Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityJe veux vivre. Vivre à en crever. • Orion. - Page 2
I LOVE HARVARD
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    Je veux vivre. Vivre à en crever. • Orion.
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    Lien du postMar 26 Mar 2019 - 15:37
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    « Disons que je ne fais pas de différence.» La réponse est claire et ne m'étonne que peu finalement. Il est du genre à plaire autant aux femmes qu'aux hommes, alors pourquoi se priver ? Question stupide, puisque j'étais moi aussi de ce genre là, à plaire autant aux femmes qu'aux hommes, mais pourtant il n'y avait toujours eut que ces derniers pour me plaire. Pour moi, rien n'était comparable à l'odeur d'un homme, sa peau, son souffle et cette voix rauque. Ca n'avait jamais fait de moi une petite chose fragile, au contraire, j'avais passé ma vie à me battre pour mes idéaux. Soulever cette question me ramenait un paquet d'années en arrière, lorsque la main de mon père s'était écrasée douloureusement sur mon visage, pour la première fois, m'arrachant des larmes qui au fil des années s'étaient transformées en haine. Une haine farouche, une haine violente. Une haine qui m'avait poussé à... m'imaginer des milliers de fois arracher son coeur de sa poitrine afin de l'étudier comme un cas clinique. Evidemment je n'en avais rien fait, mais dans le fond est-ce que cela n'aurait pas un peu joué dans le choix de ma spécialisation? Comprendre le coeur. Le soigner et aussi être en mesure de le détruire même si je n'en faisais rien. Je connaissais désormais assez bien cet organe pour le sauver comme pour le détruire d'un simple coup de bistouri.
    Je me contentais donc une nouvelle fois d'acquiescer d'un signe de tête, l'air pensif, perdu dans les méandres de ma propre vie.
    Quelle différence cela faisait-il après tout? Tout ce que je voulais c'était son corps, non? Non. Justement.
    Y'avait un truc chez lui, une étincelle, une flamme qui faisait que même si j'ignorais proprement qui il était, il me forçait à me remettre en questions.
    « Si j’avais des professeurs aussi beaux que toi, pour sûr, j’écouterais davantage en cours. Mais oui, tu as raison, c’est beaucoup de rigueur. La satisfaction d’avoir sauvé une vie, d’avoir contribué au bonheur d’une ou plusieurs personnes…Voir le soulagement, la reconnaissance dans les yeux de quelqu’un. C’est ça que je veux voir. » Cette tirade me tira un petit rire rauque, me forçant une nouvelle fois à plonger mon regard dans le sien, ce qui m'électrisa encore une fois. Le compliment me ravit autant qu'il me mit mal à l'aise, il fallait l'avouer. Actuellement je dansais mentalement d'un pied sur l'autre, et j'ignorais sur lequel je devais me fixer. « Crois-moi, je n'ai pas du tout la patience nécessaire pour être professeur...» Un nouveau rire m'échappa, y'avait qu'à voir la passion que j'avais à engueuler mes internes quand ils se foiraient. En même temps se faire crier dessus faisait partie de la formation, afin d'être sûr qu'ils ne reproduiraient jamais deux fois la même erreur, parce que ces erreurs pouvaient aller jusqu'à coûter une vie. J'avais moi aussi eut mon lot d'erreurs dramatiques, et d'engueulades enflammées. « La cause que tu vises est une cause très noble, mais j'espère pour toi que ce n'est pas la seule raison pour laquelle tu fais ce métier, car il y a beaucoup plus de haine et de reproches que de reconnaissance...» Parce que malheureusement nous les médecins étions aussi des humains, et nous nous trompions bien plus souvent que ce que nous aurions voulu.

    « Y’a encore des gênés à notre époque ? Ce n’est pas comme si le sujet était encore tabou… » Parce que oui, après ce baiser partagé les gens présents dans la pièce nous regardaient comme des bêtes de foires. Sa naïveté eut le don de me faire sourire une nouvelle fois, attendrit. « Si tu savais. L'homosexualité est encore une maladie dans l'esprit d'un paquet de réfractaires.» Et c'était bien vrai, même si nous avions gagné le mariage et un paquet d'autres trucs, ça ne voulait pas dire que des homos ne continuaient pas de se faire tabasser dans des coins de ruelles sombres. Pour être exact ça arrivait tous les jours.
    « Plus facile à dire qu’à faire… » qu'il me dit, quand je lui expliquais qu'il devait apprendre à accepter les compliments et les dons que la nature lui avait faits. Je me contentai de sourire, une nouvelle fois. Je savais bien que c'était pas facile, mais en y travaillant on finissait même par apprécier les compliments.

    Il se braqua subitement lorsque je lui proposais de prolonger ce moment chez moi, et déjà que j'étais mal à l'aise, ça amplifia ce sentiment, et donc comme d'habitude, je m'enfuis... Mais il me rattrapa, et le soulagement que je ressentis à ce moment était tout simplement incomparable à quoi que ce soit d'autre. Alors perdant tout mon self control, je me retournais et l'embrassais, un simple baiser, qui sembla le laisser pantois autant que moi. « D’accord…ok…mais arrête de freiner comme ça, j’vais finir par te rentrer dedans. »  Je n'eus pas le temps de rétorquer que sa bouche vint étouffer mon rire, en se collant à la mienne. Mes paupières se fermèrent, laissant les milliers de frissons envahir mon corps, tandis que mes lèvres épousaient les siennes à la perfection. Un contact que -maintenant que j'y avais goûté-, je voudrais encore et encore, je le savais. J'en voulais plus de lui, c'était une évidence.
    Il finit néanmoins par rompre cette étreinte, ce qui me donna envie de grogner de mécontentement mais je n'en fis rien, me contentant de le regarder. De l'admirer.
    « Bon, on y va ? Porter un pantalon mouillé c’est franchement pas agréable…en plus ça gratte. » Je me mis au garde-à-vous, comme un soldat, la main posée à plat contre mon front -le salut militaire-. « Bien chef, suis-moi.» Je me retournai une nouvelle fois, glissant mes mains dans mes poches, mais avant de reprendre la route, je lui dis à voix basse. « J'peux te gratter si tu veux. Ou.. Ou tout c'que tu veux.» Un nouveau rire s'envola d'entre mes lèvres alors que je reprenais ma route, joyeusement.

    Il ne fallut pas plus de cinq minutes pour arriver devant l'hôpital, dans lequel je pénétrais toujours en sa compagnie. Je me rendis ensuite -jetant de temps en temps un coup d'oeil pour vérifier qu'il suivait toujours- jusqu'aux vestiaires, refermant la porte derrière lui. Ensuite je m'approchais d'un casier, sortant mon jeu de clefs de ma poche, je l'ouvris.
    Dans ce casier on pouvait trouver sur un cintre ma blouse blanche avec la mention "Pr. Aloysius R. Zorander." cousue sur la poche, trois calots posés les uns sur les autres, un stéthoscope, et des tenues de blocs aux couleurs de l'hôpital, soit rouges, mais aussi des gâteaux parce que quand j'étais ici je ne me nourrissais presque qu'exclusivement de ça. Au final mon casier en disait long sur mon hygiène de vie et c'était pas franchement reluisant.
    « Bon, j'suis désolé mais j'ai rien d'autre sous la main qu'un pantalon de bloc, tu vas devoir faire avec.» Je soulevai la pile de vêtements rouges pour attraper le premier pantalon qui me vint sous la main, et le lui tendit, montrant une porte de ma main libre. « Tu peux te changer là-bas si tu veux, c'est les douches mais à cette heure là il n'y a personne en théorie.»
    Je relevai le regard vers lui en me retournant après avoir refermé mon casier, et sa beauté me frappa une nouvelle fois. Seigneur, comment puis-je rester là, dans une pièce vide, seul avec lui et me contenter de me tenir à un bon mètre de lui?
    Et puis merde...
    Un petit sourire collé au visage, un sourire évocateur, je parcourus en un pas la distance qui me séparait de lui. « T'as besoin d'aide pour retirer ton pantalon, peut-être?» Sans vraiment attendre de réponse, je le poussai gentiment jusqu'au casier derrière lui, le bloquant entre la porte froide et mon corps. Ma main droite se posa sur son torse, et commença à descendre jusqu'à son pantalon, que j'entrepris de déboutonner d'une main, le regard profondément ancré dans le sien, le coeur battant à tout rompre et le souffle court. Je crois qu'inconsciemment je guettais son approbation, c'était bien pourquoi je ne lui avais pas littéralement sauté dessus, pour le moment...
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    Lien du postMar 26 Mar 2019 - 17:05
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     Je veux vivre. Vivre à en crever. // @ALOYSIUS R. ZORANDER ※※※ La vie est faite de choix…Mais ce choix ne sera pas à faire, pas pour moi. Femmes ou hommes ? Hommes ou femmes ? Pourquoi chercher à me fixer là où je n’y parviens pas ? Là où les choses semblent aussi belles d’un côté ou de l’autre ? Comment en arrive-t-on à ce stade ? Je n’en sais rien. Ce n’est pas génétique, ce n’est qu’une question d’hormones, de conneries dans ce genre. Nous naissons avec des envies, parfois plus étouffées que d’autres, parfois plus prévisibles que certaines. Aimer un homme ou une femme n’est pas important tant que le cœur palpite, tant que le désir est présent, tant que le plaisir tord les entrailles. Je n’ai jamais vraiment cherché à approfondir les choses, à comprendre davantage, parce que comprendre n’est pas important. Je suis comme je suis, j’aime ce que j’aime. J’aime les deux, je n’ai fréquenté que des femmes, mais ça ne veut pas dire que les hommes me repoussent. C’est comme aimer les pommes ou les bananes…question de gout, ni plus, ni moins. Et lui ? Il n’est pas hétérosexuel, c’est certain, sinon, nous n’en serions pas là…Mais est-il comme moi ou totalement attiré par la gente masculine ? J’aurais pu lui poser la question, mais à quoi bon ? Cela m’aurait-il avancé à quelque chose ? Non, bien sûr que non. Qu’importe qu’il soit bisexuel ou homosexuel, il reste le même homme attirant, le même homme totalement perturbant qui me donne envie de plonger mon regard dans le sien. Lui et ce visage masculin, lui et les muscles qui se dessinent à travers son haut, le long de ses bras. Ça ne m’étonnerait pas plus que ça que son torse soit tracé comme il faut, que sa musculature soit développée autant que la mienne. Fait-il beaucoup de sport ? Ou pas ? Tellement de foutues questions que je ne devrais pas me poser. Son rire résonne près de moi alors que je parle des professeurs moins sexy que lui. Il n’aurait pas la patience d’être professeur, dommage, j’aurais bien aimé apprendre des choses avec lui. D’accord, je pense mal là et je sens le rouge me monter aux joues légèrement…Merde, depuis quand j’ai des idées aussi perverses moi ? Une énième nouveauté, davantage avec un homme. Mais l’idée que ses lèvres se posent sur ma peau, que ses doigts dessinent des traits le long de mon corps ne me dérangerait absolument pas. Après tout, je reste un jeune homme avec des envies, des pulsions et d’avantages, des fantasmes. Oh oui, un tas et un tas de fantasmes. « Dommage, je suis certain que tu aurais beaucoup à apprendre à des mecs comme moi… » Sous-entendus ? Oui…non…je devrais potentiellement apprendre à la fermer. « Ce n’est pas la reconnaissance véritable que je vise, mais plus, l’étincelle dans le regard. Le soulagement d’une vie sauvée. On devient médecin pour aider son prochain, pas pour les compliments qui vont avec. » Souriais-je doucement. « Enfin, dans mon cas, pour aider les animaux, mais en diagonale, j’aide les maitres aussi… » Comme lui peut aider les familles, les proches des personnes qu’il doit opérer, qu’il doit sauver. C’est tout un art, nous avons des vies différentes entre les mains, mais des vies restent des vies. Le monde, il évolue…lentement, mais sûrement. Sur certains points, parce qu’apparemment, l’homosexualité reste mal digérée pour certains. Ça ne m’étonne pas plus que ça, les homophobes, y’en a un paquet mais je n’en ai jamais véritablement rencontré. Il faut dire aussi que je n’ai jamais été confronter à une scène pareille, ou encore, mis en scène avec un homme avant aujourd’hui. « Dommage pour eux, parce que je ne compte pas m’empêcher d’embrasser un mec juste pour leur faire plaisir. » Grognais-je légèrement, étant totalement sérieux. Me cacher n’a jamais été une option, pas cacher ce que je suis. J’ai vécu dans le mensonge toute ma vie, inutile d’ajouter mes propres mensonges en prime. Non, je ne pourrais pas le supporter, je ne pourrais pas vivre avec ce poids sur les épaules. Et je me braque et il fuit, sûrement aussi mal à l’aise que moi, je n’en sais rien. Mais je suis tenace et à vraie dire, je ne me vois pas le laisser s’échapper comme ça. Je ne veux pas qu’il pense que je le repousse, que je n’éprouve aucune envie de lui. Ça serait totalement faux, alors oui, je courre après et nous revoilà bouche à bouche en pleine rue. Ça me surprend, ça ne me déplait pas vu que j’étouffe son rire entre mes propres lèvres, incapable de résister à l’attraction de celles-ci. Mais pour le coup, j’ai besoin de me changer. Le café ça gratte sr le jeans, c’est désagréable et face à son salut militaire je prends un air solennel. « Repos soldat ! » Un vrai gamin quand je m’y mets…mais mon sourire s’agrandit, un léger rire traverse mes lèvres. Du moins, jusqu’à ce que son sous-entendu vienne de nouveau frapper mes oreilles… « Soldat, on ne fait pas de telles avances à son supérieur ! » Dis-je un sourire en coin assez provocateur sur le visage. Je l’imite en enfonçant mes mains dans mes poches et marche près de lui, jamais bien loin tout en lui laissant un espace pour respirer. Je ne suis pas un mec collant, juste très tactile de base. Mais une fois encore, je me retiens, je garde le contrôle alors qu’on entre dans l’hôpital. Dieu que je déteste les hôpitaux…trop de mauvais souvenirs, trop d’ondes négatives. Comment un lieu peut-il acceuillir aussi bien la mort que la vie ? A chaque naissance une mort, la vie est ainsi faite… Silencieusement, je continue à marcher sur ses traces jusqu’à ce qu’il me fasse entrer dans une salle du personnelle entreposant plusieurs casiers. Curieux, j’observe autour de moi tout en l’écoutant parler. Je n’ai jamais mis les pieds dans ce genre de salle, c’est comme dans les séries mais en plus…réelle. « Pas grave, je ferais avec, je ne suis pas difficile…Tant que ce n’est pas mouillé, moi ça me va. » Dis-je en riant doucement, attrapant le vêtement qu’il me tend, tournant les yeux vers les douches en question. « Ce n’est pas comme si je devais me déshabiller complètement…T’as probablement déjà vu un mec en boxer. » Pour ça, je n’ai jamais été très pudique, au contraire…Puis, l’idée d’enlever mon pantalon devant lui c’est…attrayant, c’est jouer avec le feu, c’est risquer et j’aime cette idée. Mes iris se plantent dans les siennes, un nouveau sourire taquin sur les lèvres. « Promis, je garderais mon boxer. » Mais à quoi je joue ? Je n’en ai pas la moindre idée. Déposant le pantalon sur un banc, j’enlève mes chaussures et là…je vois son sourire, mon regard se plante de nouveau dans le sien alors que je reste parfaitement immobile. Un coup de main pour enlever mon pantalon ? Alerte rouge Orion. Trop tard, me voilà poussé contre les casiers, la respiration plus courte, je déglutis difficilement en sentant sa main se poser sur mon torse et entreprendre une descente. « Apparemment, je vais avoir besoin d’aide. » Dis-je en ayant du mal à sortir ces paroles, sentant mes boutons céder sous la pression de ses doigts. Mon myocarde bondit douloureusement dans ma poitrine, mes mains se posent sur ses hanches alors que mes lèvres approchent des siennes, les frôlent sans pour autant s’y poser. « Ce n’est peut-être pas le meilleur endroit pour faire ce genre de chose… » Murmurais-je contre ses lèvres, une pointe d’excitation me faisant frissonner tandis que mes mains remontent le long de son torse. Orion, tu devrais peut-être penser à lui dire que t’as jamais rien fait avec un mec…Peut-être plus tard.

    (a) blue moon

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    Lien du postVen 29 Mar 2019 - 11:28
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    Lien du postSam 30 Mar 2019 - 14:16
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    Lien du postDim 31 Mar 2019 - 12:50
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    Who'll be digging when you finally let me die ?

    Et enfin ce moment que je recherchais éperdument se produit. Son Nirvana, son apogée, et mes doigts s'enfoncèrent davantage dans la peau de son torse, comme si je partageais physiquement ce plaisir. Comme si j'étais lui, et qu'il était moi. Mon regard lui ne quittait pas un seul instant son visage, à la recherche encore une fois du moindre souvenir à graver dans ma mémoire pour ne jamais l'oublier.
    Je me reculai légèrement, regardant ses jambes trembler, son front couvert de sueur, son air apaisé et satisfait. Un nouveau sourire vint étirer mes lèvres. Un sourire satisfait, moi aussi. « Putain…Je… » Dit-il, le souffle court, et je me contentais de le regarder, sans un mot. Finalement, ses doigts se glissèrent dans ma nuque, me forçant à me relever et à me mettre donc à son niveau, ce que je fis sans me faire prier. Mon cuir chevelu était un peu endolori, parce que ouais, il avait pas mal tiré dessus mais putain j'en avais rien à faire. J'avais aimé ce moment et ce bien plus que de raison. C'est pourquoi lorsque ses lèvres vinrent épouser les miennes, avec une douceur qui bien qu'elle me surprit me mit du baume au coeur, je collais mon corps contre le sien, dans une étreinte tendre, ma bouche se pressant contre la sienne avec la même douceur que lui.
    « Et bien monsieur, vous êtes plus que doué ». Mon rire vint butter contre ses lèvres, puis me reculant légèrement, pour venir simplement coller mon front contre le sien, mon regard sondant le sien, je tirais sur son t'shirt pour le redescendre convenablement sur son ventre. « J'avais une excellente motivation.» Répondis-je simplement. Lui, c'était lui cette excellente motivation. Me reculant encore un peu et mes propres ardeurs calmées -parce que j'avais décidé qu'aujourd'hui il n'y aurait que moi qui m'occuperait de lui-, je reboutonnais mon jeans.
    Portant une main à mes lèvres je camouflais un baillement et baissais ensuite le regard sur la montre attachée à mon poignet. « Il est déjà cette heure là...» Un soupire de déception m'échappa. Je reprenais mon service dans cinq heures maintenant et il fallait absolument que je dorme ne serait-ce qu'un peu, pour être capable de travailler.
    « Je suis désolé mais je vais devoir t'abandonner là, il faut que je dorme. Et vu l'heure j'vais faire ça ici.» Une part de moi me hurlait de lui proposer de venir avec moi en salle de garde, non pas pour une partie de jambes en l'air mais pour un foutu câlin. Sauf que non, ça je ne pouvais pas l'énoncer à voix haute. Je ne pouvais pas me laisser aller de cette façon là. Faire des câlins c'était pas spécialement mon genre. Pourtant mon coeur battait à tout rompre dans ma poitrine. Et subitement, je glissais mes bras autour de son ventre, le tirant contre moi pour le serrer fermement contre mon corps. Une étreinte brève mais d'une éloquente intensité. Reprenant rapidement mes esprits, je me reculais. « Fais attention à toi sur le chemin.» Sur ces mots, je me détournais et sortis des vestiaires, suivant le couloir jusqu'à la première chambre de garde disponible, des papillons plein le ventre et des pensées effrayantes plein la tête.
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