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Meet your friend again | ft Haiwee
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Meet your friend again ▬ ♪♫♪
Elle s’en doute bien, que les enfants dans un avion, ne sont pas des cadeaux pour certains, mais la sauvage qui sommeille en son intérieur bouillonne à y penser. Parce qu’elle en est convaincue que malgré les quelques mauvais, il n’y a, dans le fait d’enfanter, que des bons côtés. Même si elle s’éprend petit à petit de cette nouvelle liberté, elle sait qu’en elle se trouve un instinct purement maternel. « Ouais, je sais, mais bon… » Elle est presque trop palpable, son hésitation. « Même pour elle, j’ai pas envie qu’elle passe tout le vol à pleurer parce que ça va pas sans réussir à la soulager. » Elle perçoit, oui, combien il semble hésiter dans ce rôle qui pourtant, elle en est sûre, lui sied. « Mais de toute façon, on a pas d’autre moyen pour rentrer à Boston, alors faudra le faire. » Là, elle ne peut pas le contredire, alors elle approuve en un faible sourire. « Et puis au moins, je suppose qu’en grandissant elle sera aussi plus à l’aise et que ça sera plus simple. » C’est vrai, comment on dit déjà ? « Il faut les habituer dès le plus jeune âge, oui. » Experte de pacotille, n’est-ce pas ?
Puis continuer en lui soufflant qu’elle espère qu’elle ira pour le mieux, la mère d’Anaé, même si elle ne la connait pas, elle lui souhaite le meilleur, Haiwee, elle est comme ça. C’est toujours la bienveillance qui prône, surtout dans ce genre de schéma. « Boston compte d’excellents médecins, elle sera vite remise. » Soulagée de le voir optimiste, elle n’ose cependant pas lui demander de plus amples précisions, parce qu’elle se sait ne pas être à sa place, que ce n’est pas sous le signe de véritables confidences que fonctionne leur relation. Elle est épisodique, si bien qu’elle saurait noter leurs rencontres sur un calendrier, mais ce n’est pas une chose qu’elle déteste, loin de là, elle apprécie son amitié avec Anders, telle qu’elle est. Même si ce n’était qu’à Noël qu’ils devaient se recroiser, ça ne ferait pas diminuer ce qu’elle peut, en sa compagnie, apprécier. Comme de coutume, elle sourit, enjouée, pleine d’un espoir qui pourrait, les plus sceptiques, ébranler.
Et quand il lui souffle qu’il partage la vie d’un homme, elle s’en veut de ne pas savoir comment réagir, de ne pas savoir quoi lui dire, et presque elle a des envies de le remercier parce qu’il le prend à la légère, se permet de la taquiner. « Visiblement, tu t’y attendais pas vraiment à celle-là. » Elle pince ses lèvres, hochant le visage pas la positive, incapable de nier les faits. Elle passe sous silence ses vacillantes pensées jusqu’à ce qu’elle se retrouve à moitié immergée, après lui avoir rendue le bébé. « Ne t’excuse pas, tu n’as franchi aucune limite, et si ça avait été le cas… Et bien tu sais que je ne me serais pas gêné pour te le dire. » Sa bouche s’arque, encore une fois, « Ca je suis bien placée pour le savoir. » Parce qu’il n’était pas des plus sympathiques avec elle, au départ. Plutôt du style à être ennuyé par la petite nouvelle fraîchement débarquée dans la maison des Currier. Elle les trouve si lointain, ses souvenirs, et ses yeux balayant le décor dans lequel ils se trouvent à présent, elle réalise combien il a changé son quotidien. Elle, elle est plus habituée aux sapins plutôt qu’aux palmiers. Ca lui semble venir d’une autre réalité, tout ce chemin qu’elle a effectué. « Ca fait longtemps, ton copain et toi ? » Elle finit par demander, lui montrer par cette interrogation, que certes, elle a été surprise, mais elle ne juge absolument pas sa relation. Elle déteste l’idée de discrimination. « Il s’entend bien avec la petite ? » tout en avançant dans la piscine, quelques brasses réalisées avant de se concentrer sur ladite enfant pour d’une grimace l’asticoter. Et se délecter de ce rire qui résonne et la remue, une Haiwee enjôlée.
Puis continuer en lui soufflant qu’elle espère qu’elle ira pour le mieux, la mère d’Anaé, même si elle ne la connait pas, elle lui souhaite le meilleur, Haiwee, elle est comme ça. C’est toujours la bienveillance qui prône, surtout dans ce genre de schéma. « Boston compte d’excellents médecins, elle sera vite remise. » Soulagée de le voir optimiste, elle n’ose cependant pas lui demander de plus amples précisions, parce qu’elle se sait ne pas être à sa place, que ce n’est pas sous le signe de véritables confidences que fonctionne leur relation. Elle est épisodique, si bien qu’elle saurait noter leurs rencontres sur un calendrier, mais ce n’est pas une chose qu’elle déteste, loin de là, elle apprécie son amitié avec Anders, telle qu’elle est. Même si ce n’était qu’à Noël qu’ils devaient se recroiser, ça ne ferait pas diminuer ce qu’elle peut, en sa compagnie, apprécier. Comme de coutume, elle sourit, enjouée, pleine d’un espoir qui pourrait, les plus sceptiques, ébranler.
Et quand il lui souffle qu’il partage la vie d’un homme, elle s’en veut de ne pas savoir comment réagir, de ne pas savoir quoi lui dire, et presque elle a des envies de le remercier parce qu’il le prend à la légère, se permet de la taquiner. « Visiblement, tu t’y attendais pas vraiment à celle-là. » Elle pince ses lèvres, hochant le visage pas la positive, incapable de nier les faits. Elle passe sous silence ses vacillantes pensées jusqu’à ce qu’elle se retrouve à moitié immergée, après lui avoir rendue le bébé. « Ne t’excuse pas, tu n’as franchi aucune limite, et si ça avait été le cas… Et bien tu sais que je ne me serais pas gêné pour te le dire. » Sa bouche s’arque, encore une fois, « Ca je suis bien placée pour le savoir. » Parce qu’il n’était pas des plus sympathiques avec elle, au départ. Plutôt du style à être ennuyé par la petite nouvelle fraîchement débarquée dans la maison des Currier. Elle les trouve si lointain, ses souvenirs, et ses yeux balayant le décor dans lequel ils se trouvent à présent, elle réalise combien il a changé son quotidien. Elle, elle est plus habituée aux sapins plutôt qu’aux palmiers. Ca lui semble venir d’une autre réalité, tout ce chemin qu’elle a effectué. « Ca fait longtemps, ton copain et toi ? » Elle finit par demander, lui montrer par cette interrogation, que certes, elle a été surprise, mais elle ne juge absolument pas sa relation. Elle déteste l’idée de discrimination. « Il s’entend bien avec la petite ? » tout en avançant dans la piscine, quelques brasses réalisées avant de se concentrer sur ladite enfant pour d’une grimace l’asticoter. Et se délecter de ce rire qui résonne et la remue, une Haiwee enjôlée.
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