CALIENTE:

caliente:

C'EST CHAUD PATATE:

spit me out like hot wasabi:

je. te. veux. Il t’en faux pas plus pour que tu glisses en elle et t’adonne à cette partie de plaisir. Camila est clairement.. putain, géniale. Elle s’lâche, elle est loin de la nana terne et glaciale qui t’avais ouvert la porte. Cette fille là était tombée en même temps que ses fringues. Tu joues avec son corps, avec tes doigts, avec ses jambes. Putain. Et tu perds pied quand tu l’entends gémir un peu plus fort, un peu plus vite, tu donnes tout et c’est un courant électrique tout entier qui parcours ton corps dans un râle guttural. Tu t’mords la lèvre, continue pour faire durer ce plaisir qui t’prends aux trippes jusqu’au bout d’ton sexe, putain. Et puis tu t’laisse tomber sur elle, toujours en elle. Y’a que l’son de vos respirations saccadées, rien d’autre. Et puis au bout de quelques instants, elle s’éclipse et disparait. T’en profite pour ranger tout ton bordel, jeter la capote et enfiler son boxer. Tu ne quittes pas Camila des yeux lorsqu’elle revient dans ce que tu devines être une tenue pyjama pour elle. tu vois, t’as pas perdu ta soirée T’attrapes le joint que tu glisses entre tes lèvres. C'était quand même mieux que Friends. Tes yeux qui s’posent sur ses poignets que t’as remarqué un peu plus tôt. Cicatrices marquant les blessures d’un si joli soleil. Fleur arrachée. Puis tu relèves les yeux. J’ai faim. que tu grognes en souriant avant d’te lever et marcher jusqu’à la cuisine, ouvrant les mêmes placard que tout à l’heure. Tu sors quelques plats préparés. Lasagnes, gratin, riz au poulet.. tu veux un truc en particulier ? Profite, c’est moi qui cuisine. lâches-tu en posant tes yeux sur elle, toujours dans le salon.

C’était pas vraiment un mythe, après le sexe l’homme a faim. Et tu meurs de faim, là. T’ouvres les placards, fais comme chez toi et sors quelques plats cuisinés. Elan de générosité, tu demandes à Camila c’qu’elle veut manger. tout me va. c’que tu fais de mieux. T’arques un sourcil. Elle avait vraiment cru que t’allais cuisiner ? Tu lâches un rire et fini par ouvrir la barquette de lasagne que tu fous dans le micro onde pour quelques minutes. tu peux m’passer un verre d’eau ? Tu fouilles, encore, et fini par trouver les verres. Tu le rempli d’eau du robinet et rejoints le salon, lui tendant le verre. Puis, les cuisses toujours à l’air, tu t’assois sur la table basse. tu l’pensais ? que j’suis belle. Ton regard qui la transperce, qui l’imprime. J’pense toujours tout c’que j’dis. Franc, rares sont les fois où tu mens. T’es pas un menteur, putain non. T’es superbe Camila. que tu rajoutes, un sourire sur l’coin des lèvres. Elle en doutait ? Puis tu repenses aux marques sur ses poignets. Ouais, surement qu’elle en doutait. Tu t’relèves et attrapes la cigarette entre ses lèvres pour la mettre entre les tiennes et tirer dessus. J’pourrais recommencer encore et encore pour l’te prouver, s’tu veux. que tu souffles avant de lui attraper du bout des dents sa lèvres inférieure. Ton doigt qui passe sur cette petite marque sur son menton, et le micro onde qui sonne. Mademoiselle, les lasagnes sont prêtes. Et tu retournes à la cuisine, sa clope toujours à ta bouche. Tu sors le plat brulant du micro ondes, coupes la part en deux et splatch ça dans deux assiettes. Niveau qualité de présentation, on repassera. Tu glisses une fourchette dans chaque assiette et hop, service rapide. Tu t’installes dans le canapé et tends une assiette à la brunette, puis croque dans tes lasagnes. C’est le meilleur plat d’après baise que j’ai mangé d’ma vie. Et tu ris avant d’avaler une nouvelle bouchée.

recommencer quoi ? Elle avait besoin d’un dessin ? L’honorer, lui prouver en jouant avec son corps, tout ça quoi, merde. Ca. que tu réponds en laissant ta main glisser le long de sa cuisse pour aller jouer contre le sous-vêtement avant que le micro-onde ne sonne et n’interrompe ce moment où, une deuxième fois, Camila aurait pu te faire perdre la tête. T’étais un mec comme ça, toujours prêt à repartir ouais. c’est le plus beau plat qu’on m’ait jamais préparée Tu souris et notes le ton humoristique de ses mots. Y’a pas à dire, tu préfères cette Camila là à celle de tout à l’heure, bien avant qu’elle ne sorte la Tequila. Quelques années de cuisine, j’dois avouer que ça a pas été tous les jours facile. que tu réponds sur la même ironique en croquant dans tes lasagnes. Ca valait surement pas celle de Willa à qui t’arrêtais pas de dire qu’elles étaient pas top alors que c’était surement les meilleures lasagnes que t’avais mangé d’ta vie, mais ça remplissant l’estomac après une journée comme celle-ci. désolée d’pas avoir été trop sympa quand t’es arrivé Tu poses ton assiette sur la table basse et hausse les épaules. Ca va. J’pensais que tu m’en aurais collé une à un moment, j’sais pas. T’es bagarreuse comme meuf ? que tu réponds en riant doucement. T’as envie d’faire un truc ? Bouger ? Il est pas trop tard pour troquer ce tee-shirt bien trop long, au pire des cas tu pourrais lui enlever pour un deuxième round. Tu proposes rien de particulier, t’as pas d’idées en tête.. mais l’idée de sortir un peu t’es pas désagréable, t’es un gars d’la rue, faut pas oublier.