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I LOVE HARVARD
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    Avares - Tête-à-tête
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    Lien du postDim 17 Mar - 20:09
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    Avares
    Je regarde mon téléphone. Une, deux, voire trois fois. En me demandant si c’était bien ce que je faisais. Ton message, ton besoin de me voir. Je le sentais, et c’était pareil de mon côté. La seule chose qui m’interdisait, c’était Caleb, et Sigrid. Je ne voulais faire du mal aux deux, Caleb, qui est mon frère, et Sigrid, qui m’avait hébergé un temps pendant que j’étais complètement paumé. Jamais, jamais je pourrais faire quelque chose qui ferait que je pourrais les perdre. Je me le promets au fond de moi. Mais je me lève, quand même. J’enfile un jean noir, un t-shirt blanc. Ma veste en cuir que je traine sur mes deux épaules droites. Et je me force à sortir de cet hôtel plutôt sinistre. Non, je ne réside pas au même hôtel que vous, moi et Cherry, on est ailleurs, cachés, parce qu’on sait qu’on devrait pas être là, et on l’est quand même. Je prends sur moi, je baisse le regard en enfouissant mes mains dans mes poches tout en sortant une clope, la calant entre mes lippes masculines, l’allumant, laissant une seconde valser cette flamme contre l’embout de ce tube toxique. Et puis, je me surprends. Je me dis que finalement, rien ne peut être aussi toxique que moi, qu’à l’évidence, c’était moi, la merde dans ce monde. Putain, j’aurais dû refuser, j’aurais dû te dire que non, que c’était pas possible, et ma conscience qui se cache dans un coin, comme d’habitude. Pourtant, elle me dit que je n’ai rien à craindre, qu’on va juste papoter. Il y aura rien d’autre, je me le suis promis, sur la tête de Caleb. Je l’aime trop ce gars, il le sait, et je sais qu’il m’aime comme son putain de frère. Même si on a joué aux cons les deux. Je lève mon regard, quand je te vois. Tu es jolie, comme à ton habitude, bien que différente au niveau des habits. Tu crois que je le vois pas ? Tu te trompes. Je vois tout. Je m’approche, je pose une phalange sur le bas de ton dos en penchant mon visage pour embrasser en douceur ta pommette. « Tu m’as pas trop attendu ? » Je jette un regard ailleurs, levant le doigt pour attirer le regard du serveur qui se joint à nous après quelques secondes. « Une bière, et pour toi, Ava ? » Je te questionne du regard, un faible sourire se détend sur mes chaires, ça me fait plaisir de te voir, même si je mordille ma joue de l’intérieur sous le stresse de ce tête-à-tête. Faut dire que c’est bien la première fois, et ça fait bizarre. Parce que je peux te toucher, te regarder. Sans te mettre, ou sans me mettre en danger.
    "On peut pas.(@originecitation // beerus)
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    Lien du postDim 17 Mar - 21:08
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    Avares
    Le coeur bat une fois, deux fois, trois fois, trop de fois. Les yeux sont rivés sur le clavier, l'hésitation en maître mot. Qu'est-ce que je réponds ? Il me dit qu'il peut pas, que Caleb c'est son frère, qu'il lui fera pas de mal. Moi non plus, je lui ferais pas de mal, mais de quelle douleur on parle ? Un second message est envoyé, enchaîné au premier. Le coeur s'arrête. Un léger sourire affecte les lèvres. Maintenant, j'ai juste envie de le voir. Juste envie de me figer dans ses yeux, de ne plus y bouger. Offre-moi ça, juste cette fois. Messages envoyés, lieu décidé, et ce désir d'être jolie, ce soir. La robe est attrapée, enfilée, j'ai même osée me maquiller. Légèrement, comme si je n'avais pas fait exprès. Tout mon corps lui hurle de me trouver belle, au moins ça. Je descends, m'assoit au bar, et commence à hésiter encore. Est-ce qu'on peut faire ça ? Je tiens trop à Sigrid, c'est elle qui m'a soutenue, qui me protège, qui est présente. Je tiens trop à Caleb, même s'il est plus un fantôme du passé qu'un élément du présent, je sens que j'y suis encore accrochée. J'ai envie de me lever, partir, mais mes yeux accrochent les siens quand il approche, et je suis résignée à rester. J'aimerais les oublier, ce soir. Ces autres qui nous retiennent, qui nous empêchent de nous voir. « Tu m’as pas trop attendu ? » souris, secoue la tête, "Non non, je viens d'arriver." et j'allais presque repartir. Est-ce qu'on est pas entrain de foncer dans un mur bien trop haut ? « Une bière, et pour toi, Ava ? » Lève les yeux vers l'homme, il est beau, Ares. Essaie de se concentrer sur le serveur, "Hm.. un mojito." est-ce que l'alcool représente une bonne idée ? J'en sais rien, je suis perdue, j'ai peur d'ensuite, de la suite, de ce qui nous attends. Viens on oublie, rien que pour l'instant ? "J'aurais peut-être mieux fait de prendre un soda." hausse les épaules, rigole légèrement. Maintenant que c'est fait, trop tard. Depuis ses messages, j'ai juste envie de me blottir dans ses bras, de ne plus en sortir, de m'y verrouiller. Dans l'histoire, je sais même pas qui on s'amuse à protéger. "C'est juste que j'suis pas très.. bonne à tenir l'alcool et j'veux pas que tu m'vois dans mon pire état." offre un sourire, tu parles beaucoup trop, Ava. "Bon, un verre, ça va." rigole, secoue la tête, joue avec mes doigts. Bordel Ares, qu'est-ce que t'es entrain de me faire ? J'ai pas envie de briser quelque chose qui n'a pas commencé, j'ai pas envie de détruire les fondations d'une base sur laquelle on pouvait marcher, s'amuser, s'apprecier. J'ai pas envie, mais c'est comme si le monde entier tendait à ce qu'à peine commencé, ce soit déjà terminé.
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    Lien du postMar 19 Mar - 19:40
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    Avares
    Tu sais, je t’ai toujours trouvé dangereuse. Je t’ai toujours trouvé au-dessus des autres, sans doute parce que tu savais t’y prendre, tu étais sous Sigrid, et pourtant, dans une salle, on pouvait voir que toi, t’étais comme une sorte de lumière, et putain, tu m’avais foutu dans une merde pas possible quand t’avais débarqué. De tes hanches, de ton visage, de tes yeux, tu m’avais grillé, et j’avais détesté ça. J’avais détesté ce sentiment. Celui qui fait que je ne cessais de te regarder, t’étais là, partout, comme accroché. Et je ne pouvais rien faire, parce que blesser Sigrid était pour moi la dernière chose que je ferais. Cette femme, cette poupée que j’ai tenu entre mes mains. Et Caleb, qui s’ajoute à la liste. Je commence à me dire que l’univers tout entier ne désire pas qu’il se passe quelque chose entre nous deux, et c’est peut-être mieux ainsi, j’en sais rien. Je hausse les épaules, te voir minable, complètement bourrée, à l’ouest, ça serait pas désagréable à regarder, à entendre. Je souris, sincèrement, ce sourire qui déforme les coins de mes lèvres alors que j’abaisse mon regard discrètement sur ta tenue. « Un soda ? Il est hors de question de prendre un petit soda en ma compagnie. » Parce que je n’ai pas quinze ans, que même en conduisant je me prends un ou deux verres. Je me tourne vers le comptoir, je m’installe sur le tabouret à tes côtés en déposant mes coudes sur le bois. Je regarde le serveur qui s’active pour nos boissons. « J’ai pas peur de te voir dans les pires états. » Après tout, tu aurais pu être très joyeuse, ou complètement le contraire. Le bout de ma muqueuse passait sur mes lèvres, lorsque le serveur arrivait je sortais naturellement un billet que je lui tendais. Poussant le vers jusqu’à toi, pour saisir le mien de ma phalange. « Mais si je peux te rassurer, je suis pas forcément mieux quand je bois. » Parce que je fais partie de ceux qui quand ils boivent, il n’y a pas de juste milieux. Soit, je suis heureux, je peux clairement l’être, même si on le voit pas forcément sur mon visage, soit, c’est l’inverse, et je me casse chez moi en me persuadant que c’est le seul endroit qui me serait confortable. Me laissant engloutir par mes démons, ces voix qui durant la nuit, m’emprisonnent, m’étouffent, me paralyse. « Je te voyais plus cocktail, du genre… Le cocktail que toutes les nanas prennent. Quoique, ce que tu as pris c’est un peu après. » Je grimace, je fais même un petit geste avant de reprendre mon sérieux. Du moins, même si je suis satisfait d’être présent à tes côtés. Même en sentant ton parfum glisser sous mes narines. Détournant mon regard sur ton visage, je l’observe. Comme si je faisais une capture pour me souvenir de chaque grain de beauté, de chaque détail qui fait que tu es toi. « Alors, santé. À cette soirée. » Qui va me sembler bien plus que compliquée, et que je sais, je sais que je vais savoir me tenir. Je ne suis pas fou, je ne risquerai jamais une amitié de longues années, même pour une nana, et même si la nana en question, c’est toi.
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    Lien du postMer 20 Mar - 19:10
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    Avares
    J'ai jamais essayé de commencer un brasier sur nos carcasses. Parce qu'il y avait elle, parce qu'elle était celle qui m'avait en partie sauvé. Parce qu'il y avait lui, un peu aussi. Mais Ares, t'es celui qui tiens en ces doigts le briquet. On aurait pu, dans cet autre monde, vivre quelque chose. C'est ce que j'ai aimé imaginer, le soir où je t'ai vu, de l'autre côté de la pièce. Je me suis vue, comme une enfant stupide, au bras d'un homme inconnu, qu'elle ne devait pas, ne pouvais pas désirer. Pourtant, mon cerveau, mon imagination, et les films qu'on regarde quand on est enfant, imaginait déjà le prince charmant. Le rêve s'est brisé, quand c'est son bras, que tu as attrapée. Sigrid. Faire une croix dessus, poser les yeux ailleurs, recommencer. « Un soda ? Il est hors de question de prendre un petit soda en ma compagnie. » c'est soit ça, soit me voir dans le pire de mes états. Je tiens très mal l'alcool, j'ai pas l'habitude, j'ai pas appris à mon corps à tenir face à cette boisson. « J’ai pas peur de te voir dans les pires états. » Mes yeux se relèvent vers l'homme, les yeux sont attendris, le sourire est doux. Le jeu est présent dans mes mots, comme d'une taquinerie lancée ; "Tu devrais." je suis joyeuse, trop. Je regarde pas où je met les pieds, je pense le monde comme mien. « Mais si je peux te rassurer, je suis pas forcément mieux quand je bois. » la lèvre se mord, "J'serais pas contre te voir dans cet état non plus." j'attrape mon verre, observe la paille. Clairement, mauvaise idée. Je sais pas pourquoi, je sens qu'il est bien dosé, un seul verre réussira à me mettre dans un état où mes pupilles sont dillatées. Ou alors, c'est l'homme en face de moi, je sais pas, je suis pas décidée. « Je te voyais plus cocktail, du genre… Le cocktail que toutes les nanas prennent. Quoique, ce que tu as pris c’est un peu après. » rigole, "Je bois ce qu'on m'offre." veut quand même tenter d'appronfondir, "C'est quoi, un cocktail de nana alors ?" juste pour m'amuser de la définition qu'il en est. Le regard devient pesant sur mon visage, le visage devient timide, la timidité se cache dans un sourire. Pourquoi il faut que ce soit sur toi que ça tombe, Ares ? Pourquoi pas un autre ? « Alors, santé. À cette soirée. » Lève le verre, le cogne contre le sien, "à cette soirée !" avant de prendre une gorgée du mien. Je fini par grimacer, "Ah oui, tu me verra peut-être dans mon pire état sans même avoir besoin d'un second verre !" la grimace part, laisse place à un rire, "Tu m'ramènera jusqu'à ma chambre, si jamais j'marche pas droit ?" dis oui, même si c'est un mensonge. Dis oui, même si au final je tituberai seule, là haut, au milieu des portes de chambre, au milieu de ces autres. J'oublie pas, cette phrase de trop, par message. J'oublie pas, que de savoir qu'on connait Caleb t'ennuie. C'est dans un coin de ma tête, crois moi, à chaque fois que mes yeux croisent les tiens, j'ai le même electrochoc que quand j'ai lu ce message. Tu es ces vagues pour mon coeur, puissantes, intenses, à éviter. Sauf quand on sait surfer, et j'ai toujours pensé que pour apprendre, il valait mieux s'y risquer.

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    Lien du postVen 22 Mar - 19:56
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    Avares
    Je suis loin d’être un bon gars quand je bois, mais ça, je pense pas être le seul. C’est un vrai cliché, du gars qui s’énerve quand il boit, qu’il frappe. Mais j’aimerai que ça soit faux, dans le fond, j’aurais préféré être dans le groupe de ceux qui boivent pour arriver à rire pleinement sans débordement. Mais, je le suis pas. N’est-ce pas ? Si j’étais un tant soit peu normal, je ne serais pas ici, je serais pas à côté de toi. Pas après la rencontre que nous avons fait avec Caleb. Jamais je ferais un faux pas, seulement s’il me le permet, si seulement il me l’autorisait. Parce que c’est comme ça, et ça fonctionnera toujours comme ça. Je ne dis rien, je préfère hausser les épaules en laissant un trait, fin, un léger sourire se perdre sur mes rictus. Je t’observe, silencieusement. Tes traits passent sous mes pupilles dilatées. Tu es une belle femme. Et tu le sais, tu le sais, parce que tu l’utilises en ce moment-même. Lorsque la question sur le cocktail ressort, je viens jouer avec ma bière de mes articulations, tout en riant à cette conversation. « Avec pleins de couleurs, je sais pas vraiment l’nom. Mais, souvent avec un petit parapluie. » Je voyais ce genre de cocktail partout, et la dernière fois que j’ai pris un verre avec une nana, elle buvait que ça. Je veux pas dire que ce n’est pas bon, mais clairement. Il y avait mille fois mieux. Je racle la gorge, je t’imaginais. Peu assurée sur tes pieds, secouée par l’alcool qui coulait dans tes veines. Ta bouche pâteuse, et probablement beaucoup de paroles que tu n’aurais pas assumée le lendemain. Mordillant l’intérieur de ma joue, je soupirais, détournant le regard pour le plonger dans le tient. « Évidemment. » C’est certain, que je ne te laisserai pas rentrer ainsi seule. J’ai beau être maladroit, indécis, ou même complètement un enfoiré de première. C’est surtout que les gens ne tentent jamais de me connaître plus profondément. Et bien, ils seraient étonnés de voir que je suis pas comme ça. Que j’ai besoin de l’être, mais que je ne le suis absolument pas. Enfin, je crois. Je bois une longue gorgée de ma boisson, tournant le sommet de mon buste en ta direction, tout en me saisissant de ton mojito. Y trempant mes lèvres afin de goûter. « Pas mal, très sucré. Et surtout, très corsé. » Comparé à toi, ma bière était loin de t’effleurer. D’ailleurs, en laissant ton verre, je reprenais mes droits en dévalant le reste de liquide tout en la tendant au serveur qui vint une nouvelle fois à notre rencontre. « Un whisky. Sans glaçon. » Parce que ceux qui me disent que le whisky est meilleur avec le glaçon, n’y connaissent absolument rien. J’attendais, sortant mon paquet de clopes en glissant une entre mes lippes masculines. L’allumant, avalant cette fumée qui me faisait périr sans même le vouloir. « T’es venue toute seule ici ? » J’espérais que non. Je n’ai pas vraiment confiance, même si c’est qu’une île. Je te regarde du coin de l’œil, avant de poser mes coudes sur le rebord en inclinant le visage sur la droite. « Tu veux qu’on aille marcher ? » Histoire de ne pas être qu’ici, et surtout d’éviter que je boive trop. Parce que je savais que si c’était le cas, que j’allais en abuser, que j’allais sauter tête la première dans quelque chose que je pourrais regretter, et je ne veux pas, et je ne peux pas. Je me levais, descendant d’une traite le contenu de mon verre après avoir payé au serveur. Je te fis un petit signe de la tête pour que tu me joignes dans une marche lente, enfonçant mes mains dans mes poches.
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    Lien du postDim 24 Mar - 0:01
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    Quand je bois, je m'extase devant tout, et d'ordinaire, je le fais déjà devant toi. J'ai pas envie qu'on me voit comme ça, parce que je serais trop joyeuse, je rigolerais pour un rien, je risquerais même de te prendre la main. Je brûlerai les étapes, j'oublierai que tu connais Caleb, j'oublierai que je suis l'interdit, entre deux eaux troublées. Je trouverai que de me noyer, ce serait une bonne idée. Voilà comment je serais, bourée. Vaut mieux éviter. « Avec pleins de couleurs, je sais pas vraiment l’nom. Mais, souvent avec un petit parapluie. » Je rigole et hôche la tête, "Ah oui ! je vois du quel tu parles ! Un tequila sunrise, peut-être ?" merci mesdames, de nous offrir une réputation affreuse. On est toutes similaires, on commande toutes le même cocktail, celui avec toutes les couleurs et le petit parapluie. Pourquoi on prendrait pas l'ambré glacé ? Dans tous les cas, me connaissant, l'alcool me réussira pas. Je demande alors si je peux avoir un bras, au moins pour me ramener jusque dans mes draps. « Évidemment. » le sourire est dissimulée mais bien présent. Mes yeux se tournent parfois vers lui, discrètement. Ares, c'est l'envie de l'interdit, et rien que d'y penser, le coeur accélère. Ses mains aggripent ma boisson, approche le verre contre ses lèvres. J'ai loupé quelque chose ? « Pas mal, très sucré. Et surtout, très corsé. » le rire débile s'échappe de mes lèvres, "J'te l'avais dis !" puis, comme d'une confidence, "J'crois que le serveur a vu dans mes yeux que j'tenais pas l'alcool." taquine, d'une bêtise. J'aurais pu soupçonné que t'y es pour quelque chose, que tu l'a mis dans la confidence, juste pour me ramener. Non, ça c'est juste l'imaginaire, la fille qui se fait des idées. L'impressionnant à côté attrape son verre et le fini d'une traite, et je sais que je serais incapable de faire ça. J'en serais incapable, j'ai déjà du mal à boire mes trois gorgées quand c'est corsé, alors cul sec ? Jamais. Ce qui me surprends le plus, c'est la commande enchaîné. « Un whisky. Sans glaçon. » Et d'un coup, je sais plus pourquoi je suis venue. Je sais pas, Ares, est-ce que t'a besoin de ça ? Est-ce que cette dose d'alcool te semblera assez, pour me supporter ? Est-ce que t'a besoin de plus ? Pourquoi j'ai passé tout ce temps à me préparée, pour un homme qui verra flou dans quelques verres ? « T’es venue toute seule ici ? » Mais relativise, Ava. C'est juste des mauvaises idées, c'est le manque de confiance dans sa plus grande beauté. J'inspire, expire, prends une nouvelle gorgée. La tête se hoche de haut en bas, le sourire revient, la joie de vivre, aussi. "Ouais, j'suis toute seule." hausse les épaules, "enfin, avec tous les étudiants d'Harvard, tu sais." les gars qui passent à trois heures du matin nu comme des vers sous les fenêtres. Ceux qui hurlent jusqu'au petit matin qu'ils font de leur temple une fête. Autrement, je suis seule. L'indépendance hurle, à l'intérieur. Même quand j'te regarde, j'ai envie de m'échapper. Je sens que t'es mauvais. Je sens aussi que ces yeux, là, c'est ceux à qui je peux rien refuser. « Tu veux qu’on aille marcher ? » hoche la tête, prend une dernière gorgée et attrape la veste posé sur le siège d'à côté. Rejoins l'homme, d'un réflexe trop tactile, attrape son bras. "Alors.. t'es venu avec Sigrid ?" le couple est beau, je fais pas le poids, à côté d'elle. "Vous êtes ensemble depuis longtemps ?" elle a de la chance, de réussir à t'attraper dans ses filets, d'avoir réussi à voir ce que les autres ne voient pas. Je suis certaine qu'elle est très heureuse, dans tes bras. Qu'elle est comblée, dans tes draps.

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    Lien du postDim 24 Mar - 12:17
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    Dans le fond, j’étais persuadé qu’on pouvait terriblement bien s’entendre, le truc, c’est que c’est différent, il y aura toujours cette gêne de mal faire, de faire trop de chose qui mettrait en danger toi, comme moi, envers Sigrid, ou envers Caleb. Je me persuadais que tout ceci n’était qu’une passe, que tu allais bien vite trouver quelqu’un d’autre, et que surtout tu allais oublier cette soirée, et ce message envoyé de ma part. est-ce que je regrette ? Pas forcément, parce que c’est la vérité, dans le fond, ça m’emmerde que Caleb soit entre nous, à la rigueur, Sigrid, je pouvais parfaitement gérer. Elle était une cliente, mais bien plus que ça. Je ne disais rien, je haussais les épaules quand tu me demandais si j’étais venu avec elle, j’en venais à froncer les sourcils, ça faisait des semaines que je n’avais plus contact avec. Il fallait absolument que je passe à son appartement. « Je ne suis pas avec Sigrid. » Confidentiel, évidemment. Mais je n’en dirais pas plus, mais je ne veux absolument pas qu’elle pense que je suis pris, parce que c’est faux. Je tourne mon regard vers toi, je tente d’examiner tes expressions, tes expressions qui me diraient tant pourquoi tu voudrais savoir ça. Enfonçant mes mains dans les poches, j’observais tout autour de nous en te laissant prendre mon bras. « Je suis pas venu avec, je suis venue avec une bonne amie. » Cherry, était bien plus que ça, mais je me doutais que de te dire qu’elle bossait pour moi, que je l’avais embrasser, n’était en rien penchant dans la positif. Me détachant de toi, je vins passer un bras sur tes épaules pour t’accoler contre mon épiderme. C’est mon geste ça, je fais constamment ça. J’aime pas juste me balader à côté de la personne, faut toujours que je trouve un moyen de contact, et même si c’était pas franchement bien entre nous, j’ai pas pu résister. « Et t’as pas un petit étudiant que tu aimes ? » On dirait que je parle avec une adolescente. Mais je veux juste pas nous retrouver entre deux silences. « Fin, c’est vraiment à chier mes questions. Tu bosses depuis combien de temps avec Sigrid ? » Je ne connaissais absolument rien de votre relation, si c’était purement professionnel, ou si tu l’as côtoyais en dehors. Mais qu’est-ce que je connais de la vie de Sigrid, à part le fait qu’elle a eu pitié de moi, qu’elle m’a hébergé lorsque j’allais au plus mal. Je t’embarquais en direction d’un petit bar au bord de la plage, je me calais derrière toi, suivant le regard des nombreux hommes à nos côtés. Je veux juste m’assurer qu’il ne t’arrive rien. « C’est juste que j’aime pas trop quand on regarde les femmes comme si on était affamés. » Et clairement on sait tous que les hommes en ce jour, sont tous des gros porcs et que moi-même, je me suis surpris à regarder quelques femmes comme ça. Je ne sais pas pourquoi, et clairement je m’efforce de pas devenir une merde comme mon père. Plutôt ironique, non ? Puisque je vends le service de plusieurs femmes contre de l’argents, mais je me dit que c’est plutôt une vengeance qu’elles sont. Que grâce à moi, elles peuvent obtenir absolument tout. Je racle ma gorge, baissant mon regard sur mes bras qui passent autour de toi, mon menton sur l’une de tes épaules. « Tu prends rien, parce que je crois que t’en as pas besoin, mais j’ai soif, alors je vais juste prendre une bouteille d’eau. » Histoire de pas me retrouver ivre, histoire de pas faire de conneries. Quand je prends la bouteille contre un billet, je m’empresse de boire une gorgée en te tendant. « Tiens, je crois que l’alcool c’est pas trop hydratant. » Même si j’en avais encore envie, sérieusement. Je suis en train de me plier juste pour pas que je dérape. Je me décolle même de toi, mes mains dans les poches en sortant de mon paquet une clope, la calant entre mes lippes. « Tu fumes ? » Te scrutant du coin de l’œil, reprenant la marche le long de la plage.  
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    Lien du postDim 24 Mar - 12:48
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    « Je ne suis pas avec Sigrid. » fronce les sourcils, sans comprendre. "Mais pourtant je.." le nez se plisse. Je vous ai vu, ensemble, ensemble comme en couple. Je lui ai même demandé, ce soir là, après ce regard trop longuement échangé entre nous deux. J'avais l'impression que mon âme se transperçait. C'est peut-être ça, qui me pousse à attraper le bras masculin, à faire un contact quand il n'y en a pas. Un reflexe, comme d'une chaleur excercée entre deux êtres, bien que minime. « Je suis pas venu avec, je suis venue avec une bonne amie. » souris, hoche la tête. Le fond du cerveau hurle à la tromperie. Une bonne amie ? Depuis quand ça existe, ça ? La conscience me dit de creuser, de finir par en parler à Sigrid, et d'un autre côté... Je me dis que je suis celle qui peut déraillée, celle qui est attirée, qui peut craquer, face à Ares. Pourquoi c'est soit tout noir ou soit tout blanc ? Il se détache, passe son bras autour de mon épaule et ma lèvre se mord. Un geste qui faut chaud à l'intérieur. « Et t’as pas un petit étudiant que tu aimes ? » Rigole de bon coeur, un petit étudiant ? Aimer ? J'essaie d'arrêter. « Fin, c’est vraiment à chier mes questions. Tu bosses depuis combien de temps avec Sigrid ? » Je secoue la tête, "C'est pas à chier." mais je laisse le mystère flotter. "Depuis.. un moment ?" je compte pas les années, "J'étais serveuse, et elle m'a dit que si j'pouvais faire un numéro au cabaret, le salaire allait augmenter." C'est la pauvreté dissimuler, c'est travailler, pour gagner, pour pouvoir étudier. "J'ai commencé à apprendre le tissu aérien et j'vais l'faire trois soirs par semaine, en plus du service." souris en regardant l'homme, "Si jamais un jour tu passe et que.. tu veux m'voir à l'oeuvre." j'en serais plus que ravie. Danser dans les airs pour tes yeux, ce sera beau, je me dis. On continue de marcher, passant devant un bar, lui se mettant derrière moi. Je tourne mon visage, le cherche des yeux, sans comprendre. L'interrogation doit se lire sur mes traits, parce qu'il me donne une réponse. « C’est juste que j’aime pas trop quand on regarde les femmes comme si on était affamés. » Tout ce que j'entends, c'est de la protection, sous des vagues de possessivité. On protége la proie parce qu'elle est sienne. C'est surtout mon esprit humain, qui interprête ces gestes comme je le veux. "J'suis contente de t'avoir pour me protéger, alors." moi, mon fessier, l'appat dont je suis désignée. Là, la surprise me prends. Ses mains s'entourent à ma taille, son visage appuie sur mon épaule. Le coeur accélère, le frisson commence du ventre pour rejoindre le corps entier. J'ai du mal à respirer. Trop de proximité, j'y suis pas habituée. « Tu prends rien, parce que je crois que t’en as pas besoin, mais j’ai soif, alors je vais juste prendre une bouteille d’eau. » hoche la tête, j'en ai perdu ma voix. Le contact était trop précieux. L'eau est payé, mes yeux sont rivés sur toi, désolée. J'y arrive pas, à regarder autour, j'y arrive pas. « Tiens, je crois que l’alcool c’est pas trop hydratant. » Doux retour à la réalité. Attrape la bouteille, prends une gorgée. Non, attends, reviens contre moi, t'en vas pas. « Tu fumes ? » Ares, c'est des hauts et des bas. C'est viens là et fuis-moi. Je tangue de gauche à droite, je sais pas sur quel pied danser, mais je suis bonne équilibriste, je sais danser sur la pointe des pieds. Jouons le comme ça, puisque c'est ta volonté. "Non, rien de mauvais n'entre dans ce corps." sauf peut-être un peu d'alcool de temps en temps. "J'ai résisté aux drogues pendant toutes ses soirées étudiantes." tu sais pas à qui tu t'adresse, Ava. "J'devrais être félicité !" la douceur du sourire aux lèvres. Je ne suis que lumière, dans l'ombre des ténèbres. J'en connais plus d'un, qui sont tombés. Je vois les dégâts, et j'ai pas envie d'être de la partie, tu vois. "enfin, j'ai rien contre les personnes qui fument." se souvient qu'il a de la fumée à la main. Tu t'enfonces, Ava. Je frotte mon visage de ma main, soupire. "Tu sais nager ?" l'idée est mauvaise, mais derrière nous, la mer offre un doux bruit. Tâchons de l'utiliser, de nous raffraichir les idées, de rendre ses souvenirs plus salés.

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    Lien du postDim 24 Mar - 13:12
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    Est-ce que j’avais fait une connerie de dire que je n’étais pas à Sigrid ? Probablement, et je sais que ça va finir par me retomber dessus. Mais je pouvais pas, je pouvais pas te mentir, je voulais pas que tu penses que j’étais à quelqu’un alors que clairement, c’est pas le cas. Pas pour le moment. Même si c’est compliqué dans mon cœur, que tout semble noir, il y a toujours cette faible lumière. « C’est compliqué avec Sigrid. » Peut-être que c’est mieux, si je te laisse baigner dans le doute. Et que tu viennes à en parler avec cette amie. Du moins, je la vois comme ça, et ça nous fout davantage dans la merde. Tu bosses pour elle, mais c’est aussi ton amie, et je commence réellement à douter de ma présence ici. J’aurai pas dû, putain, je suis vraiment un idiot. « Je viendrais, seulement si tu m’invites. » Ouais, Ares. Enfonce toi, enfonce toi mon gars, parce que c’est vrai, t’es pas assez sous la merde, tu sais à peine respirer que tu veux qu’on t’enterre. Je hausse les épaules en détournant le regard rapidement sur les hommes. Ils posent un regard sale sur toi, et je le devine. Je sais comment on est, je sais comment on peut se comporter. Et dès qu’on s’éloigne, je jette un dernier coup d’œil, afin de nous assurer qu’aucun ne vienne à nous suivre. J’ai encore mal à mes blessures, ça ferait vraiment une mauvaise idée de tenter le diable. « Je protège pas n’importe qui. » Parce que la plupart du temps, je m’en cogne des gens, si ça ne me touche pas, si l’histoire n’a rien à voir avec moi, c’est que définitivement je m’en cogne. Je racle ma gorge quand tu me dis que rien ne rentre dans ce corps, je veux dire, rien de mauvais. Pas d’alcool, enfin, ça ça doit dépendre de ton humeur, mais pas de clope, rien de tout ça. Faut croire qu’on est bien différents toi et moi. « C’est la merde de fumer. Tu as raison de te conserver de tout ça. Et je pense que c’est difficile, surtout dans les soirées étudiantes. L’alcool, les drogues, ça doit vite tourner. » Parce que la plupart du temps, ce que tu vois s’offrir aux gens, c’est moi qui vend. Mais ça, je vais éviter de le dire, parce que je veux pas que tu penses que je veux la mort des gens. Non, ils sont assez grand pour se jeter dans le vide. J’arque un sourcil, je te regarde du coin de l’œil en lâchant un faible rire. Je pose la bouteille sur le sable, j’enlève mon t-shirt blanc, je le jette dans un coin en reposant instinctivement mon regard sur ma blessure. Je te regarde, et avant que tu dises quoique ce soit, je préfère le dire avant. « Je me suis fait tiré dessus durant les attentats, j’ai aussi sur la cuisse. Mais ça va. Ne t’en fais pas. » Je dois toujours me justifier quand je me déshabille. Et je parle aussi dans le privé. On me lance beaucoup de questions, et je me dois de répondre le plus honnêtement possible. Quand j’abaisse mon jean, je reste en boxer noir alors qu’à ce moment. Tu peux voir l’intégralité de mes tatouages, bien nombreux. Recouvrant plusieurs cicatrices, quelques fois profondes et d’autres rien de très important. « Tu comptes te mouiller avec les habits ? » Faut vraiment être cinglé pour ce jeter comme ça dans l’eau, mais j’ai pas envie de me poser davantage de questions pour le moment. Écrasant ma cigarette à peine entamer dans le sable, je la gardais près de mon t-shirt afin de la mettre dans le cendrier le plus proche. « Si tu veux, tu peux porter mon t-shirt. Fait pas trop chaud. » Ouais, je disais ça pour te mettre à l’aise si tu ne veux pas te dévoiler à moi, et je comprendrai. Après tout, on dit bien que les sous-vêtements sont bien plus privés que le maillot. Fin, j’y connais rien, j’ai juste un boxer. Je regarde ailleurs, comme pour te prouver que je ne vais pas te reluquer comme un dingue. Et je te tends ma main en marchant jusqu’à l’arrivée de l’eau. Elle était plutôt bonne dans ces zones. J’en oubliais que je vivais dans un appartement de merde à Boston. « Alors, je sais nager, mais je suis pas un nageur pro. » J’ai su nager quand j’étais jeune, faire du vélo, enfin, les trucs qu’on est censé apprendre avec nos parents, j’ai bien dû me débrouiller seul. Je te tire contre moi, frissonnant sous l’eau légèrement froide. Observant la mer sous le noir du ciel. « On va pas plus loin, je veux pas disparaître. » Putain, c’était clairement ma phobie.   
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    Lien du postLun 25 Mar - 20:17
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    Au final, je sais même plus qui croire, comment le croire. Je suppose que c'est une incompréhension entre nous deux, le choix des mots. J'étais persuadée qu'ils étaient ensemble, comme un couple. « C’est compliqué avec Sigrid. » hoche la tête. Des hauts et des bas, ça arrive comme à tous. « Je viendrais, seulement si tu m’invites. » Souris plus grand, je le ferai, Ares. Juste pour que tu me vois danser, que tu me vois circuler, en l'air, un drap comme seule compagnie. Et quelque part je me dis que plus il y a de gens et plus il y a de chance que Sigrid garde mon numéro, que je le continue, que je m'améliore. Ares c'est l'homme qu'on rêve toutes d'avoir, au final. Celui qui surveille, qui regarde autour, qui protège. C'est facile, de sombrer pour des yeux comme les siens, au final. « Je protège pas n’importe qui. » les lèvres se pincent, "J'en doute pas." j'entends la nuance, que je ne suis pas n'importe qui. Je sais que ce corps doit faire peur à plus d'un, et j'imagine d'anciennes relations où, sous la colère, quelques cicatrices se sont acharnés sur ta peau, à vouloir protéger un être aimé. « C’est la merde de fumer. Tu as raison de te conserver de tout ça. Et je pense que c’est difficile, surtout dans les soirées étudiantes. L’alcool, les drogues, ça doit vite tourner. » Acquiesce de nouveau, "ça tourne vite, et.. beaucoup disent que c'est mieux, avec." je sais pas, j'ai jamais essayé. J'aimerai dire aux vendeurs d'arrêter, mais au fond, quand un gars vend une corde, est-ce le vendeur qu'on blâme, ou le suicidé ? Ca changerait pas grand chose que les dealers arrêtent. J'aime pas l'idée, j'aime pas le fait de me dire qu'un de mes plus proches amis, Jake, vends, revends, gagne de l'argent avec ça, mais quand les gens ont décidé de se droguer, que ce soit d'une manière ou d'une autre, ils y arrivent. Moi, tu vois, j'aimerai sauver les âmes. Leur dire que ça ira, et jeter tous leur problème à la mer. Comme nous ce soir. Lâchons nous, larguons tout. Le t-shirt de l'homme se retire et mes yeux sont appelés. Je m'y attendais pas. « Je me suis fait tiré dessus durant les attentats, j’ai aussi sur la cuisse. Mais ça va. Ne t’en fais pas. » Les lèvres se pincent. J'espère que ça va. Les yeux observent, scrute les tatouages, essaie de deviner. Suppose quelques cicatrices là dessous, les vois, malgré tout. « Tu comptes te mouiller avec les habilles ? » Retour sur la vie. Rigole, secoue la tête, "Non non !" et il se tourne, comme pour protéger mon intimité. Ares, décidément, toutes les cases sont cochées.  « Si tu veux, tu peux porter mon t-shirt. Fait pas trop chaud. » J'en ai pas besoin, le corps est assumée. Je laisse mes vêtements sur le sable, la robe se retire, laisse place à des sous-vêtements non accordés. En général, j'attends trois à quatre soirs avant de montrer autant, mais supposons que c'est comme un maillot de bain, où les meilleures parties sont masquées. J'attrape sa main, nos pas nous guident jusqu'à l'eau. « Alors, je sais nager, mais je suis pas un nageur pro. » les doigts se serrent dans les siens, "Moi non plus, t'en fais pas." menteuse. C'est une bête de sport, natation, équitation, escalade, tout y passe. « On va pas plus loin, je veux pas disparaître. » hoche la tête, tire la main vers moi, l'eau à peine aux cuisses. "Viens là.." le tire, et dans un même mouvement, me met face à lui. Les yeux descendent sur son torse, ça en fait, des informations. L'une des mains glisse tendrement sur la blessure, la contourne, prends soin de ne pas trop toucher. L'effleurer du bout des doigts, alors que les yeux se relèvent vers l'homme, "ça fait mal.. ?" parce que si c'est le cas, on devrait peut-être pas être dans l'eau. Je me dis qu'il y a des risques d'infection, que ça peut devenir grave, être pire que ce que c'est. La proximité est telle que je pourrais presque sentir la chaleur de son corps. Se rends compte des choses, retire sa main, "Désolée, si tu voulais pas que je te touche." absolument pas désolée du tout. Je voulais toucher, sentir sa peau sous mes doigts, et c'est désormais chose faite. Rien que ce contact, ça me suffit. Ca apaise la bête, au dedans, qui crie après toi. Qui crie après tes mains, tes courbes. Je sais qu'il n'en sera rien. Je sais que Caleb est présent, que Sigrid aussi. Gardons l'amitié, puisque c'est tout ce que nous pouvons nous offrir.


     
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