feat. Dua Lipa
- 28 novembre 1999
- Melbourne, Australie
- 19 ans
- Nauruan
- Hétérosexuelle
- Célibataire
- Moyen
- Relations internationales
- Études environnementales
- Serveuse dans un café
- Boursière
Quand j’ai commencé à réfléchir à Harvard, l’idée d’entrer dans une confrérie s’est tout de suite imposée. Si je partais pour les Etats-Unis, je comptais bien vivre à fond l’expérience américaine et l’université. En commençant par choisir une maison qui me permettrait de m’intégrer mais aussi de me dépasser. Je suis donc bien décidée à entrer dans une confrérie. Le choix est déjà fait. Pour moi, ce sera la Dunster. Parce que la Dunster, c'est la maison des ambitieux. Et justement, je suis ambitieuse. Je sais exactement où je veux aller dans la vie et pourquoi je me bats. Pas questions pour moi de changer d'avis en cours de route. Le choix de la Dunster, c'est le choix le plus adapté, celui qui me permettra d'aller le plus loin. Je suis convaincue que c'est la maison qu'il me faut pour avancer et me confronter à des étudiants qui sont aussi motivés que moi. C'est le moyen d'être tiré vers le haut et de confronter mes idées pour atteindre mes objectifs. Je suis persuadée que c'est la bonne maison, celle où je pourrais le mieux m'épanouir.
ambitieusesouriantefranchetêtuedynamiqueagréable
Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
je veux être parrainé si oui, par pseudo du parrain (voir la liste des parrains)
Je recense mon avatar ▲
si scénario:
- Code:
[size=10][url=http://www.i-love-harvard.com/u8402]☆[/url] [url=http://www.i-love-harvard.com/t100453-f-soeur-biologique-perdue-a-l-autre-bout-du-monde]☆[/url] <span class="pris">Dua Lipa</span> • “ Brooklyn Macfarlane ”[/size]
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Lettre à mon père, 28 novembre 2017
« Salut papa,
Je ne sais pas vraiment pourquoi je t’écris cette lettre. Je n’ai pas de nom, pas d’adresse, pas même une idée du pays dans lequel tu te trouves. Mais même si tu ne recevras jamais cette lettre, j’ai quand-même envie de t’écrire. Tu sais, aujourd’hui, ce n’est pas un jour comme les autres. J’ai dix-huit ans.
Dix-huit ans, c’est l’âge qu’avait ma mère quand tu la rencontrée. Est-ce qu’elle savait que tu étais marié ? Ou tu ne lui as rien dit en lui laissant croire qu’elle était la seule femme dans ta vie ? Je me suis toujours posé la question. Qu’est-ce qui avait amené maman à vouloir te fréquenter ? Surement ton physique. Ou peut-être ton intelligence. Je ne sais pas, elle ne m’a rien dit. Elle n’a pas eu le temps. Elle est morte en me mettant au monde, chez elle, en véritable paria auprès de ses proches. Mais ça, tu ne le sais pas évidemment. Tu es parti bien avant, dès que tu as su pour mon existence. Est-ce que tu as des remords parfois ? Est-ce que tu t’en veux d’avoir laissé tomber ma mère enceinte en plein Brisbane alors qu’elle allait faire ses études ? Est-ce que tu savais seulement qu’elle était rentrée chez elle, chez moi ?
En fait, je t’en veux. Je t’en veux à mort de l’avoir laissé tomber. Parce que si tu étais resté avec elle, au moins jusqu’à ma naissance, elle serait restée en Australie et aurait eu droit à de bons soins de santé. Elle ne serait pas morte et j’aurais encore une maman. Puis surtout, je n’aurais pas à répondre « batard professionnel » à chaque fois qu’on me demande la profession de mon père. Quand tu l’as laissé, est-ce que tu as pensé une seule seconde au mal que tu allais faire ? Ou tu as toujours été un connard égoïste incapable d’assumer ses responsabilités ? Je ne demandais rien d’autre que l’amour d’un père. Ou du moins, avoir un père dont je connais le nom et l’apparence. Tu te rends compte, je ne sais même pas si on se ressemble ! Tu imagines ce que ça fait d’être la seule gamine a qui on donnait congé le jour des bricolages pour la fête des pères ou la fête des mères ? Je n’ai jamais eu de papa à rendre fier en ramenant des bonnes notes ou qui m’attendait à la sortie de l’école. Je n’ai pas eu de père pour m’aider à faire mes devoirs ou surveiller tous les garçons qui m’approchaient de trop près. Tu n’étais pas là, tu ne seras jamais là.
Finalement, je pense que je me fiche pas mal de qui tu es. Ça n’a plus d’importance maintenant. J’ai compris, maman et moi, on n’était rien comparé à la vie que tu avais. Tu as préféré penser à toi. Heureusement, c’est un trait de caractère que je n’ai pas hérité. Je ne sais pas comment j’aurais fait pour me regarder dans un miroir si j’avais été comme toi. Aujourd’hui, je suis heureuse. Je viens de finir brillement le lycée et je regarde à entrer à Harvard. J’ai des amis fantastiques et des grands-parents merveilleux toujours là pour moi. Et je suis quelqu’un de bien. Mais tu sais quoi, tout ça ce n’est pas grâce à toi.
Ta fille,
Brooklyn »
Lettre à mes grands-parents, 25 aout 2018
« Grand-mère, grand-père,
Je sais que vous m’en voulez d’être partie. Je sais que vous avez peur que je reproduise les erreurs de maman. Je sais que vous vous inquiété pour moi. Et je comprends. Vous n’imaginez pas à quel point je suis reconnaissante pour le temps que vous avez passé à vous occupez de moi, pour tous vos sacrifices. Vous m’avez tout appris, que ce soit faire mes lacets ou me battre pour mes idées. C’est justement ce que je fais aujourd’hui.
Je ne fuis pas Nauru. Je ne pourrais jamais fuir Nauru. Cette ile, c’est toute ma vie. C’est mon pays, mon terrain de jeu, mes amis, ma famille, mes racines. Je ne pourrais jamais oublier d’où je viens, n’aillez pas d’inquiétude là-dessus. Je finirais par rentrer au pays parce que je sais que c’est là qu’est ma place. Mais j’ai besoin, je dois partir un moment. Je ne peux pas rester là, les bras croiser à regarder mon pays partir encore plus à la dérive. Je ne veux pas que mes enfants grandissent sur une ile qui risque à chaque instant de disparaitre, je ne veux regarder toute ma vie les photos de Nauru à l’époque où la nature y était encore présente et où les gens étaient bien. Je ne peux pas. Rester là à ne rien faire, ce n’est pas moi, ce ne sera jamais moi. Alors oui, peut-être que je n’étais pas obligée de partir jusqu’Harvard pour étudier. Mais c’est la meilleure université. Et il faut au moins le meilleur pour espérer sauver Nauru. Quand je reviendrais, je pourrais proposer des choses concrètes, je pourrais aider. Pas seulement notre communauté mais aussi les autres iles dans la même situation que nous. Alors partir à des milliers de kilomètres en vaut la peine, vraiment.
A la base, si je vous écrivais, c’est parce que je viens tout juste d’atterrir à Boston. Je voulais que vous soyez les premières personnes à qui je donnerais mes impressions de la ville. Je suis sur la plage et ça me rappelle la maison, même s’il ne fait pas aussi beau. Au moins je me dis que je pourrais aller à la plage tous les jours et penser à vous. La ville est grande, trop grande. Je me sens perdue. Il y a des routes dans tous les sens qui se croisent un peu partout. Il y a plein de monde et de voitures, c’est bruyant et un peu étouffant. Mais mine de rien, j’aime cette ambiance. C’est différent, c’est stimulant. J’ai envie de comprendre comment tous ces gens font pour avoir cette vie sans que tout finisse par s’écrouler, j’ai envie de voir cet univers totalement différent où tout le monde semble vivre à mile à l’heure. Vous n’imaginez pas à quel point tout ici est gigantesque et rapide. C’est un autre monde. On est tellement loin de notre petite ile toute pelée avec sa bande de végétations et son unique route principale.
J’aime Boston. Ou du moins j’aime ce que j’en ai vu jusqu’à présent. Il me tarde de commencer les cours et de me lancer dans le bain. Bientôt, je serais une vraie étudiante américaine ! Je vous promets de ne pas vous oublier, ni vous, ni le pays. Je reviendrais dès que je pourrais pour changer les choses.
A très bientôt,
Brook xx »
Lettre de mes grands-parents, jamais reçue
« Brook, notre cher petite Brook,
On a bien réfléchi et on pense qu’il est temps pour nous de te dire la vérité. En te voyant partir pour l’université si loin de nous, on a compris que tu étais assez grande, assez forte pour qu’on te raconte tout.
Brooklyn Macfarlane est née en novembre 99, comme toi. Elle était merveilleuse, un bébé tellement beau et touchant. A chaque fois qu’on plongeait notre regard dans ses yeux, elle nous rappelait notre fille chérie, partie bien trop tôt. Puis notre petite Broolyn est tombée malade. Au début, on s’est dit que ça passerait, qu’elle irait mieux dans un ou deux jours, puis dans une ou deux semaines. Le temps passait et son état ne faisait qu’empirer. Alors on est parti pour Melbourne, pour tenter de la soigner. Mais il était déjà trop tard. On a juste eu le temps de lui dire aurevoir. Elle avait quatre ans.
On a pensé rentrer à la maison seul, sans elle. Puis le miracle est arrivé. On est passé devant un orphelinat et on a entendu des pleurs. Peut-être qu’il nous semblait si familier parce qu’on venait de perdre notre petite-fille mais quoi qu’il en soit, ils nous ont poussé à entrer. Et là, après avoir parler à la responsable, on est tombé sur toi. En te voyant, on a su. On a su qu’on ne pouvait pas te laisser là toute seule. On a su qu’on pourrait s’occuper de toi et te donner tout l’amour dont tu aurais besoin. On n’a pas hésité longtemps tu sais. On est resté à Melbourne, on a accompli toutes les démarches et on a fini par rentrer à Nauru avec toi.
Tu te demande pourquoi on ne t’a jamais dit la vérité, pourquoi on t’a fait croire toutes ses années que tu étais notre petite-fille. Tout simplement parce que pour nous, ça a toujours été comme si tu avais été de notre famille. Dès le moment où l’on t’a vu, on t’a considéré comme cette enfant qu’on venait de perdre. Pas que tu sois juste un remplacement pour elle. Mais parce que tu étais elle à ta façon. On sait que c’est étrange. Mais le monde est étrange Brook. Le monde nous prend parfois les personnes qu’on aime pour nous donner ensuite des personnes qu’on aimera encore plus. Le monde met parfois sur notre chemin des petites filles seules qui ont juste besoin d’une famille. On espère qu’on a été une bonne famille pour toi.
Après la lecture de cette lettre, on comprendrait si tu voulais retrouver ta vraie famille, tes vrais parents. On t’aidera. Juste, n’oublie jamais qu’on t’aime plus que tout.
Tes grands-parents qui t'aiment »
kaze faulkner widower · heterosexual · |
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AVRIL : 03
I look and stare so deep in your eyes. I touch on you more and more every time, when you leave I'm begging you not to go. Call your name two or three times in a row. Such a funny thing for me to try to explain. How I'm feeling and my pride is the one to blame ? 'Cuz I know I don't understand, just how your love your doing no one else can. |
Courage pour ta fin de fiche.
tu es officiellement validé(e) !
► Afin de mieux comprendre comment marchent les POINTS sur ILH et comment aller RÉCLAMER DES POINTS
► Il faut absolument suivre le FIL D'ACTUALITÉ car nous annonçons toutes les nouveautés par là ! Nos animateurs également annoncent leurs nouveautés dans le FIL D'ACTU DES ANIMATEURS
► Allez poster votre FICHE DE LIENS par ici
► Tu souhaites intégrer ou même créer un club afin que ton personnage participe activement à la vie de l'université, tout se passe dans la section HARVARD'S CLUBS
► Comme il y a beaucoup de choses à savoir et que tu pourrais être vite perdu(e), nous t'invitons à aller lire le GUIDE DU NOUVEAU avec tout ce qu'il faut savoir sur le forum !
► Si tu souhaites rejoindre l'une des confréries d'Harvard, tu pourras le faire dans quinze jours à compté de ce jour. En attendant, c'est par ici pour tous les renseignements.
Et si tu te sens un peu dépassé(e), n'hésites surtout pas à contacter un membre du staff pour demander de l'aide
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