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I LOVE HARVARD
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    You'll stay near me so road remains hopeful this time ‡ Ares
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    Lien du postDim 20 Jan - 18:27
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    Tu regagnes un peu de liberté pas à pas. Tu as cette impression étrange d'être un oisillon qui peine à s'envoler du nid et tu détestes cette sensation. Tu as toujours eu l'habitude de pouvoir te reposer sur ton corps, de le considérer comme un allié. Toutes ces années, il t'a porté sans jamais faillir. Et là, il est en piteux état. Ta respiration est toujours difficile, tu ne peux pas inspirer à fond sous peine de hurler mais tu tiens bon. On t'a enfin retirer les perfusions pour une partie de la journée, alors tu es trop heureuse de ce progrès microscopique. Tes prunelles délavées s'éveillent d'un rien, de cette pale lueur sous le ciel cotonneux de janvier, de cette brise un peu plus soutenue et de la verdure au loin. Tu contemples ainsi quelques instants avant de déambuler dans le service. Le poste de soins est désert et tu es sans doute un peu trop curieuse. Tes yeux se déportent sur le tableau de pansements et tu vois ton nom puis un peu plus haut celui d'Ares. Tu comprends mieux l'absence de nouvelles et ton cœur devient un espèce d'étau. Un peu plus. Ton regard naturellement se reporte au numéro de chambre et tu décides de t'y rendre rapidement. Du moins autant que tu peux. Il est ce socle étrange dans ta vie, les ténèbres qui t'habillent, celui qui te comprend entièrement. Qui peut essuyer tes larmes et ta rage. Vos existences sont antagonistes et pourtant vous partagez ce que vous ne pouvez dire à personne. Il est ton ombre et tu es la sienne. Les phalanges meurtries baissent la poignée visée et tu découvres le corps étendu sur le lit. Tu te fiches d'avoir mal puisqu'il est là. L'absinthe de tes prunelles se rehausse légèrement quand tu croises son regard. Tu refermes la porte derrière toi et rapidement tu te glisses jusqu'à lui sans un mot. Aucun mot entre vous. Pas besoin. Tes bras entourent ses épaules alors que tu grimaces silencieusement, mais une joie profonde te tenaille, alors que tes lèvres se posent sur son front. « J'étais si inquiète. » murmure-tu finalement. Il est là, c'est tout ce qui compte.

    @Ares Raad
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    Lien du postDim 20 Jan - 19:16
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    Heureux de te voir.
    deirdre&ares
    Je commence à saturer d’être là. D’être dans la même position, de pas pouvoir bouger comme bon me semblait. C’était affreux de rester dans la même position, sans oublier la bouffe qui avait un goût de merde. Les infirmières qui prenaient toutes de haut comme si, elles savaient le fond de ma nature. Mais c’est pas possible, non ? Il n’y a presque rien dans mon dossier, je viens jamais à l’hôpital, parce que j’ai pas d’assurance, et surtout je déteste qu’on me touche sans mon autorisation. Je grogne entre mes dents, balançant mon plateau au sol, je commence à ressentir les douleurs si intenses, que j’en deviens un vrai enfoiré. Hunter a décidé de ne plus me parler, alors que j’avais besoin de lui, Caleb n’est pas encore passé. Je commence à me dire que j’ai zéro chance à ce niveau. Je pince le sommet de mon nez, baissant mon regard sur mon ventre aux multiples cicatrices, mes tatouages sont pas vraiment abîmés, mais dans le fond, c’est le moins important. J’ai eu de la chance, je le sais. Je me demande encore comment ça ce fait que je suis encore ici. Alors que clairement, je sais que des personnes ne méritaient pas de mourir, alors que moi. J’en suis arrivé au point de me dire que je le méritais. Chaque nuit pour moi, est un obstacle. Je n’arrive à fermer l’œil, sans médicament c’est tout bonnement impossible. J’ai des cernes jusqu’à la bouche tant je ne dors pas. En bref, je suis une merde dans un lit, cloué sous les draps.
    Quand je relève une présence, mes paupières se redressent pour se poser sur ta personne. J’ai un choc, de te voir. De voir ton état. Mon cœur se crise, il cogne brutalement dans ma cage thoracique. C’est insupportable de te voir ainsi, putain, ça me brise. Tu t’avances vers moi, et les seuls gestes que j’arrive à faire, c’est d’enlacer ta taille et de t’inciter à rester immobile. Ton parfum qui glisse sous mes narines, cette douceur dont tu fais preuve avec tes gestes. C’est si agréable de t’avoir auprès de moi. « Putain, j’aurais dû être présent, rien n’aurait dû t’arriver. » Et rien ne devrait t’arriver. C’est unique entre nous, c’est fort, ça passe au-dessus de n’importe quoi. Je prends ton visage entre mes phalanges, j’observe tes traits en passant mes pouces sous tes yeux. « Dis-moi que tu vas bien, s’il te plaît. » Rassure-moi sur ton état.
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    Lien du postDim 20 Jan - 20:16
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    Tu as cette douleur qui lancine tes côtes, tu te sens brisée plus que jamais mais à la fois puissante entre ses phalanges qui se posent sur ta peau. Tes prunelles délavées se posent sur les siennes. Tu es un triste spectacle Deirdre. Tes cheveux trop longs et lâchés, ta peau trop pâle, tes cernes trop violettes et ta bouche absente de sang. Et lui n'est pas mieux en fait. Ton Ares. Ton guerrier. Il a lutté de toutes ses forces pour son souffle, tu le sens, tu le sais. T'as juste envie de plus jamais le quitter. De verrouiller cette putain de porte, le monde tout entier et de vous oublier là, entre vous, dans ce cocon illusoire, c'est vous contre le reste du monde et à l'abri surtout. Tu peux pas empêcher ces gouttes salées de venir laver ses pouces, tu as tout retenu jusque là. Et il est là, et avec lui tu peux être. Alors tu lâches, tu lâches pour de bon. Ta main vient se glisser sur l'avant-bras masculin, le caresser doucement. Tu souris malgré toi. Tu peux pas t'empêcher d'être heureuse malgré tout de l'avoir avec toi. Même si vous êtes brisés, terrassés par ce cauchemar qui s'est imposé à vous. « Rien ne pouvait empêcher ça. Pas même toi. » Il a toujours su te protéger. Nombre d'hommes ont subi son affront de ton époque d'Iris. Bien trop d'hommes envieux qui voulaient posséder ton corps sous prétexte que tu l'exposes et que tu l'offres. Lui seul peut comprendre. « Je vais bien Ares, je vais bien. La balle n'a rien touché d'important. » que tu dis doucement alors que tes phalanges restent encore sur lui. T'as cette peur stupide et irrationnelle qu'il t'échappe et il est le seul à pouvoir l'entendre, à pouvoir supporter tes béances. « Mais toi, qu'est-ce que tu as ? » Tu observes rapidement son corps, tu vois les blessures mais pas distinctement. « Montre-moi. » Tu veux voir, tu veux comprendre, et tu veux aussi buter pour de bon ceux qui ont fait ça.
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    Lien du postDim 20 Jan - 20:53
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    Heureux de te voir.
    deirdre&ares
    Te regarder est quelque chose de douloureux tu sais, j’ai du mal a garder mes yeux sur ta personne, alors que rien, rien de l’extérieur pourrait me faire détourner le regard. Mais c’est différent avec toi, on le sait tous les deux. Tu es ben trop précieuse pour se monde, et tu l’es bien trop pour rester entre mes phalanges. Mais tu persistes, depuis tant d’années. Lorsque tu me rassures sur ton état, c’est comme un soupire qui s’échappe de mes chaires masculines, ma main se dépose doucement sur ton bras, je le caresse au même rythme que ta tendresse envers ma personne. Tu as raison, et je ne veux pas l’admettre. Même pas présence n’aurait rien changé dans tout ça, et ça me fou la rage d’y penser. Je reste silencieux, torturé sur le fait de te montrer ou non les dégâts sur mon corps. Pour te protéger, te dire que j’ai juste chuté. Mais non, je ne peux pas.
    Pas avec toi. Je ne pourrais jamais rien te cacher, je ne pourrais jamais te mentir. Alors, lentement. Je me découvre. Mon corps tatoué, sous son plus mauvais angle. Torturé de mes précédentes cicatrices, et des nouvelles désormais. Une balle dans le ventre, ça fait des dégât, mais j’ai eu tant de chances qu’elle ne touche aucun organe. Et une dans la cuisse. Simplement vêtu d’un boxer et un peu déchiré sur la cuisse blessée. « Tu ne dois pas t’inquiéter pour moi. Jamais. » Parce que je ne veux pas voir la tristesse dans ton regard. Ma main remonte sur ta mâchoire, je la détaille du bout de mes doigts avant de passer à l’arrière de ton crâne pour t’attirer contre moi, sans te blesser, en prenant soin de pas te forcer. « Regarde-moi. » Logeant mes iris dans les tiens, je tente un léger sourire, qui me demande des forces surhumaines. J’suis le gars inexpressif, mais avec toi, ça vient presque naturellement. « Tu es magnifique. » Même ainsi, même brisé.
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    Lien du postDim 20 Jan - 22:43
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    Il est cette parenthèse dans ta vie trop parfaite. Ce fragment qui t'expose à qui tu es vraiment. Lui seul peut comprendre, tenir entre ses mains protectrices les vestiges de Celle qui fût Iris. Qui est à nouveau Deirdre Wheelan mais qui ne sera plus jamais la même. Il te saisit dans ton entièreté de toutes ces multipes facettes dont tu t'exposes mais il tient entre ses mains la vérité surtout la vraie toi. T'es incapable de lui mentir, t'es incapable de continuer ce simulacre face à ses prunelles alliées, son âme dans la tienne, c'est cette malédiction partagée que vous vous infligez. Tu sens le soupir chaud de ses lèvres agoniser sur ta peau exsangue et tes paupières se ferment pour mieux l'accueillir. Tu ouvres de nouveau tes yeux sur ton monde. Lui. Tes lèvres viennent cueillir d'un baiser empressé cette joue qu'il n'a pas rasé depuis plusieurs jours. « C'est trop tard Ares, je ne peux pas tenir cette promesse. » Tu t'inquiètes pour lui. Tout le temps. Tu sais qu'il évolue dans les ténèbres, t'as toujours cette peur irrationnelle qu'elles viennent le happer pour de bon et te l'arrache pour toujours. Parce que tu es égoïste. Tu veux le garder pour toi et rien que pour toi. Enfant qui a été trop gâtée mais qui a jamais tenu cette affection entre tes doigts. Il est là , brisé mais bien là. Et tu lui commandes, le supplie de te montrer l'étendue des dégâts. T'as ce besoin absurde d'observer les entailles de tes propres yeux. Son torse se dévoile pour laisser apparaître ses tatouages que tu connais et que tu viens caresser pour te rassurer avant de voir le pansement blanc. Puis sa cuisse. Deux balles, rien que ça. Ses phalanges viennent se poser sur l'arrière de ta nuque pour t'attirer à lui,  et tu laisses glisser, docile. Son regard s'abaisse au tien et tu le relèves. Tu te perds et t'es en sécurité. Là. « Toi aussi. » que tu dis avec un petit sourire aux lèvres, et tu viens nicher ton visage dans son cou, tes jambes se relèvent et c'est douloureux mais tu veux t'allonger à ses côtés tu veux pas te décoller de lui. « Allonge-toi. » Que tu dis doucement alors que tu viens te reposer contre lui. « T'étais où ? Raconte-moi. » Parce que tu as besoin de savoir, parce que tu as manqué à son drame et lui au tien et parce que tu veux partager ça avec lui. Tu veux rassembler vos failles.
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    Lien du postSam 26 Jan - 17:50
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    Heureux de te voir.
    deirdre&ares
    J’ai pas envie de te dire, j’ai pas envie que ton imagination commence à travailler à ce niveau. Que tu puisses voir en fermant les yeux, ce que j’ai vécu face à ce bar. Qui l’aurait crus, pas vrai ? J’étais simplement allé pour boire un verre, revoir Hunter, cette tête de con qui ne me parle plus, qui continue de penser que c’est sa faute. Mais, je ne peux pas lui en vouloir, j’attends, je l’attends. Persuadé qu’il finira par revenir docilement. Quand tu viens contre moi, de tes jambes allongées contre les miennes, je te fais une place pour que tu sois plus à l’aise. Mon bras t’entoure, je tiens contre moi, mon regard t’observe, je reste pourtant silencieux durant quelques fractions de secondes. « Je veux que tu effaces les images que tu vas te faire. Je sais comment tu es, et je sais que tu t’inquiètes sans arrêt. Mais cette fois, écoute-moi, je veux pas que tu gardes ce genre d’images dans la tête. » J’étais sérieux, très sérieux. Je ne voulais pas revoir ton visage triste, ou même apeuré. Je ne voulais pas. Je tourne mon regard en direction du plafond, je respire, lentement. Les crampes refont surfacent et je tente de les oublier en fermant doucement les paupières. Je voudrais pouvoir oublier tout ça, j’aimerais pouvoir avancer le temps, me retrouver chez moi, aller mieux, ne plus être dans une putain de chambre d’hôpital. Mais, je ne peux pas. N’est-ce pas ? Je me surprends à ouvrir les yeux, un coup de panique, mes nerfs qui lâchent, mes émotions qui s’entrechoquent sans me laisser une seconde de répit. « Je devais aller boire un verre avec un pote. Je me souviens pas vraiment, j’ai juste des images qui viennent quand je tente de fermer les yeux. » Je tourne mon regard vers toi, je soulève mon bras pour que ma phalange se repose sur le sommet de ta pommette. Qu’est-ce que tu es belle. « Je me souviens juste d’une femme qui était à mes côtés, elle me tenait la main. J’entendais des hurlements, des pleurs. Mais j’étais incapable de me tenir réveillé. » Je remonte mes articulations à l’intérieur de tes cheveux, glissant sur tes racines. « J’ai voulu arrêter de me battre un moment. Ne m’en veux pas de dire ça. Mais, j’avais juste plus envie de tout ça. » Je ne sais pas pourquoi je venais de t’avouer tout ça. Mais j’avais besoin de te le dire, au fond. Je n’avais jamais osé dire le fond de mes pensées, et j’étais loin d’être un gars qui voulait en finir. Mais durant ce moment, c’était comme une opportunité. Comme si la vie, voulait m’offrir ça, voulait m’offrir un moment de paix. Je place à nouveau mon visage droit face au plafond blanchâtre. Ma main quitte ta chevelure, pour se laisser aller contre mon ventre, me tirant une légère grimace.


    PS: Juste parce que je vois Ares comme ça You'll stay near me so road remains hopeful this time ‡ Ares  1860159893  : Le petit truc en plus
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    Lien du postSam 26 Jan - 18:37
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    Tu as imaginé le pire oui. Parce que tu l'as vécu. Tu remercies ce sort funeste d'avoir tout de même extirper de ses mains ton Prince des enfers. Mais sérieusement, tu n'aurais pas pu imaginer une horreur pareil. C'est ta façon de conjurer le sort, de le sentir contre toi encore et encore. Ce tourment qui t'assaille à son sujet, qui t'a pris en étau dès ton réveil. Parce qu'il est cette seule part de secret dans ta vie et que tu es la seule dans la sienne à lui. Tu avais personne pour te rassurer à son sujet à part lui, mais Morphée était trop égoïste et l'avait tenu quelques temps entre ses bras nonchalants. Tes phalanges se posent sur le torse puissant comme pour le rappeler à toi, vérifier qu'il est bel et bien là, et de l'eau ruisselle de l'absinthe de tes prunelles silencieusement. Tu tiens pas à exposer la tristesse que tu ressens mais tu peux pas t'en empêcher avec lui. Tu es toi et il est Lui. « Je t'écoute, dis-moi. » que tu répètes avec douceur. Toute la fêlure s'expose dans ta voix. Tu es brisée mais forte Deirdre, comme sont ceux qui ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour s'élever. La jungle humaine, elle ne vous a pas épargné. Tu l'écoutes attentivement alors qu'il te raconte. Tes paupières se ferment parfois et ses mots entrent en résonance avec tes propres tourments. L'horreur, est-ce une chose que l'on peut partager finalement ? « Est-ce que tu as eu peur ? » Tu chuchotes, comme si cette confidence pouvait s'élever aux oreilles indiscrètes. C'est à vous ça. Rien qu'à vous. Et il expie. Il expie cette délivrance sourde et légère que peut parfois offrir les bras évanescents de la mort, cette attraction inévitable pourtant redoutée du néant. Et l'azuré de ton regard se perd avec le sien au plafond, tes phalanges reposant toujours contre son corps, tu sens parfois les décharges sourdes qui s'emparent de ses muscles las, et d'une caresse muette, tu tentes de les apaiser en vain. « Je comprends. » Parce que tu as trouvé que tout était si calme et tranquille quand le sang quittait tes veines. Malgré les supplications d'Abélard, une partie de toi souhaitait arrêter cette lutte insensée, c'était si confortable de n'être plus rien, de ne plus vivre ce cauchemar. « Je ne t'en veux pas. » que tu avoues finalement. Tu te relèves, une légère grimace s'arrachant de ta peau lisse par le mouvement. Tu l'observes, ton visage au dessus du sien. « Mais promets-moi de revenir. Même si la mort paraît douce, promets-moi de ne pas la préférer à moi. » Tes lèvres scellent ce vœu si égoïste sur son front offert. Parce que tu es égoïste Deirdre et parce que tu ne supporterais pas une existence dépourvue de son ombre.
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    Lien du postSam 26 Jan - 18:54
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    Heureux de te voir.
    deirdre&ares
    Quelques fois, je me surprends à imaginer la mort. La silhouette qu’elle peut avoir, le parfum qu’elle peut porter. La douceur qu’elle peut extirper de ses doigts. Et ce regard si profond, qu’on ne veut plus jamais regarder en arrière, comme si nous étions attirés. Comme si la mort était si belle, si douce, qu’on trouverait le bonheur dans le creux de ses bras. La vie, si violente qu’elle soit, si brutale. Elle t’écorche la plupart du temps, elle laisse en toi, des cicatrices qui ne peuvent disparaître. De jour en jour, elle se persuade qu’elle te donne des leçons, sans réellement voir que petit à petit, tu t’effondres. Je reste silencieux malgré moi, je regarde paralyser par cette force qui se tient au-dessus de moi. Elle me fait peur, durant la nuit. Cette ombre qui me guette dans un coin de la pièce en attendant ma fin. Lorsque j’entends à peine ta question, je me force à tourner le regard, à le braquer dans tes yeux si magnifiques. Je voudrais pouvoir te dire des choses, je voudrais pouvoir t’exprimer mes émotions, mes sentiments les plus difficiles. Mais dans ma tête, c’est le chaos. Ma conscience est toujours en boule dans le noir, elle pleure, elle a le hoquet. Elle tousse, elle a mal. Elle porte sur ces épaules ce que je n’arrive à supporter dans la vraie vie. « J’ai tellement peur que j’ai l’impression de mourir. » Et c’est là, c’est là qu’une goutte salée se déverse le long de ma joue, s’écoulant sur la pointe de mon nez, pour mourir sur le coussin. Je suis chamboulé au fond de moi, plus que je ne l’étais déjà. Je ne dors plus, je n’arrive plus à manger. Tout me hante, et tout me prend à la gorge. Je te vois, je vois ton faciès d’ange suspendu au mien, et durant un instant, j’ai pensé sceller mes chaires masculines aux tiennes, durant un instant, j’ai pensé que ce baiser pouvait me sauver. Mais je le sens au sommet de mon front, et ce geste me fait doucement baisser les paupières une fraction de secondes. « La mort ne serait jamais autant douce que la vie avec toi. » Ma main remonte sur ta hanche, je sais que tu as mal, et je tente de savoir où, comment, et surtout, je tente de caresser ces endroits qui te fond tant de mal. « Dis-moi où tu es mal. » Dis-moi où je peux guérir tes blessures, où je peux glisser mes doigts, mes lèvres. Nos visages demeurent ainsi, et instinctivement, je garde à l’esprit ce visage qui m’adoucit. Je t’aide à te placer comme avant, bien que cette fois, je garde mes articulations autour de ton bras pour que tu me montres où sont les plaies. « Montre-moi. » Ma gorge est sèche, mon front est sans doute brûlant. Je me force à ne pas tourner de l’œil, et d’un mouvement, j’appuie sur un bouton pour me donner une dose. Juste de quoi me détendre, juste de quoi respirer sans avoir peur que mon cœur sorte de ma poitrine.
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    Lien du postSam 26 Jan - 19:41
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    Cette peur qui t'a étreint, tu as refusé d'y accorder de l'importance depuis ton réveil. Les images te reviennent parfois, il faut être honnête, mais tu tiens bon. Le tourment te nourrit depuis si longtemps Deirdre. Et quelque part Abélard t'a protégé à sa manière, si bien que le cauchemar te paraît plus doux, estompé de ses traits familiers dans l'horreur qui vous a bercé. Mais pas Ares. Ares était seul lui et tu aurais tellement être avec lui. Tu aurais aimé être cette femme qui lui tient la main et qui le rassure, qui ment effrontément en disant que tout va bien se passer. C'est face au vide qu'il s'est dressé, seul encore que la mort est venu le séduire mais qu'il est parvenu finalement à la repousser. Et tu ressens une douloureuse reconnaissance pour sa lutte. « Je suis là. » Que tu dis doucement en venant caresser son front moite de tes phalanges blanchies par la lutte. Tes gestes sont doux néanmoins, et ton souffle contre sa peau tente de l'apaiser. Tu ne pourrais pas combler les écorchures, ce reste d'insouciance partie en lambeaux. Quand bien même il n'en restait plus vraiment dans son âme noircie par le temps. Tu comprends. Tu comprends tellement ce qu'il ressent Deirdre. Ton pousse passe finalement sur la sillage de l'eau salée pour venir l'estomper. Et tes lèvres viennent cueillir sa peau sur le front alors que tu te rallonges finalement à ses côtés. Ses mots te serrent le cœur parce qu'on ne t'a jamais dit ça. Parce que ça te brise et que tu as l'impression qu'il ne t'offrira jamais assez de cette douceur. Tu viens blottir ton nez contre son cou doucement. « Promis ? » que tu interroges d'une voix que vous seuls pouvez entendre. Mais tu le sais, tu lui fais entièrement confiance. Il est la seule personne à qui tu t'offres de la sorte. Sans artifice et sans peur. Sa main remonte sur ta hanche et tu ne peux empêcher une secousse douloureuse à l'intérieur de ton corps. Il te demande, où tu as mal. Et comme lui quelques instants plus tôt, tu es incapable de lui mentir, ou de lui dissimuler le mal. Tu laisses ton dos reprendre place sur le matelas alors qu'il prend une dose d'analgésique. Tu as mal et encore plus de le voir avoir mal lui aussi. Une douce torture pour vos deux âmes. Tes doigts viennent attraper la base de ton tee-shirt que tu remontes doucement sur la peau blanche, rougie et bleutée par endroits. Le côté gauche de ton corps est particulièrement marquée et le tissu remonte à la naissance ta poitrine, juste sous ton cœur, un lambeau blanc du pansement ainsi exposé, tu viens indiquer de tes doigts faibles la plaie et le côté brisé par le choc. « C'est surtout là. » dis-tu finalement. Et c'est moins que lui. Tu prendrais davantage de sa peine si seulement cela pouvait l'atténuer.
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    Lien du postSam 26 Jan - 20:06
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    Heureux de te voir.
    deirdre&ares
    Je ne veux pas promettre, parce que je ne le peux pas. Pas dans la vie que je mène, pas dans ce cercle qui me terminera un jour ou l’autre. Je préfère rester silencieux, te dire avec les yeux que ça va aller, même si ce n’est pas vrai. Mais quelques fois, la douceur du mensonge vaut mieux que la violente vérité. Je te laisse te placer sur ta colonne vertébrale, je bouge, difficilement, ce qui m’arrache dès lors un gémissement que je retiens entre mes canines. J’observe tes gestes, lentement. J’examine ton ventre, puis je remonte sur la naissance de ta poitrine en fixant les blessures. Il te faudra du temps pour guérir ça. Machinalement je tends mon bras pour laisser faufiler mon index le long des couleurs. On dirait un arc-en-ciel. Même si je savais la douleur qui t’assassinais actuellement. « Tu mets de la crème ? Et tu as de quoi prendre pour calmer les douleurs ? » Parce que c’est à mon tour, d’être inquiet. Je laisse ma main se poser sur ton ventre, remontant lentement juste pour entendre les battements de ton organe vital. Une, deux, trois secondes. Suffisant pour que je délaisse ton être de mes phalanges. Je reporte mon regard sur ton visage. Je voudrais moi aussi, que tu me racontes, que tu me dises absolument tout. Après tout, c’est ça entre nous, non ? Le fait qu’on soit si nous, qu’on ne peut rien cacher à l’autre. « Tu étais où ? Quand c’est arrivé ? » J’observais du coin de l’œil la porte qui menait au couloir. On pouvait voir passer quelques infirmières, quelques médecins pressés, et sans doute l’envie de m’en aller. Mais je ne pouvais pas, et surtout pas avec toi ici. Je tirais sur la couverture pour te recouvrir et t’encercler d’une douce chaleur. Parce qu’il sait, il n’y avait pas que les murs qui étaient froids. L’atmosphère, le tout sentait la peur, la détresse. La mort, même. « Comment est-ce que tu vas ? » Et je veux la vérité, je ne veux pas celle qui m’adoucit, je ne veux pas entendre que tu vas bien, si ce n’est pas le cas. Quand je sens l’effet de la dose, mon corps se détend, mes muscles se décontractent rapidement. Je commence à sentir ma bouche pâteuse, et mon esprit s’envoler, ma conscience qui elle, me regarde d’un coin de l’œil en articulant à quel point, elle avait honte de moi. Ciel, j’aimerais juste ne plus entendre sa voix résonner dans mon crâne. Je viens poser mes deux mains sur mon ventre, on regarde tous les deux le plafond, comme si ce dernier pouvait nous donner des réponses. J’en venais même à sourire, légèrement certes, à la limite d’un sourire fantôme, mais qui déformait les traits neutres de mon visage. « Qu’est-ce que tu vois au plafond ? » Mes doigts se nouent entre eux. Ma muqueuse circule sur mes lippes. J’étais calme, même si j’avais encore quelques perles aux coins des iris. « Je vois énormément de choses. Je vois du calme, une paix. Je vois une liberté. Des étoiles qui dansent, des étoiles qui s’embrassent. Je ne vois rien de mauvais. » Je ne vois que du bon, et ça fait du bien.
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