Aussitôt je raccrochais mon tablier au travail que je partais en direction de Boston. Il n'y avait pas très loin entre les deux villes, mais tout de même, assez de marche pour que j'ai envie de prendre les transports en commun. Le temps n'était pas en ma faveur non plus, l'automne était bel et bien là et les capuches faisaient leur grand retour pour la survie de tout le monde. Je marchais à la hâte, mon sac sur le dos. Parce que oui, avant d'aller travailler au Luna Caffe, j'avais été en cours. Journée bien remplie donc, mais qui se terminait calmement, en milieu d'après midi, chez Zed. Cela faisait un moment que je n'avais pas eu de ses nouvelles et j'étais contente de le revoir. Si nous avions été proche au début de notre rencontre, désormais, il n'y avait plus aucune ambiguïté quant à notre amitié toujours restante. Des simples baisers rien d'autre et surtout, rien de comparable avec la relation que j'entretenais avec Philip à l'heure d'aujourd'hui. J'allais à l'adresse indiquée et je frappais sans ménagement pour indiquer que j'étais bien arrivée.

@Zed Burgess sorry pour le retard

Cela faisait très longtemps que je ne savais pas revu Zed. J'étais contente d'aller chez lui, de le revoir et de passer un peu de temps en sa compagnie. J'avais envie de savoir où il en était dans sa vie, ce qu'il faisait en ce moment et bien sûr, si tout roulait pour lui. En frappant à sa porte, j'étais surprise d'entendre crier de l'autre côté de celle-ci, comme s'il était débordée par quelque chose et qu'il ne pouvait se libérer pour m'ouvrir. « Tu peux entreeeer... » De nature timide, ça éveillait en moi un léger stress, m'obligeant à entrer seule en imaginant que ma visite ne l'arrangeait pas du tout, mais qu'il n'avait pas osé annuler cette dernière. J'avançais doucement et je retrouvais finalement le jeune homme sur son canapé, sous une montagne de mouchoirs usagés. J'étais surprise et je riais malgré moi parce que je ne m'attendais certainement pas à le voir ainsi. « Et bien, je crois que je vais me contenter de te dire bonjour de loin et ne surtout pas t'approcher... » que je ris à nouveau en gardant un périmètre de sécurité.