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(jaley) les emmerdeurs sont de sortie
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 | fck u i love u et nous nous aimons, et nous sommes dingues l'un de l'autre. et nous rions, et nous pleurons. et nous avons des nuits plus belles que vos jours.  |
Que c'était exaltant de courir comme ça. Je suis pas très sport, mais dans ce genre de moment, ça me fait énormément de bien. Bon, j'avoue, l'idée d'avoir économisé de la thune est carrément exaltante aussi. Mais l'adrénaline dans mon corps me fait courir, et mes sens se décuplent pour qu'au final, on arrive dans cette ruelle, le cœur battant à mille. Je ris, alors que James me colle à son tour contre le mur. Il redresse ma cuisse, j'entoure ses hanches et mes mains viennent se poser contre son torse alors que je laisse un regard surpris sur son visage. Je souris à ses paroles, le souffle toujours court, jusqu'à ce qu'il m'embrasse. Je laisse ma langue frapper la sienne fougueusement, mes doigts tirent ses cheveux et je gémis faiblement. Mon corps est encore en éveil, et putain qu'est-ce qu'il m'excite. Je ne mets pas longtemps à pousser mon corps contre le sien, pousser mon bassin à la rencontre du sien. Je ne mets pas longtemps avant de me retrouver serré dans mon jean qu'il détache sans attendre alors que je mordille ses lèvres et griffe légèrement son dos. Jusqu'à ce qu'il recule et me laisse là, pantelant. Je le regarde, les yeux ronds, surpris. Je ne comprends pas.. Le jouet ? C'était ça qu'il voulait acheter ? Je soupire et calme ma respiration et mon rythme cardiaque, lui donnant un faible coup de poing dans l'épaule. « T'es vraiment un enfoiré ! Je bande putain ! » Dis-je en lui montrant mon érection sous mon jean détaché. C'est vraiment un emmerdeur quand il s'y met. Et hors de question que je le reboutonne avec cette trique.
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Quand il vient contre moi, de ces baisers enivrant, de ces caresses plus tendre qu’autre chose. Je ne pus contrôler ce petit soupire d’aise que j’essaie de canaliser en détournant le regard sur les alentours. Mais quand je vins à écouter ces propos, je fronçais les sourcils en me demandant si nous allions réellement faire ça ou bien s’était juste pour dire qu’on le pourrait très bien. Je ne dis rien, je regarde simple Harley qui passe son sac sur ces épaules puis ces doigts empoigner les côtés des chaises. Mais c’est vrai ? On va vraiment partir sans payer ? Je l’ai jamais fait, sans doute parce que je ne me suis jamais demandé si j’avais assez pour payer. Il compte, me prévenant. Je m’installais correctement en posant mes mains sur mes genoux pour me préparer au pire. Putain, et si l’un des serveurs venaient derrière nous ? J’hochais la tête, comme pour dire à Harley que c’était bon. J’avais le cœur battant, le souffle court. Et au moment de partir, je me levais dans un élan en courant tout près de mon mari. Essayant de suivre sa cadence et de tourner au bon moment. Putain, cette adrénaline. C’était ouf. Il me colle contre le mur, je prends ma respiration petit à petit et mes mains partent sur ces hanches pour échanger nos positions. Subitement, j’empoigne sa cuisse que je vais redresser pour la coller contre ma hanche. « Il était meilleur que tous les autres, ce verre. » C’est bien vrai, quand c’est gratuit bizarrement ça passe toujours mieux. Je colle ma bouche contre la sienne, je pousse la barrière de cette dernière pour que ma muqueuse vienne parcourir sa cavité buccale. Faisant claquer ma langue contre sa jumelle à plusieurs reprises. Ma main tenant sa cuisse, j’y délaisse de vagues caresses en plantant sans autres mes doigts dans sa peau. Il était si devin, que j’avais envie de le bouffer là. Maintenant dans cette ruelle. Je colle tout mon être contre lui, ma main libre se faufile entre nos corps pour venir maladroitement détacher son jean. « Merde, le jouet. » Je me recule, palpitant. Passant ma main dans mes cheveux en m’adossant contre le mur d’en face. Un sourire imposant sur les lèvres.
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Je fais la moue lorsqu'il secoue la tête. Dommage j'étais vraiment curieux de savoir ce qu'il me cache. Je sais que je le découvrirais durant la soirée, plus tôt que prévu peut-être, enfin plus tôt que je ne le pense. Pour l'instant, je m'applique à me rafraîchir, me reposer un peu en scrutant les alentours pour que mon plan fonctionne. Il termine son verre, pique le mien et j'attrape le paquet pour le fourrer dans mon sac. D'ailleurs, je remets mon sac sur mes épaules, histoire d'être prêt, et termine ma cigarette, puis mon verre. Je serre ses doigts, l'observant de mes yeux amoureux. Puis je me penche pour embrasser lentement sa joue, mordiller sa mâchoire, et puis son lobe d'oreille. « Tu te souviens la dernière fois que je t'ai expliqué ce que c'était que le resto-basket ? » Je souris en murmurant à peine mes mots. Je n'ai pas envie de me faire gauler. En tout cas, nous allons devoir courir, et c'est pour ça que je lui ai dit de mettre le pull dans mon sac. Je me replace sur ma chaise en attendant le moment propice, le moment où aucun serveur ne serait sur la terrasse. Je place ma chaise de façon à avoir un accès dégagé, et je lâche la main de mon amant pour la poser sur l'un des accoudoirs de la chaise. « Un. Deux.. Cours, bébé. » Je me redresse vivement et me mets à courir du plus vite que je peux, en m'assurant que James me suit. Je ne m'arrête pas, il faut qu'on coure le plus vite et le plus loin possible. Je tourne à droite, deux fois, toujours en m'assurant que mon mari me suit, et puis je lui attrappe la main pour l'attirer contre le mur en voyant que personne ne nous suit. J'éclate alors de rire, en tentant quand même de reprendre un peu mon souffle. « On a économisé dix dollars ! »
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Je secouais la tête, pour lui informer que non. Je ne vais rien lui dire concernant le petit gadget que j’allais lui offrir. Mais, je savais que ça allait lui plaire. Parce qu’il aime bien ce genre de petites choses. Encore plus avec moi, et d’ailleurs qu’avec moi en réfléchissant bien. Je l’ai vu, lever les yeux au ciel après ma commande. Ce qui me fit lâcher un faible rire alors qu’en voyant nos verres arriver je vins trinquer avec lui. Tout en mouillant le bout de mes lèvres de ce liquide tellement bon. Bordel, il n’y a rien à faire. C’est mon alcool favori. Quand il me parle du pourquoi il appréhendait à l’époque de proposer ce genre de proposition. J’hochais la tête, en ajoutant qu’il avait raison. À mes yeux, il devait arrêter toutes ces conneries, parce que le voir blesser chaque jour était pour moi impossible à vivre. Pas quand on aime autant que j’aime Harley. En soupirant, je buvais une nouvelle gorgée en terminant le fond de mon verre. Je vins piquer le sien en avalant une petite gorgée tout en raclant ma gorge. « Comment ça ? Tiens alors. » Je lui tendis mon paquet. Pour qu’il le mette dans son sac à dos. Honnêtement, ça ne me dérangeait pas plus que ça de le tenir. Surtout que c’était qu’un seul pull et que ce n’était en rien lourd. Pourtant, je sens qu’il veut faire quelque chose mais il ne veut simplement pas me le dire pour le moment. Ma main dans la sienne, j’en profitais pour caresser son pouce alors que mon regard scrutait les gens qui nous entouraient. Enfin plutôt le style. La plupart étaient plus jeunes que nous, dix-huit ans, voir même vingt ans. C’était étrange de voir que même plus vieux, j’étais toujours autant con.
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Le voir grogner comme ça m'arrache un léger rire que je ne peux cacher. J'aime bien emmerder les gens, mais ce que j'aime le plus, c'est l'emmerder lui. Gentiment, bien sûr. Jamais méchamment, je ne me le permettrais pas. Il commande un whisky, et je lève un sourcil en secouant la tête d'un air réprobateur. Ce n'était pas une bonne situation pour boire.. Mais ce n'est pas un verre qui le tuerait à mon avis alors ça n'est pas si grave. Je lui rends sa cigarette et relève un sourcil lorsqu'il me dit qu'il doit acheter quelque chose avant. « Oh.. Je peux savoir ce que c'est ?.. » J'étais grave curieux, je l'avoue. Mais en même temps, il piquait ma curiosité. Je pose ma main sur la sienne et caresse ses doigts jusqu'à ce qu'il me parle de nouveau. Je le regarde et hausse les épaules, en sortant une nouvelle clope que j'allume. « Ca fait un bout de temps que j'y pense. J'osais juste pas t'en parler. Je voulais pas que tu aies peur qu'on me casse la gueule. » Et c'est vrai quand on y pense, faire le con est une de mes spécialités. C'est d'ailleurs pour ça que je me ramassais plein de mandales, avant. Nos boissons arrive, je trinque avec lui et bois quelques grandes gorgées de mon coca, avant de reposer le verre et de jouer avec tranquillement. « Tu devrais mettre ton cadeau dans mon sac bébé. Ca va t'encombrer. » Dis-je doucement pour que lui seul n'entende. C'était nécessaire pour la suite du plan, qu'il ne soit pas trop encombré.
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C’était flagrant. Je veux dire, on savait tous les deux que cette soirée viendrait à tourner dans le sens du sexe. C’est évident. Après tout, on ne manquait pas de nous chauffer l’un à l’autre et j’étais tout de même assez fier de donner autant envie à Harley, et ce. Depuis bientôt une année. Il faut dire que je suis un peu fier. Je passais ma langue entre mes lippes quand il vint à me piquer de la sorte ma cigarette. Grognant entre mes dents avant de me faire couper par l’employer qui se chargeait de notre table. Comme d’habitude, un coca pour mon amant. Et moi, je raclais ma gorge en faisant mine de réfléchir. « Un whisky, sans glaçon. » Il me regardait longuement, comme s’il voulait demander ma pièce d’identité. Ca serait la meilleure ! Mais il finit par partir en retenant nos commandes. Et je me tournais vers Harley qui me redonne ma cigarette. Aspirant la fumer, tout en articulant dans un soupire. « Je dois acheter un truc avant. C’est rapide. » Oui, je voulais un peu de fantaisies. Je voulais jouer avec lui, avec son corps. Mais, ça cela serait pour plus tard. Dans le magasin. Je posais ma main sur son genou que je caressais du bout de mes doigts. Tout en fumant tranquillement. C’est le contraire de ce qu’on faisait avant. Emmerder les gens, et là. On est plutôt en train de fumer, de boire et d’être tout simples. « Depuis quand tu as ces envies ? » Je le scrutais du coin de l’œil. J’étais curieux de savoir si en une année il a déjà voulu faire ça. Et s’il ne se sentait pas encore préparé pour une demande de ce genre. Bien qu’il me connaissait déjà bien. Ecrasant ma cigarette dans le cendrier. Tout en l’écoutant.
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Je connaissais parfaitement le plan de la soirée. Enfin, il allait quand même divaguer un peu, et je ne sais pas si nous aurions le temps de tout faire. En réalité, j'avais la tête pleine d'idée, et au départ, j'avais fixé seulement trois-quatre idées, mais le problème était que plus j'y pensais, plus j'en avais. Enfin, on verra bien. « On boit un verre amour. On se détend un peu ! » Je lui souris, et une fois assis, je serre les jambes. Il m'a drôlement excité quand même, ce petit con. Il a toujours ce don pour le faire en quelques mouvements. D'ailleurs, le voilà qu'il recommence en fourrant sa main sur ma cuisse, griffant celle-ci de ses ongles, et je ne peux retenir un petit soupir d'excitation. Posant ma main sur son poignet, et rougissant légèrement. « Oui.. J'en ai pas mal.. » Il rit et je lui assène une tape sur l'épaule avant de secouer la tête. Et puis je lui pique sa cigarette, après avoir attendu qu'il l'ait allumé bien sûr. « Ca t'apprendra ! » Dis-je en ricanant tandis que le serveur arrive près de nous. « Un coca s'il vous plaît. Et toi amour, tu veux quoi ? » Je le regarde prendre sa commande, hoche la tête et fume sa cigarette avant de la lui rendre. « On ira dans le magasin de ton choix après. Pour faire ce que tu as proposé. Et ensuite, on ira manger. D'accord ? » Je le regarde du coin de l'oeil. Je sais qu'il sait très bien que je suis foutrement excité. Et j'espère qu'il sait aussi que je ne raterais pas la moindre occasion de lui sauter dessus.
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| Les emmerdeurs et nous nous aimons, et nous sommes dingues l'un de l'autre. et nous rions, et nous pleurons. et nous avons des nuits plus belles que vos jours. |
Quand il me parlait de quelque chose un peu plus physique. Je haussais un sourcil en me questionnant sur les choses que nous pouvions faire. Certes, l’idée un peu plus cochonne me traversait l’esprit mais je me doute que cela soit réellement l’envie d’Harley. Non, ce soir il a envie de s’amuser. De rire et d’emmerder les gens. C’était en soit un très bon projet. Je lui suivais de près, en tenant sa main. J’observais les alentours en gardant mon sac qui contenait son cadeau dans la main gauche. Lorsque je reposais mes pupilles dilatées sur la façade d’un bar, je ne pouvais m’empêcher de détourner le regard sur mon amant en le questionnant rapidement du regard. Pourquoi un bar ? J’étais persuadé qu’on irait à rester dans les magasins et à les emmerder tour à tour. Bien que l’idée de ne plus pouvoir y entrer me fichais tout de même les boules. Passant ma muqueuse entre mes chaires, je m’installais à ces côtés. « On fait quoi ici ? » Je manquais un temps de pause, quand je remarquais ces cuisses qui se serraient. Je ne voulais pas chipoter et lui dire qu’il était lui aussi excité. Paraître pour un gros accroc. Alors, ma main voyageait jusqu’à sa cuisse. Sous la table nous étions quelque peu protégé. Mais, sans hésitation. Je plongeant mes doigts vers l’intérieur où je griffais légèrement sa peau pardessus les tissus. « Tu as beaucoup de projets pour ce soir ? » Je ne pouvais m’empêcher de rire. Le voir ainsi, à fond pour que nous nous amusions. C’était à la fois adorable et admiratif. Il avait de l’imagination, et je savais que je n’allais pas être déçu. Au contraire. Je retirais ma main, la fourrant dans ma poche pour ressortir un paquet de clopes où une fit pincer par mes lippes. Avant de la fumer tranquillement. Est-ce que je dois commander à boire, ou est-ce que je dois attendre ? Je n’en savais pas grand-chose, alors le mieux serait d’attendre sagement un geste ou une parole d’Harley.
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Je... Il.. ?! Nous ?! - JALEY
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 | Rien sans toi. Personne n'a étudié la douleur des humains quand ils sont ferrés du ventre. Cette impression de brûler, de se vider tout en restant vivant.  |
Alors que je réalisais peu à peu l'ampleur de la situation, et surtout sa réalité, je le voyais se décomposer en voyant ma blouse. Non, il ne faut pas qu'il s'inquiète. Il ne faut pas, je vais très bien. J'avais juste oublié de prendre mes cachets, oublié de manger, et de dormir correctement. Juste.. Non, c'était énorme. J'avais trop été choqué par la soirée de la veille pour penser à tout ça, et je sais parfaitement que c'est de ma faute. Il a le droit de m'en vouloir. Mais pour le moment je m'inquiète pour lui, je ne veux absolument pas qu'il se mette à paniquer, ou qu'il se mette en colère. Ca lui ferait du mal, il n'a pas besoin d'avoir mal. Alors pour le moment, je préfère ne rien lui dire, le rassurer. Lui dire que je vais bien, parce que c'est vrai : je vais bien. Mais lui, il ne va pas bien. Pas bien du tout. Son état.. Je n'aime pas le voir comme ça. Mon coeur se serre lorsque je lui pose la question. J'ai mal de connaître la réponse, parce qu'au fond, je sais ce qu'il a fait. Je le sais très bien. Et il me le confirme d'ailleurs, je l'observe longuement, les traits attristé. Oui, je suis attristé, parce qu'il voulait nous rendre justice et qu'à la place, il a été blessé par l'un des deux gars. Je suppose qu'il s'agissait de Jean.. Je suppose, mais je n'en sais rien. Et au moment où il va me révéler le reste, les détails, un médecin entre.
Je tourne la tête vers ce dernier qui retire les draps. Mes yeux sont fixés sur la blessure. Je n'arrive pas à les détacher.. Et mes traits trahissent l'horreur. Putain de merde. J'ai encore envie de gerber en pensant que ce couple de connards nymphomanes ait réussi à blesser profondément l'amour de ma vie. J'ai failli tuer Francis hier.. Je ne le regrette pas. J'ai juste envie qu'ils souffrent eux aussi. Ca fait peut-être psychopathe, je sais. Mais je m'en fous. Personne touche à l'amour de ma vie. Le médecin commence à retirer le bandage pendant que James essaie de capter mon regard, mais je secoue la tête à ses mots, me défaisant de sa caresse par un mouvement de tête. J'ai besoin de savoir duquel des deux il s'agit. Je me fiche du reste, mais il doit payer pour avoir failli tuer l'amour de ma vie. Je me rends compte que maintenant, c'est moi qui veux me venger. Que c'est un cercle vicieux. Mais je ne veux pas qu'ils s'en sortent ainsi, ils n'ont pas le droit. Alors je tourne mon regard déterminé pour le plonger dans les yeux de James. « C'est lequel ? »
Je sais qu'il ne me répondra pas. Pas tant qu'il y aura d'autres personnes dans la pièce. Mais je veux qu'il sache que je veux le savoir. Que je le saurais de toute façon, parce que je ne le lâcherais pas avant de le savoir. Et si ce n'est pas lui qui me le dis, ce sera l'un des deux. Je soupire, passant mes mains sur mon visage, puis je l'observe de nouveau en lui reprenant la main. « Bébé, ça va. Je vais bien, je t'assure. Je veux être là, d'accord ? Tu ne m'en empêcheras pas.. » Je le supplie limite du regard, parce que je ne veux pas le laisser entre les mains de la police. Oh non, mais il y a de fortes chances qu'ils me demandent de sortir pour pouvoir le questionner tranquillement. Sans influence extérieure. J'essaierais bien sûr de les faire changer d'avis. Après tout, je suis son mari. On est liés, maintenant. Légalement. Alors je crois que je peux rester là. J'ai le droit.
Je me sers un verre d'eau que je bois d'une traite. Et ça me fait un bien fou. J'avais oublié que je n'avais rien mangé, que j'avais arraché ma perfusion, et que j'avais vomi ma bile il y a quelques minutes plus tôt. Mon esprit n'est pas très clair, et je dois fermer les yeux quelques secondes pour me reposer un peu, concentrer mes forces. Je me penche vers James, l'embrassant du bout des lèvres, lui caressant les cheveux. « Je t'aime. Je t'aime plus que ma propre vie, James. Tu es mon mari, je ne te laisserais pas. Je ne te laisserais jamais, tu entends ? » Je le regarde dans les yeux en murmurant mes paroles. J'ai tellement envie de le prendre dans mes bras à cet instant là, de lui dire que tout ira bien. Que rien ne peut plus nous arriver. Et que nous allons nous en sortir. Mais je ne peux pas, le prendre dans mes bras. Je ne veux pas lui faire mal. Mais je sais qu'après toutes ces visites, je me faufilerais dans le lit, pour dormir avec lui. A ses côtés, je me sens toujours mieux. Je caresse sa joue, et puis son cou, et je murmure à son oreille après avoir déposé un doux baiser dans le creux de sa nuque. « Quand tout ça sera terminé, quand tu seras sur pieds, rétabli, on voyageras. On ira à Dubaï comme tu en as envie, et on ira ailleurs aussi. J'ai mis un peu d'argent de côté. On pourra faire plein de choses. On réservera quand tu sortiras d'ici, d'accord ? Je veux partir avec toi. Qu'on s'en aille loin. Qu'on prenne des vacances tous les deux.. Au soleil.. »
Je tourne la tête vers ce dernier qui retire les draps. Mes yeux sont fixés sur la blessure. Je n'arrive pas à les détacher.. Et mes traits trahissent l'horreur. Putain de merde. J'ai encore envie de gerber en pensant que ce couple de connards nymphomanes ait réussi à blesser profondément l'amour de ma vie. J'ai failli tuer Francis hier.. Je ne le regrette pas. J'ai juste envie qu'ils souffrent eux aussi. Ca fait peut-être psychopathe, je sais. Mais je m'en fous. Personne touche à l'amour de ma vie. Le médecin commence à retirer le bandage pendant que James essaie de capter mon regard, mais je secoue la tête à ses mots, me défaisant de sa caresse par un mouvement de tête. J'ai besoin de savoir duquel des deux il s'agit. Je me fiche du reste, mais il doit payer pour avoir failli tuer l'amour de ma vie. Je me rends compte que maintenant, c'est moi qui veux me venger. Que c'est un cercle vicieux. Mais je ne veux pas qu'ils s'en sortent ainsi, ils n'ont pas le droit. Alors je tourne mon regard déterminé pour le plonger dans les yeux de James. « C'est lequel ? »
Je sais qu'il ne me répondra pas. Pas tant qu'il y aura d'autres personnes dans la pièce. Mais je veux qu'il sache que je veux le savoir. Que je le saurais de toute façon, parce que je ne le lâcherais pas avant de le savoir. Et si ce n'est pas lui qui me le dis, ce sera l'un des deux. Je soupire, passant mes mains sur mon visage, puis je l'observe de nouveau en lui reprenant la main. « Bébé, ça va. Je vais bien, je t'assure. Je veux être là, d'accord ? Tu ne m'en empêcheras pas.. » Je le supplie limite du regard, parce que je ne veux pas le laisser entre les mains de la police. Oh non, mais il y a de fortes chances qu'ils me demandent de sortir pour pouvoir le questionner tranquillement. Sans influence extérieure. J'essaierais bien sûr de les faire changer d'avis. Après tout, je suis son mari. On est liés, maintenant. Légalement. Alors je crois que je peux rester là. J'ai le droit.
Je me sers un verre d'eau que je bois d'une traite. Et ça me fait un bien fou. J'avais oublié que je n'avais rien mangé, que j'avais arraché ma perfusion, et que j'avais vomi ma bile il y a quelques minutes plus tôt. Mon esprit n'est pas très clair, et je dois fermer les yeux quelques secondes pour me reposer un peu, concentrer mes forces. Je me penche vers James, l'embrassant du bout des lèvres, lui caressant les cheveux. « Je t'aime. Je t'aime plus que ma propre vie, James. Tu es mon mari, je ne te laisserais pas. Je ne te laisserais jamais, tu entends ? » Je le regarde dans les yeux en murmurant mes paroles. J'ai tellement envie de le prendre dans mes bras à cet instant là, de lui dire que tout ira bien. Que rien ne peut plus nous arriver. Et que nous allons nous en sortir. Mais je ne peux pas, le prendre dans mes bras. Je ne veux pas lui faire mal. Mais je sais qu'après toutes ces visites, je me faufilerais dans le lit, pour dormir avec lui. A ses côtés, je me sens toujours mieux. Je caresse sa joue, et puis son cou, et je murmure à son oreille après avoir déposé un doux baiser dans le creux de sa nuque. « Quand tout ça sera terminé, quand tu seras sur pieds, rétabli, on voyageras. On ira à Dubaï comme tu en as envie, et on ira ailleurs aussi. J'ai mis un peu d'argent de côté. On pourra faire plein de choses. On réservera quand tu sortiras d'ici, d'accord ? Je veux partir avec toi. Qu'on s'en aille loin. Qu'on prenne des vacances tous les deux.. Au soleil.. »
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Je savais bien que le vigile ne faisait pas peur à James. Il avait battu plus fort que ce gars-là. Et puis il n'avait pas peur de se battre. Mais on était là pour rigoler, pas pour avoir un procès au cul, alors quand je sors finalement de la boutique, je le rejoins un peu plus loin pour lui donner son cadeau et lui faire un câlin par la même occasion. Mon visage dans son cou, je souris à ses paroles. « Mh.. Je te préfère quand tu es un petit emmerdeur tu sais. Enfin, j'aime beaucoup quand on emmerde le monde ensemble. » C'est vrai que ces petits jeux me plaisaient beaucoup plus que je pouvais l'avouer en réalité. L'idée de faire le con avec mon mari était bien meilleure que ce que j'avais imaginé auparavant. Quand il me tripote un peu, je mordille la peau de son cou et la lèche en soupirant d'aise. « Mh oui on pourrait faire ça, c'est assez intéressant comme idée.. Mais ne me blâme pas si je viens à te violer dans la cabine. » Je glousse. Niaisement. Puis je serre ma main sur son entrejambe, préférant tripoter ses bourses plutôt que le reste. « Je suis content que tu l'avoues enfin. » Je lui vole un baiser, puis prends sa main. « Mais avant j'ai prévu quelque chose d'autre. Un truc un peu plus physique. » Je regarde autour de moi, en allumant une cigarette que je partage avec James, tout en marchant jusqu'à un bar. « Viens, on va boire un verre ! » Je l'entraîne à la terrasse d'un bar, à une table à l'extrémité tout en analysant discrètement les alentours, je m'assieds en tapotant ensuite la chaise à côté de moi pour l'inciter à venir. Et heureusement qu'on s'assied, parce que honnêtement, l'idée de se chauffer dans un magasin m'excite quand même vachement. Et de lui avoir touché l'entrejambe m'a davantage excité. Alors je serre les jambes sur ma chaise, discrètement, même si je sais qu'il viendrait à le remarquer très, très rapidement.
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