T'es toujours aussi gentil avec toutes les filles ? »
C'est vrai que toi, lorsque tu es malade, tu es un véritable poids pour les personnes que tu croise et qui t'accompagne, tu te rappellera toujours des moments sous la couette à la maison où ta mère devait céder à tout tes caprices, t'amener le moindre truc dont tu avais envie, à manger, à boire. Je te souhaite jamais un patient à t'occuper me ressemblant, tu risquerais de souffrir... Un homme malade ou blessé, c'est énorme tu sais bien ce qui se dit. Lui annonçais-tu avec un sourire aux lèvres suivi d'un clin d'oeil. Elle s'étonnait alors de te trouver cru dans tes paroles et c'est vrai que sur le coup, tu n'avais pas été tendre, mais ce n'était pas méchant. Bizarre que tu ne sais pas te poser sérieusement. Elle ne réagissait pas à ton bras autour d'elle et semblait ne pas être déranger par ton contact. Sérieusement ? ... Non pas autant, beaucoup se sont déjà pris d'énorme vent. Tu lui avouais la chose, cela avait souvent été le cas dès que les choses devenaient beaucoup trop intime. Tu venais alors lui déposer un petit bisous sur la joue avant de t'éloigner un peu. Après...tu le prend comme tu veux et te fait ton opinion, mais je ne pense pas être faux avec toi. Tu ne savais pas si ce rendez-vous devait être romantique comme ça ou si tu aurais du essayer de profiter de l'occasion pour te rapprocher davantage et pourquoi pas un certain rapprochement, tu étais un peu perdu face à cette fille qui à tout pour plaire.
« T'es détestable à ce point ? » Ou disait il simplement cela pour qu'elle se déculpabilise ? Mais c'était peine perdue. Elle savait qu'elle n'avait pas été trop pénible, qu'elle n'avait pas harcelé les infirmières mais qu'elle avait posé des tonnes et des tonnes de questions et proposé plusieurs solutions pour tenter d'accélérer le processus de guérison... Le professeur y avait déjà pensé, les avait déjà analysées et éliminées. Elle lui avait fait perdre du temps même s'il ne lui avait pas dit ni reproché. « J'ai eu une histoire qui s'est mal terminée. Je n'ai pas envie de m'attacher à nouveau à quelqu'un pour à nouveau subir une perte. » Inutile de rentrer dans les détails, chacun a des détails glauques dans sa vie, elle veut lui passer ceux là mais il a l'explication de son célibat. « Pourquoi pas moi ? Pourquoi je n'ai pas pris de vent ? » Beth est directe quite à gêner les gens mais elle préfère dire ce qu'elle pense et savoir ce qu'on pense d'elle. La jolie blonde se laisse un peu troubler par le baiser qu'il dépose sur sa joue et finit par lui déclarer : « Je ne pense pas que tu sois faux... »
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« C'est ce que je fais même quand on essaye de me marier sans mon accord ! » Est ce qu'elle essaye de lui faire peur ? Non mais il faut qu'il sache que c'est aussi ça faire partie d'une famille royale. Ca n'a pas que les avantages du luxe, la richesse, les gens à votre service. Non les inconvénients effacent rapidement les avantages mais on s'en porte pas moins bien. « T'es pas encore parti en courant c'est plutôt pas mal ! » Elle lui donne un petit coup de coude pour le charier.« La médecine te plait ? » Beth n'aime pas les silences, elle préfère les combler, poser des questions, trop de questions. « Inscrit depuis combien de temps sur Tinder ? » Elle rigole en posant cette dernière question mais c'est sa manière d'entrer un peu dans le vif du sujet. Elle est gênée, elle n'a pas l'habitude de ce genre de rendez-vous, d'habitude il y a plus d'alcool, plus de musique, plus de gens, moins de romantisme.
