phinope ☾ une femme like u
w/@"Hope"   — City Center, Boston, novembre 2018
J’en doute pas, j’suis certain que Jacqueline avait son succès. Damn, elle a pécho John nan ? Il était sexy John. Les chiens ne font pas des chats. Ou ce sont les chats qui ne font pas des chiens ? C’est pareil nan ? Peu importe. Je crois que je prends vraiment la confiance. J’ai évolué ce premier semestre. J’me sens plus homme. J’ai conscience que je peux plaire, j’ai un charme ‘atypique’. J’suis le naïf, faussement naïf. Mais aïe, je plaisantais, tes seins sont parfaits, t’as un sacré coup de poing, tu m’as démoli l’épaule. « Ça tombe bien, je ne la porte pas dans mon coeur non plus et tout ce qu’elle peut penser sur moi, ça me passe au dessus. Maggie, je l’encu.. Enfin, non. » J’ricane et je roule des yeux. C’est pas une nana d’un mètre douze et des menaces qui vont me terroriser. C’est elle qui devrait avoir peur de moi. Petite espionne de mes couilles. Je lui tordrais bien le cou. J’supporte pas les gonzesses de son espèce, je me demande comment tu fais pour traîner avec elle d’ailleurs. Et ouais, si je dois un jour me péter une rotule à nouveau, ce sera pour une demande officielle en mariage. La blague. Phineas Abernathy qui se marie quoi. J’y ai jamais pensé de toute ma vie. J’suis incapable de m’occuper de moi, comment je pourrais chérir une femme toute ma vie ? Comment je pourrais aimer quelqu’un dans la maladie et la pauvreté ? Je pleurnicherais comme une merde si ça arrive. J’suis fait pour personne. J’suis pitoyable comme type, tu mérites tellement mieux. Pourtant, t’es là. Tu sembles obsédée par ma stupidité et mon regard insouciant. C’est fou. « La position du chien ? Genre, me mettre à quatre pattes ? » Parce que je peux le faire dès maintenant ça, pas besoin de cours de yoga avec des hippies qui puent le patchouli. Oui j’aime les clichés et alors ? J’suis désolé, mais bien souvent, les stéréotypes fonctionnent, faut pas râler après. Bref, je suis heureux tu vois, de tout ce qui nous arrive, mais avant que je ne profite de ton intérieur bien chaud, bah, je dois faire preuve d’honnêteté. Je dois me vidanger émotionnellement. Sale métaphore, mais vraie. L’angoisse monte. Mes mains deviennent moites, un playmobil pourrait se noyer dans une de mes paumes quoi. J’attrape ensuite mon tee-shirt qui pend sur mon zgeg et je te regarde bien inquiet. « C’est pas moi. Il y a un bon bout de temps maintenant, la copine de Dylan m’a embrassé sur la bouche, juste là » Et je plante mon index sur mes lèvres humides avant de grimacer pour introduire le second aveu « Et après qu’on se soit disputé sur Formspring, Zoey m’a rejoint dans ma cave. On a pris de l’ecstasy et j’me souviens pas bien de notre délire, peut-être qu’on s’est aussi embrassé .. » Vas-y, gueule. Je te tends aussi ma joue, gifle-moi. Vire moi d’ici, que je puisse réfléchir et aller demander le pardon au Père augustin j’sais pas.

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On partage pas vraiment nos amis. Enfin on a pas d'amis en commun quoi. Tes potes je les connais pas et apparemment tes ennemis, comme Maggie ou Beau, bah c'est mes amis. Du coup c'est assez compliqué. C'est pas impossible, on va survivre. Et puis je t'imagine en train de faire du yoga et j'ai très envie de rire. J'te le dit d'ailleurs, blottit contre toi parce que depuis ce je t'aime j'ai plus envie de te quitter. J'ai envie d'en savoir plus sur toi, j'ai envie d'apprendre à te connaitre et te surprendre encore, jour après jour. Et c'est pas loin de toi que je pourrais faire ça. « Ouais je crois que c'est ça. J'ai jamais fait de yoga alors je connais pas trop le nom des positions. Faut dire que c'est quand même moins passionnant que le Kamasutra. » Ah ouais par contre ce livre est dans l'étagère de ma chambre. Je le consulte assez souvent et si t'es sage on pourrait faire une page le matin et une autre le soir et une autre la nuit. Moi nympho ? Pas du tout ! Enfin un peu. Mais qu'avec toi. Et alors que je suis prête à t'emmener dans ma chambre pour te montrer ce que ça me fait quand tu t'ouvre à moi, toi tu me dis que t'as deux trucs à me dire. Et à voir ta tête et ta façon d'essuyer tes mains qui commencent à briller à cause de la transpiration, j'me dis que c'est pas bon signe. Je me recule d'un pas. J'suis pas bien. J'ai le coeur qui bat trop fort et trop vite. J'ai chaud, j'ai une sensation désagréable dans le ventre et l'impression qu'on est en train de farfouiller dans ma cage thoracique. J'ai peur. Et quand tu commences à parler, j'me rends compte que c'est rien de ce que j'imaginais. C'est pire. J'ai pas dit un peut plus haut qu'on allait survivre ? Ouais bah je retire ce que je viens de dire. Moi j'ai envie que de toi mais à en juger par ton deuxième aveux, c'est pas ton cas. Mon regard devient noir et une larme coule d'un coup. Je l'ai pas vu arriver celle là. Congrat dude, tu viens de me détruire. « Sors d'ici. » J'te lâche pas du regard. Je veux que tu vois ce que t'es en train de faire, du mal que chacun de tes choix peuvent causer. « Dégage. » J'ai haussé un peu plus le ton. Je couvre le haut de mon corps avec mes bras. Parce que là j'me sens sale. J'ai pas envie que tu me vois à moitié nu. Parce que j'ai l'impression d'être face à un inconnu. « C'était un jeu pour toi ce soir ? Tu débarques comme ça chez moi, tu me dis des trucs magnifiques, tu me dis que tu m'aimes alors que t'as embrassé deux autres filles avant ça ? Comment tu peux me regarder droit dans les yeux en me disant que tu m'aimes alors que t'as pu faire un truc pareil ? Comment t'as pu me sermonner sur la morphine avec que t'as prit de la drogue. Tu te foutais de ma gueule depuis le début ? C'était quoi le truc, un pari ? Tu devrais te taper une fille de pour un bizutage ? La faire tomber amoureuse avant de la tej comme une merde ? Bah félicitation, t'as réussi. Tu peux aller retrouver tes copines maintenant. » Je pleure. Je pleure et je te crache mon venin à la gueule parce que j'ai tellement mal que j'ai l'impression que c'est la seule solution pour calmer la douleur qui est en train de prendre possession de mon corps entier.

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w/@"Hope"   — City Center, Boston, novembre 2018
« La levrette et le missionnaire me suffisent amplement. De toute manière, tu préfères les doigts et la langue, t’es plus lesbienne qu’hétéro toi » Je te connais de plus en plus. Damn, en fait, je détiens beaucoup de secrets sur la Kennedy. Si jamais ça tourne mal, j’irais vendre tout ça au plus offrants dans la presse à scandale. J’déc. Ou pas. Si j’ai faim et que j’ai pas de thune .. Manh, Abernathy est une grosse salope. Pas du tout. Je tiens à la vie, j’ai une soeur qui a besoin de moi, même si elle me gueule dessus à chaque fois que je la croise. Donc, voilà. J’ai ouvert mon coeur. Je t’ai dit que je t’aimais, le tout déguisé en chanteur de r’n’b foireux. Je crois qu’il est temps que je te fasse l’amour avec mon corps. Après la théorie, la pratique nan ? Je dois appliquer ce que je t’ai dit, te le montrer, te le faire ressentir. Sauf que voilà, j’trouve le moyen de ruiner cette avalanche d’émotions positives en rapportant quelques détails passés. Ok, ils ont sûrement de l’importance ces détails, mais j’aurais pu les faire taire et surtout faire en sorte qu’on avance toujours plus loin. Non. J’suis faible. Ces éléments me bouffent. De la gangrène quoi ! Ça me ronge. Je dois vider mon sac avant de pouvoir convenablement vider mes .. couilles. Ouais, bon, je crois que je vais devoir me branler ce soir. Ton regard s’assombrit. Je ne lis plus de l’admiration, mais du dégoût. Une larme roule sur ton visage de porcelaine. Tu deviens agressive. Tu me parles tout sèchement. C’est violent, surtout provenant de la femme à qui je me consacre nuit et jour. Je bouge pas. Je suis bloqué. Genre, ma livebox a bugé, la page se charge plus du tout là. Tu me déballes un long monologue où je n’y trouve rien de vrai. J’sais plus quoi faire. Hop, la connexion revient enfin. Je bégaie comme un pauvre naze. « Me rejette pas. La première fois, c’était pas volontaire, ni initié par moi. La seconde fois, c’était super flou. Ce sont les cachets. C’est toi en fait ! Tu m’as rendu fou et complètement con avec tes fiançailles de merde ! » Tu vois, je retire carrément ce que j’ai dit. Je me retrouve à nouveau sur les genoux. J’soulève ta nuisette en caressant tes cuisses et je pose ma bouche sur ton entrejambe. Je laisse carrément mon souffle s’abattre sur le centre de ton plaisir. « Je t’aime Hope, je t’aime, je suis désolé. Laisse moi te lécher toute la nuit. » Comme si ça allait tout résoudre hein. Comme si t'allait surtout me laisser faire après mes aveux. J'retrousse pourtant ma lèvre inférieure et j'humidifie ta petite culotte transparente en remontant vers ton ventre. Je perds le contrôle. Qui ferait ça en situation de crise ? Illogique le mec. Taré surtout. « Ma copine elle est devant moi .. J’suis pile là où il faut » Mes doigts soulèvent l’élastique sur tes hanches et mon regard se relève vers ta bouille ruisselante. T’es belle quand tu pleures, même si tu rêverais de me mitrailler de tes beaux yeux bleus. « Je veux pas partir .. » Voyant à quel point tu chiales, je retire mon tee-shirt et te le tends, le tout au sol. Bordel, même sur les genoux, je suis plus grand que Mimi Mathy. « Essuie tes larmes, ça n’en vaut pas la peine, je te jure »

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crédit/ tumblr ✰ w/@Phineas Abernathy

« Je suis plus lesbienne qu'hétéro ? T'es sacrément sexy pour une nana alors ! » J'te fais un petit clin d'oeil avant de me mordre la lèvre en te reluquant de haut en bas sans me cacher. J'te mate ouvertement ouais. Bon t'es habillé chelou, mais je sais que sous ces vêtements de rappeur ringard se cache un corps qui m'émoustille tout particulièrement. Sauf qu'au lieu de m'exciter et me donner envie de te remercier pour tout ces mots doux, toi tu casses littéralement l'ambiance. Tes révélations elles réussissent à me donner la nausée. Tes mots ils emportent tout mon bonheur sur leur passage. C'était comme si tu venais d'arracher mon coeur de ma cage thoracique et que tu le piétinais sous mes yeux. C'est affreux ce que tu viens de faire là, enfin non, c'est horrible ce que tu as fais avec ces filles. Parce que si t'avais pu tenir ta langue dans ta bouche on en serait pas là. Le même schéma se reproduit, c'est un perpétuel recommencement. Je suis bien avec quelqu'un et il finit par mon tromper.. Je crois que je peux pas y échapper. Ca doit être écrit "TROMPEZ-MOI" sur ma gueule ! Et toi pour le coup t'as bien su lire. J'te déballe ce que j'ai sur le coeur et encore c'est rien. Attends que la peine se mêle encore plus à la colère et je te promets que tu vas regretter d'être né. J'me souviens des paroles de Noah quand je me suis lancée et que je t'ai dis que je t'aimais. Il m'a dit que peut importe ta réponse, il serait la pour me récupérer si je devais tomber. Bah voilà, j'étais à terre. Il faut sauver le soldat Kennedy ! J'ai pris le risque de me faire renier de ma propre famille pour toi et voilà comment je suis remerciée ? « Mais tu t'entends Phineas ? La première fois c'était pas moi, la deuxième fois c'était flou. Mais tu devrais même pas parler de première ou deuxième fois où c'est pas ta faute. Parce que ces fois, elles devraient même pas exister ! Et maintenant c'est ma faute ? Maintenant c'est moi qui t'ai fait faire ça ? Tu sais vraiment plus quoi dire pour justifier tes erreurs. Moi aussi j'ai souffert de tout ça pourtant j'ai embrassé personne ! Et quand j'ai eu envie de me shooter à la morphine. J'ai pensé à toi et je l'ai pas fait. Et toi tu me fais ça ? » J'y crois pas. J'me sens tellement trahie. Toi, tu te fous à genou et t'essaie de me faire un cunni ? Putain mais qu'est-ce qu'il te passes par la tête ? J'ai pas envie de jouer, alors je te repousse assez violemment. « Me touche pas ! Tu me dégoutes. » Je recule et je cède complètement à la peine qui me submerge. Je pleure toutes les larmes de mon corps tandis que tu me tends ton t-shirt. J'te le balance en pleine gueule tandis que je recule pour m'éloigner de toi. « Je crois pas que tu m'aimes non. Tu sais pas que c'est que l'amour si tu fais ce genre de chose. Et si c'est le cas, je veux pas être aimée par un mec comme toi. » Je me retourne et je sors d'un tiroir, une petite boite que je te balance dessus. Dedans ? Un double des clés de mon appartement. « J'étais en train de faire un double des clés de mon appartement, pour que tu comprennes que j'étais prête à t'ouvrire mon coeur et ma vie, pendant que toi tu roulais des pelles à d'autres ? » Putain mais comment j'ai pu être aussi idiote ! Je te hais tellement fort ! J'ai envie de te faire du mal et de m'en faire aussi. « C'est toi qui n'en vaut pas la peine. Comment tu veux que je reste avec toi Phineas ? Je peux pas vivre en ayant peur que t'aille fourrer ta langue dans la bouche d'une autre dès qu'on est plus dans la même pièce.  Comment tu veux que je te fasses confiance alors que je te suffit plus ? Que j'ai pas peur qu'à la prochaine dispute t'aille peut-être niquer une autre ?   » Je suis perdue. Parce que moi j'étais sincère quand je disais que je t'aimais. Mais toi, toi j'ai l'impression que tu mesures pas l'importance des choses. « Comment tu peux être amoureux de moi alors que t'as envie d'embrasser d'autres filles ? » J'me sens tellement mal.

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w/@"Hope"   — City Center, Boston, novembre 2018
Bah oui je m’entends, mais toi tu ne m’écoutes pas. Sheryln m’a embrassé sans que je puisse faire quoique ce soit putain. J’pouvais rien y faire, enfin si, j’aurais pu fourrer ma langue dans sa bouche, recommencer, mais je n’ai rien fait. J’ai coupé court. Pour Zoey, c’est carrément brumeux. Ptin, je me suis tiré une balle dans le pied comme un con. Ça m’apprendra à être trop honnête. Donc ouais, pour éviter que ce type de chose arrive, tu voudrais que je vive dans une grotte loin de toute civilisation ? C’est pas de ma faute si j’suis attirant. Tu devrais être flattée en fait. « Hey, calme toi, tu mélanges tout et tu prends trop de raccourcis là » Je me fous ensuite à genoux, je tente de calmer les tensions avec des bisous sur le minou, mais tu me repousses. Je me pète la tronche contre un meuble à l’arrière. Aoutch. Je vais avoir une bosse. Tant pis, je continue. Je retire mon tee-shirt XXXXXL pour te l’offrir en guise de mouchoir. Refus automatique. Je récupère illico mon haut sur la gueule. Tu t’éloignes toujours plus, comme si j’étais un monstre abominable. Je commence à saturer, à en prendre beaucoup trop pour le peu que j’ai fait. Je me relève et je me sens déjà mieux, supérieur à toi, ne serait-ce que par la taille. « Ok ! Ok ! Je t’aimerai plus si c’est ce que tu désires ! » J’entre dans ton jeu, j’sais plus quoi faire. Tu te retournes, je mate ton cul et relève mes prunelles sur une boite que tu sors d’un tiroir. « PUTAIN J’AI ROULÉ AUCUNE PELLE. AU-CU-NE. » Ça me saoule. Je tourne sur moi-même en serrant mon crâne entre mes mains. Ta voix me gave. Je vais crier. Je vais exploser. Elle s’arrête quand la pluie de reproches ? Je craque. Les mots continuent de se cogner dans ma tête. « Tu me fais chier » Je remets mon tee-shirt et retrouve mon calme. T’attends quoi de moi là ? Que je continue de nier ? Apparemment ça sert à que dalle, t’es persuadé que j’suis un vilain garçon qui veut soulever chaque meuf qu’il croise. J’adore cette image que tu me donnes, elle est si avantageuse. « J’arrête de me justifier, t’es bouchée. Donc ouais, j’en vaux pas la peine, je pense qu’aux autres, tu ne me suffis pas, j’ai envie d’autres nanas en permanence. J’suis un gros prédateur sexuel. Ça se voit hein ? » Allez, la colère me regagne. J’empoigne la clé dans la boite et je la balance à travers la pièce, fou de rage. « J’veux pas de ton coeur, ni de ta vie qui pue l’hypocrisie, j’veux pas jouer dans ton monde de faux-culs. On doit être incompatible depuis le début. Mais je t’aime et je vais emporter tout ça avec moi dès maintenant. Madame est satisfaite ? »

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Je vois rouge. Je suis dans un état second. Genre comme dans terminator, j'te vois avec une cible sur la gueule. Ça va trop vite dans ma tête, j'ai dix milles sentiments qui me traverse en même temps et c'est super compliqué à gérer. Alors ouais du coup je vais au plus court, je fais des raccourcis et je me mets à tout mélanger. Je mélange ce que tu ressens pour moi avec une petite erreur que t'as possiblement commise. Parce que ouais j'ai aussi mis de côté le "c'est flou" qui pourrait potentiellement être une impression. Genre t'as cru que vous vous êtes embrassés mais en fait non, t'as embrassé ta main ou un mur. Mais sur le moment moi, j'ai juste entendu embrasser et Zoey. Mon cerveau il s'est arrêté là et mon sang il a fait qu'un tour. Et la Sheryln je vais la niquer, ça c'est une promesse. En fait là tout de suite j'ai envie de tuer tout le monde. Et puis j'te vois commencer à t'énerver dans ton coin. Je t'ai jamais vraiment vu énervé, alors je sais pas ce que ça donne. Tu me dis que si c'est ce que je désire, tu peux arrêter de m'aimer.. Je secoue la tête. C'est ridicule, c'est pas ce que je veux putain. J'te veux juste toi, c'est quand même pas compliqué ! Et quand j'apprends que d'autres nanas ont pu être aussi proche de toi que moi ça me rends folle. Et puis tu te mets à crier, tu me hurles dessus, c'est ouf quoi ! Tu me balances que je te fais chier. T'es sérieux là ? « Toi aussi tu me fais chier ! » Voilà on est deux ! J'suis un peu choquée quand même parce que, je m'attendais pas à ce que tu réagisses comme ça en fait. T'es passif soumis habituellement, tu râles un peu mais jamais tu m'a hurlé dessus. Jamais tu m'as envoyé chié comme ça. Et putain, ça m'excite grave.. T'es super viril là ! Mais genre vraiment ! Tu m'envoies chier, tu balances même la clés que je voulais t'offrir. J'ai un mouvement de recul mais j'ai pas peur de toi. En fait j'te dévisage, j'arrive pas à regarder ailleurs. Et puis j'ai chaud. Et j'ai envie de toi. C'est trop bizarre. Je suis trop bizarre et toi aussi ! « Non je suis pas satisfaite. » Je fais un pas vers toi, mes bras le long du corps, j'me cache plus. Putain mais qu'est-ce qu'on vient de faire là ? On vient de se déchirer. Je voulais pas ça moi. Je t'en veux quand même, j'en veux d'attirer les autres ou de pas te rendre compte quand tu fais une connerie. Mais c'est toi et je te prends avec tes défauts comme toi tu m'a prise avec ma famille bancale et mes merdes de gosse de riche ! Et puis je repense à Quito. Je suis pas toute blanche non en fait. Il s'est pas vraiment passé quelque chose entre lui et moi, enfin on s'est pas embrassé, mais ses mains sur moi, c'était pas anodin. Alors je sèche mes larmes et je m'approche de toi. Tu t'attends surement à ce que j'te gifle. Mais pas du tout. Au lieu de ça j'attrape ton visage et je t'embrasse de toutes mes forces. Comme si ma vie en dépendait quoi. Tu dois rien comprendre et moi non, c'est normal. « J'ai envie de toi. T'es super sexy quand tu t’énerve. » J'me retiens de rire avant de me mordre la lèvre. Tu dois me prendre pour une putain de tarée. C'est ce qu'on est en même temps. « Je.. j'me suis un peu emportée je crois. Ce que t'as fait c'est pas bien, surtout de ne pas m'en avoir parlé avant. Je veux plus que tu me caches des trucs comme ça. Mais je suis pas innocente je crois. J'avais totalement oublié mais un soir ou je dormais à la winthrop je suis restée coincée dans votre cagibi réfrigéré à la con là avec un de mes ex. C'était pas prévu hein. Mais on a dû se coller un peu l'un à l'autre pour pas mourir de froid. Et j'me rends compte maintenant que c'était pas bien. Pardon Phin. » Je crois que j'suis bipolaire mec. Ou alors trop amoureuse de toi au point où ça me pousse à entrer dans une colère noir et à me calmer dès que je sens que je peux te perdre. Je laisse mes mains autour de ton cou et je pose mon front contre tes lèvres. J'y arrive pas. J'arrive pas à te dégager de chez moi et te quitter. Je peux pas.

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w/@"Hope"   — City Center, Boston, novembre 2018
Si j’avais su, j’serais jamais venu. Sérieux, je me suis déguisé en crétin pour toi. J’ai balancé du son d’merde pour attirer ton attention. J’ai réveillé le quartier entier. Je t’ai dit que je t’aimais et bim. T’avales pas mes mini pilules de rien du tout. J’suis innocent madame le juge ! Fuck. Comment t’oses me répondre en plus ? Tu n'arrêtes pas de piailler, de gonfler mes pauvres tympans sensibles. On s’échange des regards noirs. Cette soirée est si romantique. Il est pour quand le bain de sang ? Vas-y, viens me tuer, t’en meurs tellement d’envie. Ras le bol. Tes clés à la con traversent la pièce pour s’éclater plus loin dans le salon. Je suis prêt à foutre le camp. Qu’est-ce que je peux faire de plus t'façon ? Lécher et sucer chacun de tes orteils ? Non merci. Ça ne changera rien et je peux le comprendre, si tu m’annonçais l’inverse, ce serait un vrai carnage ici. Alors quoi ? Je me casse. Pourquoi t’avances ? Pourquoi t’es pas contente alors que j’affirme chacun de tes propos ? Bordel, je t’ai dit que je serais jamais violent envers toi, mais .. Mais j’ai peur de moi là. J’me suis jamais senti aussi enragé que lorsque les Suisses ont perdu à la dernière Coupe du monde. Les blaireaux. J’déconne, même pour leur élimination, je n’étais pas aussi furieux. Allez, tarte-moi qu’on en finisse. Non. Contre toute attente, tu encadres mon visage entre tes mains et tu m’embrasses. J’pige pas. Je ferme mes yeux. J’inspire par le nez, ne pouvant pas le faire par la bouche. Logique. Je profite de ce baiser qui est peut-être le dernier, un baiser d’adieu ? Salope !!! Tu veux m’faire souffrir jusqu’au bout du bout. Finalement, nos lèvres se détachent. Je recule, un peu déboussolé, les yeux qui clignotent. « Quoi ? T’as envie de moi ? » J’regarde autour de moi, mes doigts pointant en ma direction. C’est une caméra cachée ? Tu te fous de ma gueule ? Subitement, la pression retombe. Ta voix retrouve son ton habituel. Mh, pire, ta voix est un peu trop douce. Olala. Y a anguille sous roche j’dis. Ou truite sous roche, j’sais plus. Paf, je l’ai senti venir. Toi aussi t’es atteinte d’amnésie ? LOLILOL. Quelle coïncidence ! Mes oreilles sifflent. Genre, comme si un obus s’était écrasé à quelques centimètres à peine. J’suis sourd. Je n’entends plus qu’un léger écho. Mon coeur est en colère, again. Je retire tes mains de mon cou. J’éloigne ta bouche de mon front. « Vous avez baisé ? Son nom, donne moi son nom que je lui pète sa gueule ! » Vas-y, j’suis vénère. J’vois une corbeille de fruits sur le comptoir, j’y attrape une orange et je la balance au loin. Vient ensuite le tour de la banane, petit boomerang qui ne revient pas. Un kiwi ou une couille de chimpanzé, c’est moche ce fruit. Tout part. Salade de fruits sur le sol, les murs. Je frappe ensuite sur le plan de travail, t’ignorant pour ton bien. C'est une blague ? Vous étiez collés ? Je vais me le faire ce con. « Tu vas continuer de le voir ? Tu t’es imaginé des trucs avec lui depuis ? Hein ? Tu fantasmes sur lui ? » Je fais un pas sur le côté, je me plante devant toi, mon regard braqué vers le bas. C’est complètement barge, mais je flanque ma main entre tes cuisses, sous ta nuisette, je te touche bien fort, j’appuie sur ton entrejambe en relevant mes prunelles sur ton visage « Tu rêves que c’est lui là ?? »

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crédit/ tumblr ✰ w/@Phineas Abernathy

T'es tellement sexy quand t'es en colère ! Tu prends une grosse voix, t'as l'air sur de toi, tu t'imposes et je crois que j'aime ça. J'ai un caractère de merde et j'aimais jusqu'à présent que tu sois plus "calme" que moi, que tu sois plus soumis. Mais j'ai clairement besoin d'un mec capable de temps à autre de me remettre à ma place. D'être capable de me dire que je vais trop loin et que je fais chier. Comme tu viens de le faire en fait. Et bon sang ce que t'es excitant ! Ça remue un truc en moi, ça me chatouille le bas du ventre, ça me donne envie de fourrer ma langue dans ta bouche et de laisser tes mains se balader partout sur mon corps. Ça me fait oublier que t'as merdé. Mais ça me rappelle que moi j'ai merdé. Alors je m'approche quand même de toi, je t'embrasse alors que tu dois rien comprendre. Mais j'ai plus envie de me battre. J'y arrive pas. Comme toi t'as pas pu me lâcher quand y a eu cette histoire de fiançailles, bah moi j'ai envie de croire que la première fois c'était pas ta faute et la deuxième fois bah il s'est rien passé et que c'était trop flou pour que tu t'en rendes compte. On en reparlera au calme, surtout cette histoire d'ecstasy, mais pour ce soir j'ai envie de faire la paix. J'ai eu une journée de merde. Alors j'te prends dans mes bras et je savoure le fait que t'as su me remettre à ma place, ne pas te laisser bouffer par mon caractère et surtout, que tu me rejettes pas. Mais avant de faire quoi que ce soit, aussi barge qu'on soit en risquant une autre engueulade, je me dis que ce soir c'est la soirée des mises au point. Alors j'te parle de Quito. Et là, tu pètes un plomb. T'enlèves mes bras autour de ton cou, tu te recules et je vois limite de la fumé qui sort de ton crâne. « On.. quoi ? Mais non ! On a pas baisé ça va pas ! » Wesh tu me prends pour une pute ou quoi ? Et tu crois que je vais te donner un nom ? Alors que t'attrapes ma corbeille de fruit et que tu te prends pour Picasso à refaire ma déco ? « Tu sais que pendant que tu niques mes fruits, y a des Somaliens qui crèvent la dalle ? » C'était juste une parenthèse que j'aurais pu éviter vu le regard que tu me jettes. Tu m'étouffe de question. Je crois que la prochaine que tu jettes contre le mur c'est moi. « J'en sais rien si je vais le revoir. Je savais même pas qu'il était encore à Harvard et que c'était un Winthrop. » Hé oui ! Ton frère de confrérie et ton président se sont tapé ta meuf. Déso. « Non j'ai pas pensé à lui depuis que je l'ai vu et non je fantasme pas sur lui. » J'ai juste un peu de mal à garder mes hormones dans ma poche quand il est pas loin mais je pense pas à lui quand il est pas là. Et puis je lui ai résisté, c'est une grande victoire, avant j'y arrivais pas. Il effleurait mon dos et j'étais déjà loin. C'est toi maintenant qui me fait cette effet. Et puis soudain, tu te déplaces, je te suis du regard, tu te plantes devant moi et contre toute attente, tu fous ta main entre mes jambes, contre mon minou au calme. Je sais pas quoi dire. C'est fucking excitant et un peu flippant aussi. t'es un peu Christian Grey mais habillé en rappeur. Donc t'es pas vraiment lui. Non parce que entre nous Dans 50 nuances, si le mec il est excitant c'est parce qu'il est pété de thune, sinon le mec il serait en taule parce qu'un SM qui vit dans une caravane c'est flippant. « Tu me fais mal Phin. » Ouais t'appuies un peu trop fort. J'ose pas te toucher, parce que je te vois hors de toi. Alors j'me contente de secouer la tête comme une gentille fille docile. « Non je pense pas à lui Phineas. C'est pas lui qui m'excite et encore moins dont je suis amoureuse. » C'est de toi abruti.

phinope ☾ une femme like u
w/@"Hope"   — City Center, Boston, novembre 2018
Comment dire, la situation s’est drôlement gâtée là. Un gros orage s’abat sur notre petit couple. Tout pète. Des éclairs, des rafales de vent, du tonnerre. Soudain, l’accalmie se produit grâce à mon courroux que tu as trouvé .. sexy ? J’vais pas râler. Je me laisse embrasser et enlacer. J’renifle ton parfum de pupute blindée. Ok, sauf que tu ramènes les nuages. Tu me parles d’un ex, d’un mec avec qui tu es resté enfermé dans un placard à la Winthrop pendant que je ronflais comme un teubé à l’étage. Je vois rouge. Ouais, tout est rouge. Problème de vision là. Je me décharge sur des pauvres fruits qui n’ont rien demandé. QUOI ? Tu veux traverser la pièce à leur place ? Tu veux que je te transforme en javelot Kennedy ? Ou tu préfères plutôt te faire planter par le javelot de ce mystérieux et enfoiré d’ex ?? « Ouais je sais très bien, c’est bien ça le problème !!! Tes fruits n’iront peut-être pas dans ton estomac, encore moins dans le leur. C’est de la déco pour les gens comme toi » Je rage, laisse moi rager. Laisse moi dégueuler des absurdités, je suis dans mon droit. Un con t’a sûrement tripoté entre les boites de cassoulet et de haricots verts ! Raaaah. « Qui c’est cet enfoiré ? Ça se trouve il se paie ma tronche juste à côté de moi ! Tu sais qui m’a embrassé, j’ai le droit de savoir avec qui tu es sortie nan ? En plus il vit dans la même piaule que moi ! » Dis-le-moi, à qui dois-je péter le nez ? Il vient d’où celui-là ? C’est le roi de Tanzanie ou l’héritier du ketchup Heinz ? « C’est ça, arrête de mentir, il doit être plus riche et beau que moi » Ce qui est assez facile à trouver en soi. J’suis pas mal déformé, rien n’est droit chez moi, encore moins ma bite, même quand elle bande, elle dévie vers la droite. Et ouais, j’touche pas des milliards non plus. J’deviens out of control là, je me rapproche de toi et je te prends en otage par le minou. Vas-y, je te fais mal ? Tu dis pas la même chose quand on ne s'engueule pas ! Allez, réponds. Ouais, c’est ça. Bah moi non plus j’ai pas envie de te croire. Ma main quitte ton entrejambe. Je remonte mon froc sur mes hanches, le dédain suintant par tous mes pores. Tg, c’est possible dans la littérature. « Stop. Je dis stop. Clap de fin pour ce soir, j’en peux plus. Je me casse. Bonne nuit » Tournant les talons, je cherche la porte d’entrée, mais je me loupe et j’ouvre les chiottes. Damn it, je foire ma sortie de bg en colère. Bon, tant qu’on y est alors .. J’sors ma bite et je repeins ta cuvette de pisse jaune fluo. « Désolé bébé, j’ai bouffé des asperges, ça pue grave, souvenir de moi » Parce qu’on est toujours ensemble ou pas ? J’suis paumé.  

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{ Une femme like U }
crédit/ tumblr ✰ w/@Phineas Abernathy

T'es devenu complètement fou. Ton regard est noir, j'ose limite pas de contrarier, encore moins te toucher parce que je me dis que sinon je vais faire comme les cailloux de tout à l'heure, dans le sens inverse, je vais me prendre la fenêtre et vole planer jusqu'au rez-de-chaussé. Je sens que t'as besoin d'extérioriser un truc là. Et comme tu peux pas me gueuler un énorme "sale pute" en rotant, tu balances mes fruits contre le mur. Par contre, j'suis pas une bourge coincée du cul, je fais moi même mon ménage espèce de petit enfoiré ! « Les gens comme moi ? Mais t'arrêtes avec tes préjugés à la con ? Bien sur que je les manges ces fruits, c'est mon petit déjeuné ! » Chez moi la déco c'est des bougies ou des plantes dans un vase, des cadres photos à la rigueur. Mais tout ce qui se mange, j'le bouffe moi. Puis tu veux que j'te dis qui est le mec qui m'a "réchauffé" dans le cagibis de la WH. J'ai pas envie de balancé mais en même temps si je dois être loyale envers quelqu'un, c'est toi. Du coup je me passe une main sur la visage et je fais les cent pas avant de me planter vers toi. « Quito. C'est Quito Lannister. » Ouais le beau brun hyper hot et musclé. « Il est pas plus beau, ni plus riche. Si c'est terminé entre nous c'est qu'il y a une raison ! Et si je voulais un mec riche je serais restée avec Noah ! » Je parle pas de plus beau, parce que en bonne petite soumise, bah t'es le plus beau.. Tu me choppes par le minou, tu me fais mal et tu finis par me lâcher mais sans aucune once d'empathie. Ok .. Le mec il me fait mal mais il dit pas pardon. Vas-y mets moi une baffe pendant qu'on y est. Et puis d'un coup tu dis des mots qui vont trop vite pour moi. Terminé ? Pour ce soir. Terminé entre nous ou terminé de ce voir pour ce soir ? Je panique. Je veux pas que tu me quittes moi. « Phin s'il te plait calme toi. » C'est quand même l'hôpital qui se fou de la charité la manière dont tu viens de déplacer le problème. A la base c'était ton procès, pas le miens ! Putain mais quel escroc ! Tu vas pour partir et là j'te vois ouvrir la porte des chiottes. GG. T'auras foiré ton entrée et ta sortie.. D'un coup tu sors ta bite et tu te mets à pisser partout sauf dans la cuvette ! « Putain mais t'es sérieux !! » Je commence à m'énerver à nouveau. « Tu sais quoi ? t'as raison ! Casse toi d'ici ! J'ai rien fais de pire que toi moi et au final c'est toi qui pete un plomb ? J'étais en train de te pardonner d'avoir possiblement embrassé deux nanas et je t'apprends un tout petit truc et tu retournes la situation ! Allez bonne nuit. » Cette fois je t'ouvre la porte et quand t'as passé celle-ci je la claque derrière toi. Je récupère la clé que t'as balancé et je vais dans mon lit en pleurant toutes les larmes de mon corps. Ca aurait dû être le plus beau jour de notre couple ..

END DU RP TROP TRISTE