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Sujet: thunderclouds (pluson)
par Invité
le Sam 17 Nov 2018 - 11:25
Rechercher dans: Archives 2012-2019
Réponses: 32
Vues: 1574
par Invité
le Sam 17 Nov 2018 - 11:25
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thunderclouds (pluson)
≈ ≈ ≈
{ thunderclouds }
crédit/ tumblr ✰ w/@"pluton"
Je l’ai ramené. Mon petit-ami pour la troisième fois est ici. À Cambridge. Dans notre chambre. Notre baisodrome. Il est beau et il est à sa place dans cette pièce. Il respire le bonheur. Je le trouve plus resplendissant que jamais. Je l’ai jamais vu aussi lumineux. Quand je le regarde, mon électrocardiogramme atteint des sommets. Mon ventre se peuple de petits papillons. Mon esprit disjoncte. Je veux le rendre heureux au maximum. Il mérite le meilleur. Des étoiles pleins les yeux, des éclats de rire à en avoir mal au ventre, c’est ce que je veux lui donner. Pluton doit briller plus fort que le soleil. C’est ma mission. Et dans ce lieu à l’abri des regards, les barrières peuvent enfin tomber. Première victime, ton pull. Ton torse m’apparaît enfin. Plus besoin d’aller chercher dans ma mémoire. Il est là. Il subit mes griffes et ton cou subit ma bouche indisciplinée. La marque Chamberlain est inscrite dans ta chair. Je voudrais tellement en faire d’autres, te colorer la peau encore plus, mais je m’abstiens. J’bois plutôt tes paroles. C’est mieux que du Champagne tous ces mots. C’est .. du nectar du mont Olympe, un truc que personne ne connaît. Un truc qui rend immortel. Une boisson qui m’est destinée à moi. Je suis ivre morte. Assommée par ta déclaration d’amour. Titubante, je m’écroule sur le lit qui doit nous maudire. Tu prends l’ascension. Tu retrouves tes marques. Le chemin à ma culotte. La température grimpe. Le thermomètre va exploser. Je rougis. « Après oui.. Mais je veux des indices.. » Des chuchotements et je balaie tes doigts au-dessus de ma poitrine. Je me stimule. Je me chatouille avec ta peau qui m’incendie à chaque contact. On se cherche, on s’apprivoise de nouveau en éliminant les effets de la distance. Tout ce que tu soulèves en moi, c’est impressionnant. Tu vois, j’sais pas de quoi demain sera fait, mais je compte profiter d’aujourd’hui comme pas possible. Je compte profiter de toi. J’ai encore si peur, peur que tu disparaisses aussi vite qu’une étoile filante. Je veux pas Pluton. Je veux que tu restes dans mon ciel pour toujours. Je relâche ensuite ta main et je te lance un défi qui sera rude : s’exciter sans se toucher. Je veux y aller si lentement. Arrêter le temps pour que ça dure l’éternité. On peut ? J’veux que tout se taise autour de nous. Que plus rien ne bouge à part nous. On fait notre vie au milieu de statues. Plus rien pour nous séparer, plus rien du tout. Que nous deux. Bordel, j’voudrais tant claquer des doigts pour que ça arrive. Ouais, mais non, c’est tout bonnement impossible. Je dois vivre au présent et glisser vers le futur. Un de mes seins sort de sa corbeille. Mes lèvres se pincent en lisant l’envie qui luit dans tes yeux malicieux. Deux petites secondes, je me déshabille. Je gesticule dans tous les sens, te décrochant quelques rires valant tout l’or du monde.« Plusieurs fois par jour ? Ce sera un minou comblé.. » Je suis insatiable et tu le sais. Matin, midi et soir, je veux ma ration de sexe. C’est vital. T’aurais jamais dû m’faire goûter tout ça le quatorze février. Depuis, c’est devenu une obsession. Quand l’amour s’est rajouté à nos parties de jambes en l’air, j’ai su que j’étais foutue. L’addiction s’est déclarée. Je suis amoureuse de la façon dont tu m’aimes, mais je suis aussi amoureuse de la façon dont je t’aime. C’est étrange. Incompréhensible comme je suis. Allez, que le spectacle commence. Tu t’attaques à ton armure, mon sourire ne me quitte plus. Pour moi, ton corps scintille de toute part, comme Edward dans Twilight, t’es mon vampire étincelant. Tu m’aveugles. C’est kitsch et alors ? J’ai le droit d’être kitsch quand il est question de l’homme que j’aime. Je me redresse ensuite sur mes coudes, mes cuisses soudées bougeant de gauche à droite. Ce calvaire. Pourquoi j’ai lancé ce défi déjà ? « TOUT. Commence par tout » Ton corps me surplombe. Mes mains le survolent, s’interdisant d’y atterrir. Ma faute. Et j’ai vu, je sais que tu commences à bander. Je veux sentir ta bosse, je veuuuux. C’est le mur des lamentations en mode audio dans ma tête. Je me déteste. Ton visage proche du mien, je meurs d’envie de soulever ma nuque pour dévorer tes lèvres, mais tu pars en voyage vers le sud. Tu descends vers ma poitrine, dégageant mon second sein de mon soutien-gorge. C’est de la torture. Ton haleine tiède frappe sur mes tétons. Mon dos s’arque. Je gémis et acquiesce à ta question « Oui, mais t’entends quoi par là ? La simple paire de menottes ou .. des jeux avec des piles ? » Ça m’émoustille tout ça, que tu entres dans mes délires, mais est-ce que c’est le moment ? J’sais pas.. J’crois pas. J’veux de l’authentique. Du sexe primitif. Mais, je veux bien qu’on saupoudre tout ça avec de la tendresse et beaucoup d’affection. Je veux surtout pas t’imposer quoique ce soit qui ne te ressemble pas. Et d’ailleurs, j’en peux plus de me réfréner. J’ai perdu, t’as gagné. Mes mains sur tes omoplates saillantes, je te force à me tomber dessus. Ma poitrine s’écrase sous la pression de ton torse. Ton érection se couche sur mon ventre. Je me tortille, l’imaginant sans ce bout de tissu. Chaud et humide. « Fin du game Westerberg, touche moi, embrasse moi, fouette moi avec ce que tu veux, mais fais moi tienne » Parce que t’es le seul à avoir ce pouvoir. T’es le seul à qui j’appartiens. Depuis des mois, mon coeur est entre tes mains. Il est entre tes doigts, gorgé de sang, de passion et recouvert de cicatrices que tu lui as infligé. Il bat pour toi, il s’arrête de battre à cause de toi. Tu lui fais danser des rythmes affolants. Tu le rends fou. Je te plaque alors contre moi, je te ceinture très fort, entre mes bras, mes jambes qui s’enroulent à ta taille. Je déporte ensuite mes doigts dans tes cheveux. Je connais leur texture par coeur, on pourrait me foutre cent mille têtes à tripoter avec les yeux bandés, je trouverais toujours la tienne. Un jeu d’enfant ouais. Je te connais mon amour. J’ai eu le temps de t’observer dans les moindres détails. Quand tu dormais, que tu me disputais, quand tu révisais, quand tu jouais à la console, je t’imprimais. J’ai cartographié tous les détails de ton être. Je t’ai appris et je continue de t’apprendre. T’es la plus belle leçon de ma vie. « Je t’aime si fort » que je murmure en soulevant ton visage niché dans mon cou. Ton regard aligné au mien, je jongle entre tes billes noisette, captivée par ton aura. « Oh oui, qu’est-ce que je t’aime » Mes pouces roulent sur tes cernes, probablement la fatigue de ta navette entre la Suisse et les États-Unis. Je suis sous le charme, tu dois le voir, je suis absorbée, j’ai pratiquement arrêté mes petites ondulations sous ton corps. Je flotte au-dessus des nuages. Je réfléchis. Ouais, je veux encore me frustrer. Je décide alors de te repousser et de m’installer sur mes genoux. « Copie moi bébé » Face à face, sur nos rotules, à une distance de vingt centimètres et des poussières, je contemple ton anatomie devançant la perfection. T'es au dessus. Mieux que mieux. « Ton tatouage te va si bien, je parle de celui-là » Pas des autres qui mériteraient d'être virés au laser. Erk. Je pointe alors tes côtes gauche, le nénuphar qui nous caractérise, qui nous symbolise et qui restera sur ton épiderme jusqu’à ton dernier souffle, tout comme le mien qui restera gravé dans mon dos. Alors ouais, si tu pars, si un mec vient un jour récupérer ta place, -ce que je ne souhaite pas-, il verra ce dessin à chaque fois qu’il me prendra en levrette. À chaque fois. Et il saura exactement d’où ça vient, il saura que je l’ai fait pour l’homme qui m’a ébranlé à tout jamais. Il saura que tu resteras le plus grand détenteur de mon âme. C’est pas Dieu, ni le Diable qui dispose de cette dernière, c’est toi désormais. « Montre-le moi, tout doucement » que je murmure en désignant ton boxer. Vas-y, comme par FaceTime, rends moi cinglée. Sors le petit à petit, fais bouillir mon sang, qu’il crépite. Que je ne puisse plus me retenir de te sauter dessus, que je franchisse le double décimètre qui nous sépare pour te toucher et pour que tu me touches en retour. « De toute façon, t’es pas chiche de me donner un orgasme du bout des doigts ! » Je lance mon menton vers toi, mon allure provocatrice enfilée et je détache mon soutif bien trop serré au dessous de ma poitrine. Admire bébé..
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