La période des fêtes approche. Tu le sais. Tu vois assez de décorations de noël remplir les vitrines des magasins pour en être certaine. Tost ces sapins décoré de dorée ou d’argents. Toutes ces boîtes de cadeau certainement vide, posé au pieds d’arbres en plastique… ça ne fait aucun doute, père noël va passer.
Tu regarde une des devantures illuminé, t’arrête un moment remarquant que les branches supposé êtres vertes sont … Noir?
Putain d’hipsters ! Faut aussi dire que la première dame a foutu des arbres rouges à la maison blanche.
Tu secoue la tête, te remettant tout de suite en route. Ou ? Qu’importe. Tu as été invité à une fête à Boston. Chez quelqu’un qui doit avoir envoyé une invitation groupé à toute sa liste de contact, toi y compris. Tu ne sais même pas qui est Marc, mais tu compte bien faire connaissance avec son cabinet à liqueur.
Encore quelques blocs, et tu seras arrivé si t’en crois la map sur ton téléphone. Tu resserre ta veste autour de toi, tire sur ton écharpe rouge, et remet en place ton bonnet sur tes cheveux. Voilà une éternité que tu ne t’es pas occupé de ton apparence autant que ce soir. Tu as même consenti à mettre une toute petite jupe et les talons hauts qui vont avec.
Froid? Non ça va, un verre de scotch t’a réchauffé avant que tu sortes, même si cet alcool ne fait pas partie de tes préférés. Il a le mérite d’être assez fort pour être efficace très vite. Tu ne devrais peut être pas mélanger trop de types d’alcool, mais … well, tu n’a jamais aimé suivre les règles. Eh puis, c’est pas quelques gorgées de scotch qui vont te déranger. La preuve, tes pas sont assez assuré, même sur le trotoire couvert de verglas par endroit…. “T’aurais peut être dû prendre des baskets de secours avec toi” fut la dernière pensées qui traverse ton esprit avant que des notes de musique ne t'indiquent que t’es arrivé à destination, en même temps que la voix de la meuf du GPS.

C’est fou ce qu’on peut boire en 1 heure 47 minutes et quelques secondes. Danser semble te donner soif et les hommes qui t’entourent sont du genre à aimer te servir. Tu le leurs rends bien, avec tes gestes sensuels, ton regard envoûtant, et ton sourire éclatant. Bonjour ancienne Rain. T’as l’impression de regagner toute ton énergie !
Oh ! Pipi.
Souriant de nouveau au brun devant toi, tu t’en éloigne lentement sans un mot, jouant la mystérieuse, alors qu’en réalité tu es à la recherche d’une salle de bain dans cet appartement beaucoup trop petit pour paraître aussi grand.
“Oups! Pardon” dit tu par réflexe à celui dans lequel t’es entré. Ta main se pose sur son torse, tandis que tu t’en éloigne, le temps de relever tes yeux bleu vers lui. “Alejandro?” demande tu totalement surprise d’encore te rappeler son prénom. Et à vrai dire, c’est tout ce dont tu te rappelles : tu sais qu’il s’appelle Alejandro, et que tu connais la taille de … son égo. “Hey!” continue tu. Tu t’en approche collant une bise sur chacune de ses joues. Tu sauras bien qui il est au cours de la conversation.

Spoiler:

Passer noël à Boston? Pas pour Alejandro, non merci. Mais aller à une fête d'amis le 24, prendre l'avion privée de la compagnie le soir et arriver à temps pour le réveillon en Espagne, c'était un programme plus aventurier qui lui convenait bien. De son côté, il avait décidé de se rendre sur place en taxi, arborant un grand manteau long noir qui cachait sa non-tolérance au froid, ou la rendait plus évidente. Bonnet de noël sur la tête, le beau brun avait déjà la tête à la fête et à boire. Ce n'est pas parce qu'on n'est plus étudiant qu'on n'a plus le goût de fêter, au contraire! De son côté, il se sentait libre. Pas de lecture, pas de travaux ni d'examens, que sa petite personne et ses projets pour s'occuper.

Arrivé sur place, il découvrait une de ses fêtes typiques dans le centre-ville, dans un grand loft maintenant bondé de monde, de quelques décorations de noël et de musique du même type. Il ne manquait pas d'alcool non plus et semblait y avoir ici et là des petits jeux, comme déballer un cadeau de noël avec des gants de four, etc. Alejandro rangea son manteau dévoilant son t-shirt new order, bonnet de noël toujours sur sa tête et alla chercher son premier verre. Il avait ensuite cherché l'organisateur de cette fête pour le remercier, croisé des amis, bref, la fête battait son plan. Naturellement, l'Espagnol avait même esquissé des pas de danse et l'avait quitté pour se chercher à boire quand...

Boum, contact, avec...

-Ça va, pas de soucis.

La jeune femme lève les yeux et Alejandro la reconnait en même temps qu'elle lance son prénom, ce qui faisait coïncider leur stupeur.

-Rain?

Il rit, amusé et un brin étonné par leur synchronicité. Une fille qu'il croisait ici et là et qu'il avait fini par connaître plus en... profondeur. Bref, un regard, des yeux, difficiles à oublier et un esprit vif comme il les aime et une petite mélancolie qui la rend mystérieuse. Ils échangent bises et une brève accolade.

-Content de te voir, ça fait un bail... Joyeux noël au fait. Tu anticipes de beaux cadeaux cette année? Ou tu as été trop vilaine?

Sinon, elle peut toujours essayer de se faire pardonner au père noël. Parions qu'il ne pourrait pas lui en vouloir bien longtemps. Réchauffé par l'alcool, il ne perdait pas de vu qu'il avait l'intention d'aller se chercher un verre.

-J'étais en direction du bar pour aller me chercher un verre? Tu m'accompagnes? Ou sinon, je peux aller t'en chercher un.

Toujours aussi gentleman le Alejandro.

Tu essaie de te rappeler de sa nationalité. Ca saute aux yeux et surtout aux oreilles quand il prononce ton prénom, qu’il n’est pas purement américain. Et tu te rappelle qu’un jour par le passé tu as su d'où il venait… Aujourd’hui ça t’échappe complètement. Alejandro. Tu fouille ta mémoire pour plus d’informations sans détourner ton regard du brun qui te fait face. Tu ne perds pas ton sourire charmeur, ni ne t'éloigne de son espace personnel, gardant toujours une distance à peine respectable, sans jamais être envahissante. Riant légèrement à sa question, avant de répondre malicieuse “Je n’ai jamais été connue pour être une gentille fille voyons”.
C’est peu de le dire. Après avoir été incarcéré pour un mois, avoir eu 3 procès, être en l’attente d’un énième, éloigné toutes les personnes qui comptaient pour toi DONT ta mère, on peut dire que tu ne t’attends à absolument aucun cadeau cette année. Tu ne connais même pas la date d’aujourd’hui, pour savoir quand est ce qu’on sera à Noël. Sauf que tu n’en dis rien, tu garde tout ça pour toi, comme toujours, une façade polie, une expression enjoué et un ton léger.
Ton père aurait été fier.
Secouant la tête imperceptiblement tu chasse cette idée et revient au moment présent, quand ton nouvel ami de la soirée te propose un verre. “Quel bonne idée” ce ne sera pas ton premier… tu as perdu le compte “Je t’accompagne” propose tu. Principalement parce que tu ne sais pas ce qu’il va te servir, et tu n’as pas envie de supporter le goût âcre de la bière en feignant de l'apprécier . Pas ce soir.
“Et toi donc?” demande tu a ton tour, prenant la direction du bar avec le jeune homme “Tu penses que tu vas avoir plein de cadeaux pour les fêtes ?”

À ce party de noël, Alejandro croisait donc pour la première fois depuis un bout de temps la belle Rain. Elle avait l'air de bonne humeur, toujours aussi charmeuse avec ce sourire à craquer et un brin mystérieuse aussi avec ce regard énigmatique dans lequel on peut se plonger, oublier. La belle brune se défendait bien d'être une gentille fille, une réponse sincère qui ne manque pas de faire rire Alejandro.

-Ah? Je t'ai toujours trouvé très gentille moi...

Au final, noël à peu avoir avec le fait qu'on ait été gentil ou non de toute façon. Autant se concentrer sur le présent, sur la tête et Rain était partante pour le verre et le suivit au bar sans plus attendre, où ils arrivent vites. Vodka coca pour lui comme pour elle ce sera donc.

-Oh si, j'ai été un gentil garçon, tu me connais... Après, je te dirais que le plus beau cadeau, je l'ai déjà. Et non, je ne parle pas du fait de t'avoir rencontré.

Ajoute-t-il avec un sourire amusé au coin des lèvres.

-Plutôt le fait d'être libre, de profiter d'une année sabbatique. Ça me fait vraiment du bien.

Pour la première fois de sa vie ou d'aussi loin qu'il se rappelle, Alejandro ne se préoccupait que de lui, de ce qu'il a envie de faire et non de ce qu'on attend de lui, de ce qu'il doit faire, etc. Bien sûr, c'est un sentiment égoïste, mais avant de se consacrer pour de bon à sa famille, le travail et être un Ortega quoi, il aimait bien pouvoir encore être Alejandro. Le vodka coca servit, il le tend à Rain, accompagné d'un petit "voilà mademoiselle" et prend le sien.

-Cheers.


Les yeux dans les siens, il esquisse un petit sourire avant de prendre une gorgée.

-Faut que je te dise... ce n'est pas mon premier verre, alors si je dis des bêtises...

Quand on connait Alejandro, on sait qu'il est plutôt rare qu'il se saoule ou quoique ce soit, mais ce soir, comme cette année, c'était différent et c'est bien non?

Tenue:

Malicieuse tu lui précise ne jamais avoir été gentille. Gentil il te réponds qu’il t’as toujours trouvé ainsi. “Haannn” t’exclames tu en réponse. Un faible son, ni pour affirmer ni pour nier. Mystérieuse que tu es, on peut dire que c’est ton forté de rester évasive.

Sans tarder, la conversation dérive vers le bar. Ton ancienne connaissance, aux abdo tellement bien dessiné sous son pull, attire magnétiquement ton regard. Quelques verres de plus, et il attirera peut être tes doigts... Mais pas maintenant.
Pour l’instant, tu te contentera de les rafraîchir sur le verre qu’il va te refiler, et qu’il te prépare tout en répondant à ta question sur ses cadeaux de Noel. Il te fais même rire quand il précise que tu n’es PAS son cadeau, et t’empêche de lui sortir un “Dommage pour toi”, préférant l'exprimer avec un mouvement du sourcil, et un sourir en coin reflet du sien.
La réelle raison de son bonheur ? Une année sabbatique.
“Oh?” Fais tu, quelque peu curieuse de connaître l’histoire derrière son besoin d’année off. De quoi est ce qu’il a besoin de s’éloigner? Avant que tu puisse le demander, il te passe un verre de Vodka Coca. Très bon choix, ça te fais sourire.
“Cheers” répètes tu ramenant la boisson à tes lèvres.
“Faut que je te dise … moi non plus” lui réponds tu avec un gros sourire. Te penchant vers lui, happant son regard dans le tien, tu ajoutes “Faudrait qu’on fasse attention à pas faire de bêtises alors. ” C’est fou combien les mêmes mots, utilisé autrement peuvent dire totalement autre chose. Cela dit, tu n’es pas aussi facile, tu aimes jouer les allumeuses et tu n’es pas aussi imbibé pour continuer le chemin vers sa bouche. Tu t'éloigne donc de lui et reviens sur le sujet de départ “Année sabbatique alors? Tu étudiais à Harvard y a quelques années, c’est encore le cas ou …?” Vers la fin de tes paroles, les baffles se mettent à dispenser une musique bruyante qui t’oblige à crier un peu en te penchant vers lui.

C'est vrai, si Rain est méchante, vilaine, Alejandro n'en avait pas trop souffert, sinon qu'un petit coup de griffe au lit, mais ce n'est trois fois rien. Les deux continuent à échanger et le beau brun sent bien que sa petite pointe à la belle brune fait mouche, de quoi l'amuser. L'annonce de cette année sabbatique dont il profitait maintenant semble étonner Rain. C'est vrai que quand on le connait, elle l'est.

-Je sais, c'est étonnant... Pourtant, j'ai toujours rêvé de faire ça et à la fin de l'année passée, quand j'ai eu mon diplôme, j'ai décidé de le faire.

Il ne regrettait pas cette décision le moins du monde et à voir le sourire qu'il arbore lorsqu'il en parle, cela semble évident. Les vodka coca servit, les verres se cognent et Alejandro annonçait un brin son ivresse ou le fait qu'il est réchauffé en tout cas. C'était un peu pour rire aussi. Un léger rire quitte sa bouche à la réponse de Rain.

-Oh, je pense qu'on peut bien faire des bêtises, tant qu'on n'en dit pas.

Subtile distinction entre dire et faire. N'empêche, la dernière fois qu'ils ont fait des bêtises tous les deux, ils se sont bien amusés, non? Leurs têtes proches une de l'autre, la tentation de se laisser porter à plus de rapprochement est là, mais Alejandro résiste et Rain aussi. La belle brune, au regard capable d'hypnotiser, fit mine de rien. Le beau brun acquiesce à la première, répond à la deuxième.

-J'ai eu mon diplôme, alors non, pas vraiment. J'ai pris mon congé d'Harvard. Et toi, où en es-tu?

La musique ambiante l'appelait à danser et en attendant, Alejandro tapait du pied et bougeait un peu la tête au rythme de la musique, toujours attentif à son interlocutrice.

Tenue:

L’ambiance devient électrique. Lui parlant de banalité, toi te rapprochant de lui. désinhibé par l’alcool, poussé par la musique à physiquement te tenir à quelques centimètres de ses oreilles. Tu sens son odeur t’entourer, son haleine mélangé à l’alcool te chatouiller les narines, la tienne faisant certainement de même. Et pour une fois, tu ne vois pas la tête blonde de ton ex petit ami, se superposer à celle de quelqu’un d’autre. Tout ce que tu vois c’est Alejandro.
Tes yeux suivent le mouvement de ses lèvres, automatiquement. Passent de sa mâchoire à son cou, pour revenir à sa bouche. Quelques flashs te reviennent en mémoire : combien de fois as tu parcouru ce chemin de tes propres lèvres? Beaucoup trop pour toutes les compter. Cela dit, comme bien d’autre avant lui, tu ne l’as jamais vraiment connu autrement que sans tee-shirt. Ca te fait sourire. Non pas qu’il vienne de dire quelque chose de drôle, mais le fait que tu penses à l’ancienne toi sans avoir un pincement au coeur, pour une fois.
La vodka. Elle doit être à l’origine de cette état, et commencer à faire son effet.

Il vient de te poser une question la?
Sortant de ta torpeur, tu lui souris à nouveau, essayant d’user de toutes tes capacités neuronales pour composer une réponse compréhensible
“J’ai terminé ma dernière année à Harvard. Comme tu le sais...“ 'peut être' ajoute tu silencieusement “...j’étais à Boston Uni, avant ça. Et la je … je suis entre deux jobs” essaie ‘entre deux procès’ ça sera plus véridique.
Tes yeux dérivent vers la porte vitré du balcon “Tu penses qu’on doit fumer à l'extérieur?” Non pas que ça te dérange qu’il fasse froid dehors, de toute façon tu ne le sentiras pas. Sortant ton paquet de clopes tu ajoutes “T’en as envie?” Encore ce double sens.

Rain semblait... pensive, c'est le moins qu'on puisse dire, à la limite distraite tandis qu'ils discutaient. À quoi pouvait-elle bien penser? Ressassait-elle les mêmes souvenirs que lui? En tout cas, la belle brune lui souriait et répondait tranquillement à sa question.

-Ah oui? Je n'avais pas réalisé qu'on avait terminé en même temps.

Alejandro ne se souvenait pas l'avoir vu à la graduation, mais peu importe. Quand la jeune femme évoque ensuite qu'elle était entre deux boulots, bien sûr, cela ne manque pas de l'intriguer.

-C'est vrai? Si ça se trouve, tu es un peu comme moi alors.

À se reposer, faire le point un brin, prendre des vacances peut-être. Alejandro ignorait bien sûr tout des procès auquel elle faisait face. Il a vraiment décroché au cours des derniers mois.

-Je ne sais pas, mais je suis certain d'une chose, il fait froid dehors.

Du reste, Alejandro ne fume pas. Par contre, il sentait que Rain avait besoin de bouger.

-Si j'ai envie? Ah si tu savais... Écoutes, on peut se trouver un coin tranquille où tu fumes et je t'admirerai fumer.

Lançait-il un brin à la blague.

Tenue:

Ton verre est presque vide te rends tu compte en le ramenant à tes lèvres. Tu ne sais pas encore si c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle, et tu ne t’y attarde pas plus que ça, puisque ton interlocuteur ramène ton attention sur lui. T’informe qu’il ne savait pas que vous aviez fini les cours en même temps. Toi non plus tu ne le savais pas… Peut être que vous n’aviez pas le même cursus “Moi j’ai un double diplôme” précise tu d’un air fier avant d’éclater de rire. Viens tu de fanfaronner ? En quelque sorte oui…
Il continue, te dis que peut être tu étais comme lui, que t’avais besoin d’une année sabbatique. A quoi tu réponds un simple “oui peut être” sans le croire le moin du monde. Si ça ne tenait qu'à toi, tu aurais déjà eu un job maintenant. Ou t’aurais continué à travaillé avec ton père… Oh et puis ça aussi c’est un job après tout.
Regardant le fond de ton verre, tu lui propose de sortir s’en griller une, en lui demandant s’il pensait qu’il fallait fumer dehors, maintenant que tous les espaces publics sont devenus, malheureusement,  non fumeurs … Il se plaint qu’il doit faire froid. “Oh tu sais, j’ai une théorie : Quand il fait froid, on peut toujours nous réchauffer. Tout le contraire de quand il fait chaud.” Est ce que tes paroles ont du sens? tu ne sais pas. Mais cela ne t'empêche en rien de continuer à parler. Usant à nouveau de double sens, ta spécialité.
Tu le fixe un moment, passe la pointe de ta langue sur le coin de tes lèvres sans même t’en rendre compte.
“M’admirer hein?” Demande tu sans attendre de réponse.
Faisant un tour sur toi même, tu scrute les alentours. Un porte fenêtre non loin, couvert de blanc et de givre. Non. Un couloir que tu ne te rappelle pas encore avoir visité, et un autre duquel t’es entré, et dans lequel tu as rencontré Alejandro.
“Viens !” Ordonne tu, le tirant par son pull en direction du premier couloir.
C’est un peu moins bondé que la pièce que tu viens de quitter. Normal, puisqu’il semble mener au reste de l’apparte. Tu ne t’arrête pas devant la première porte, ni la seconde. La troisième porte te donne envie de l’ouvrir, pour révéler une petite chambre toute cozi. Avec une fenêtre caché par un rideau rose. Tu la pointe “Je pourrais l’ouvrir et te laisser m’admirer fumer” annonce tu “Ou te laisser me réchauffer sans qu’aucun de nous deux n’aie froid” propose tu avec un sourire en coin.

Non seulement Rain et lui avaient fini en même temps, apparemment, mais la belle brune possédait un double diplôme, de quoi faire rire doucement Alejandro. Il levait son verre vers la jeune femme.

-Bravo!

Pas orgueilleux pour un sou, là-dessus du moins. La belle n'était pas en désaccord quant à cette idée qu'ils soient semblables. Un point qu'ils avaient de différents en revanche était qu'Alejandro ne fumait pas vraiment. Rain se mit alors à parler qu'on peut se réchauffer quand il fait froid. Plutôt logique oui!

-Je préfère quand même la chaleur.

Dit-il d'une voix plus basse comme pour faire une concession. Ce qui semble retenir l'attention de la jeune femme, c'était cette idée que le beau brun puisse l'admirer. Quel homme n'admire pas cette fille quoi? Alejandro eut un petit hochement de tête, avant d'être le premier étonné que Rain lui prenne la main et l'entraîne quelque part sans prévenir, mais cette imprévisibilité lui plaisait assez. Pour se faire, elle avait même tirer sur son t-shirt!

-Où on va?

C'était amusant et le jeune homme se prêtait volontiers au jeu. Il finit par abandonner son verre au hasard d'un meuble et entrait avec Rain dans la troisième chambre. La belle brune fit alors deux suggestions. Alejandro, sourire en coin, se rapproche alors de la belle.

-Comme j'ai horreur du froid, je veux bien qu'on se réchauffe.

Et sans plus attendre, sa main vint saisir l'arrière de la nuque de la belle pour l'attirer vers lui et venir l'embrasser. Un baiser qui n'a de douceur que sa première seconde, avant de s'enflammer pour un échange plus passionné. De belles retrouvailles et de son côté, la pièce sembla prendre un coup de température.

-Tu as toujours envie de fumer?

Demandait l'Espagnol, se pressant un peu plus contre elle. Ils allaient sans doute faire une autre bêtise tous les deux. Mais il y a de ses bêtises qu'on ne regrette jamais.

Tenue: