elliem ☾ crystal eyes and ruby lips
w/@Elliot Maxwell — Winthrop House
Nouvelle cible verrouillée. Elliot Maxwell. Président des Winthrop. Beau morceau de viande. Gueule à croquer. Yeux bleus ou verts ? J’veux les voir de près pour le savoir. Il a du prestige. Du pouvoir. Un mec bandant quoi. Il m’a tapé dans l’oeil et j’veux m’en rapprocher. En fait sa mèche blonde m’intrigue, sur toutes ses photos, elle tient trop bien, peut-être qu’il a une moumoute comme Trump. Han, le menteur ! Et j’sais pas pourquoi, j’ai trop flashé sur ses mâchoires en équerre, putain de double angle droit hyper masculin là. Deux 90° sexy à mort. Je fantasme sur lui en visionnant son Instagram. Je me tâte à liker une de ses photos, mais mon geste passera probablement inaperçu, le mec est super adulé. Non, je dois taper fort, me faire remarquer en chair et en os. J’cogite. J’élabore des stratagèmes qui n’aboutissent pas. Je le piste sur le campus. Je mémorise ses habitudes. Je me pique le cul dans les orties pour ce type qui ignore encore mon existence, c’est ouf. Merde, j’deviens peut-être un peu trop .. obsédée. Les jours passent et finalement, j’opte pour une stratégie en toute légèreté. Allure ultra féminine, j’colle cependant une petite moustache au-dessus de ma bouche, j’enfile une casquette de l’équipe locale et je fonce à la Winthrop House où tu as l’habitude de te rendre à une heure précise. Pénétrant dans la confrérie que tu ‘gouvernes’, je reste dans le hall, faussement déboussolée jusqu’à ce que la porte se rouvre et que tu apparaisses enfin « Elliot Maxwell ? » Je t’interpelle direct, d’une voix grave qui n’est pas la mienne, sinon je crois que je consulterais illico un ORL. Enfin, la personne qui s'occupe des cordes vocales quoi. Je fais juste le mec tu vois, je joue un jeu, tu vois bien que j'ai des boobs non ? « Je voudrais postuler pour vous rejoindre .. » Pour TE rejoindre en fait.

Time de faire mon petit tour quotidien à la Winthrop House. Histoire de vérifier que tout va bien, de saluer quelques têtes, remplir quelques papiers. Bref, jouer au président quoi, puisque c’est mon rôle. Je marche, du campus jusqu’à mon QG, mon repère. Ma deuxième maison. Et quand je rentre, je passe la porte pour me retrouver dans le hall, y’a quelqu’un de chelou qui m’interpelle par mon nom complet. “Lui-même, en personne.” T’as une moustache qui tient pas droit, une casquette trop grande pour ta petite taille. Sans parler de y’a fausse voix de mec qui mue. Tu clames que t’aimerais postuler pour rejoindre les rangs de la Winthrop et je fronce les sourcils. Je tends le bras, lève la main au niveau de ta joue pour toucher une mèche de cheveux blonds platines qui dépassent de ta casquette. Casquette que je retire pour lâcher ta crinière emprisonnée dans ce couvre-chef. “Tu permets?” Je décolle ta moustache adhésive et te tends ton attirail, jetant un œil à la vraie personne qui se trouve en face de moi. “Tu sais que les femmes ne peuvent pas intégrer la WH... J’admire ta force de volonté et l’effort, mais cette règle n’est pas de mon ressort.” Désolé. Vraiment. Parce que je sais que des filles auraient leur place au sein de notre confrérie. Mais faut faire une pétition à la Doyenne, parce que ça, c’est pas moi qui gère.

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w/@"Elliot" — Winthrop House
J’me dis que ça vaut le coup d’essayer. Qui ne tente rien n’a rien, c’est ma nouvelle devise, je vais me la faire tatouer, enfin, si un jour mes tentatives s’avèrent fructueuses. Alors me voilà, j’suis le sosie de Mario Kart en blond. J’attends l’homme qui m’fait secrètement craqué depuis ces derniers jours. Pourtant, je l’ai jamais rencontré, mais il m’attire. Plantée dans le hall de la Winthrop House, j’observe le décor pour canaliser le trac qui s’empare peu à peu de moi. Et tout à coup, la porte s’ouvre dans mon dos. L’ange Elliot est entré. J’ai pris un éclair lumineux en plein dans les rétines. Le temps que mes yeux récupèrent, je t’interpelle et pour la toute première fois, j’entends ta voix. Help, petite culotte en danger. Une groupie la fille, c’est pitoyable. Allez, go, j’envoie mon speech que j’ai répété devant ma glace et ça paraît plutôt spontané, je suis fière de moi. Mais wow. Tu t’approches et tu me démasques, c’est nul. T’as même pas fais semblant d’croire à mon numéro. Tu te rends pas compte, mais j’ai mon coeur de Barbie qui danse la macarena là. Tu m’as .. touché. Aïe, t’as niqué mon duvet aussi. Récupérant mon déguisement de gamine, je te dévisage et tape du pied sur le sol. « Je sais bien. C’est pas juste. Et si je me fais greffer un zizi ? » Mon regard cristallin perché sur ton visage, je cille comme une petite biche, en totale admiration « Non, mauvaise idée, parce que sinon, je ne pourrais pas te .. Euh rien. Donc, tu es le Président de tout ça ? Je m’appelle Absolem Altman, enchanté » Je te tends aussitôt le dos de ma main, cherchant a récolter un chaste baiser sur ma peau diaphane. Vas-y, je sens déjà le vent, mais bon. J’teste.

Je sais que pas mal de nanas aimeraient pouvoir accéder aux rangs de la Winthrop. Si je devais donner mon avis, je dirais de leur ouvrir les portes, parce que certains correspondraient bien aux idéaux de la maison. Mais j’ai pas vraiment mon mot à dire, la confrérie a été bâtie ainsi et la Doyenne ne m’écouterait pas vraiment dans tous les cas. Pourtant, t’es la première qui fait autant d’efforts pour prouver sa motivation. Déguisement masculin, fausse moustache, même une voix grave. Wow, j’aurais pu être subjugué. Si ce n’est les cheveux blonds qui dépassent, les formes rebondies sous ton haut et ta petite taille. Non, j’ai pas maté, c’est juste que c’est facile à voir. Je te retire donc ton attirail pour dévoiler ta vraie nature, contraint d’avouer que tu n’avais pas les critères pour entrer à la Winthrop House. “Hm...” T’irais jusque là pour une confrérie? Je sais qu’on est géniaux mais quand même. Et avant que je n’ai le temps de répondre quoi que ce soit, tu enchaînes. “Tu pourrais pas quoi?” Hein? Non? Tu changes de sujet? Ah. Bon, très bien. “Yes, président, gérant, responsable... choisis le terme que tu préfères. Certains n’aiment pas celui de ‘président’. » Même si bon, ça veut pas dire grand chose, j’suis pas le roi du monde quoi. Tu te présentes à ton tour et ton nom ne me dit rien. Tu tends même la main et je lâche un rire à tes manières de princesse. Mais soit, je décide de jouer le jeu - tu t’es déguisée en gars pour venir jusqu’ici, je peux bien faire un effort. Alors je la prends, fais une courbette pour me pencher et embrasser le dos de ta main, à peine, un effleurement du bout des lèvres. C’est comme ça qu’ils faisaient à l’époque non? J’sais pas vraiment en fait. Yolo. Puis je te lache et me redresse. « Enchanté Mademoiselle Absolem. C’est pas un prénom d’Alice aux pays des merveilles ça? » Ça non plus je suis pas sur. Mais je tente.

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w/@"Elliot" — Winthrop House
Je suis allée trop loin ? La greffe de pénis c’était too much ? T’es pas un rigolo ? Moi oui, je suis marrante, j’aime mourir de rire. Nan, j’ai fait fausse route. Mon crush n’est pas celui que je croyais, c’est un mec sérieux avec un balai entre les fesses. Déception. Non non, je veux pas y croire, je t’ai juste pris de court. T’es pas encore réveillé, c’est juste ça. Je persiste, je ne lâcherais pas l’affaire. Damn, t’es super déstabilisant, j’ai failli gaffer sur mes désirs. « J’allais dire une horreur, heureusement que je me suis censurée » Je lance ma petite main dans le vide et roule des yeux d’un côté du hall à un autre. Ouais, si je t’avais dit qu’avec un sexe masculin je n’aurais pas pu te sentir en moi, enfin, dans mon vagin originel, je pense que t’aurais appelé les petits hommes en blanc. « Moi j’aime bien, c’est bandant comme terme. Ça annonce la couleur. "Gérant", c’est tout de suite moins sexy tu vois » Allez, pour que ce soit équitable, je m’annonce à mon tour. Je décline mon identité, en espérant que tu te souviennes de mon prénom qui n’a rien de commun. Absolem Altman. AA. Alcooliques Anonymes. Je divague. C’est à cause de tes lèvres qui effleurent la peau de ma main pour me saluer. T’es entré dans mon délire, je le savais ! T’es un Diesel, tu mets du temps à te réchauffer. Wow et en plus tu connais la référence qui a conduit ma mère à m’appeler ainsi. « Si ! C’est la grosse chenille qui se tape une chicha pépère » J’explose de rire, un rire bien cristallin qui résonne dans cette pièce si vide. Oops. Un silence s’en suit et je sais plus quoi faire, quoi dire. J’ai le mec que j’ai espionné toute une semaine devant moi et j’en perds les mots, je suis débile. On se ressaisit la naine ! « Je te demanderais bien de me faire visiter, mais je connais un peu. Je ne suis pas nouvelle ici. C’est la troisième fois que je reviens et je compte réintégrer ma première confrérie, les Dunster. Elliot, ceci était un coup monté, je voulais te rencontrer toi .. » Ça passe ou ça casse comme on dit.

C’est drôle. T’es drôle. Des nanas qui voulaient rejoindre la Winthrop, j’en avais entendu plusieurs. Mais aucune n’avait essayé de s’infiltrer. Ni vu ni connu. Ou presque. “J’suis pas vraiment le pro de la censure donc tu peux y aller avec moi.” Pas besoin de se retenir. Pas besoin de faux semblants. Je suis un gars plutôt spontané donc au pire, les gaffes, je les comprends et on laisse couler. “Bandant? J’vais vraiment finir par croire que t’as un trois pièces entre les jambes. Ça serait décevant.” Et flippant. T’imagines? J’ai toujours eu la peur de découvrir au moment fatidique - genre, sous la couette quoi - que la nana que je veux me taper est en réalité un mec. Bon, t’es pas une nana que je veux me taper, mais tu comprends le cheminement de ma pensée. C’est la même chose, sans le côté sexuel. Du coup, c’est moins gênant mais quand même. Après ton identité dévoilée, une courbette de ma part et un baise-main digne de Roméo et Juliette, je tique sur l’origine de ton prénom. “Ah ouaaais j’me disais bien! Elle a l’air posée, cette chenille. La belle vie.” Oklm sur sa feuille d’arbre à s’enivrer toute la journée. Tu éclates de rire, un rire franc, très féminin. Ça colle bien avec ton apparence. Et puis c’est le silence. Je sais pas trop ce que tu fais là en fait, mais tu ne te fais pas prier pour m’annoncer la vraie raison de ta venue. “Tu voulais rencontrer la légende Maxwell?” que je dis, grand sourire de gamin, en faisant un tour sur moi-même, bras grands ouverts, comme pour me présenter sur un podium. Bon allez, j’arrête les conneries.De nouveau face à toi, je croise les bras sur mon torse. “Dis-moi tout Blondie, qu’est-ce que je peux faire pour toi?” Si tu me demandes de la drogue, désolé pour toi mais je vends rien et j’ai plus rien dans mes placards. Sevrage oblige. Sinon, j’vois pas trop en réalité pourquoi t’aurais besoin de moi.

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w/@"Elliot" — Winthrop House
Si si, je vais me censurer, c’est peut-être trop tôt pour te déclarer mes fantasmes. La porte est également trop proche, tu pourrais t’enfuir en moins de deux. J’vais encore entretenir le mystère et ne pas dégueuler sensuellement à quel point tu m’fais envie. « Bandant au féminin. Tu préfères mouillant ? » Je suis montée comme une femme depuis que je suis née et je compte pas changer mon anatomie, elle est harmonieuse et me plaît bien comme ça. Certes, il arrive d’avoir quelques désagréments chaque mois, -pétasses de règles-, mais on s’y habitue. Enfin, peut-être qu’un jour, si j’ai le nombre de gosses que je désire, je me ferais une hystérectomie et basta les menstruations. Ouais, c’est un peu radical. Je te délivre ensuite mon prénom pour que tu puisses éventuellement me stalker, mais j’suis débile, j’ai oublié le Altman derrière. « La belle vie ui. Ce qui est loin d’être encore le cas pour Absolem l’humaine » Le soufflet retombe. Pof. Je me focalise sur la décoration environnante et puis je cesse cette mascarade pour en venir un peu plus au but. Je m’en tape le coquillart des Winthrop moi. Il est moche votre écusson. « C’est ça. C’est pour toi que je suis ici. C’est sympa ici hein, mais t’as l’air beaucoup plus intéressant que le reste » Oh putain, t’es trop mignon. Je te regarde faire ton petit numéro avec mes yeux de biche. La poupée de cire fond. L’astre Maxwell me fait cramer. « Déjà, je voudrais vérifier la couleur de tes yeux .. » Réduisant alors la distance qui nous sépare, je commence à sautiller devant toi pour atteindre ton regard bien trop haut pour ma petite taille. « Euh, pourrais-tu juste te baisser et me foudroyer de tes prunelles s'il te plaît ? Que j'en rêve la nuit au lieu de .. » De zoomer sur tes photos. Hop, j'arrête mes sauts de kangourous. « Ensuite je voudrais que tu me visites .. Enfin, nan. Que tu me fasses quand même visiter les lieux ou je t’invite boire un verre, au choix. »

"Les deux me vont." Que je dis dans un petit haussement de sourcils amusé. Ça veut bien dire ce que ça veut dire, non? Non? Bon, peut-être pas. Tant pis. Tant mieux. J’sais pas. Sujet suivant, por favor. Ah, sujet suivant, c’est toi qui trouve que t’as pas une belle vie. Ouais, ben, same girl. On est dans le même bateau visiblement. Et notre bateau, c’est le Titanic. Alors le silence s’installe, parce que j’veux pas t’enfoncer, que j’veux pas parler de mes problèmes, et que j’suis trop honnête pour te sortir le coup du ’t’inquiète pas tout finira par s’arranger’, j’y crois pas non plus à ces conneries. Mais heureusement, tu reprends la parole pour un tout autre sujet, et c’est déjà plus cool. Tu voulais me voir moi, et ben, cadeau, surprise, t’es bien tombée puisque je suis là. "Merci, je suis flatté." Moi, intéressant? Oui, peut-être, j’sais pas. En tout cas, j’aime bien savoir que ça peut être ce qu’on pense de moi d’un regard extérieur. Puis tu me fais une requête innattendue. Tu veux voir la couleur de mes yeux. Ah. Bah… ok? "Ils sont bleus." Que je dis quand je te vois t’approcher près de mon visage pour les inspecter. Genre… full bleu. Y’a pas d’autre mot pour les décrire. Tu sautilles — ah oui, t’es minuscule quand même. Je lâche un rire à tes mots. "Ah, tu prévois de rêver de mes yeux?" Moi j’prends ça à la rigolade. Et j’accède même à ta demande, je me baisse un peu, pour que tes yeux soit au même niveau que les miens. "C’est mieux comme ça?" Contente? Satisfaite? En tout cas, je ris à nouveau quand t’ouvres la bouche. T’as l’air d’être ce genre de fille un peu maladroite qui dit tout ce qui lui passe par la tête sans se poser de questions, sans aucun filtre pour retenir ses paroles. "J’peux te faire visiter même si y’a pas grand chose à voir. Viens." Que je lance en emboitant le pas vers la grande salle commune. Je ne relève pas sur le verre, parce que j’suis avec Agathe et que ça lui plairait pas. Même sans ambiguïté, elle aimerait pas que je sorte boire un verre avec une nana. "Là t’as la salle commune, c’est où on fait les repas, les évènements genre Noël, tout le monde y a accès, c’est un peu une salle de détente comme tu vois, y’a des tables si on veut bosser, des canapés, fin bref. Une salle commune quoi." J’en ressors, je pointe une porte du doigt de l’autre côté du hall. "Là c’est l’accueil, les bureaux, genre où on garde la paperasse et les trucs administratifs." Et c’est pas ouvert aux membres comme ça, tu t’en doutes bien. Et puis… je marche, je monte les marches pour arriver à l’étage, dans un long couloir. "Ici y’a les chambres." Je traverse le couloir, les portes sont bien évidemment fermées. "C’est des chambres de deux, trois ou quatre. Moi, je suis dans une chambre de quatre." Que je dis en posant mon index sur la porte où je m’arrête. Ouais, c’est celle là. La porte est fermée aussi, parce que j’crois que les gars sont pas là et moi, j’habite pas là en ce moment, j’reste dans mon appart. "Voilà, rien de bien excitant tu vois?"

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w/@"Elliot" — Winthrop House
Flatté, je pourrais te flatter toute la journée si tu savais. J’sais pas si ta meuf te flatte comme il faut, mais moi je serais prête à l’faire. Ptin, elle mesure pas la chance qu’elle a cette fille, j’suis trop jalouse. Ça se trouve elle existe même pas ! Lol. Ouais, j’suis sûre qu’elle n’existe pas, c’est une ‘couverture’ pour éviter que toutes les chiennes en chaleur du quartier rappliquent. Smart. La meuf est trop parfaite, extraite d’un catalogue de lingerie. Tu vas pas me la faire à moi. Ok, je me doutais bien qu’ils étaient bleus tes yeux, mais je veux les voir, je veux qu’ils sondent mon âme et qu’ils captent éventuellement tout le désir qui me consume depuis que j’ai cliqué sur ton profil Insta. Ouais, rapproche-toi. Omg. Défaillance cardiaque de la petite Altman. Les effluves de ton parfum caressent mes cellules olfactives. « Pourquoi pas, ils sont hypnotiques » M’arrêtant de sautiller pour les apercevoir de plus près, tu exauces un de mes vœux en t’abaissant pour que je les contemple. Wooouah. Époustouflant. Une piscine. Je nage dedans. Une petite brasse pépère. Je suis nue, pas de maillot. « Ola, tellement mieux, je vais faire une syncope » J’sais pas ce que c’est, un malaise j’crois, je sais pas, j’fais pas médecine, ça se voit non ? J’serais pas aussi pimpante si je me cassais les ovaires à bucher l’corps humain. J’crois qu’on tient un truc, une petite complicité. J’en profite alors pour proposer une visite de mon antre, enfin, de l’antre Winthrop OU de boire un verre. Le verre est ignoré, bim, dans ma gueule. Je désespère pas. Je suis tenace. Je me contente alors de la visite, je traîne la patte derrière toi et j'en profite pour mater ton fessier. Un peu plat, ça manque de muscles. Je ris, en silence et t’écoutes d’une oreille. « Oh les bureaux, je parie qu’il y a des dossiers top secret là-dedans » Je prends une voix coquine et je gravis ensuite les escaliers tout en m’accrochant à la rampe. Trop de dénivelé pour la naine que je suis, me faut de l’assistance. Stannah please. « Vous devriez investir dans un monte-escaliers » Je m’esclaffe une nouvelle fois et j’arrive enfin sur le palier, j’enregistre l’information que tu me glisses à ton sujet tout en imprimant aussi le numéro de ‘ta chambre’. « Quatre .. Je pourrais pas. » Ah non, entendre l’un qui ronfle, l’autre qui émet des gaz ou encore un qui se branle en pleine nuit, non merci. Oh non, Elliot, tu viens de me lancer une perche et je l’ai attrapé de mes deux mains là. « Mh, si. C’est absolument excitant si tu savais. Tu pourrais me lire l’annuaire ou le dictionnaire que j’en tremperais ma petite culotte. Enfin, si j’en portais une. Ta voix .. Elle est si .. » Me collant contre toi, je te bloque contre la porte et aplatis mes paumes de par et d’autre de ton corps « Electrisante, elle m’électrise. » Je suis vraiment à deux doigts de plonger mon nez dans ton torse, mais je m’abstiens, je mordille dans ma lèvre inférieure et je t’envoie THE regard qui tue. Genre, kiss me hard.

Ouais, je sais, je reçois beaucoup de compliments sur mes beaux yeux. Je le sais, ils sont bleus, comme l’océan Pacifique de la côte australienne, ou comme le ciel que je navigue aux commandes de mon hélicoptère. Je sais que je suis beau en plus, mais j’adore encore plus l’entendre, c’est mieux quand ça vient des autres, c’est plus flatteur, ça gonfle mon égo de mâle dominant. "Fais pas de syncope, j’ai pas passé mon diplôme de premiers secours, tu risquerais de mourir sous ma garde." J’te préviens hein ! T’es pas safe avec moi, désolé pas désolé. Puis tu me demandes soit de te faire visiter, soit de m’emmener boire un verre. Et pour ton bien, je choisis la visite. Ouais, parce que si j’vais boire un verre avec toi, même sans arrière-pensées, et qu’Agathe l’apprend, on te retrouvera dans un caniveau découpée en morceaux. La salle commune, les bureaux, l’étage où se trouvent les chambres. Je m’arrête au bout du couloir, tout au bout, où se trouve ma chambre, celle que je partage avec Nate, Ernesto et Davi. Quand on est là. C’est à dire, pas souvent. Presque jamais, en fait. "On est jamais là tous en même temps. Ernesto, le VP, a son appart. Davi aussi je crois. Et Nate vient d’emménager avec Arizona, la présidente Cabot. Et moi, j’ai mon appart aussi." En bref, voilà la Winthrop House dans son ensemble. Tu vois, c’est chiant, rien d’excitant. Et ta réponse… Waaaah, elle a le mérite d’être putain de claire pour le coup. Et ton corps s’y met aussi, vu que tu te colles à moi, mains de chaque côté de mon buste contre la porte pour me… prendre au piège? Bon, c’est pas contre toi hein mais tu dois faire quarante kilos à tout casser, j’peux facilement te faire bouger. J’attrape tes poignets, fermement, assez pour que tu lâches prise, et je pousse un peu pour te faire reculer d’un pas. "Ton franc parlé aurait pu m’exciter il fut un temps…" Oui, c’est vrai, j’aime les filles qui n’ont pas froid aux yeux. "Mais pas maintenant. Désolé de te casser tes espoirs, mais je suis casé. J’ai une copine." Et j’compte pas la tromper, j'suis quelqu'un de droit. "Attends, tu portes vraiment pas de culotte?" Bah ouais, je relève cette info dix minutes plus tard mais - sérieux?