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I LOVE HARVARD
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    Avares - Tête-à-tête
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    Lien du postMer 27 Mar - 21:08
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    Avares
    Je suis pas à l’aise quand on parle de mes blessures. Si je devais parler de chacune, on serait présents pendant plus d’un mois. Il y a tout, sur mon corps. La trace d’un frère disparu, des parents qui ne savaient pas, qui ne voulaient pas aimer. Des femmes, des hommes, des moments partagés, des moments un peu oubliés. Mon passé, et peut-être un peu de mon futur. J’en sais rien, il y a aussi des tatouages qui ne veulent pas forcément dire quelque chose. Mais la plupart, oui. Ils ont une histoire, et c’est toujours délicat d’en parler. Tu me tires vivement dans l’eau, je grimace, sous la pression de voir la nuit tombée, et surtout de ne pas voir où je mets les pieds. Je devrais probablement avoir confiance, mais putain, j’ai assez vu de films d’horreur qui montraient que non, ce n’est pas si simple, et que nager quand il fait nuit, c’est clairement pas une bonne idée. Néanmoins, je suis présent. Je ne bouge pas, je ne bouge plus quand tu te postes devant mon être. J’incline le visage sur la droite, je te laisse passer tes articulations sur les zones que tu désires, en contournant ma blessure bien gonflée malgré moi, et bien rougeâtre. J’ai pas d’autres soins, j’ai pas d’autres solutions, et ça me mets hors de moi de voir que je ne peux pas me soigner tout seul. « Oui. » Le seul mot que j’ai réussi à prononcer, mais je reprends, après un frisson qui traversait ma colonne vertébrale. « Ca me fait mal, oui. C’est encore un peu gonflé, mais ça va, ça va toujours. » Parce qu’il le faut, que je n’ai pas à dire le contraire. Même si je le voudrais, même si je voudrais pouvoir te dire la vérité. Te dire que c’est moi, qui vends la plupart des drogues, que c’est moi, la cause d’overdose, que j’ai tué un gamin à cause de ça. Mais tout ça, ça reste dans un jardin, ça reste, parce que je ne peux le dévoiler à personne. Ni même à toi. Je te vois t’éloigner, t’excuser, t’excuser d’un geste qui me semblait pourtant naturelle, d’un geste qui dans le regard, était pourtant incroyablement attirant et dont tu ne regrettais absolument pas. « Je t’ai pas demandé de te reculer, ou même de t’excuser. » Parce que j’en voulais pas, dans le fond. C’était probablement un geste de curiosité. Pas vrai ? Je me rassure dans ce sens. J’évite de me mettre totalement dans l’eau, mais de quelques pas, je me saisis de tes hanches pour te caler contre mon torse. Je joue de mes doigts, je souris doucement en posant mes chaires masculines sur le sommet de ton front humide. Je reste comme ça, silencieux. On peut entendre les vagues, sentir l’odeur de la plage qui est si familière. Si bonne. Finalement, j’ai arrêté de me poser des tas de questions, j’ai pas envie de me creuser la tête à en devenir dingue, je respecterai Caleb, je ne tenterais rien, mais ça ne veut pas dire que je dois pas te le faire comprendre. « On a tous des secrets, tous des cicatrices, quelques fois elles sont bien plus profondes que d’autres. Et les miennes, Ava. Elles sont terriblement profondes. » Toutes, sans aucune hésitation. Mon frère me manque, quelques fois, mes parents, j’ai jamais réellement connu, mais j’ai regretté d’avoir foutu le pied dans ce monde. Même avec un fils, ils ont continué. Je me souviens de choses dont un gamin n’aurait pas dû vivre, et je sais, d’où viennent mes démons. Mais je ne sais pas quand, ils vont partir. Alors, d’un simple soupire. Je t’encercle de mes bras, pour te garder au chaud contre mon torse, durant quelques secondes. Je me permets de glisser mes doigts sur tes hanches, puis remontant sur ta colonne vertébrale. J’étais bien, ouais. Je l’étais. J’ai probablement oublié certaines choses, mais je m’en foutais. C’était pas le moment de m’en aller à cause de ma conscience qui me hurle que je dépasse les limites. Je baisse mon regard, je te souris doucement avant de m’obliger à écouter cette voix. De deux pas, je me laisse rapprocher vers le bord de la place pour m’installer sur le sable bien plus frais que durant la journée. « Il faut que je te dise quelque chose. » Je ne vais pas dire que je suis un faux petit-ami, non, Sigrid mérite mon respect, et ce secret restera éternellement entre elle et moi. « Quand je te parlais des gars qui vendent, c’est souvent grâce à moi. Je veux dire, je fais pas ça pour le plaisir, et j’aimerais que tu le comprennes. » Que tu ne me juges pas. « Et je ne veux pas qu’on m’aide. » Avant que tu penses quoique ce soit. C’est super cliché de vouloir s’en sortir, moi, j’ai simplement accepté, et c’est comme ça. Je vois pas pourquoi je devrais attendre quelqu’un pour m’aider, alors que je le fais déjà moi, tout seul. À ma façon, d’une mauvaise façon, mais c’est la seule que je connaisse pour le moment.   
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    Lien du postJeu 28 Mar - 14:42
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    Avares
    Son corps raconte une histoire, et autant, l'histoire m'intrigue, autant, je sais pas si j'ai envie de tout connaître. Ou du moins, pas tout maintenant. Laissons le temps au temps. La plus récente doit être cette blessure que je contourne du bout des doigts. Je suis persuadée que ça doit faire encore mal, ça doit être encore trop douloureux. « Oui. » la tête se hôche doucement. « Ca me fait mal, oui. C’est encore un peu gonflé, mais ça va, ça va toujours. » je souris et secoue la tête. Je suis une adepte de ses mensonges. Celle qui va bien, qui va toujours bien. Il faut juste réussir à s'avouer que parfois c'est pas le cas, que le corps brûle, qu'il pique, qu'il fait mal et qu'il fait souffrir. C'est pas une faiblesse, de dire la douleur. "T'es un bon menteur." le sourire aux coins des lèvres, comme complice. Je ferais semblant de croire que ça va pour cette fois. Naturellement, mes doigts contournent la plaie, et je retire ma main, soucieuse d'avoir été trop loin. J'aurais peut-être pas dû faire ça, c'est toucher les limites, les frôler, et je suis pas sûre que ce soit quelque chose qu'on puisse s'autoriser. « Je t’ai pas demandé de te reculer, ou même de t’excuser. » Je relève les yeux vers les siens, me mords la lèvre. Ses mains emprisonnent mes hanches, mon corps se rapproche. J'ai pas réussi à le retenir, ce soupire un peu plus fort quand nos corps ont fait contact. Mes mains osent et entourent la taille de l'homme, frôlant la peau du bout des doigts, caressant le dos de l'homme. J'ai ce sourire figé aux lèvres, tu le sens, toi ? Ce sourire, ce putain de sourire qui bouge pas d'ici, qui reste, quand tes lèvres approchent du front, quand les secondes s'allongent. Je suis juste bien, là, Ares. « On a tous des secrets, tous des cicatrices, quelques fois elles sont bien plus profondes que d’autres. Et les miennes, Ava. Elles sont terriblement profondes. » Le visage se recule, les yeux sombres se plantent dans les yeux plus clairs de l'homme. Une main remonte à son visage, caresse tendrement sa joue, "T'es pas obligé de tout raconter.." t'es pas obligé de raconter quoi que ce soit, d'ailleurs. Tu peux garder le tout pour toi, enfermer tes secrets et ne plus jamais les sortir de la boite noire. Je dis juste qu'ils ont tendance à être plus léger, quand on arriver à les porter à deux. Je sais que c'est difficile de faire assez confiance pour en dire plus, je sais que le poids d'un secret semble lourd sur tes épaules, mais sur celles des autres, ils seront moins lourds, tes secrets. Pas forcément moi. Trouve quelqu'un de confiance, partage tes démons, c'est plus facile de les combattre avec les conseils de quelqu'un qui peut les comprendre. Les bras s'encerclent autour de mon corps, et d'un réflèxe, je fais de même. Les secondes s'éternisent et j'ai pas envie de partir d'ici. Les doigts sur ma colonne vertébrale me tire un frisson, certainement visible à des kilomètres de là. Les mains se resserrent dans le dos, mais l'homme se recule. Je garde le contact, j'attrape sa main, et le suis. Tu peux pas être comme ça. T'as pas le droit de m'attraper et de m'abandonner, d'être tendre et de me lâcher. C'est pas en jouant avec les limites qu'elles vont se briser. « Il faut que je te dise quelque chose. » Le sable colle au corps qui s'installe à ses côtés. "Oui ?" je m'attends à tout, et j'ai même peur de la prochaine révélation. « Quand je te parlais des gars qui vendent, c’est souvent grâce à moi. Je veux dire, je fais pas ça pour le plaisir, et j’aimerais que tu le comprennes. » Je fronce les sourcils, sans comprendre réellement sur le coup. Il a une panoplie de dealers sous sa main, c'est ce que j'entends ? « Et je ne veux pas qu’on m’aide. » Je rigole nerveusement et secoue la tête. C'est pour ce que j'ai fais pour Caleb, que tu penses ça ? "J'ai pas proposé." Au fond, je sais pas si j'aime l'idée. J'aime le temps qu'on passe ensemble, j'aime ce contact électrique entre nous, mais t'aides des gamins à réduire leur corps à des substances qu'ils ne devraient pas prendre. Je m'assoie en tailleur, face à lui, plus sérieuse. "Qu'est-ce que j'suis censée comprendre, là dedans ?" le regard devient plus sévère sans même que je le veuille. "Tu fais ça pour quoi, si c'est pas pour le plaisir ?" ne dit pas l'argent, je t'en supplie, réduis pas tes besoins de détruire les autres à des problématiques d'argent. Je sais pas pourquoi d'un coup je suis plus en colère, et plus sévère. Je m'y attendais pas, je suppose, et c'est pas parce que tu n'es que vendeur et que tu décides pas vraiment de ce que prenne ces étudiants et la raison pour laquelle il les prenne, tu les aide quand même. J'ai rien contre les vendeurs qui vendent des cordes, mais quand c'est un enfant de quinze ans, désespéré, avec une aura sombre, réfléchis à la valeur humaine et pose toi les bonnes questions.
      
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    Lien du postDim 31 Mar - 17:17
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    Avares
    Je regrette. C’est le seul mot que j’arrive à entendre dans ma tête. Je regrette. Corps et âme ce que je venais de dire. Quand je vois ton comportement. Ton attitude d’égoïste. Ca me ronge de l’intérieur, j’ai juste envie de me barrer. Je te regarde même plus, je fais en sorte de garder une distance entre nos deux corps, et le moment où j’avais décidé de tout déballer, de te dire mes démons, ceux qui ne me laissent dormir la nuit. Tu as décidée de tout fracassée. Je racle ma gorge, je frotte mes cuisses en passant le bout de ma muqueuse entre mes lippes. Je voulais juste te dire cette partit de moi, sans que tu viennes à me juger, à me maudire de vivre de ça, de survivre, même. Je me lève. C’était une mauvaise idée tout ça, tout ceci était une mauvaise idée. Et c’est silencieux que je frotte mon corps pour retirer le sable collant, j’enfile mon jean, j’enfile mon haut. Suivant de mes chaussettes et mes baskets. J’ai plus l’envie de te regarder. Mes traits sont devenus sombres, comme ma conscience, qui te regarde de coin, en te méprisant totalement. « Tu sais le plus hilarant ? C’est que je serai mort, si j’avais pas commencé à vendre. Alors tu sais quoi ? Je préfère que les gens crèvent parce qu’ils sont stupides, plutôt que je crève alors que depuis gamin je tente de survivre. » Mais t’as pas connue ça, pas vrai ? Des jours sans bouffe, des soirées dans le froid. T’as pas connue le manque d’amour, le manque d’affection. Le fait de ce laver discrètement dans des douches publics. De réussir à ce maintenir en vie. Non. Parce que dans les films, ce genre de gens ont montrent pas, ils sont déjà la plupart du temps, mort sous deux cartons qui leurs servent de couvertures. « T’avais raison sur le fait de pas tout raconter. Mais je me disais juste, que t’étais pas une autre salope qui allait me prendre de haut. Qui allait me rabaisser sur ça, alors que c’est pas moi le coupable. J’oblige personne à acheter ma came. Par contre, on m’oblige à payer un appartement, et mon corps m’oblige à m’alimenter. » Pourtant, je suis calme. On peut croire le contraire à ma voix grave, mais c’est loin d’être le cas. Je venais juste de voir ton vrai visage, celui qui se cachait derrière ces traits doux et tendres. Et je crois pas vouloir en apprendre davantage. Je serre la mâchoire, dos à toi, je te scrute du coin de l’œil en mordillant fortement l’intérieur de ma joue. « Je te raccompagne pas. Tu connais le chemin mieux que moi. » Je sors mon paquet de clopes, j’en cale une entre mes lèvres. Je t’écoute pas, et j’espère que t’aurais pas le courage de m’approcher. C’est pas le moment, et je supporterai pas qu’on me touche. Le yeux rivés en direction des bars. Je venais d’être dupé. Déçu, de voir l’image que tu avais de moi subitement, sans même vouloir comprendre. Sans même vouloir juste être calme et me poser des questions. Non. Tu as préférée t’en prendre à moi, alors que tu aurais dû t’en prendre à la vie. Et je sais que tu penses que j’ai choisi la facilité. Ouais, je l’ai choisi. Quand tu crèves de faim, tu fais absolument tout pour survivre, jusqu’à ne plus avoir aucune valeur. Je commence à marcher, à m’éloigner de toi. Je commence à me dire que je regrette, je regrette cette partie où j’avais décidée de te faire confiance, de faire confiance à une femme. Mais c’est loin de marcher, c’est loin d’avoir eu l’effet que je voulais. Et je me sens comme un con. Je me sens idiot. Mais presque soulagé de voir qu’il n’y a que Cherry qui peut comprendre ce monde de merde. Et qu’elle est bien la seule à ne pas juger du pourquoi, ou du comment on fait ça. Parce que ça fait partit de la vie, ça fait partit de notre vie depuis des années. Je m’installe au bar, une nouvelle fois. Je vois encore ta silhouette, qui va probablement disparaître d’ici quelques minutes, voir secondes. Je sors ce que j’ai, les quelques billets qu’il me reste pour les poser sur le comptoir en quémandant une bouteille. Autant mal finir, tu ne penses pas ? Autant continuer d’être la merde sur ce monde. Autant le faire de manière à ne plus me souvenir de qui je suis. Ouais, ça sera plus simple le lendemain, ça sera plus simple d’affronter mes démons durant la nuit. Ils ne viendront pas, je le sais. Parce qu’un vient de me dire qu’il se trouvait sur cette plage avec moi. Mais qu’il s’était transformé en ange, pour bien me démonter ensuite.  
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    Lien du postLun 1 Avr - 19:03
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    Je le reconnais, j'ai peut-être pas la meilleure réaction. Il a son passé, tout comme j'ai le mien. Les histoires sont différentes, et je pense que je peux comprendre si il prends le temps de me l'expliquer, si il veut bien me le raconter, si il peut juste me faire confiance. Je me dis que c'est pas trop demandé. Sauf qu'il s'éloigne, et je suis prise de nouveau dans ce jeu de proximité et de distance. Je déteste ça. Une minute c'est oui, celle d'après c'est non. Je suis pas un jouet que tu peux prendre et jeter, Ares. Les gens ont eux aussi un égo, une fierté, et la mienne est sérieusement entrain d'être grignotté. Je l'imite en remettant mes vêtements. « Tu sais le plus hilarant ? C’est que je serai mort, si j’avais pas commencé à vendre. Alors tu sais quoi ? Je préfère que les gens crèvent parce qu’ils sont stupides, plutôt que je crève alors que depuis gamin je tente de survivre. » Mes sourcils se froncent. Je dis pas que je peux me mettre à ta place, je dis pas que t'as eu ma chance, mais d'autres solutions se proposent, je suppose ? J'en sais rien, la vérité c'est que je sais pas. C'est pas ma zone de confort, tout ça, et j'aime pas l'idée. Je peux essayer de comprendre si tu le peux aussi. "D'accord.." c'est à voix basse, que je le lance. Je sais pas quoi répondre, j'ai envie de me retirer de cette conversation, de m'échapper, partir loin. « T’avais raison sur le fait de pas tout raconter. Mais je me disais juste, que t’étais pas une autre salope qui allait me prendre de haut. Qui allait me rabaisser sur ça, alors que c’est pas moi le coupable. J’oblige personne à acheter ma came. Par contre, on m’oblige à payer un appartement, et mon corps m’oblige à m’alimenter. » Mes yeux s'écarquillent, deviennent plus ronds. Une autre salope. Tu l'entends, ça, Ava ? Une autre salope ? La colère monte, l'orage gronde au dedans, et l'orage gronde toujours avant que la pluie n'arrive. « Je te raccompagne pas. Tu connais le chemin mieux que moi. » secoue la tête, rigole nerveusement, l'irrespect des hommes n'est qu'une vieille amie. J'ai envie de le frapper. Encore et encore, jusqu'à ce qu'il crache qu'il est désolé, que du sang apparaisse sur son visage, qu'il implore le pardon. Mes dents mordent l'intérieur de mes joues, retiens toi, Ava. Enfile les derniers vêtements alors qu'il s'en va. Vaut mieux, vraiment. La boule de nerf se contient, pour combien de temps encore ? C'est l'orage au dedans, et faut que ça sorte. J'essaie de le garder jusqu'à la chambre d'hôtel, au moins. Je lance un regard vers lui, et il regarde vers moi. Je vais le tuer. J'avance en direction de l'hôtel, et mes yeux regardent de nouveau vers lui, qui regarde vers moi. Putain Ares, je vais te tuer. Mes pas accélèrent vers le bar, arrive jusqu'à l'homme. Oublie la salope, t'en fais pas pour elle, elle se débrouillera seule. Elle a pas besoin de ta protection, elle a pas besoin que tu la protège du regard des hommes, elle a pas besoin que tu lui rappelle que t'es que l'un de plus. Moi, j'te pensais différent. La colère gronde, et c'est furieuse que j'arrive face à lui, plaquant ma main violement sur le bar face à lui. "T'arrêtes d'me regarder ! T'arrêtes de faire celui qui se soucis alors que t'en a rien à branler !" langage, que hurlerai ma mère. L'enfant sauvage réapparaît, elle a jamais vraiment disparue, en réalité. Toujours tapis dans l'ombre, prêt à surgir et à attaquer à la moindre occasion. "J'ai plus jamais envie d'te revoir, tu m'approches pas et j'te jure Ares, j'te jure, si jamais mes yeux croisent les tiens de nouveau, les attentats seront pas tes dernières cicatrices." Je sais pas faire autrement que dans la violence, tu vois. Un monstre crie au dedans, et je l'ai enfoui profond, parce que on me l'a toujours dis. La vérité c'est que je frapperai pour mon honneur, et que tu as voulu le détruire en m'insultant. Salope, salope, salope, qui bourdonne l'esprit. Tu croyais peut-être que la douce Ava allait s'écrouler ? Face à toi, elle a hurlé. Maintenant, ses pieds reprennent le chemin de l'hôtel, après avoir envoyé quelques attrocités. Les menaces sont faciles, mais de quoi elle est réellement capable, Ava ? Même elle, elle ne sait pas. Tu voulais le vrai visage, Ares ? Tu veux la vraie Ava ? Pousse encore, et peut-être que tu l'aura.
     
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    Lien du postJeu 4 Avr - 19:09
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    Avares
    Tu pensais réellement pouvoir faire ça ? M’insulter, me rabaisser parce que je vendais ? Tu croyais que j’étais le coupable des morts d’overdoses ? Ca me dépitais de voir que tu n’étais pas si différente des autres, de voir à quel point, tu as laissé cette marque sur mon corps afin d’appuyer là, où ça faisait le plus mal. Ouais, les gens comme toi ne comprennent pas, ils sont persuadés qu’on peut tous y arriver, tous avoir un bon petit métier de merde, avoir de l’argents propres, et oh, même une femme et un bel appartement. Mais la réalité, c’est pas ça. C’est pas comme dans les films où le gars qui est dans la rue veut qu’on lui prenne la main, qu’on lui dise quoi faire, qu’il faut juste un peu de volonté. Ouais, les gens sont persuadés que c’est seulement au journal, que c’est la faute à ceux qui vendent, parce qu’après tout, les gens qui consomment eux, sont des victimes. Quelle putain de blague de merde. Je fronce les sourcils quand je te vois arriver, je bouge pas, je reste face à toi alors que tu craches ton venin. Tu craches sur la mauvaise personne, sache-le. Tu pouvais tout me dire, mais rien ne pourrait être aussi rabaisser et humiliant que le fait que tu ne comprennes pas, que tu veuilles pas comprendre. Mes cicatrices ne seront pas les dernières ? si tu savais dans le fond, que chaque journée qui passe, chaque minute, chaque seconde, c’est une cicatrice de plus que je me trimballe. Je grogne entre mes dents en voyant le serveur qui hallucine sur ce qui venait de se produire. Je me lève, silencieux. Tranquillement. Parce que j’ai beau être l’enfoiré de première, le gars que personne ne veut dans sa vie. Le gars qui ne peut être aimé entièrement. Je compte pas te laisser repartir avec l’alcool dans le sang, parce que je ne suis pas fou, et Dieu sait à quel point j’ai des défauts, mais celui-là, tu pourras jamais me le reprocher. Je marche derrière toi, les mains dans les poches. Je sors une clope que je fume à la même allure que toi, pour ne pas te perdre de vu. Je sais que tu vas m’en coller une, et que je vais devoir faire taire les démons qui s’agitent en moi. Alors, d’une voix neutre. D’une voix détachée. « C’est ta faute. » Dis-je en appuyant sur mes mots. « Tu n’avais qu’à poser des questions. Des questions logiques, et non celles dont tu savais déjà la réponse. Oui, c’est pour l’argent. Mais l’argents me sert aussi à manger, et à payer mon repas. » Comme mon deuxième métier qui était escort, ou même celui que je vais en vendant le corps des femmes. Mais elles le veulent, aucune d’elles est obligées. Je hausse les épaules. Déviant mes iris sur les horizons en levant les yeux au ciel. « Tu veux plus me revoir ? Parfait. C’est le mot salope qui te toque au crâne ? Dingue, tu retiens celui-ci, mais tu retiens aucun des bons. » Et je ris, mauvais. Ma conscience se remet en boule dans un coin. « Pas étonnant, on préfère toujours garder le mauvais chez les gens que le bon. » Parce que c’est souvent plus simple pour les quitter. Ça fait moins mal. Mais je comptais pas te laisser, te quitter, et j’étais persuadé que c’était juste une crise. Après tout, on est adultes, non ? Ouais, je dis ça, mais j’en sais rien finalement. « Tu peux pas m’en vouloir. » Et j’en avais assez de parler à un dos. Je vins empoigner ton poignet, je t’obligeais à me faire face, me saisissant de ta mâchoire que je serrais entre mes doigts, sans pour autant te faire du mal. « Tu m’as énervé. Et je t’ai énervé. On est quitte. » Parce que dans ma tête, c’est comme ça. Je suis de sang-chaud, je m’énerve brutalement d’un coup, mais après je réalise que ça vaut pas le coup. Parce que j’ai pas besoin de ça dans ma vie, j’ai pas besoin d’avoir d’autres ennemis. « Et je me souci de toi. Fais pas l’aveugle. » Et je relâche l’emprise que j’avais sur ta mâchoire. Je jette la clope sous ma chaussure, en posant naturellement mon regard sur les traits de ton faciès. Tu pouvais m’en vouloir de pleins de choses, mais pas de ça. Pas d’être celui qui malgré toi, ce tient devant toi parce qu’il veut pas qu’il t’arrive malheur. « Je peux pas t’embrasser, parce que je respecte Caleb. Et je le respecterais éternellement. Mais ça m’empêche pas de te dire que j’en ai envie. » La vérité était simple. Avoir envie était différent de pouvoir le faire. Je louchais sur les courbes de tes lippes en soupirant. Tout pouvait être plus simple, sauf que j’étais le gars qui aimait tant Caleb, de tous ces tripes, que jamais je ferais quelque chose qui pourrait le blesser.
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    Lien du postJeu 4 Avr - 23:30
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    C'est bruyant, tout ce rythme dans le corps. Le coeur qui tambourine, la colère qui forme cet orage interne. Les pas qui frappent le sol résonnent dans tous le corps, et cette colère ne vient que d'un seul homme. D'un seul homme qui frappe l'égo, qui enfile ses gants et qui pense que je ne suis qu'un amas de sable. Je sais prendre les coups, Ares, mais pas ceux-là. Je sais prendre les vrais coups, ceux qui viennent des poings, ceux qui viennent des pieds, des genous et des reins, mais les paroles, je sais pas faire. Je me braque, le démon sort et c'est le diable que tu trouves finalement face à toi. Qui s'arme, qui menace, qui serre les poings. Derrière ce diable se trouve une Ava plus douce qui tient à toi, qui te protège et qui m'envoie valser plus loin. Je prends la direction de mon hôtel, finalement, et j'oublie même que tu me suis. « C’est ta faute. » Tait-toi. « Tu n’avais qu’à poser des questions. Des questions logiques, et non celles dont tu savais déjà la réponse. Oui, c’est pour l’argent. Mais l’argents me sert aussi à manger, et à payer mon repas. » Parce que tu crois que c'est facile pour tout le monde ? Comment on peut se faire de l'argent sur l'addiction des gens ? Comment on peut se faire de l'argent sur la mort prochaine de trop grosses doses ? T'es pas celui qui tire, certes, mais t'es celui qui vend le fusil et les balles, et je suis étonnée que ta conscience ne crie pas plus fort d'arrêter. « Tu veux plus me revoir ? Parfait. C’est le mot salope qui te toque au crâne ? Dingue, tu retiens celui-ci, mais tu retiens aucun des bons. » Ce rire ? Je vais le tuer. Je le déteste un peu plus à chaque mot, j'ai envie de prendre ses poumons et de les lui sortir par la bouche, à mains nues. Le cerveau devient tambour, le coeur devient pierre. « Pas étonnant, on préfère toujours garder le mauvais chez les gens que le bon. » J'accélère même le pas, tellement tu me fatigues. Continue à t'adresser à mon dos, parce que mon visage te propose rien de bon. « Tu peux pas m’en vouloir. » Oh si je peux, regarde-moi donc faire. Sauf que dans le mouvement, mon poignet est attrapé, le corps retourné, la mâchoire emprisonné. Je me débat un instant, avant d'entendre ses mots. « Tu m’as énervé. Et je t’ai énervé. On est quitte. » On sera quitte quand je l'aurais décidé, et c'est loin d'être le cas. Tu pourrais me cracher au visage que tu ferais la même chose. Pourtant, la voix profonde de l'homme a réussi à m'attraper, mes yeux ont réussi à s'accrocher aux siens, alors même que le corps hurle de se retirer, de se reculer. « Et je me souci de toi. Fais pas l’aveugle. » Les doigts forts qui retenaient se lâche et je bouge ma tête, massant ma mâchoire. Les mots résonnent comme une promesse, qui nourissent le battant. Ma respiration est plus forte, déjà. Mélange de colère et d'envie, mélange improbable entre un je te hais et je te désire. J'ai envie de l'embrasser. « Je peux pas t’embrasser, parce que je respecte Caleb. Et je le respecterais éternellement. Mais ça m’empêche pas de te dire que j’en ai envie. » Et ses yeux qui valsent entre mes yeux et mes lèvres, et ma poitrine qui se soulève à un rythme soutenu. Inconsciemment, mon corps s'approche, se colle presque au sien. Je sens l'electricité qui se forme autour de nous, je sens le désir qui monte. Ces deux forment une tornade, et j'ai envie d'y plonger. Laisse nous être au centre de ce vent qui tourne, laisse nous être au centre de monde autour. On se cachera, on nous verra pas. "J'le ferai pas." que je préviens, avant de lentement glisser ma main sur sa mâchoire, caresser sa joue du pouce, approcher mon visage. Je t'embrasserais pas, je veux juste sentir ce que ça pourrait être. Mon visage s'approche, se penche d'un côté, et les souffles se mélangent, mes lèvres frôlent les siennes. Le coeur se meurt, au dedans. Il est piégé dans une case de plus en plus petite, il a du mal à battre, il a du mal à s'en sortir. Cette cage, c'est quatre lettres. Ares. "Dors avec moi." les lèvres s'articulent d'un murmure, "Je te poserai des tas de questions, Ares." j'essaierai les questions logiques, j'essaierai de savoir d'où tu viens, ce qui t'a amené à être ici face à moi, pourquoi la vie t'a embarqué là dedans et pourquoi nos chemins n'arrêtent pas de se croiser. "J'ai envie de te connaître toi, le vrai toi." pas celui que tu sers à toutes ces autres. Je veux qu'on monte jusqu'à ma chambre, qu'on s'allonge et qu'on discute, les yeux rivés sur les étoiles. Je veux rire de tes emplois passés, comprendre la gravité de tes actions d'avant, et m'amuser de tes traits quand tu sera embarassé. Je veux connaître ton histoire, pour ne plus faire les mêmes erreurs. Je veux que tu t'endormes, reposé, à côté de l'ange qui, ce soir, n'a pas réussi à ne pas te juger. Je t'offre de la douceur sur un lit de souvenirs, bercé par le chant d'une promesse d'avenir.

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    Lien du postVen 5 Avr - 21:41
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    J’ai jamais été un homme saint. Regarde-moi, je suis un bon à rien. Je peine à dire ce que je pense, à dire ce que je ressens. Je suis juste brisé, et ce, complètement. Je suis pas en colère contre la vie, tu sais. Je suis juste rempli de douleur, et je ne sais comment l’exprimer, comment faire en sorte qu’elles me lâchent, que mes démons partent, me laissant en paix quelques heures. Je te regarde, tu sembles plus douce, plus calme, comme si la bête qui sommeillait en toi venait de te quitter, et bordel. Je voudrais pouvoir sentir la même chose. Et je t’envie, le temps de quelques secondes, je t’envie si fortement que ma conscience, enroulée dans un drap, dans un coin de la pièce en priant les dieux de m’enlever des enfers, te regarde de travers. Elle est jalouse. Et je le suis aussi. Je te vois t’approcher, je ne bouge pas, malgré le danger. Je sens que tu vas faire quelque chose qu’on ne devrait pas, et mes paupière se baissent. J’ai à peine écouté, j’ai à peine clairement compris tes paroles que là, ce sont tes lèvres que je peux sentir. Elles m’effleurent. Aussi timide que toi quand tu poses un regard sur moi. Mais je ne peux pas, je ne peux pas être celui que tu attends, je ne peux pas faire souffrir Ares. Et puis, c’est si soudain que le visage de cette femme me hante. Elle, qui est partit dans un autre pays, en me laissant juste un message en guise d’explication. Si tu avais été présente il y a quelques semaines, tout aurait été différents. Mais pourtant, je ne bouge toujours pas. Je reste paralysé par ta tendresse que tu m’offres. Ô ciel, que j’ai tant besoin de ça pour me calme. Un soupire se faufile de mes lèvres, mes paupières, qui, étaient abaissées se relèvent pour retomber sur ton regard pénétrant. « Qu’est-ce que tu as senti ? » Et dis-moi la vérité. Ne me mens pas, ne fais pas celle qui fuit, pas encore. J’enfonce mes mains dans les poches, je m’oblige à me tenir, à rester à distance. Parce que putain, pourquoi je fais ça ? Pourquoi je fais le gars qui est en couple ? Mes démons me rappellent que peut-être, il n’y a que moi qui fait ça, peut-être que je suis le seul, qu’elle se pavane le regard éprit d’un autre. Et ça me fout dans une rage folle, si folle, que j’empoigne ta main pour la saisir entre mes articulations. Je te colle à moi. Je te défis du regard. « Tu es certaine de vouloir me connaître ? » Parce que les gens, n’aiment pas vraiment connaître les personnes comme moi. Je suis celui qu’on oubli, je suis celui qui, caché dans l’ombre observent les gens heureux. Je n’ai jamais appartenu à cette zone, et quand tu me demandes ça, c’est comme si tu me tendais une main. Comme si tu pouvais être une sorte de lumière qui me guidais à travers ma noirceur. Mais j’hoche la tête, je te prends contre moi, pour reprendre la marche en direction de ton hôtel. Je me tiens à carreau, et n’empêche, j’y croyais pas. Parce que je reste loin, mais si proche que ça pourrait porter à confusion. Moi-même, je n’y comprends rien. « Je ne dors jamais les lumières éteintes. » Je commençais. Observant la nuit, les lampadaires. Je me surprends à dire ça, même si ce n’est pas un secret. Mes conquêtes sont au courants, Caleb le sait mieux que personne. Je ne dors jamais les lumières éteintes, ça donnerait une chance à mes démons de me prendre à la gorge. « Je fais des paralysies du sommeil depuis quelques semaines. Si je prends pas des médicaments, c’est impossible pour moi de dormir. » Même avec. Mais ça, c’est un secret entre moi et ma conscience. J’étais épuisé, mentalement et physiquement. Cette vie que j’ai mérité, cette vie que je mène péniblement, je la tolère, mais je sais qu’elle finira par me tuer. J’en suis bien conscient depuis gamin. « Je suis pas intéressant. Parle-moi de toi. » Plus on avançait, et plus je sentais mes épaules retomber. Comme si enfin, j’arrivais à respirer. Comme si grâce à toi, juste avec quelques paroles, tu venais de me décoincer. Quand je pense qu’il a fallu qu’on s’engueule de cette manière. « Je voulais pas dire cette insulte. » Je ne sais pas m’excuser, mais j’espérais que tu le ressentes, que tu saches à travers ces paroles qui me semblaient un peu flous. Je tournais mon regard vers toi, quand on arrive face au bâtiment. Ouais, il était bien mieux que le mien. On va dire que même une cabine pouvait être au-dessus de ma chambre. Toujours main dans la main, je te laissais pénétrer l’intérieur en me laissant guider jusqu’à ta chambre. Quelques vois me disaient de ne pas faire ça, quelques vois m’encourageaient, mais je savais, j’étais persuadé qu’on allait se tenir. N’est-ce pas ? Après tout, il comptait pour toi Caleb. Tu ne ferais rien qui pourrait le blesser. « Tu me permets de prendre une douche ? Le sable et tout, c’est pas vraiment confortable. » Après tout, autant un peu profiter de l’eau chaude. En entrant dans ta chambre, je laissais mes iris clairs s’orienter en direction de la décorations. Moderne, simple. Étonnant de ne pas voir plus de détails que ça. Me tournant vers toi, j’enlève mon t-shirt, le balançant dans un coin, alors qu’un sourire bien sincère s’imposait sur les coins de mes lippes.
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    Lien du postMar 9 Avr - 18:54
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    On se désire, on se déteste, on s'admire et on se teste. Quelles sont les limites, jusqu'où je peux aller avant qu'il ne me hurle dessus ? Jusqu'où il ira avant que mes mains forment des traces sur son corps, ou que ses poings ne me rattrape avant ? Tout se joue constamment dans la limite, sur cette ligne bien marquée. « Qu’est-ce que tu as senti ? » Qui réellement veut le savoir ? Personne. La lèvre se mord, la tête se secoue, mais pourtant Ares, j'ai envie de te connaître. J'ai envie de savoir ce qui se cache derrière ses beaux yeux, cette gueule attirante, ce corps bien batti et surtout derrière les cicatrices que j'ai pu voir, appercevoir, observer même parfois. « Tu es certaine de vouloir me connaître ? » Offre un sourire, hôche a tête. "J'en suis certaine, oui." j'aime connaître les gens, j'aime les comprendre, j'aime pouvoir imaginer ce qu'il se passe dans ta tête en un regard. Je suis cette fille un peu trop humaine, qui se préoccupe des autres, qui s'y intéresse, et je suppose que ça ne fait pas de moi quelqu'un de mauvais. Surtout, j'ai envie de le comprendre. J'ai envie de comprendre ce qui se passe, ici, ce qui se passera, ce qui ne se passera pas. Je sais pas où on va ensemble, Ares, mais je connaîs la direction, et je te promet que je franchirais jamais la ligne. « Je ne dors jamais les lumières éteintes. » Je souris, observe l'homme, "C'est vrai ?" hausse les épaules, "Pourquoi ?" poser les bonnes questions. C'est compliqué, parce que la conversation peut s'orienter dans tellement de possibilités, rien qu'avec un unique choix de mot. « Je fais des paralysies du sommeil depuis quelques semaines. Si je prends pas des médicaments, c’est impossible pour moi de dormir. » fait une moue, "Quelques semaines ?" derrière ces quelques semaines, c'est la raison des paralysies du sommeil. Qu'est-ce qu'il s'est passé, il y a quelques semaines ? Je réfléchis aux évènements liés et je me dis que peut-être, les attentats en sont la raison, tout comme peut-être pas. Des milliers de raisons peuvent être mise sur le tapis, mais peu d'entres elles m'intéressent réellement. J'ai pas envie d'un mensonge, j'ai pas envie d'une vérité mal amené, je veux le réel. Je veux voir le vrai Ares ; et tant pis s'il m'effraie. « Je suis pas intéressant. Parle-moi de toi. » On avance vers l'hôtel et je hausse les épaules, je me suis jamais considérée comme quelqu'un de forcément intéressant, c'est même compliqué de trouver des choses à dire sur moi. Je suis la fille d'à côté, la simplette, celle qui se plait dans sa vie, celle qui enchaîne les étapes, qui gravit les échellons, qui se casse la gueule de temps en temps et qui se relève. "J'ai pas grand chose à dire, tu sais." souris, "Ma plus grande réussite c'est d'avoir remporté un concours équestre national et d'entrer à Harvard, et mon plus grand échec c'est.. certainement d'avoir été cocue." rigole nerveusement, encore et toujours cette même histoire, le passé qui frappe et qui n'a toujours pas fini de frapper. Faut oublier, à un moment donné, Ava. J'ai des problèmes de filles simples ; une grande université, un homme qui a été plus gourmand ailleurs. Il en existe des tas, des comme quoi. Des tas. On est toutes comme moi, la fille qui sait pas exactement où elle va, qui rêve d'amour, de fraîcheur et de loyauté, qui rencontre des problèmes en route. Terminé. "J't'assure que j'suis beaucoup moins intéressante que toi." et que n'importe qui d'autre. Pourtant rien d'amer, j'ai le sourire aux lèvres, je le vis bien parce que je le sais. « Je voulais pas dire cette insulte. » Je me pince la lèvre et hoche la tête, "ça fait juste un peu mal.." je ne suis qu'une de plus mais c'est toujours blessant de se le faire rappeler. Je sais qu'on pourrait me mettre un numéro dans le dos, ce serait pareil. Je sais que je n'ai rien d'exceptionnel, demande-lui, à cet autre qui m'a trompé, pourquoi il l'a fait. Certainement parce que moi ou une autre, ce serait la même. Je le sais. C'est juste blessant. "T'en fais pas, ça passera." l'oublie m'accompagnera. Je serre la main, le tire jusqu'à la chambre, et c'est un contact qui fait du bien. On est rien, on sera jamais rien, mais ce soir, soyons ces deux enfants qui ont enfin trouvé un copain dans la cours de récréation. Soyons ces enfants qui se sont liés d'amitié d'un rien, d'un jouet cassé, d'un sommeil brisé. « Tu me permets de prendre une douche ? Le sable et tout, c’est pas vraiment confortable. » je voulais faire la même, "Ouais bien sûr, c'est cette porte." en montrant la porte du doigt, ouvrant le placard en la tendant à l'homme. Sauf qu'une nouvelle fois, il apparaît torse nu. Les yeux se perdent, glissent, descendent sur quelques traces d'encre. Les tatouages, les cicatrices, les yeux s'y baladent. J'espère qu'il aura la force de m'en expliquer deux ou trois. "J'irais après toi." la pièce s'est réchauffé, d'un coup, et je serais pas étonné qu'il en soit la raison.
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    Lien du postDim 14 Avr - 13:46
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    Avares
    Si je devais t’expliquer pourquoi je ne dors plus, je devrais t’expliquer, te raconter toute ma vie. Toute cette histoire. Tous les maux que j’ai placé dans le placard afin de ne plus jamais ressentir tout ceci. Je devrais t’expliquer ma peine, cet abandon. Je devrais t’expliquer les nombreuses fois où j’ai pleuré, seul dans un coin, dans une ruelle où personne ne devrait m’observer, ou me croiser. Je devrais t’expliquer que la lumière d’un lampadaire m’aidait, m’aidait à ne pas m’enfoncer dans la noirceur de ce monde, m’aidais à tenir au coin d’une barrière pour ne pas me laisser gober par mon malheur. Tu sais, je devrais te raconter les jours où je hurlais à la mort, de quémander un peu d’amour, un peu de tendresse. Parce que mes parents, eux, ne m’aimaient pas, et ils étaient conscients de ça, ils me le disaient à chaque fois que je tendais ma main. Cette histoire est la mienne, et aussi douloureuse qu’elle puisse être, elle a fait de moi l’homme que je suis. Mais à quoi bon remuer le passé ? À quoi bon te dire que je suis mal ? Que je suis au bord d’une falaise depuis tant d’années ? Que ma conscience me dit de ne pas sauter, mes que mes démons me hurlent pour franchir ce pas. Ils disent que le monde serait mieux sans moi, mais comment je peux le savoir si je suis là ? Je te regarde, silencieusement. J’enregistre tout. Le fait que tu as été trompée, que tu as gagné quelque chose. Harvard. Le fait qu’en me disant ça, c’était un morceau qui tombait de ton cœur, et que tu tentais désespérément de l’attraper du bout des doigts. J’aimerai te dire que ça ne sert à rien, que ton corps se répare tout seul, qu’il oubli, qu’il accepte. Mais que sur le moment, tu as l’impression qu’il cesse de battre, tu le sens épuisé, tu le sens plus capable d’encaisse. Ô oui, mais ça va aller. Ce n’est jamais la fin. Dans cette chambre d’hôtel, je sens ton regard innocent se promener sur mon épiderme tatoué. J’ai des marques, de plusieurs bagarres, j’ai des tatouages qui me font rappeler d’où je viens. Et d’autres, qui me donnent envie de sourire. Peut-être que je pourrais t’en raconter, peut-être que ce n’était que des images sur mon corps. « Tu es curieuse de mes tatouages ? » Je te regarde tendrement, dans un sourire plutôt fantôme, mais où on voit une déformation sur le coin de ma bouche. Ca me fait doucement rire, parce que ce n’est pas la première fois que je sens ton regard ainsi, et que tu es bien trop gênée de demander. Mais ce n’est pas grave. C’est presque mignon de te voir agir, danser sur un pied sans savoir quoi faire. « Le 1994 ici, c’est l’année de naissance de mon petit-frère. Il aurait 25 ans cette année. Le lover sur ma main, c’est juste parce que j’aime séduire, mais c’était il y.a quelques années, une fille m’a surnommé comme ça, et c’est resté. » Parce que dans le fond, je n’étais pas un lover. Franchement, je n’avais pas de quoi l’être. Et si on parle de mon métier, c’était différent. Je le faisais pour l’argents, je le faisais pas pour dire que j’avais des tas de femmes derrière moi. Surtout que la plupart, c’était juste pour se montrer au bras d’un quelconque homme. Le bout de ma muqueuse passait sur mes lippes. Je racle ma gorge, avant de me tourner et être dos à toi. Je m’avançais vers la salle de bain, laissant la porte un peu ouverte alors que je retirais mes vêtements pour me glisser sous le jet d’eau chaude. Putain, c’était un soulagement. Un faible soupire vint se glisser de mes lippes en inclinant mon visage en arrière. Je sentais mes muscles se détendre, cette sensation de sommeil qui me gagnait petit à petit. Je me sentais bien, et c’était impressionnant de voir que c’était grâce à ta présence. « Tu veux commander un truc pour manger ? » Ma voix retentissait, un peu fort, je devais l’avouer. Je terminais rapidement de me savonner les cheveux avant de sortir et d’entourer mon bassin d’une serviette. Je m’observais quelques secondes dans le miroir, les blessures de l’attentats toujours autant gonflées. Putain, je savais que j’avais un souci à ce niveau. Je reviens sur mes pas, dans la chambre. Je viens auprès de toi en m’installant sur le rebord du lit. Passant mes doigts dans mes cheveux dégoulinant. « J’ai jamais trompé. Enfin, tu me diras. J’ai jamais eu de relation. J’ai jamais été en couple. » Je hausse les épaules. Quand je le sors, je me dis que c’est pas forcément normal, mais dans un sens, ça l’est. Avec mon boulot, le fait d’être le gars qui n’est jamais trop présent, ça me semblait logique de ne pas avoir d’intimité avec quelqu’un. Même si c’est différent avec une personne en particulier. « S’il t’a trompé, c’est qu’il te méritait pas. » C’est simple, il faut pas comprendre plus loin. J’ai jamais compris pourquoi les gens trompaient. Et à quoi ça servait de faire aussi du mal que ça à la personne que tu es censé aimer. Je secouais la tête de gauche à droite, m’étendant sur ce matelas en allongeant mes bras au-dessus de mon visage.
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    Lien du postVen 19 Avr - 19:40
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    « Tu es curieuse de mes tatouages ? » La lèvre se mord, je suis aussi curieuse de découvrir le corps, mais j'hoche la tête. Caleb reste dans un coin de l'esprit, je sais ce que tu représentes pour lui, et même si je ne représente pas grand chose à ses yeux, je ne tiens pas à le blesser plus qu'il ne l'est déjà. « Le 1994 ici, c’est l’année de naissance de mon petit-frère. Il aurait 25 ans cette année. Le lover sur ma main, c’est juste parce que j’aime séduire, mais c’était il y a quelques années, une fille m’a surnommé comme ça, et c’est resté. » Plus il parle, et plus j'apprends des choses sur lui. Chaque tatouage signifie quelque chose, chaque marque d'encre fait référence à une situation passée, à un morceau de lui, un morceau d'avant, aussi. Il va à la salle de bain et je prépare une serviette de bain en attendant, ainsi que mon pyjama. J'en profite même pour démaquiller mon visage. « Tu veux commander un truc pour manger ? » Le coton passe sur les yeux, "Hm.. pourquoi pas ? J'ai pas très faim." Même si, rien que d'en parler, ça m'ouvre l'appétit. Penser à une pizza aussi, ça aide à creuser le ventre. Le coton passe sur le second œil, l'homme sort de la salle de bain et je le regarde, fronçant les sourcils quand mes yeux tombe sur sa blessure. « J’ai jamais trompé. Enfin, tu me diras. J’ai jamais eu de relation. J’ai jamais été en couple. » Je souris, hausse les épaules, "Tu sais parfois, vaut mieux éviter." les inquiétudes, les souffrances, les larmes, le questionnement, j'ai connu tout ça, et autant le sentiment d'aimer est merveilleux, autant les dommages collatéraux sont désastreux. « S’il t’a trompé, c’est qu’il te méritait pas. » je souris et hausse les épaules, "Il n'est jamais question de mérite." le mérite, c'est inventé de l'homme pour nous faire croire qu'on vaut quelque chose. Le mérite c'est le retour des bonnes et des mauvaises actions, le mérite n'est rien qu'un tas de mensonges pour punir les enfants quand on ne leur donne pas ce qu'ils veulent. Dans une relation, il n'est jamais de question de mérite. "S'il m'a trompé, c'est certainement parce que je n'étais pas assez pour lui." j'ai relativisé, depuis. "Je serais assez pour un autre." même si le cœur s'accroche encore un peu trop à ce même homme. Je sais pas de quoi demain est fait, mais les relations ne sont pas un but à atteindre, c'est juste un plus à avoir. Je le regarde s'allonger, me mord la lèvre, "Bouge pas." je fonce dans la salle de bain, la porte à peine plus fermée que quand il y était. Je lance l'eau, m'oublie dessous, retire le sable, le sel qui agresse la peau, frotte le corps, m'essuie. Je regarde autour de moi, me souvenant. J'ai oublié le pyjama sur le coin du lit. Je soupire, fatiguée de moi-même, et sort avec la serviette autour de mon corps en souriant, un peu gênée. "J'ai oublié ça.." je prends le pyjama qui traînait là, l'embarque dans la salle de bain et l'enfile, avant de m'installer près de lui. Les cheveux sont relevés dans un chignon, les yeux s'attardent sur le corps, "Ta blessure, c'est normal qu'elle soit comme ça ?" parce que de là où je suis, ça n'a pas l'air.


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