Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityYou'll stay near me so road remains hopeful this time ‡ Ares - Page 2
I LOVE HARVARD
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    You'll stay near me so road remains hopeful this time ‡ Ares
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    Lien du postSam 26 Jan - 16:49:42
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    Il ne te promet pas non. Parce que les promesses sont faites pour tenir. Et son monde est trop sombre pour espérer s'en sortir indemne. Vous n'êtes plus des enfants. Vous n'en avez jamais été. Mais quelque chose en toi se brise. Parce qu'il ne peut pas te promettre de toujours s'en sortir mais tu peux encore moins arrêter de te soucier pour lui. Il est ta part de noirceur et de lueur, il est ce parfait ensemble pour ta complexe personne. Et il te demande d'exposer tes failles à son tour. Tu observes sa grimace alors qu'il se redresse pour observer tes plaies. « Doucement. » que tu dis pour lui. Parce que tu ne veux pas qu'il souffre davantage. Ses phalanges viennent explorer ton mal, brièvement mais tu sens une chaleur douce et bienfaisante ce répandre dans ce membre battant au centre de ta poitrine esquintée. Dire qu'elle est un de tes atouts habituellement, elle est en bien triste état désormais. Tu baisses le tissu doucement pour venir recouvrir ton abdomen alors qu'il te questionne sur les soins. « Elles le font quand elles refont le pansement. J'ai ce qu'il faut pour la douleur mais je ne veux pas trop en prendre. » Garder le contrôle. Toujours. Tu sais comme les morphiniques peuvent entamer la raison et la lucidité, mais aussi entraîner un cercle vicieux d'addiction. Tu as bien trop mal moralement et physiquement pour ne pas succomber à ces artifices, aussi tu t'en tiens à distance.Il t'interroge sur ton état, comment tu te sens. Tu ne le sais même pas toi même. Et où tu étais. « Je me sens fatiguée. J'ai peur de ne jamais être en forme comme avant. » Mais l'horreur, tu l'oubliais. Elle revenait te hanter parfois mais tu savais qu'elle ne t'embêterait pas si longtemps. Du moins, tu l'espérais. « J'étais au discours du maire avec Abélard. Au premier rang. » Ce qui explique que vous ayez été projetés quelques mètres plus loin,  mais ton ami avait essuyé la plupart des débris. Tu récoltais quelques estafilades et cette blessure aux côtes et au sternum mais moins que lui finalement. Il t'avait protégé et t'avait épargné de bien plus de mal. Le drap vous recouvre et tu te sens en sécurité, près de lui. Si heureuse mais si fatiguée, de l'avoir retrouvé. Qu'il soit encore là. Vous observez le plafond terne quelques instants en silence. Et puis l'analgésique semble le soulager, tu sens la détente dans son corps, et tu te détends un peu toi aussi. Le savoir mieux t'apaise. « C'est beau, ce que tu vois. Je ne vois pas toutes ces choses. » Tu restes observatrice, le sourire aux lèvres. Et alors des ombres, puis des couleurs finissent par t'apparaître. Tu reconnectes avec ces souvenirs d'autrefois. « Je vois de l'ajonc, des rhododendrons, des fleurs de coton, de la bruyère et la mer peut-être. » Tu souris cette fois plus franchement. C'est doux, de repenser à tout cela. ]« Tu sais que je jouais souvent à cela enfant ? » Tu n'avais pas de compagnon, pas de rires pour accompagner tes déambulations. Juste toi et la nature. Toi et ton imagination. Et maintenant, tu l'as lui. Ares.
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    Lien du postSam 26 Jan - 17:20:27
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    Heureux de te voir.
    deirdre&ares
    Je ne voulais pas voir mon monde autrement. Mon monde, n’est pas le tient, et il ne sera jamais. Le tien est bien plus beau que le mien, et quelques fois, en te regardant, j’aimerais m’y perdre quelques heures. Ô non, je n’oublie pas que ce n’est pas simple, je ne dis pas ça. Mais le fait de vendre pour avoir le frigo plein, pour simplement sortir m’acheter quelque chose qui me ferait envie. Quelques fois, je rêve de disparaître d’ici, cette sensation de plus avoir ma place dans cet univers. Mais est-ce que le monde serait plus beau sans moi ? Probablement, je ne sais pas. Mais mon monde ne le serait pas sans toi. Je tourne mon regard vers toi, quand tu m’expliques pour les pansements et les médicaments que tu prends pour avoir la paix. J’hoche la tête, te connaissant. Tu ne voulais pas perdre le contrôle et intérieurement, ça me faisait sourire. Nous sommes différents sur ce point. Parce qu’il me hâte de me sentir loin, il me hâte d’oublier qui je suis, et pourquoi j’en suis là. « Parce que le contrôle et ta principale qualité. » C’était comme un murmure, un murmure que tu devais entendre. On parlait à notre manière, nous avions pas besoin de hurler, de nous regarder, ou même d’expliquer pour nous faire comprendre. C’était normale, entre nous, et c’était ça, la magie. C’était de savoir qu’on pouvait tout ce dire, sans l’ombre d’une hésitation, et qu’au fond, aucun de nous ne prendrait la peine de juger l’autre. Parce que nous sommes conscients, oui. Nous sommes conscients que nos vies nous absorbe tout. « Comment il va ? » Je n’imagine pas la violence de la scène. Les hurlements me reviennent en tête, les pleurs, les bousculades. On réagit tous de la même manière. Même encore maintenant. On a peur d’être seul, d’entendre un bruit suspect dans l’appartement, on regarde le visage de chaque personne, les gestes, on évite les foules, on évite d’être dans des lieux trop fréquentés. On les entend encore, les morts. Et on les portera à tout jamais sur nos épaules. « Tout ira bien. Tu le sais, n’est-ce pas ? Si ça ne va pas, c’est qu’on doit davantage se bouger pour que ça aille. » Parce que nous sommes pas de ceux qui abandonnent, qui lâchent, qui sont fatigués encore et encore. Tu n’es pas celle qui baisse les bras, et je sais, je le sais mieux que personne que tu te relèveras, la tête droite. Je sais que même brisée, anéantie, tu n’es pas de celle qui fléchit. Je redresse mon visage pour admirer les formes imaginaires qui s’imposent à ma vision. Je souris, sans doute plus sincèrement que d’habitude, il y a même des étincelles dans mes yeux, ou c’est peut-être mes larmes, je ne sais pas. « Des fleurs de coton ? Elles sont seules ou entourées d’arbres, d’herbe ? » Je prends en otage ta main, entremêlant nos doigts. La tendresse se niche entre nos paumes, cette chaleur qui se faufile jusqu’à mon cœur, en y envoyant une douce chaleur. « Quand on est enfant, on a une imagination bien débordante. C’est comme si en arrivant en adulte, on oublie qu’on a été des enfants un jour. » Je n’ai jamais été un enfant. Je n’ai jamais eu d’enfance. Ni d’amour, ni de tendresse. C’est depuis que je t’ai toi, que tout est différent. Tu es mon monde, tu es cette douceur que je n’ai jamais eue.
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    Lien du postSam 26 Jan - 18:49:29
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    Tu as toujours eu cette peur terrible concernant le lâcher-prise, les drogues en particulier. Tu sais qu'Ares y a recours parfois et tu détestes cela. Vous vous êtes d'ailleurs déjà disputés à ce sujet, mais il s'évade à sa façon quand toi tu te rassures par la maîtrise. Tu lâches dans bien d'autres domaines, l'alcool noie souvent tes veines, les hommes endorment tes instincts, bien que moins depuis l'arrivée de ce singulier Winthrop. Mais peu importe, vous êtes semblables et si différents en même temps. Cette même absence aux racines mais des conditions inverses. Pile et Face. Mais une même pièce. Tu souris à sa remarque. « J'espère en avoir d'autre tout de même et je ne suis jamais parvenue à reporter cette maîtrise sur ton adorable et terrible personne. » Tu lui lances un regard de biais. Parce que tu l'aimes autant que tu peux le détester parfois. Ce lien si puissant entre vous t'es si précieux mais te rend parfois folle. Parce que Ares est un adepte des extrêmes et il ne te demande pas ton avis quand il flirte avec les enfers. Et puis tu lui expliques, tu lui livres l'horreur, la part de ton drame à toi. Tu ne donnes pas tous les détails, il les connaît. Les cris, l'absence de bruit hormis ces cris, les balles et les téléphones sonnant frénétiquement. Le chaos étrange qui en suit et cette délivrance lointaine des sirènes. « Il est hors de danger, il est dans une clinique privée, je ne l'ai pas revu depuis. Pas d’hôpital public pour le futur roi de Belgique. » Tu souris faiblement. C'est parfois insensé ces mondes parallèles dans lesquels tu évolues. Tu as cette impression d'être une funambule, fragile, mais insaisissable, oscillant quelque part entre cette nuance mince du clair et du sombre. Et tu souffres certes, mais tu ne te répands pas dans ton mal. Un peu avec lui, oui, mais vous n'avez pas ce luxe vous deux. Vous vous épaulez pour mieux lutter, et le délavé de tes prunelles reprend en éclat sous l'effet de ses mots. Il est ta force. « Oui. Tant qu'on marche, on avance. » On ne s'arrête pas et on ne recule jamais. On avance, on s'accroche, quitte à s'y perdre, quitte à s'y écorcher les phalanges. Tu sais ce que tu vises Deirdre et c'est le sommet. Mais cette lutte viendra en son temps, tu profites de ta bulle, de votre moment et tu te perds à observer ce monde imaginaire au plafond, témoin d'un autre temps, où l'âge était plus jeune mais la raison bien adulte. Tu souris à sa question, laissant ta main s'entremêler à la sienne. « Elles sont accompagnées de bruyère et d'herbes, au milieu de la lande, c'est escarpé et tu dois prendre garde mais sous leur couronne, tu peux sentir cette mousse tendre et terreuse gorgée de cette eau salée et froide qui se répand en contrebas. L'air est vif et te fouette les yeux, mais tu te sens libre, si libre et détaché. Sans parler de cette odeur végétale et marine à la fois. Goûte tes lèvres pour y sentir le sel. » Tu le fais et tu souris un peu plus. Venant porter la main masculine à ta bouche que tu viens cueillir simplement avec tendresse. « Un jour je t'emmènerai Ares. J'ai peur d'y retourner, mais avec toi, je n'ai peur de rien. » Il est celui avec qui tu pourrais partager cela. Celui en lequel tu as suffisamment confiance, celui pour lequel tu t'ouvres. « On peut pas oublier ce qu'on a jamais été mais tu crois qu'on peut encore le devenir par moments ? » Tu caresses sa main de ton pouce. Tu aimerais tant même si c'est furtif et éphémère, tu aimes cette sensation de votre monde interne, celui dans lequel rien n'est important sinon vous deux.
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    Lien du postSam 26 Jan - 21:28:48
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    Heureux de te voir.
    deirdre&ares
    Je me suis toujours demandé si quelqu’un pouvait être apte à me dompter un jour. Si quelqu’un saurait me maintenir en dehors de l’eau tout en acceptant cette partie de vie que j’ai. Je n’ai jamais eu de relation, simplement parce que le fait de savoir que cette personne saurait tout de moi, pourrait me briser en une seconde. Et je n’ai pas le temps d’être davantage brisé. Je grogne légèrement entre mes canines, laissant mes orbites se reposer sur ton faciès, mon sourire qui ne quitte guère l’espace de mes lèvres. « Tu as d’autres qualités. Mais je reste le plus parfait d’entre nous deux. » Évidemment que je plaisante. Regarde-moi, je suis ici, je n’ai pas eu les moyens de payer l’hôpital, j’ai simplement dû demander à une amie pour me payer ça, que je puisse avoir les soins convenables. Sans oublier les lieux où je dors. Parce que je ne peux pas être seul, parce que le fait d’être seul pourrait me retirer la vie. S’ils parviendraient à savoir où je suis, je suis un homme mort. Ironie de la chose en regardant la vie que mène ton pote, je ne dis rien, mais la grimace sur mon visage en dit plutôt trop. Un roi, rien que ça. Je ne savais même pas qu’un jour dans notre vie on pouvait rencontrer un roi. Et dans le fond, ça me fait rire, j’ai complètement le genre stéréotype qui me monte au cerveau. « Je suis persuadé que ce petit riche aime la drogue, aime les femmes, le bon gros cliché. » Comme pour moi, on m’impose une étiquette que je porte malgré moi. Bien que je sois tout le contraire d’un gars de la rue qui est h24 drogué et qui est la plupart du temps alcoolisé. Je hausse les épaules, faisant mine de réfléchir, bien que j’étais simplement en train d’imaginer la vie que ce type pouvait bien avoir. Une belle voiture, de quoi se payer un téléphone quand le sien se brise, ou même attends, est-ce que je serais un peu jaloux ? J’ai jamais envié la vie de ce genre de personne. Tout ce que je veux, c’est avoir suffisamment d’argent pour vivre, et non pour me traîner dans les rues avec des marques. Ta main dans la mienne, je t’écoute attentivement m’imaginer le plafond, tout me semblait beau, tout me semblait doux, et presque je pouvais tout toucher du bout de mon doigt. Ma muqueuse passait sur mes lèvres, curieux de goûter à ce goût salé. Je fermais les paupières, décontracté, et presque serein. « Tout est paisible avec toi. Même lorsque tu me parles de tes peurs. » Parce que je ne te définis pas comme ça, que tes peurs à mes yeux, sont des murs que tu saurais gravir, franchir. Que tu es une femme courageuse, forte, et que quand je te regarde, j’ai juste l’impression que t’es un miracle dans ma vie. Tu portes ma main à tes lèvres, cette marque que je garde soigneusement dans ma tête, alors que dans un mouvement, j’apporte tes doigts à mes chaires, les embrassant un à un, laissant mes lèvres effleurer le dos de ta phalange. « Et j’irais où tu iras, les yeux fermés. » Parce que je peux avoir confiance, je sais que je n’ai pas peur avec toi. Ma conscience qui était en boule dans un coin de la pièce, te regarde d’un air curieux. Elle, elle a peur de toi, parce que tu as dépassée cette limite que j’avais interdit de franchir. Je rapporte mon regard sur les images au plafond, j’arque un sourcil. Voulant trouver une bonne réponse à cette question qui me semblait si compliquée. « Je pense qu’on a peur d’être ce qu’on était avant. On se persuade de ne plus l’être, c’est pour une raison, et je pense que la raison c’est la peur. » Peur de redevenir fragile, de revivre un enfer, peur de ne pas être à la hauteur. « Je crois qu’on garde tous le même secret. On reste le ou la même gosse, c’est juste que face aux gens, on ne doit pas l’être. » Alors qu’en secret, c’est pas la même chose. Je tire sur ta main, pour la lâcher et t’inviter à poser ta paume contre ma peau brûlante au niveau de mon ventre tendu. Je tourne mon regard envers ta personne, laissant mes traits disparaître. « La dose commence a agir, je risque de dire des bêtises. » Ou je risque de dire la vérité. Ma phalange se pose sur la tienne, les yeux fermés. Comme si à tes côtés, dormir n’était plus un problème. « Et si tu me quittes, je pars avec toi. » Mes paupières se relèvent, je repose mon attention sur toi, alors qu’un vaste soupire s’échappe de mes chaires. Si tu pars, je partirai avec toi. Quoi qu’il puisse arriver.
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    Lien du postDim 27 Jan - 15:57:58
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    Il est celui qui te rassure, celui qui t'accueille dans l'ensemble de tes failles. Celui qui n'exige rien de toi, et qui ne veut surtout pas que tu sois parfaite. Alors sa réponse t'arrache un sourire faible. Parce que pour toi, il est parfait effectivement, toutes ces écorchures qui le lacèrent corps et âme ne le rendent que plus brillant, plus attirant. « Exactement.  Que tu lui dis, parce que lui ne joue pas, ne manipule pas les autres, ne souffre pas de cette égoïsme au point où toi tu en es capable. Tu l'idéalises sans doute un peu trop mais tu t'en contrefiches. Ta main s'entrelace à la sienne et il te demande des nouvelles d'Abélard, tu lui réponds. Tu sens ton souffle diminuer dans ta poitrine. Il est normal qu'il n'apprécie pas un homme comme lui, il est son parfait opposé. Mais les deux te complètent pourtant à leur manière. « Loin de là, il ne prend aucune drogue et n'est pas très volage si tu veux savoir. » Bien plus une image lisse et parfaite que toi en fait. « Si il savait comme je peux être il en serait choqué. » Tu souris à cette idée. Alors que Ares lui ne l'est pas. Lui te comprend même si il n'aime pas te partager. Toi non plus d'ailleurs. Vient le sujet de ton drame que tu abordes avec une certaine distance déjà, cela te touche mais cela te permet aussi une certaine protection et votre évasion imaginaire t'apporte le plus grand réconfort. Tu ne te permets jamais cela. Cette spontanéité tu l'oublies souvent et il y a un doux plaisir à la retrouver. Avec lui d'autant plus. « On a pas de protection quand on est enfant, on souffre et on ne peut rien faire. » On est exposé, chétif, vulnérable au mal si tant est qu'on puisse être encore innocent. Tu l'étais toi Deirdre, mais l'absence de nom et de place t'a vite fait déchanter. Tu étais cette faute, cette illégitime. Une honte qu'on ne peut pas assumer. Ta mère était froide, distante, ne te gardait que pour les billets que tu représentais. On t'a élevé dans cette cage d'or et d'acier et tu la quittais, sauvage enfant pour les terres boueuses du sol irlandais. La nature était ta seule ressource et elle l'est encore maintenant d'ailleurs. Les autres ne pourraient pas comprendre. Tu étais froide et seule, mais ton âme entière hurlait. On ne détectait pas cela sous tes abords de glace, mais ton cri silencieux, Ares l'avait perçu. Tout simplement parce que il avait résonné avec le sien. Un regard suffisait à relier votre appartenance. Celle que seuls connaissent les solitaires. « J'ai peur tout le temps. » que tu ajoutes finalement dans un murmure. C'est cette même peur qui t'encourage à bâtir cette muraille, c'est cette même peur que tu tentes d'endormir dans les chairs masculines, c'est toujours celle-ci que tu assailles d'une quantité trop importante de travail. Tu sens sa main qui t'appelle pour venir s'échouer sur son abdomen. Que tu caresses doucement. Un sourire naît à tes lèvres. « Tu n'en dis jamais. » Et quand bien même, cela te serait égal. Il peut tout te dire et il le sait. « Tu as tout intérêt. Sinon je te retrouverai, où que tu sois. » Tu te tournes finalement pour te blottir contre lui. Embrassant l'os saillant de sa mâchoire, tu le regardes tandis qu'il s'apaise. « Dors maintenant, repose-toi. Je reste encore un peu. » Tu resterais bien ici, tout le temps. Mais ton monde finira par s'arracher au sien. Comme à chaque fois. Mais ils finissent par se retrouver. Les cris résonnent toujours à l'unisson.
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    Lien du postLun 28 Jan - 15:16:09
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    Heureux de te voir.
    deirdre&ares
    Everything's gonna be alright. Tout va bien aller, et si ce n’est pas le cas, c’est qu’on a pas assez souffert pour que le bonheur tape à la porte. Je reste silencieux durant un temps qui me semblait interminable, sans doute parce que l’effet de la dose commence gentiment à agir, tout bêtement, je m’autorise à fermer les paupières. C’est un apaisement, une sorte de soulagement qui me tient, qui me berce, ou c’est peut-être toi, et ta tendresse. Je sens ton baiser, je souris faiblement, et dans une voix presque endormie, je réussi tant bien que mal d’aligner quelques dires. « Je serais là, pour te protéger. » Je serais là, pour t’aider. Même si ce n’est pas simple, même si on est loin d’être semblable aux yeux de la société. Regarde, regarde comment on est. Tu es étendue à mes côtés, dans cette maudite chambre d’hôpital, et c’est comme si j’arrivais à tout oublier. À faire le vide, à me dire qu’en cet instant, tu gardais un œil sur moi, et que je pouvais m’échapper dans un sommeil bien plus que profond. Sans avoir peur d’être réveillé, sans avoir peur de me sentir paralysé. Ma main serre la tienne, je ne sais pas pourquoi je me sens si bien à tes côtés, tu es comme une sorte de miracle qui s’impose, et même si c’est rare, j’apprécie les moments que nous vivons ensemble. Qu’importe combien cela peut durer ou non. En me tournant un peu, les paupières qui s’abaissent et se relèvent, je viens poser ma main sur ton ventre en passant mes doigts pardessus le tissu, laissant une sorte de grimace prendre forme sur les traits de mon visage. « Quand tu pars, ferme la porte. Pour que le monstre ne me mange pas. » Est-ce que je délirais ? Probablement, mais moi, je me sens dire la vérité. Je me sens perdu dans mes mots, pourtant qui me tiennent à cœur. Ce monstre qui s’impose devant mes yeux, pendant la nuit, où je ne peux plus bouger. Il m’arrive de suffoquer, il m’arrive de hurler et de ne pas entendre ma voix. C’est comme si, quelqu’un, de son poids. Me collait si brutalement contre le matelas que je ne savais comment m’en sortir. C’était des douleurs, des crampes tellement insoutenables, que la seule pensée que j’avais, c’était l’envie de mourir. Lentement, je renferme les yeux, je commence paisiblement à m’endormir en te gardant précieusement contre mon échine. Je ne force à rien, mes muscles sont détendus, les traits de mon visage également. Comme si c’était la première fois, que la vie me donnait une nuit calme. Et c’était grâce à toi. Je pouvais me reposer, le temps que tu serais à mes côtés, parce que dès que tu vas t’en aller, je vais le sentir, et je vais me réveiller. Je le sais, je le sens. Mais je ne veux pas y penser, je veux juste me laisser aller sous cette dose. Ce soir, je n’entends plus les hurlements, ce soir, je ne vois plus les corps qui m’entourent, ce soir, ma conscience se lève de son coin pour aller près du canapé et se détendre, les yeux brillants d’avoir trop pleuré, la mine fatiguée. Elle me console elle aussi, à me taper sur l’épaule en me disant que ça va aller. Parce que si ce n’est pas le cas, c’est parce que je n’ai pas souffert assez. Pas vrai ?  
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