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I LOVE HARVARD
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    but a love for the poison is what we have (vimila)
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    Lien du postMer 19 Déc - 14:52
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    Le cerveau embrumé d’une pâte noire et pétrolière. C’était la sensation que Victor avait en se levant ce matin-là. Une semaine était passée depuis cette journée du diable, et il avait envoyé des messages Camila qui n’avait jamais répondu. Il savait pas Victor, s’il voulait en parler ou pas, il voulait juste passer à autre chose. Oublier, peut-être. Parce que ces émotions-là, il n’avait pas envie de les ressentir. Ça voulait dire quoi sinon ? Deux tourbillons qui s’rencontrent, ça fait des dégâts, et c’était la pire idée du monde, même si tout son corps, tout son cœur criait le nom de Camila. Alors il prenait sur lui, et il devait bosser aujourd’hui pour accueillir les personnes qui rendaient visite aux enfants de zéro à douze ans en longue résidence à l’hôpital. Il se brossait les dents en même temps qu’il fumait une clope, il se coiffait tant bien que mal après une douche rapide pour être propre, et il renvoyait un message à Camila pour savoir si elle comptait venir ou pas. D’autant plus qu’elle le rendait dingue à lire ce qu’il écrivait mais sans répondre, ça l’rendait fou et il avait très peu dormi à cause de ça. Il avait des cernes monstrueuses et son chef allait encore l’incendier. « Mum, i’m going to work, don’t wait for me, i’m gonna sleep at Zed’s tonight. » Et il se mit à courir pour rattraper le prochain métro. […] A l’hôpital, il ne saluait pas ses collègues, parce qu’il ne voulait pas. C’était de notoriété publique que Victor disait bonjour à personne, il n’allait pas commencer aujourd’hui. Il enfilait sa blouse blanche, son stéthoscope autour du cou, et il se baladait dans les couloirs pour rejoindre le service de ses rêves : la pédiatrie. Et c’est un nouveau Victor que les infirmières voient débarquer. Toutes celles qui bossaient avec les enfants ne savaient pas les comportements odieux qu’il avait en dehors de ce service. « Hey, Martha, how you’re doin’ ? Have you checked on Steevy ? Yeah. Thanks ! » Il lui sourit sincèrement, et il se dirigea vers le SAS où les bénévoles, certains mêmes déguisés, s’étaient présenté pour passer du temps avec ces anges qui ne méritaient pas ce qu’ils vivaient. Mais le regard de Victor cherchait une tête familière qu’il ne voyait pas apparaitre. Putain. Il avait déconné. Il avait eu peur, mais de quoi ? Du vide ? Des profondeurs ? En fait, elle avait fait ce qu’il voulait dire depuis longtemps. Mais elle avait agi, pas blablater. Elle avait été bien plus forte que lui, plus courageuse même, et lui, il avait pas eu les couilles d’assumer quoique ce soit parce qu’il était terrifié. Il retournait ensuite bosser, et il s’assit entre plusieurs tables pour enfants, en jouant avec quelques enfants, et en expliquant aux bénévoles quelques consignes de sécurité pour les enfants.

    @Camila Wildingham
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    Lien du postMer 19 Déc - 18:02
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    but a love for the poison is what we have// @Victor Multrier ※※※ j’sais pas si j’ai envie de venir, j’crois pas. j’broie du noir depuis une semaine, je suis en train de me ronger à cause de cette nuit-là. et je m’en fous des messages que t’envoies, des mots que tu lances. t’es à côté de la plaque, comme à chaque fois. alors tu sais quoi ? va te faire foutre victor. parce que moi, je retiens juste que tu t’es tiré en courant comme un lâche et que tu m’as laissé planté là. tu vaux pas mieux que les autres, tu vaux pas grand chose. et en fait, je le pense même pas tout ça, c’est ma colère qui s’propage parfois un peu trop. y a un côté de moi qui a envie de te parler. ou de t’insulter. peut être que je veux juste t’insulter, te frapper dessus et m’endormir avec toi sur le canapé, trop défoncés pour faire autre chose. puis y a l’autre côté qui veut plus jamais te voir. qui s’dit que de toute façon, ça m’serait sûrement bénéfique de pas me bousiller encore plus avec un type comme toi. sûrement que c’est ma faute tout ça, c’est moi qui ait franchit les limites à cette sortie de boîte. j’peux même pas justifier pourquoi j’ai fais ça. je l’ai juste fait et j’avoue que j’en comprends pas le sens. mais j’sais que tu l’as senti, ou alors ce n’était que moi. est-ce que j’ai été la seule à me faire foudroyer comme ça ? parce que c’est comme si d’un coup, t’avais fais revivre tout ce qui était mort à l’intérieur de moi. j’ai vibré et j’ai cherché à m’étouffer contre tes lèvres comme si c’était la seule chose au monde que je désirais. puis ça s’est estompé et j’ai fini en larme sur ce trottoir à attendre que ça passe. c’est normal que je te réponde pas, pas vrai ? j’te rends fou à juste lire ? tant pis. j’pense pas que tu te sois soucié de moi quand tu t’es barré. t’as juste laissé tomber comme tout le monde avant toi alors va au diable, fais ce que tu veux mais laisse moi. […] et j’sais pas depuis combien de temps je tourne en rond devant le bâtiment. j’enchaîne les clopes, je me lève, j’fais demi-tour et je reviens. j’devrais pas être là, j’ai même pas envie de voir ta tête de con. et pourtant, j’finis par suivre les indications pour rejoindre le service pédiatrie. bien sûr que j’suis à la bourre mais puisque je devais pas être là, on va pas se plaindre, si ? dans tous les cas, j’pousse les portes de la salle où est présent le rassemblement et comme si c’était logique, c’est toi que je repère en premier. assis à cette table avec une bande de gosse, à sourire comme je t’ai jamais vu sourire avant ça. et je m’adosse contre le mur croisant les bras. j’sais pas quoi dire, j’sais pas quoi faire. y a un gamin qui trébuche et tombe au sol, les pleurs qui accompagnent juste après et j’bouge enfin pour aller vers lui l’aidant à se relever, le regard soucieux. « that’s okay kiddo. wanna see a trick ? » j’souris doucement et passe ma main derrière son oreille pour en faire apparaître une pièce. « see ? that’s a magic coin. keep it with you and everything is gonna be okay » j’lui pince le nez doucement alors qu’un sourire vient étirer son visage repartant fièrement, la pièce dans le creux de sa main. puis j’relève les yeux pour croiser ton regard à toi et ça me renverse. j’me sens nauséeuse d’un coup, j’devrais pas être là.
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    Lien du postMer 19 Déc - 20:47
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    C’est tellement beau, ça. Ces enfants qui rient en coeur et qui chantent, qui pleurent de joie quand on les prends dans les bras. Victor, lui, il est au paradis, entouré de ces minots. Il n’a jamais pensé vouloir être père parce qu’il se pense profondément incapable d’élever un enfant. C’est un trou du cul, pourquoi est-ce qu’il risquerait que sa progéniture ait les mêmes gênes tordus que lui ? Par contre, aider ces mômes à s’en sortir, ça, c’était le but ultime de sa vie. Alors il riait avec eux, chantait des chansons d’enfants, leur faisait des grimaces. Un p’tit bonhomme s’accrochait à ses jambes quand Victor marchait pour l’amuser et il retournait s’asseoir, en chantonnant une chanson que sa mère lui racontait quand il était en primaire, en France. Il avait jeté plusieurs coups d’oeil en l’air, sans jamais voir Camila débarquer, et étrangement, ça le fendait en deux, ça l’fissurait, mais il y pouvait rien. Est-ce que pour une action à la con de sa part il se retrouvait sans Camila ? Est-ce qu’il avait créé une dépense à la Wildingham ou est-ce qu’il l’avait dans la peau ? Puis il entendit un enfant pleurer, et il releva son buste pour voir d’où venait la source de ces larmes quand il entendit une voix familière. Les palpitations de son aorte cavalaient comme des dingues et finalement, elle prit soin de cet enfant à sa place. Il enleva son stéthoscope pour le passer à un collègue. « Can you give me like a minute ? I’ll be right back. With a plus one. » Il sourit légèrement, embrasse un enfant sur la tête et se dirigea vers Camila. Ses pas étaient lents, vibrants, il avait l’impression de partir à l’échafaud et de s’retrouver sur la ligne verte. Camila était la faucheuse, et étrangement, pour rejoindre la mort, il aurait été capable de se suicider pour elle. Il suffisait d’un mot de sa part. « Hey. » Mais quel con ! Tout ce qu’il était capable de dire ? C’était ridicule, et sûrement pas ce qu’elle avait envie d’entendre. Oh, et puis merde. « Come on. You’re gonna like it. » Victor en pédiatrie. Il devenait complètement différent.

    @Camila Wildingham
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    Lien du postMer 19 Déc - 21:00
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    but a love for the poison is what we have// @Victor Multrier ※※※ et j’hésite. à faire demi-tour, me tirer en courant comme toi t’as fais la dernière fois. peut être que ça te ferais aussi mal que ce que j’ai eu mal à ce moment-là, j’sais pas. j’dois pas être assez rapide dans tous les cas parce qu’à peine redressée, tu te tiens devant moi. « hey. » je sais pas quoi te dire de plus, visiblement toi non plus, ça s’appelle le froid polaire. et puis quoi maintenant ? j’savais que j’aurais pas dû venir, je ne sais même pas pourquoi est-ce que mes pas m’ont menés jusqu’ici. « okay » j’souffle, j’essaie de rester de marbre mais j’ai le coeur qui s’affole tellement qu’en réalité, à l’intérieur de moi, c’est la panique. et j’tente de me contrôler en prenant des petites inspirations mais la vérité, c’est que je trouve ça beaucoup trop malaisant de me trouver là. pas parce qu’on est à l’hôpital mais juste parce que toi t’es là. suffit que je ferme les yeux pour sentir à nouveau ton souffle sur moi et je veux pas m’embarquer dans ça. j’tire légèrement sur l’élastique de ma queue de cheval et cherche à faire abstraction de tout ça. de ce connard de coeur qui fait des siennes, de ce putain de cerveau qui m’sort des flashs. j’reste silencieuse et te suit jusqu’à la table où tu étais installé un peu avant. y a des gosses partout, ça rient, jouent, ça semble terriblement insouciant surtout. et y a ce petit bout qui profite que j’me pose pour tenter de grimper sur mes genoux comme si j’étais le nouveau fauteuil de l’après midi. « what’s your name ? » lucas. j’souris et le soulève alors qu’il attrape un crayon gribouillant sur une feuille devant lui. j’aurais pu avoir un fils aussi. mais j’aurais pas. j’aurais sûrement jamais. et j’crois qu’en fait, je fais tout pour éviter ton regard. comme si j’étais incapable d’entrer en contact avec toi même pour quelques secondes. puis les gosses, ils ont toujours la bougeotte alors lucas, il déguerpit presque aussi vite qu’il est venu. « i’ll probably should go » que je lâche, pianotant de mes doigts sur la table. « or just take some air » j’sais pas. j’sais pas pourquoi j’étouffe de te voir là.
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    Lien du postMer 19 Déc - 21:47
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    Puis finalement, Camila, elle le suit Victor et elle se mêle parmi ces dizaines d’enfants qui la prennent pour un doudou immense. « Childs, this is Camila. She’s… a... » Elle était quoi pour lui ? Même pas une amie, c’était au-delà de tout, un truc aux entrailles, dans les tripes. Mais il l’aimait pas, ça n’a jamais été sa vision des choses. Il avait eu des nanas, même pendant Camila, alors pourquoi aujourd’hui, c’était comme ça ? « She’s someone special. » Mais rien de plus. Il n’y arriverait pas. Comme s’il sentait un truc énorme traverser sa gorge et étouffer chacun de ses mots, il la regardait faire, elle était belle. Quoi ? Non rien. Elle était avenante, elle avait cette fibre maternelle qu’il était persuadé qu’elle portait. Elle aurait fait une mère fabuleuse. Oh, ta gueule. Il fallait qu’il arrête de penser ce genre de merde, il la jamais voulu, pourquoi est-ce que d’un coup il voyait en elle quelque chose de positif ? Elle était aussi tordue que lui, c’était un fait. Mais Victor, il cherche à la regarder, à la capter, parce que quand il la regarde, il repense à cette semaine passée, à ce soir-là, quand il a senti ce truc là, au fond de son ventre, grossir et gronder, lui dire que tout était clair et limpide et puis… Non, non. Il oublie, il faut pas qu’il s’en rappelle, c’est pas un gars bien, pour personne. Puis là, elle veut partir, il veut pas qu’elle disparaisse. Il peut la retenir ? Peut-il ? « Wait. The children’s choir is gonna thing a song. » Il se leva et il attrapa Charly, une petite fille de deux ans qui souffrait d’une leucémie alors abandonné par ses parents. Elle vivait à l’hôpital depuis. Elle était à l’adoption depuis un moment, mais personne ne voulait d’une gamine qui allait leur crever dans les bras. Alors Victor la souleva pour la prendre à sa taille et elle s’accrocha à son cou. Il lança les enceintes et les plus grands de pédiatrie se mirent en place pour chanter sur la petite estrade. « Hello everyone. » Les gens s’arrêtèrent de parler pour regarder Victor. Un autre homme, le Victor. « Our children are gonna sing a song from the Lion King, Can you feel the love tonight. We’ve tried to reach them high because they deserved the best we could do. Please, welcome the sicky choir. » Et il se décala dans un mouvement un peu théâtrale pour les lancer chanter cette magnifique chanson du Roi Lion. Il vint s’asseoir aux côtés de Camila, juste à côté. Il récupéra son stéthoscope qu’il foutu autour du cou, et il regarde les enfants chanter. Et malgré tout, cette proximité, cette tension, ça lui rappelle qu’il avait envie de recommencer.

    @Camila Wildingham
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    Lien du postMer 19 Déc - 22:07
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    but a love for the poison is what we have// @Victor Multrier ※※※ quelqu’un de spécial ? ça veut dire quoi ça ? parce qu’encore une fois, j’y trouve pas de sens. j’ai l’impression que tu sors un truc bateau comme ça, parce que tu sais juste pas quoi dire à propos de moi. puis c’est vrai en fait, j’suis qui pour toi ? la débile qui te fournit tout ? la gosse de riche qui te paye de ta conso de drogue jusqu’à ton trajet en taxi ? ouais vas y, dis qu’est-ce que je suis pour toi parce que moi, là, je patauge. juste ça. et j’crois que je devrais juste m’en aller. revenir sur mes pas. retourner m’enfermer chez moi et attendre que le temps passe. ouais, c’est une bonne idée ça. et qu’ils chantent ou pas les enfants, ils ont pas besoin de moi. mais y a lucas qui tape dans ses mains et qui me donne son doudou et j’crois que je peux juste pas me résoudre à partir. alors j’me contente de te fixer. j’te reconnais pas là. t’es pas comme ça d’habitude. t’agis pas de cette façon là. j’croise mes bras sur ma poitrine, mes jambes et j’attends. j’te laisse faire ton discours et j’attends juste. ils chantent et toi t’es revenu, juste à côté de moi. t’étais pas obligé, t’aurais pu te mettre à l’opposé que ça m’serait allée. et j’me concentre autant que je peux pour pas te regarder mais mes yeux, ils dérivent à chaque fois. sur le sourire en coin que tu peux avoir, sur l’air concentré que tu abordes et.. fuck. j’suis la reine des connes en fait. j’passe mes mains sur mes tempes, massant lentement la zone comme si ça suffirait à me vider l’esprit. forcément, c’est pas efficace mais j’fais avec. et puis la chanson elle touche à sa fin et j’applaudis le spectacle. j’cale même mes doigts dans ma bouche pour envoyer quelques sifflements. et puis maintenant ? « you’re different here. » que je lâche me redressant pour quitter la chaise. et j’crois aussi que c’est la première fois que tu passes autant de temps sans m’insulter ou me rabaisser. c’est un exploit, je devrais peut être marquer ce jour de rouge sur un calendrier. « seems like lucas love me » parce qu’il revient à la charge le p’tit et j’suis attendrie. puis quoi maintenant ? on trouve n’importe quel sujet pour tourner autour du pot ? on s’fait la conversation sur la pluie et le beau temps ? on va vite tourner en rond si on part dans ce sens là. « so.. mh.. i.. » pfiou. j’tire une fois de plus sur ma queue de cheval et secoue la tête. « okay, that’s creepy » j’suis pas habituée à ce malaise. on s’tape dessus, on s’insulte, on fait c’que tu veux mais on s’embrasse pas pour s’retrouver comme ça après. j’pète un câble moi.
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    Lien du postJeu 20 Déc - 8:56
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    Une tension palpable. C’est un truc de dingue à quel point de l’électricité entrait dans sa peau pour se plaquer contre celle de Camila, elle est là, elle est présente, elle irradie même au point d’lui brûler la peau, parce qu’elle est incandescente, Cam. Elle brûle tout sur son passage, et putain, elle était en train de cramer Victor avec ses flammes  noires. Il sentait ce truc lui grimper dans les veines, le prendre aux tripes, aux viscères, c’était rapide et soudain… tout le monde applaudit la chorale, et Victor fait de même, avec Camila qui se laisse malgré tout embarquer par ce petit Lucas pour démonstration d’affection. Victor sourit, ce gamin-là, il en a bavé pendant des mois, le pauvre. Aujourd’hui, il est encore ici pour une rechute mais la chimiothérapie qu’il subit est efficace même si elle l’épuise. C’est un guerrier. Comme Camila. C’est une guerrière. « Multrier, take your break, twenty minutes, no more ! » Victor fait un signe de tête à son chef de pôle et il se lève. En fait, il y a un truc qui va pas. Il se met debout rapidement et il attrape le poignet de Camila. « Ok, you wanna talk, we’re gonna talk ! » Il va dans une salle de garde et il la pousse carrément à l’intérieur, quitte à ce qu’elle tombe, il s’en battait les couilles. Il referme derrière lui et pose ses instruments sur la table basse. « Really Cam ? I’m… » Ici, dans ce service, il était complètement différent, et il sentait que cette différence allait soudainement se barrer pour retrouver les froideurs d’antan. « Are you fuckin’ kidding me ? Why did you kiss me ? Why ?! » Pourquoi putain ? Elle pouvait pas garder sa langue dans sa bouche au lieu de l’asperger de tous ces ressentis là ? Parce qu’elle méritait mieux, c’était une épave Cam, elle devait s’trouver un mec droit, un mec bien. Il s’approchait d’elle, le regard colérique. Putain ! « Fuck you Cam, ok ? FUCK YOU. I don’t need to… feel… » Et il crache le dernier mot comme si c’était un tas de merde qui sortait de sa bouche. Il s’met à trembler. Il est fébrile, il a pas l’droit de lui prendre le seul truc qu’elle pourrait gérer. C’était quoi ça ? De l’altruisme ? Depuis quand Victor était altruiste ?  Il secouait la tête. En fait, il s’était rendu compte qu’il ne s’était pas laissé le temps de réfléchir à tout ça. Ca avait été peut-être instinctif de sa part à elle. Elle avait juste eu les couilles de faire ce qu’il avait eu envie de faire, viscéralement. Et en fait, il vivait un truc qu’il avait toujours su. Quand Victor ressent, il ressent tout. Quand il est indifférent, il ne ressent rien. Et là, tout ça, c’est par vague, c’est une tempête, et ça le bouleverse parce que c’est incontrôlable. Ça vient, ça fait sa place, ça s’installe dans tout son sang et ça prend racine à la centralisation de son corps. Mais concrètement quoi ? C’était ça, qu’il voulait se laisser mentir. Un, deux, trois, quatre, cinq. Cinq secondes de réflexion à savoir s’il voulait plonger se laisser couler, ou s’il voulait remonter à la surface. Et on parlait de Victor. Il voulait se noyer coute que coute. Il serre les dents. Et il verrouille la porte. Alors il plongea dans les abysses en plongeant sur Camila pour venir s'accrocher à elle. Cette putain de garce, elle le retournait, et il avait aucune idée du pourquoi. Tout ce qu'il savait, c'est que c'était entier. Il attrape les lèvres de Camila avec les siennes, trop fort, peut-être, trop violemment. Elle aurait sûrement un bleu.

    @Camila Wildingham
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    Lien du postJeu 20 Déc - 9:45
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    but a love for the poison is what we have// @Victor Multrier ※※※ je déteste le bordel que tu fous dans ma tête. je te jure que ça me rends malade. j’ai pas envie de tout ça, je l’ai pas demandé. et je pourrais pas expliquer pourquoi est-ce que j’ai agis de la manière dont j’ai agis puisque j’en sais rien. j’ai pas d’explications, d’arguments, rien. je l’ai juste fait et je sais qu’à la seconde où on est entrés en contact de cette façon, tout ce qui pouvait se trouver à l’intérieur de moi s’est embraser. fin. mais quoi ? parce que là, on a juste l’air de deux idiots. toi à être enfui en courant et moi à avoir ruminé pendant une semaine complète. puis tu joues l’ignorance et j’sais pas quoi penser. je sais pas où me positionner. est-ce que j’ai envie qu’on parle de tout ça ? j’en sais rien. j’crois pas. je me dis que ça serait probablement pire si des mots sortaient de notre bouche. on a jamais été doués pour communiquer, c’est plus vraiment un truc à prouver. alors ouais, c’est juste bizarre et ça me conforte dans l’idée que je n’aurais clairement pas du mettre les pieds ici. j’suis nerveuse et je crois que ça se voit. je me balance d’un pieds à l’autre, évite ton regard la plupart du temps et.. merde. t’as une pause ? non, non, non. reste ici, moi je m’en vais. sauf que c’est mon bras que tu attrapes et c’est presque si tu me traînes sur ton chemin. j’ai quasi pas de réaction, c’est effrayant. normalement, j’aurais dû t’hurler dessus, te balancer des coups de pieds, t’insulter. et j’crois que je reviens à moi que quand tu m’bouscules dans une salle. j’me rattrape tant bien que mal à la table qui trône au milieu te lançant un regard incendiaire. j’crois que dans l’histoire, le bipolaire, c’est toi. « i’ve never i want to talk » en fait, j’ai juste rien dit. j’ai probablement gardé le silence autant que toi dans cette histoire. et tu quoi ? parce que tu me refais la même que ce soir là, t’es incapable d’aligner trois mots pour expliquer quoi que ce soit et moi, je lève les yeux au ciel. ça rime à rien tu vois. parler de quoi ? tu parles pas. tu t’énerves en fait. les insultes tombent d’un coup et j’serre les dents. « ’cause you make the other guy go away and.. » j’voulais m’envoyer en l’air ? les mots franchissent pas mes lèvres. j’sais que c’est pas vrai. je voudrais que ce soit ça mais c’est pas vrai et ça s’bloque dans ma gorge alors que tu reprends de plus belle. « oh, fuck you. what did you expect ? i’m not even sorry so deal with that, i don’t care. » et j’suppose que si j’avais dis pardon, si j’avais dis que c’était l’alcool ou une connerie du genre on aurait pu passer à autre chose mais j’m’excuse jamais et certainement pas auprès de toi. alors fuck. démerdes toi avec ça, j’m’en fou. tu m’as laissé moisir de mon côté, j’vais pas faire quoi que ce soit pour t’arranger. dans tous les cas, j’me casse. j’veux pas rester là, tu m’saoules puis t’es le plus gros con de la planète aussi. j’fais un pas et tu verrouilles la porte me stoppant dans mon élan. et la seconde d’après, c’est tes lèvres qui entrent en collision avec les miennes. ça fait putain de mal et ça m’apaise en même temps. nique toi. j’recule la tête, mes yeux qui cherchent les tiens, mes doigts qui passent sur ma bouche endoloris. « go to hell » vraiment. mais j’peux pas m’en empêcher, ça m’prends aux tripes et c’est mes doigts qui s’accrochent à toi pour finalement y retourner à la conquête des sensations qui ont pu m’enivrer. va bien te faire foutre victor. toi et ta tête de con.
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    Lien du postJeu 20 Déc - 20:47
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    Et le pire, c’est qu’elle est comme lui. Aussi violente, aussi froide et coléreuse. Elle a ce truc sanguin qui vous transperce le corps et qui vous empêche de respirer, elle a la rage contre Victor et elle a l’droit. Et elle émet la possibilité que quoi ? Qu’elle s’tape ce trou du cul de Luke ? James ? Victor savait plus comment il s’appelait, il s’en battait les couilles, pour qui se prenait-elle ? Elle voulait quoi ? Qu’elle s’fasse plus respecter ? Personne était capable d’être à la hauteur du réservoir émotionnel de Camila ? Les gens étaient incapables de la gérer, personne. A part Victor. Elle est pas agréable comme femme, elle râle, elle se plaint, elle est pas lisse, elle est abrupt. Elle s’accroche trop fort et les hommes la font s’écrouler à chaque fois. Puis en fait, elle bloque, elle lui rend pas encore son baiser, elle recule, elle comprend pas, elle le regard puis… elle l’insulte et revient vers lui. Et c’est le drame. Vingt minutes. Parfait. Ses doigts qui venaient se planter sous la cuisse de Camila pour la faire venir contre lui un peu plus. Il était pressé, avide de tout ce qu’elle avait envie de lui donner, c’était vibrant entre eux. Il arrachait ses lèvres avec ses dents, peut-être qu’elle avait mal, il s’en tapait complètement. Qu’elle ait mal ! C’était tout ce qu’elle méritait pour lui faire vivre ça, cette intensité, elle allait le payer. Il avait les yeux clos, mais il savait parfaitement où allait et ce qu’il avait en face de lui. Derrière lui, un mur. Le dos de Camila se colla contre lui parce que Victor l’y força, et elle laissa échapper un souffle sous le coup. Il glissa ensuite ses lèvres dans son cou pour venir mordre sa peau, et sa main gauche remontant sur sa gorge pour venir la maintenir et la souleva légèrement, accès directe à sa carotide. Est-ce que c’était morbide et malsain de vouloir lui arracher la peau avec les dents ? Il avait envie de lui faire mal, mais il avait aussi envie de l’inverse, qu’elle lui rende sa haine, sa frustration, sa rage peut-être ? Il la soulevait entièrement, pressant son corps, s’appuyant, s’écrasant même. C’était agressif. Il venait contre ses lèvres, il souriait même, c’était risible. « You’re a fuckin’ mess. » Comme lui. Un duo de bordélique. Il glissait sa langue entre ses lèvres pour lui arracher, la cherchant un peu plus loin. Victor a les mains baladeuses, elles glissent sous son haut pour remonter sur ses hanches. Il avait jamais touché sa peau sauf pour la blesser. Là, il lui plante les griffes sur la taille pour les remonter vers le bord de son soutien-gorge. Il est agressif, il bataille contre tout ce qu’il a en lui pour la repousser mais son corps ne réagit pas avec sa tête et il vient embrasser sa mâchoire, remontant vers son oreille pour râler, littéralement. Il veut plus, bien plus.

    @Camila Wildingham
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    Lien du postJeu 20 Déc - 22:49
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    but a love for the poison is what we have// @Victor Multrier ※※※ mais je te jure, je te hais. je te hais tellement. c’est juste pas permis d’haïr quelqu’un comme ça. et j’veux tellement te défoncer. te frapper de toutes mes forces jusqu’à ce que t’agonises sur le sol. alors pourquoi est-ce qu’à la place, c’est mes lèvres qui repartent sur les tiennes ? j’veux dire.. j’crois qu’en fait, c’est moi que je déteste. parce que je dois probablement être la personne la plus débile de cette planète. j’pourrais me frapper, m’éclater la tête dans un mur juste pour tenter de me remettre les idées en place mais au lieu de ça, c’est à toi que je m’accroche. j’en peux plus. tu m’étouffes, tu m’fais vibrer et vriller en même. à tel point que j’arrive même plus à me contrôler. j’me retrouve collé contre toi, mes doigts qui s’accrochent à n’importe quoi qui t’appartiens et nos souffles qui se mélangent. tu sais ce qui est horrible ? c’est que j’ai l’impression d’être un bout de viande dans tes bras. tu m’fais mal, tu m’agresses, tu me tortures et pourtant, j’en redemande encore. incapable d’arrêter tout ça. c’est comme si j’avais lancé la machine une semaine plus tôt et qu’on répondait juste à ce que l’on avait été incapable de faire le premier soir probablement trop terrifiés par nos actions puérils. mon dos, il entre en collision avec le mur et s’il m’arrache un hoquet de surprise sur l’instant, j’fais rien pour arrêter ça. et j’finissais accrochée à toi, mes jambes enroulées autour de ta taille, mes mains qui s’accrochent à tes cheveux, mes doigts qui s’plantent dans ta peau, mes ongles qui viennent lacérer ta peau. et j’souffle plus fort alors que ton bassin fait pression contre le mien. j’en veux plus, terriblement plus. et j’sais que je le regretterais à l’instant même où ça s’arrêterait mais j’m’en branle. « and you’re a piece of shit. » donc quoi ? ça nous mêne à quoi ? t’es le pire être humain de cette planète, deal with that. et je t’emmerde toi et tes jugements à la con. t’es tellement en mauvaise posture pour me juger alors que t’es misérable dans tous les sens du terme. sale con. et j’ai envie d’en dire plus. de te sortir tous les noms d’oiseaux qui peuvent exister mais tes mains glissent sous mon haut, m’arrache un frisson et je me perds une nouvelle fois. salaud. j’accroche ta blouse et défait chaque bouton. un par un. sans aucune tendresse. je tire, j’arrache pour qu’elle dégage et quand c’est fait, j’en réclame encore. c’est ton tee shirt que je vire parce que je veux un accès à ta peau. j’m’en fou du reste. j’veux juste te posséder la maintenant. de toute façon, on est déjà ruinés. autant nous que tout ce qui existe entre nos deux personnes. alors quoi ? on changera rien. on sera peut être juste plus cons que d’habitude. et mes dents, elles viennent se planter sur ta lèvre que je maltraite. j’m’en fous de tout, j’m’en fous du reste. là c’est toi et moi.
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