Londres. De tous les voyages que j’avais déjà fais, je n’avais jamais mis les pieds dans ce pays. Et pourtant, il y’a de jolies choses à voir. Alors lorsque Soraya m’a demandé de venir avec elle, je n’ai pu que lui dire oui. Cette fille, elle est différente de toutes celles que j’ai pu avoir dans mon lit. Elle est folle, passionnée, elle ne passe pas par 4 chemins, elle sait ce qu’elle veut même si elle peut parfois encore un peu avoir peur. Je la comprends, elle ne s’était jamais donnée avant moi, et je suis flatté qu’elle ait attendu et qu’elle se soit donnée à moi. Elle a eu assez confiance en moi pour se laisser faire, elle a su que c’était le bon moment et elle ne s’est pas lancée tête baissée. Je l’apprécie, je ne peux pas dire le contraire, car ce serait mentir. Nous voilà à l’aéroport pour prendre l’avion. Ce sera pour nous un vol de nuit. C’est à 23 heures que nous prenons place dans l’avion et que celui-ci fini par laisser derrière lui les lumières de Boston. La neige a recouvert toute la ville et malheureusement, il n’y a pas de neige dans la capitale Anglaise. Il est tôt quand nous arrivons enfin mais je vois que Soraya est déjà toute excitée Tu ne te fatigues jamais ? demande-je à la jeune femme alors que nous sommes devant le tapis en attente de nos valises. Ma main dans la sienne, je ne veux pas desserrer l’étreinte que j’ai, de peur qu’elle ne s’en aille. on va à l’hôtel et ensuite on fait ce que tu veux ? Je ne sais même pas ce que tu as prévu. lui dis-je avec un petit sourire. Mais nous devons profiter des quelques jours que nous avons a passer ici. Elle a réservé l’hôtel, elle a tout fait de son côté, et je ne sais presque rien de ce voyage. Je lui dépose un baiser sur le front et récupère enfin nos valises. Nous partons finalement direction la borne de taxi, car il est clairement inconcevable que je prenne le métro pour aller jusque dans le centre de Londres. On prendra le métro une fois en plein coeur de la ville.

Parfois je me demande pourquoi j'aime voyager, parce que l'avion doit être la chose que je déteste le plus. Pas tellement par peur, mais plutôt par ennui. Aller jusqu'en Floride en avion, ça va j'arrive à gérer ma zenitude. Mais Boston – Londres, ça devient déjà un peu plus compliqué pour mon capital 'patience'. Autant dire qu'il a littéralement explosé, et qu'il est temps qu'on arrive pour que je puisse me dégourdir les jambes, bouger un peu et avoir l'impression de faire autre chose que de ne rien faire. Pourtant j'avais prévu le coup. En sachant le nombre d'heures de vol, je m'étais forcée à faire nuit blanche la nuit précédente pour passer un bon moment dans les bras de Morphée durant le vol. Ce que je n'avais pas prévu, c'est probablement d'avoir un petit voisin rempli d'énergie. Il devait avoir à peine trois ans et de l'énergie à revendre. Jouer aux voitures, playmobile et compagnie c'était sympa durant une heure, peut-être une heure et demi et pourtant difficile de faire ma petite vie de mon côté. Finalement, sa maman a semblé bon de lui proposer de regarder les nuages et moi, j'ai pu passer un peu de temps à embêter Rio avant de plonger dans les bras de Morphée. Sur le sol britannique en attente de récupérer nos affaires, mon regard se pose un peu partout. La moindre décoration de Noël m'enchante et je n'en perds pas une miette « J'ai dormi dans l'avion, donc techniquement je suis censée être en pleine forme. » rétorquais-je à Rio alors que je viens tout juste de lui montrer avec beaucoup d'excitation deux énormes boules de Noël suspendues au plafond, comme si à cette époque de l'année c'était un scoop. Je retrouve mon petit voisin et sa maman qui attendent eux aussi leur bagage et propose au petit garçon un high five qu'il semble content de s'exécuter suite à mon invitation. « Bon, ça vient ces bagages ou on doit se la jouer hamster sur le tapis pour le faire avancer plus vite. » demandais-je à moi-même. J'ai envie de passer à l'étape suivante et pas prendre racine ici. Je dépose un baiser innocent dans le cou de Rio, ou du moins à ma hauteur. Son programme me plait, je pense que se poser un peu est une bonne idée « douche, manger, poser et après... totale  improvisation très cher. » . Dans le taxi après avoir récupérer les bagages, je suis excitée à la vue de Big Ben et tous les édifices connus de la ville. Les décorations de Noël sont elles aussi bien présentes et si il manque la neige de Boston, je dois dire que l'on ressent quand même l'ambiance des fêtes de fin d'année. Le taxi nous dépose devant l'Intercontinental de Park Lane et à l'intérieur s'offre à nous un hall d'entrée accueillant avec un réceptionniste souriant. Je souris à mon tour et récupère toutes les brochures qu'il nous donne après avoir procédé à l'enregistrement. Notre chambre est en fait une jolie suite avec vue sur Hyde Park un peu plus loin. J'observe l'endroit dans les moindres recoins « C'est une décoration très... anglaise mais c'est pas mal » dis-je avant de déposer mes affaires dans un coin et m'approche de nouveau de la baie vitrée pour profiter de la vue « t'as envie de quoi ? » demandais-je sans pour autant me retourner, en gardant les yeux vers le parc.

Je crois que je ne suis jamais parti autant de fois, en si peu de temps et avec la même personne. Elle me change, mais de manière positive, je ne peux pas dire le contraire. Je lui ai dit de faire preuve de patience, que je pourrais m’ouvrir un peu plus, que je pourrais être plus présent et faire en sorte que ça fonctionne mais il me faut du temps. Et il faut à Soraya de la patience. Mais j’y crois, sinon, je ne serais pas là avec elle. Londres, je ne connais pas, j’ai fait quelques villes d’Europe mais pas la capitale Anglaise, alors pouvoir en découvrir davantage avec Soraya, je ne dis pas non. C’est un vol qui s’annonce plutôt facile. Il est tard quand nous décollons de Boston, mais pour l’instant, Soraya est un peu perturbée par le petit bout qui se trouve à côté d’elle. Moi ? Je ris et préfère rester concentrer sur la petite télévision que j’ai en face de moi. Intérieurement, je souris car je sais que la jeune femme trouvait çà amusant un petit moment mais maintenant, je crois qu’elle aimerait simplement dormir un peu. Mais j’ai fini par très vite déchanter, puisqu’elle s’est mise ensuite à m’embêter moi. La jolie jeune femme a beaucoup de ressources, c’est moi qui vous le dis. Elle finit finalement par s’endormir et moi qui ne trouve pas le sommeil. J’ai tout prévu cette fois. Et oui, j’ai apporté mon cahier de croquis et quelques crayons. Je n’hésite pas à commencer à sortir mon attirail pour pouvoir dessiner la jeune femme alors qu’elle est en train de dormir. Elle semble si paisible quand on la regarde, que je n’ai même pas envie de bouger un doigt de pieds. La mine sur le papier, je commence à explorer chaque recoin de celui-ci, laissant alors mon crayon prendre le dessus. Le dessin prend forme au même moment ou la jeune femme commence à bouger. Elle est très certainement sur le point de se réveiller. Je range le tout, très rapidement. Oui, çà pour dormir, t’as bien dormi je la taquine mais elle a bien fait de dormir. Je n’ai pas beaucoup dormi, voire même pas du tout, trop occupé à lui faire un dessin qu’elle découvrira plus tard. Patience ma belle, ils vont arriver, je sais que t’as très envie de te retrouver seule avec moi, mais patience je suis né pour l’embêter, que voulez-vous. Je lui fais un clin d’œil et nous récupérons finalement les valises. Une fois dans le taxi, nous ne mettons pas très longtemps à arriver à l’hôtel. Il est très bien situé, je ne peux pas dire le contraire. Nous montons dans la chambre et je suis complètement bluffé par la vue que nous propose celle-ci. Elle n’a pas blagué et elle savait très bien ce qu’elle faisait. Et bien, tu vois, je me fiche pas mal de la décoration, nous sommes très bien situés à ce que je vois, t’as fais un très bon choix On voit Hyde Park de notre fenêtre, et il y a déjà pas mal de monde malgré les températures. La jeune femme se poste alors devant la fenêtre, en rêvassant. Je m’approche d’elle, sans faire de bruit et place mes mains autour de sa taille alors qu’elle me demande de quoi j’ai envie. Je dépose un baiser au creux de son cou de toi, mais je crois que j’ai pas le droit de peur de me faire disputer parce qu’il faut qu’on aille faire le tour de la ville tu prends une douche avec moi ? la douche, c’est la première chose qu’il faut faire de toute manière.

Je pense que dans mon cas, j’ai de la chance : j’ai pas vraiment de problème pour m’endormir, je suis un peu marmotte sur les bords et donc m’endormir dans un avion n’est pas vraiment un problème. J’arrive à y trouver un minimum de confort et de paix pour pouvoir m’endormir. Evidemment, ça dépend aussi du voisin ou de la voisine qu’on doit supporter, mais pour le coup j’ai hérité d’un petit garçon qui s’intéresse à tout et n’importe quoi. Alors lorsque sa maman lui a proposé de regarder les nuages, autant dire que j’étais tranquille pour un bon moment. « Je ne t’ai pas vu dormir, toi » certes, j’ai dormi un bon moment, mais que ce soit avant de m’endormir ou en me réveillant, j’ai retrouvé un Rio éveillé. Alors que je râle un peu contre le temps d’attente pour récupérer nos bagages, j’arque un sourcil en entendant les mots de Rio « C’est toi qui as envie de te retrouver seul avec moi. » lui lançais-je avec un petit air malicieux. J’avoue que maintenant qu’il me l’a dit, et qu’il a réveillé mes envies, je songe à vraiment avoir envie, oui oui. Mais je garde ça pour moi pour l’instant, et tente de me concentrer sur ces bagages qui ne cessent d’arriver en masse, ça vaut mieux. Dans la chambre je ne perds pas de temps pour abandonner mon sac et mes affaires, intéressée par la visite de la suite. La déco n’est pas franchement de mon goût, mais au fond on s’en fout un peu. On ne compte pas y vivre plus de quatre jours et si le confort y est, why not. La vue est intéressante et l’hôtel est proche de tout. « Il parait qu’au printemps on peut voir des écureuils dans Hyde Park. » un peu comme dans Central Park, mais je n’en ai jamais vu. Je doute qu’on puisse en voir à cette saison, je grimace. Proche de la fenêtre, je regarde le parc où déjà beaucoup de monde s’y balade. C’est un vrai terrain de jeu à noël « Oh une patinoire !!! » dis-je avec beaucoup d’enthousiasme sans la quitter des yeux. Ca fait un peu petite fille qui aspire à vouloir prendre le risque de se casser la figure à la patinoire, mais je crois que c’est un des rares souvenirs agréables que je partage avec mon père : lorsqu’il m’emmenait à la patinoire quand j’étais petite, le peu de fois où je le voyais. Je me concentre sur ses lèvres qui se posent dans mon cou et finis par me retourner et déposer mes lèvres à la commissure des siennes, puis continuent leur chemin le long de sa mâchoire « et pourquoi t’as pas le droit ? » demandais-je entre deux baiser. « J’accepte la douche seulement si on va à la patinoire après. Et manger. » Ben oui, toujours manger. J’attrape la main de Rio et avec le même sourire en coin, l’entraine du côté de la salle de bain.

Londres. Nous y sommes pour quelques jours. Elle a tout prévu, et je ne sais même pas ce qu’elle voulait vraiment faire ici. Mais je suis contente de l’accompagner, d’être ici avec elle. Je n’ai pas dormi du voyage, j’ai somnolé un petit peu quelques minutes, mais il est vrai que je n’ai pas fermé l’œil. Au contraire, j’ai passé tout mon temps à dessiner la jeune femme. Elle aura le dessin pour noël, en plus de ce que je lui ai pris. Le dessin, elle le sait, c’est une grande passion, je ne peux pas m’arrêter de dessiner. J’aime beaucoup trop çà et même le tatouage finalement. Je ne peux pas m’arrêter de faire ce métier, alors que je n’ai pas besoin d’argent. Je ne suis même pas payé dans son intégralité. du peu que tu étais éveillée, non je n’ai pas dormi du tout mais je ne ressens pas encore trop la fatigue. Du moins pour l’instant, mais je ne pense pas faire long feu ce soir. Mais ce n’est que pour être encore plus en forme demain pour cette première vraie journée à Londres. est-ce que tu peux être honnête avec tes envies une fois ? lui demande-je pour l’embêter un petit peu. Je ne râle pas, moi, contrairement à la jeune femme qui semble bien pressée de récupérer toutes les valises d’ailleurs, pourquoi as-tu pris autant de truc ? je sens qu’elle va me donner comme réponse que c’est une fille et qu’elle a besoin de pas mal de choses pour se faire jolie. Mais moi je l’apprécie comme elle est, pas besoin d’artifice. Avec elle, je ne pense même plus trop à Kara pour l’instant. Mais il faut dire que je n’ai pas non plus eu de nouvelles ces derniers temps et que je ne cherche pas non plus à en avoir. Elle doit être quelque part, toujours sur le campus, mais je n’ai pas envie de me remettre là-dedans. Tout ce qui m’importe pour l’instant, c’est Soraya. Dire que nous sommes ensemble, me paraît encore un peu étrange, mais c’est pourtant bien vrai. Nous sommes ensemble, moi qui suis resté plus de deux ans tout seul après tout ce drame dans ma vie. Là c’est sure que malheureusement, ils seront en train d’hiberner, mais tu veux pas qu’on hiberne nous aussi ? oui, d’accord, je sais, je suis comme ça en même temps, je n’y peux rien. Elle se lassera ou pas, je ne sais pas. Elle s’extasie de tout et j’aime la voir comme ça. On dirait une petite fille le jour de Noël mais elle fait plaisir à voir. tout te fait sourire, c’est tellement simple avec toi enfin, tout semble simple en tout cas, mais çà fait plaisir. Je ne sais pas comment va être notre relation, je veux juste prendre ce qui vient, un jour après l’autre. Heureusement, pour le coup, je sais patiner. J’ai eu la chance de pouvoir en faire beaucoup dès que nous sommes arrivés à Boston, alors je me ridiculiserai pas si elle veut qu’on aille faire un tour là-bas. Je crois bien l’avoir converti à la passion des baisers. Elle se retourne alors pour me déposer quelques baisers à son tour. Elle en redemande à chaque fois. J’ai toujours été quelqu’un de très tactile, du coup, je suis content d’avoir trouvé une personne qui est pareil que moi. Promis on fera tout ce que tu veux après lui dis-je alors qu’elle m’entraine d’elle-même dans la salle de bain. Une fois dans la pièce, j’ai un sourire en coin tu vois que t’as pris goût à ma petite personne lui souffle-je alors que je lui retire son pull délicatement pour qu’elle se retrouve en soutien-gorge. Elle est encore trop habillée pour moi.

Je grimace, j'aurais aimé que Rio puisse trouver le sommeil, ça a dû lui sembler long. Et puis je culpabilise aussi de l'avoir lâcher durant le vol et de m'être laissée kidnapper par Morphée « t'aurais dû me réveiller, t'as du trouvé le temps long... » je marque une pause et souris « je promets de ne pas trop abuser de ton énergie ce soir » j'ai un petit sourire en coin. Il comprend bien ce qu'il voudra pour le coup, mais je ne pense pas qu'il mettra longtemps à voir où je veux en venir. « je peux très bien t'emmener dans un coin de l'aéroport et abuser de toi. C'est ça que tu veux m'entendre dire ?  Tu crois qu'il y a des gens qui font ça ici ? » Ma question est très sérieuse, je suis vraiment curieuse de savoir s'il y a vraiment des couples qui, au lieu d'attendre d'être dans un endroit un peu plus privé se laissent aller dans un lieu public comme un aéroport. Ou bien peut-être pour répondre à un fantasme ? « Parce que j'ai plusieurs tenues et je ne savais pas lesquelles prendre donc au lieu d'en prendre trois ou quatre, j'en ai pris huit ou neuf. Puis à partir de là, il faut les chaussures qui vont avec, la lingerie qui va avec, les accessoires, tout ça. C'est pas aussi simple d'être une nana tu sais » les hommes sont du genre à n'avoir qu'une ou deux tenues voire trois par semaine et ne mettent pas dix ans pour la choisir, alors que moi j'ai été incapable de me décider. Je montre à nouveau mes affaires du regard « tu sais, des trucs très sexy se cachent là-dedans » A l’hôtel, je me rends compte qu'on est vraiment bien placé et Hyde park donne envie d'aller s'y perdre le temps d'une après-midi. Je ne sais pas si on ira cette après-midi, je pense que bientôt, on va subir le jet lag et si moi j'ai dormi quelques heures, Rio risque de le sentir beaucoup plus que moi. « dès que je reviens d’Hawaï, promis on hiberne. » je lui souris et rentre dans son jeu « en attendant, on peut peut-être se contenter de faire des micro-hibernation d'une ou deux heures, t'en penses quoi ? » ce qui m'excite surtout, c'est le fait qu'il y ait une patinoire. Et même si au final, on ne fait que tourner en rond en étant sur de la glace, je trouve ça plutôt sympa. L'idée d'enfiler des patins me procurent beaucoup de plaisir et un véritable sourire « et toi, qu'est-ce qui te fait sourire ? » je tourne la tête vers lui en attendant sa réponse. Ca m'intéresse vraiment « Si tu veux dormir on peut faire ça demain, on aura tout le temps d'aller se casser la figure plus tard » lui proposais-je après m'être aventurée dans le coin de ses lèvres. Je suis très sincère, j'aime autant perdre une journée pour se reposer vraiment, que de subir des activités et ne pas profiter. Je pense vraiment qu'il va subir s'il ne prend pas le temps de se reposer et plutôt que de penser à mon petit plaisir personnel, c'est tout aussi important pour moi de penser à son bien être à lui « Si je finis nympho', ça sera de ta faute et tu devras répondre présent pour satisfaire mes envies » lui dis-je en lui mordillant la lèvre. Je le laisse ôter ma blouse qui laisse place à de la lingerie en soie de couleur noir et dentelle dorée. Un choix de sous-vêtements avec le risque de faire tomber mes fringues. Une attention particulière sur ma lingerie depuis que je le fréquente lui. Mes mains en profitent pour se balader le long de son torse tout en prenant soin de retirer son haut « J'ai un problème, je crois que je vais bientôt prendre feu » lui murmurais-je dans le creux de l'oreille. Mes lèvres se posent le long de son cou et mes doigts commencent déjà à déboutonner son jean.

Je ne dors pas beaucoup et elle le sait. Elle n’a donc rien a se reprocher et puis lorsqu’elle verra le dessin que je lui offrirai à Noel, j’espère qu’elle comprendre pourquoi je n’ai pas dormis et qu’elle sera contente du présent. J’aime tellement dessiner et je ne sais pas vraiment d’où ça vient puisque mes parents ne sont pas franchement très doués en dessin, ou peu importe l’art d’ailleurs. Ma mère adore la musique classique, mon père pas vraiment et il préfère largement les finances. Nous n’avons rien en commun lui et moi et pourtant, il veut que je reprenne les affaires. Il n’a pas peur. Ah non, t’en fais pas, je me suis occupé et j’allais tout de même te réveiller. c’était que 6 heures c’est pas bien grave la réveiller pour ne pas pouvoir la dessiner ? jamais. Et puis grâce à çà, le môme à côté n’a pas eu le choix que de plonger lui aussi dans le sommeil profond. tu es bien trop aimable je lui fais un clin d’oeil, mais je sais que je ne vais pas vraiment dormir tout de suite avec elle à côté de moi. Je suis obligé de rigoler quand elle me demande si des gens font çà dans un aéroport je suis même certain que quelqu’un est en train de le faire à cet instant. Tous les endroits sont permis tu sais. Il n’y a pas vraiment de limites pour les gens mais moi, je suis plus classe, et je vais éviter de t’emmener dans des toilettes. je m’approche de la jeune femme et dépose un baiser sur ses lèvres avant de murmurer par contre, on pourra faire çà au salon de tatouage si tu veux je lui fais un clin d’oeil et étouffe un rire. Je secoue la tête, je crois bien qu’elle m’a perdu à huit ou neuf tenues tu es tellement dans l’excès ma belle, je te jure mais je la prends comme elle est et pour l’instant, elle me plait toujours autant. t’as besoin de pleins d’accessoires quand tu mets un bonnet et une écharpe ? et puis, je l’ai déjà vu sans rien, elle n’a pas besoin de prendre trop de trucs mais si çà lui fait plaisir je suis certain qu’au retour, tu vas payer un excédent, parce que t’auras fais trop de shopping. oh oui, je suis quasi certain que çà va être le cas mais qu’elle me prouve le contraire, et je m’avouerai être vilain. Là, elle me parle. Elle a des trucs sexy et çà m’intéresse, je me frotte alors les mains et lui fais un petit sourire en coin. Aucune réponse n’a besoin de passer la commissures de mes lèvres. Nous prenons le chemin de l’hôtel et nous voilà enfin arrivés. C’est officiel, nous sommes à Londres. tu entends quoi par hibernation, parce que je voudrais bien savoir si on est sur la même longueur d’onde là dessus je suis un mec, il ne faut pas l’oublier. Je souris, très bêtement mais quand je vois que la jeune femme est excitée à l’idée de faire du patin et qu’elle est toujours enjouée et bien je me dis que j’ai vraiment bien fais de l’écouter et de me jeter à l’eau. toi mais je n’en dirais pas plus et cela, même sous la torture. non, non t’en fais pas, çà ira, je vais tenir le coup, il faudra juste que tu me tiennes la main mais on peut tout de même se reposer une heure ou deux histoire que je sois en forme. Enfin, tout est relatif. sois certaine que je répondrai toujours à toutes tes envies ma chérie… et je suis content que tu apprennes quelque chose de moi lui dis-je en plaisantant. Je vois qu’elle a encore mis de la lingerie vraiment très jolie. Elle prend soin de ce qu’elle met sous ses vêtements. le fait elle pour elle ou bien pour me plaire ? Ou les deux peut-être mais elle y arrive, oui, elle m’excite d’autant plus quand je vois la lingerie qu’elle peut porter. Mes mains se baladent sur le corps de la jeune femme et je prends soin de lui retirer le soutient gorge pour laisser mes mains une nouvelle fois explorer sa poitrine. et t’as besoin de moi pour calmer tout ça ? mes mains passent alors dans son dos alors qu’elle a les siennes sur mon jean. Elle est de plus en plus entreprenante à ce que je vois, et je pense que c’est lié au fait qu’elle commence à prendre plus confiance en elle. Une fois que mon pantalon est déboutonné et à mes pieds, je le retire et ramène le corps de la jeune femme contre le miens pour l’embrasser passionnément. Mes mains se plaçant alors sur le fessier bien bombé de la jeune femme.

Ma question sur les intentions sexuelles de certain au sein d’un aéroport doit le surprendre un peu, peut-être que ma spontanéité m’a poussée à poser la question, mais n’empêche que de mon côté, cette question est très sérieuse. Il en rigole alors que moi j’attends de voir ce qu’il va me répondre sur le sujet, justement. « Ca me viendrait pas à l’idée de faire ça dans un aéroport je crois » lui répondis-je. Déjà parce que c’est un lieu public, et même si certains lieux publics sont tentants, l’aéroport je trouve ça moyen. Je le classe dans une catégorie « lieu de passage » un peu comme une gare ou une station de métro. « C’est quand même pas hyper hygiénique de faire ça dans des toilettes publiques… » peut-être est-ce aussi une des raisons pour lesquelles je refuserais de céder à mes envies dans un aéroport. Ou une gare. Ou une station de métro. Surtout une station de métro Au fond, ça me soulage de l’entendre dire qu’il ne songe pas à m’emmener dans les toilettes. Il touche ma curiosité lorsqu’il me parle de son salon « Ah bon ? Et t’as pas peur qu’un ou une cliente entre au même moment ? Ou bien tes collègues ? » je m’approche à mon tour et murmure « j’aimerais éviter d’écarter les cuisses devant n’importe qui » lui dis-je en ayant pris soin de bien choisir mes mots. Je lui souris, mais oui il m’a laissée perplexe « Tu me diras, c’est justement peut-être le goût du risque qui est excitant. » cela dit, l’idée est sympa et alléchante, c’est vrai. Je ne suis pas vraiment étonnée de percevoir une once de stupéfaction de la part de Rio lorsque je lui explique l’exagération avec laquelle j’ai fait ma valise. C’est un mec et je pense que même dans une autre vie, c’était déjà un mec « Mais t’imagines même pas la difficulté pour nous les femmes, de se retrouver face à son dressing plein à craquer et se demander quoi prendre. On aime ce qu’on achète, on veut plaire et donc on veut tout prendre avec. Sauf que c’est pas possible, donc il faut faire un choix. Vous, vous prenez deux jeans, des t-shirt et voilà c’est fait. » j’arque un sourcil face à sa question. C’est vrai que le bonnet, l’écharpe et la veste bien chaude ont tendance à camoufler la tenue, mais il suffit qu’on décide d’aller s’installer dans un restaurant, un pub ou un tea room pour devoir ôter le surplus « Certes, mais si on décide d’aller se réchauffer dans un tea room je vais pas laisser mon bonnet ni mon écharpe. Donc je serais contente d’avoir une jolie tenue en-dessous, des jolies chaussures, une jolie montre. Tu vois ? Puis même, c’est important d’être bien habillée, élégante, attirante et jolie pour son chéri. Sinon dans deux mois tu trouveras mieux. » en effet, même pour le sport je ne vais jamais dégainer un jogging en molleton dix fois trop grand et une dégaine ‘du dimanche’ avec les cheveux tout gras. « Ca s’appelle l’entretien de la libido » fière de ma démonstration, je lui adresse un sourire satisfait. « Je suis toujours en surpoids de bagage. Ca craint ils pourraient augmenter la limite aussi. » A Londres, difficile de pas faire de shopping, mais encore que je n’ai pas envie de souler Rio à faire le tour des rues commerçantes alors que je ne sais pas si c’est réellement sa tasse de thé. Je pourrais toujours y revenir un jour avec mes copines, juste pour ça. Ou New-York, pourquoi pas ? « Rester au chaud et te séquestrer dans un lit pour apprendre à se connaitre… de manière… plus profonde. » je lui lance un regard mystérieux en prenant soin de jouer avec les mots, encore. « T’as pas peur de tomber toi » je rigole, mais étant donné que je n’ai plus patiné depuis un petit temps, je ne miserais pas sur mes compétences, ni sur mon équilibre. Un petit sourire se dessine sur mon visage lorsqu’il me certifie sa présence pour assumer ma relation futur avec le sexe. Je réagis directement au contact de ses mains sur ma peau, ou lorsque ses doigts se baladent au niveau de ma poitrine, de mon corps. « Oui, j’espère secrètement que t’aies été pompier dans une vie antérieur, sinon on risque peut-être de se bruler » une métaphore, voir même une manière de dire les choses quant à mon envie de me laisser à nouveau tenter par ce moment qu’on partagerait juste nous deux. Je crois que même si j’aime tous les instants passés avec lui, ils restent définitivement mes préférés. Mes lèvres viennent se coller contre les siennes, puis au niveau de son cou alors que je n’ai aucune idée de la suite. A la base, on avait prévu de se doucher, mais ça semble compromis, ou je ne sais pas trop. Avec frustration, je romps le contact pour faire couler l’eau de la douche et le sourire aux lèvres digne d’une petite fille qui a envie de jouer, je l’attire avec moi, sous les jets d’eau chaude. Sur la pointe des pieds, j’essaie à nouveau d’atteindre ses lèvres en collant mon corps contre le sien, cherchant toujours le contact avec sa peau, avec lui tout simplement.

Je ne sais pas ce qu’il va advenir de notre couple, je ne sais pas comment ça va se passer entre nous mais il faut que j’arrête de me poser trop de questions parce que finalement, elle a réussi à lâcher prise et il faut que j’en fasse autant. Voilà pourquoi, j’ai accepté aussi de partir avec elle. Je sais que çà ne pourra que renforcer ce que nous avons commencé tous les deux. Elle a des questions un peu étranges mais çà ne serait pas Soraya si non. et je ne te demanderai pas de faire çà dans un aéroport ma douce et oui, j’aime le sexe, mais je ne le ferai pas n’importe ou. Je respecte bien trop Soraya pour faire çà un peu partout. Je sais qu’elle fait déjà beaucoup depuis que nous sommes tous les deux. Elle commence à me donner de plus en plus sa confiance et elle commence à bien se laisser aller, alors je ne vais pas faire n’importe quoi, tout en sachant que je peux briser ce que l’on a en un rien de temps. Mais remets toi en Soraya lui dis-je en rigolant. Je crois que tout çà la perturbé un petit peu. Mais elle semble songeuse là dessus. Il faut qu’elle pense à autre chose. Mais pensons à notre séjour à Londres. Il ne fait pas très beau mais il ne pleut pas et c’est le principal. Il ne fait pas non plus trop froid pour la saison, et le vent est plus sec que humide, ce qui va rendre plus facile notre petit séjour si on doit marcher et faire ce que nous voulons faire sans pour autant prendre les transports ou toujours le taxi même si ce n’est clairement pas une question d’argent. j’ai la clé, on pourra faire çà quand ce sera fermé. Parce que j’ai toujours eu envie de te prendre dans le salon de tatouage du moins depuis que je la connais en tout cas j’ai eu envie de t’embrasser quand j’étais en train de te faire ton tatouage, j’ai eu envie de te toucher aussi… mais je n’ai rien fais parce que je ne savais pas comment elle pourrait réagir. Je suis un peu cru dans mes propos mais en même temps, je ne dis que la vérité. Je m’étouffe presque lorsqu’elle me dit qu’elle aimerait éviter d’écarter les cuisses tu viens de me tuer çà, c’est fait. Effectivement, elle commence vraiment à s’ouvrir à moi et à parler de tout. Çà me fait plaisir, je me rends compte qu’elle commence vraiment à me faire confiance et çà, c’est bon signe pour nous. J’ai encore des mauvaises habitudes, mais avec elle, je peux aussi les changer au fur et à mesure. Il faut qu’elle me fasse confiance, qu’elle nous fasse confiance. Je lai prévenu au début, je lui ai dis que je ne pourrais pas changer si vite, qu’il faudrait du temps et j’espère qu’elle pourra être patiente. même toute nue, tu me plairais tu sais je la taquine mais il faut bien l’embêter un petit peu. d’accord, je vois, et bien écoute, fais toi toute belle, fais toi plaisir et puis on verra ensuite ce qu’on fait lui dis-je avec un petit clin d’oeil. t’es belle déjà, tu me plais comme ça je lui dépose un baiser sur la joue. Ah l’entretien de la libido, rien que ça ? moi, çà me va, je ne dis jamais non. non, c’est par mesure de sécurité même si clairement, je pense que niveau sécurité, c’est pas franchement top non plus de nous faire payer pour le surplus, si tout le monde doit payer et que finalement y’a trop… mais je ne veux même pas y penser. Je n’ai jamais eu peur de l’avion, et çà ne commencera pas aujourd’hui. on peut aussi faire ça aujourd’hui et commencer à tout faire demain ah oui, je ne dis jamais non, elle le sait . Je m’approche de la jeune femme et laisse danser mes mains sur son corps. Puis lui susurre à l’oreille et bien je vais être pompier pour toi dans cette vie là autant lui faire un peu plaisir non ? Nous filons sous la douche alors que nous nous embrassons et que nous coupons le contact seulement pour aller sous l’eau. Elle m’attrape et je me laisse faire. L’eau chaude tombe sur nos peaux nues. Nos deux corps collés, elle peut sentir la bosse se former. Elle me fait de l’effet et ce n’est pas nouveau. qu’est-ce que tu me fais ? lui demande-je alors qu’elle peut voir à quel point je suis excité. Elle me rend fou.